All4One qualifié pour le second tour

Azzurra-Artemis Auckland 2010
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"Nous voulons que cet événement soit passionnant et nous avons assisté, hier, à un match trépidant entre Artemis et TeamOrigin," affirme le skipper d’All4One Jochen Schümann, au moment de choisir son adversaire de demain. "Or, pour que ce match se reproduise, il nous faut courir contre le troisième bateau présent sur le deuxième tour, Azzurra!"

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La compétition continue donc pour All4One, qui affrontera demain les Italiens d’Azzurra. Vainqueurs du Trophy de Nice, les hommes de Francesco Bruni peuvent être des adversaires redoutables – mais ils semblent souffrir dans la brise néo-zélandaise. Après avoir perdu aujourd’hui face à TeamOrigin, tout est encore possible pour l’équipe franco-allemande.

La défaite d’Aleph face à ML Audi Team a quant à elle été fatale à l’équipage tricolore. Les Italiens partent directement en demi-finale, tout comme Emirates Team New Zealand. Eliminé, Aleph prend la septième place du classement. Le skipper et barreur français Bertrand Pacé tire cependant un bilan positif de l’épreuve. "Nous avons bien sûr progressé en terme de navigation et de communication. C’est un pas en avant, mais il nous faut en faire un autre pour pouvoir régater contre tous ces gars. Je vais prévoir un entraînement à bord de bateaux plus petits pour nous préparer à La Maddalena."

Enfin, en guise de pied de nez, Pacé rappelle la très belle victoire d’Aleph face aux Kiwis d’ETNZ, ce lundi. "J’aime toujours Auckland – même si Grant Dalton n’aime pas perdre contre les Français!"

1e course: Artemis bat Azzurra, 00:32
Les deux bateaux franchissent la ligne sur tribord, Artemis au vent. "Nous voulions la droite. Nous aurions préféré plus de distance entre les bateaux, mais notre avance était suffisante pour survivre à la première bascule," explique le skipper Paul Cayard. Azzurra force Artemis à virer. Suit une bataille de virements contrôlée par Artemis, qui mène de deux longueurs à la bouée au vent. Azzurra souffre de quelques problèmes à l’affalage et Artemis s’impose.

2e course: TEAMORIGIN bat All4One, 00:27
TeamOrigin risquait l’élimination aujourd’hui, mais Ben Ainslie et ses hommes ont tous fait pour y échapper! Dès le pré-départ, ils attaquent le bateau franco-allemand barré par Sébastien Col. Les deux équipages veulent la droite, mais les Britanniques réussissent à franchir la ligne lancés tribord et au vent d’All4One. TEAMORIGIN prend la tête et creuse suffisamment l’écart pour virer devant All4One. Le skipper Jochen Schümann, s’explique. "Ils ont rapidement pris d’avance et ont ensuite contrôlé la course. Nous verrons si le vent baisse un peu dans les prochains jours. Certaines de ces équipes sont vraiment fortes dans la brise établie."

3e course: Mascalzone Latino Audi bat Aleph, 00:59
Aleph, qui risquait également l’élimination aujourd’hui, rentre du mauvais côté dans la zone de départ. Le bateau français est contrôlé par Gavin Brady, skipper de ML Audi, qui le pousse au-dessus de la layline bâbord pour mener au départ. En retard de trois longueurs à la bouée au vent, Bertrand Pacé fait un "gybe set" dans une bascule à gauche. Pas de chance – le spi explose au moment de l’envoi. Brady remporte la course et les Français sont éliminés. "Ils ont choisi de faire une manœuvre risquée à la marque au vent," affirme le tacticien de ML Audi, Morgan Larson. "S’ils n’avaient pas déchiré leur spi, ils seraient probablement revenus à notre hauteur sur ce bord." Le navigateur Jean-François Cuzon explique quant à lui que "quand on est derrière, on peut se permettre de prendre plus de risques. Et on ne sait pas encore pour quelles raisons le spi s’est déchiré."

4e course: Emirates Team New Zealand bat Synergy, 00:15
C’est le match de la dernière chance pour les Russes de Synergy, derniers du classement. Ils réussissent presque à s’imposer, mais souffrent de certaines manœuvres mal exécutées. Dean Barker, à la barre d’Emirates Team New Zealand, part au bateau comité, laissant juste assez de place à son vent à Karol Jablonski, qui s’insère avant de virer. La droite du plan d’eau paye et Synergy mène à la bouée au vent. Mais plusieurs erreurs des équipiers russes pénalisent le bateau, qui finit 15 secondes derrière ETNZ.