En enregistrant un quatrième succès après seulement dix régates disputées, les leaders varois comptent désormais une confortable avance au classement général provisoire (8 points) sur des représentants de l’océan Indien (Ville du Port-BRED-La Réunion) performants et revenus à la hauteur de Dimitri Deruelle (Défi-Partagé-Marseille) épaulé par Loick Peyron. S’il veut conserver sa double couronne, Deruelle qui avoue « avoir commis une petite erreur d’appréciation sous un nuage qui nous coûte trois places dans le dernier parcours olympique », devra briller obligatoirement dans la descente de la Méditerranée. Un plat de résistance que Dimitri aborde avec prudence : « les pièges sont multiples. Dans un premier temps il faudra bien négocier la navigation côtière au pied des falaises de Cassis puis au passage du cap Sicié à l’approche de Porquerolles. La seconde partie sera plus ouverte dans la traversée car beaucoup plus stratégique. On devra se fier aux prévisions météo. Loïck Peyron est en charge de la partie navigation, on peut lui faire entière confiance dans ce domaine. Et enfin, je me méfie de l’atterrissage dans la baie de Calvi où il y règne souvent des petits airs » A noter aussi, la belle embellie du bateau SDV Méditerranée-Elcimaï, co-skippé par Marc Emig et Karine Fauconnier : « Nous sommes heureux d’avoir tenu nos positions dans la 10ème manche. Cette deuxième place récompense les efforts de l’équipe après nos malheurs (NDLR : SDV avait été éventré dimanche – après un refus de tribord manifeste – par Alfa Laval et avait raté trois manches, le temps nécessaire pour le remettre en état de marche avant de reprendre la compétition) On a toutefois un déficit de vitesse pure en particulier aux allures de près. Ce résultat reste malgré tout encourageant pour la suite ». Les premiers bateaux ne sont pas attendus sur l’île de Beauté avant jeudi après-midi.
En route pour la Corse
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