C’est l’axe en dessous de la barre du Class40 Cheminées Poujoulat qui s’est cassé. Cet axe transmet l’effort aux deux safrans et reçoit les points d’attaches des vérins du pilote. Par conséquent, Bernard ne peut plus barrer son bateau et n’a plus de pilote automatique. Si le skipper peut envisager une réparation en mer, elle ne sera que de fortune, suffisante pour rallier le port le plus proche, mais inadéquate pour poursuivre la course. «La seule manière d’avancer, c’est de coincer la barre et de trouver l’équilibre avec les voiles. Je n’ai pas d’autres solutions que de faire du près et de tirer des bords, en bordure de l’anticyclone, c’est ce qui explique ma trajectoire» racontait Bernard, joint en début d’après-midi par son équipe de communication. À terre, Jean Le Huérou-Kérisel, Gautier Levisse et Jean François Quéméneur essayent de trouver une solution technique à apporter au problème.
"Un croche-patte qui fait mal"
C’est vers les Açores que Bernard dirige son Cheminées Poujoulat en espérant les atteindre d’ici trois ou quatre jours : «J’ai commencé ma réparation de fortune, mais elle ne me permettra pas d’aller à toutes les allures puisque je ne peux faire que du près, ni surtout de continuer en course. J’espère garder du vent jusqu’aux Açores et ne pas avoir besoin de mettre le moteur. C’est dommage, c’était vraiment bien parti et très intéressant. C’est un croche-patte idiot et qui fait mal ».
























