A l’angoissante question gastronomique que d’aucuns se posent à quelques jours de Noël, Gwénolé Gahinet a révélé le menu de Noël d’IDEC SPORT concocté par Bernard Stamm, l’avitailleur du bord ; « Ce sera cassoulet! » Le dimanche est en effet le jour où chaque équipier à bord du grand trimaran rouge ouvre la caisse de ravitaillement contenant ses repas et autres douceurs pour la semaine.
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A quelques jours de Noël, et alors que les températures ont de nouveau brutalement chuté, goût et calories seront au rendez-vous pour conserver l’équipage réduit du maxi-trimaran dans un état de fraîcheur physique optimum. « Après 28 jours de course, je me sens en grande forme » avoue même « Guéno », le bizut du bord, étonné de sa capacité à récupérer rapidement malgré un système de quarts terriblement sollicitant, dans le froid, les embruns et l’extraordinaire inconfort d’une bannette absolument instable. « Comparée à ce que nous avons connu sous les Kerguelen, l’eau ici à 5 ou 6 degrés, nous parait presque chaude » s’amuse Joyon, pourtant très à l’écoute des informations reçues de la terre sur la position des glaces.

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Au moment où IDEC SPORT remet un peu d’est dans sa route, épousant de sa limpide trajectoire l’orthodromie de la terre, la visibilité, plus de 5 milles, offre aux barreurs un peu de sérénité. « La mer s’est un peu creusée » explique pourtant Francis, « et tout l’avant du bateau est désormais sous l’eau. Impossible d’aller au delà du pied de mât. » On imagine facilement la difficulté dans ces conditions de prendre un ris en équipage réduit. « Heureusement, notre mât est parfaitement adapté à la plupart des conditions que nous rencontrons dans le grand sud » poursuit Francis. « Notre prise de ris de ce matin n’est que la troisième ou quatrième depuis le départ. »