Les futurs adversaires de l’équipe suédoise ont tous diffusé des photos impressionnantes de leur AC72 en train de voler grâce aux foils. En même temps les rumeurs circulent dans les médias sociaux sur la capacité du grand multi ailé d’Artemis de déjauger. Cayard explique qu’il s’agit toujours d’un compromis entre la traînée et la portance et que le défi suédois n’a pas adopté la même stratégie que les autres concurrents. Mais le problème est que les calculs de l’équipe suédoise concernant la traînée n’auraient pas été confirmés lorsqu’Artemis s’est trouvé face à Oracle sur l’eau.
Cayard minimise le problème en disant que ses hommes ont le temps de corriger ce défaut pour permettre au multi de voler comme les AC72 des adversaires. Des modifications s’effectuent en parallèle sur un AC45 pour que l’équipage puisse s’y habituer rapidement, car il faut attendre encore quelques mois avant la sortie du chantier du deuxième AC72 suédois.
En effet, ces modifications imposent une nouvelle conception des dérives et des safrans et un chantier d’environ trois semaines est annoncé pour le premier AC72. Mais à la sortie du hangar, le multi ne sera toujours pas un « bateau volant » car cela demanderait encore plus de temps. Il faut attendre alors la mise à l’eau du deuxième AC72 pour qu’Artemis se trouve avec un multi qui déjauge vraiment comme ceux des autres équipes.