Corentin Douguet affiche ses ambitions

Corentin Douguet
DR

Il avait fait le coup en 2005 en Mini et avait gagné toutes les courses de la saison dont la fameuse Mini Transat. En 2007 et 2010, c’est en Figaro qu’il fait des étincelles : avec une victoire d’étape très spectaculaire à La Corogne, dans une dépression superbement négociée, il devance Nicolas Troussel et Michel Desjoyeaux. Avec surtout deux places sur le podium du classement général de la prestigieuse Solitaire, le navigateur nantais est un sérieux client. Enfin, trois années à la tête de l’équipage du M34 Nantes-Saint Nazaire – qui lui ont forgé une belle expérience du management d’une équipe  – le voici qui s’attaque maintenant au Vendée Globe. « L’objectif sportif est d’être au départ du Vendée Globe dès 2016 pour découvrir et essayer de le terminer. Quand tu arrives à boucler le tour du monde, un bon classement n’est pas bien loin. La deuxième idée, c’est de revenir en 2020 – fort de cette expérience – avec un projet potentiellement gagnant. »

- Publicité -

Héritier d’une lignée de marins de la Royale et de la Marchande et lui-même officier de la Marmar, Douguet pouvait-il échapper à cette attraction de l’Everest des mers ? Visiblement pas : « J’aime être en mer et quand tu as cette passion, courir le Vendée Globe répond déjà à ce premier rêve de gamin qui se dit : “quand je serai grand, je ferai le Tour du monde“. Ne pas compter toutefois sur Corentin Douguet pour jouer les doux rêveurs. S’il s’engage aujourd’hui, c’est parce que le moment est venu et qu’il estime avoir les armes pour réussir. Il explique : « Quand tu t’engages dans un projet de Vendée Globe, il faut y mettre un engagement total et pour cela que tout soit parfaitement calé dans ta famille et ton environnement. Le Vendée Globe correspond à un moment de ma vie et de ma carrière, à une envie, à des objectifs.

Concrètement, pour se préparer Corentin Douguet reprend donc du service en Figaro sous les couleurs de l’association « Un maillot pour la vie », qu’il entend bien défendre aussi sur le Vendée Globe, avec un montage financier similaire. A savoir un club de partenaires réunis par cette même noble cause : améliorer l’existence des enfants hospitalisés pour de longues durées. Corentin explique : « depuis quelques années je suis un des parrains de cette association avec d’autre sportifs de haut niveau. J’ai monté un clubs d’entrepreneurs qui souhaitent soutenir ce projet solidaire tout en bénéficiant d’un outil de communication performant à moindre coût. C’est ce schéma qui est en place pour le Figaro et que je  veux appliquer aussi au Vendée Globe… on peut nous rejoindre d’ailleurs !”

Source: Vendée Globe