Vendée Globe. Paul Meilhat : “La compétition a été un moteur pour moi tout au long de la course !”

Premières réactions de Paul Meilhat : Je suis heureux de revoir tout le monde. Le début de ma course a été compliqué. Le changement de mes foils, que je venais tout juste d’installer, a nécessité une période d’adaptation. J’ai dû naviguer pendant 10 à 14 jours pour trouver les bons réglages, ce qui n’a pas été facile. Cela m’a obligé à naviguer davantage au feeling, en improvisant en permanence les régalages avant de trouver les bons. J’avais également décidé d’amener un spi, une option stratégique qui m’a permis de revenir dans le pot au noir et de me hisser dans le Top 10.

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La compétition a été un moteur pour moi tout au long de la course. Mon objectif principal était de terminer devant ceux avec qui je me battais directement. Le niveau sportif sur cette édition était très élevé, ce qui a rendu chaque duel particulièrement intense. D’ailleurs, plus les conditions étaient difficiles, plus cela jouait en ma faveur.

L’importance de l’Ocean Race

Est-ce que l’Ocean Race m’a été utile ? Oui, absolument. C’était un projet à part entière, qui a surtout été bénéfique pour l’équipe sur le plan technique. Cela nous a permis de pousser le bateau et d’apprendre énormément.

Des hauts et des bas

Après le cap Horn, j’ai eu un peu de chance pour passer devant certains concurrents. À ce moment-là, je pensais avoir suffisamment creusé l’écart, mais la météo a finalement joué contre moi. Mon option stratégique s’est révélée mauvaise, ce qui m’a fait perdre du terrain.

Plus tard, j’ai réussi à revenir sur Charal et Vulnérable, mais c’est là que j’ai cassé mon étai. J’ai dû réparer en mer, mais je n’étais pas certain de la solidité de ma réparation. En course au large, on navigue souvent dans l’incertitude, et c’était particulièrement vrai dans cette situation, car je n’avais plus de J2.

Une envie de continuer

Malgré les difficultés, cette expérience n’a fait que renforcer mon envie de continuer.