C’est la troisième victoire de Jean-Pierre Dick dans la Transat Jacques Vabre après son succès en 2003 avec Nicolas Abiven et en 2005 avec Loïc Peyron.
La victoire se Virbac-Paprec 3 repose essentiellement sur deux grandes décisions stratégiques. Le 6 novembre au petit matin, au moment de passer la longitude des Açores et alors que la flotte s’apprête à essuyer son troisième gros coup de vent depuis le départ, le majorité des Imoca vire pour plonger dans le sud, dans le but d’échapper au mauvais temps. Virbac-Paprec 3, lui persiste sur la voie du nord en compagnie d’Hugo Boss et Bureau Vallée. Le 7 novembre au classement de 11 heures, Jean-Pierre et Jérémie prennent les commandes de la course pour ne plus jamais les quitter…
La deuxième estocade a lieu deux jours plus tard : le gros des troupes repart à nouveau dans le sud pour aller chercher des semblants d’alizés et se retrouve englué dans une bulle sans vent. De leur côté, les deux navigateurs de Virbac-Paprec 3 persistent dans le nord-ouest, au près, toujours en compagnie de leurs deux acolytes Hugo Boss et Bureau Vallée. Le 11 novembre, leur écart avec le premier des concurrents partis au sud (MACIF) va atteindre les 305 milles !
Cette route septentrionale est la clé de la réussite sur cette Transat Jacques Vabre. C’était la route le plus efficace mais aussi la plus ardue. Jean-Pierre et Jérémie ont été de ceux qui ont subi les vents les plus forts, ils ont navigué plus longtemps au près, dans de la mer formée.
Premières réactions de Jean-Pierre Dick aux abords de la ligne:
"Cette victoire a un goût sympa ; c’est un port que je ne connais pas, on a des effluves de la terre, et le petit clin d’œil sympa est qu’à coté il y a une plage qui s’appelle Baïa, ça me rappelle mes deux autres victoires sur cette transat ! Je suis satisfait car il y avait un sacré tableau au départ de cette course, avec un niveau très relevé et gagner face à des Safran, PRB, Banque Populaire… qui sont de beaux projet, c’est merveilleux de terminer 1er.
Les différents duos avec lesquels j’ai gagné se ressemblent : c’est une équipe de 2 qui doit mettre en œuvre pour gagner ce challenge après 4000 milles, les 3 transats ont été assez similaires, c’est important de monter une mayonnaise avec le co-équipier pour se battre pour le projet Virbac Paprec. J’ai bien réussi ça, c’est déjà pas mal et c’est important de faire en sorte que chacun trouve sa place."




















