Après un départ tout en douceur et une première nuit relativement tranquille, on pourrait presque s’ennuyer en ce début de Vendée Globe. Mais comme on le dit souvent, le Vendée Globe, c’est « presque » une emmerde par jour. Les premières difficultés n’ont pas tardé à se manifester.
Peu après le départ de cette 10ᵉ édition, Thomas Ruyant, à bord de l’IMOCA VULNERABLE, a constaté une petite voie d’eau à l’avant de son voilier. Dans les conditions difficiles rencontrées au large du Cap Finisterre — une mer formée, désordonnée, et un vent soutenu — le skipper, actuellement 4ᵉ au classement général, doit pomper régulièrement l’eau qui s’infiltre dans la soute à voiles. Selon son équipe, la situation est sous contrôle, et une intervention est prévue lorsque les conditions seront plus clémentes.
De son côté, le skipper de Nexans – Wewise a dû gérer des problèmes d’électronique à bord de son IMOCA ce lundi. Il en rit : « Faire des études de philosophie pour me retrouver 20 ans plus tard à quatre pattes au fond d’un bateau, à jouer les électriciens… Je n’ai pas choisi la facilité, mais c’est passionnant ! ». Il raconte également : « Aujourd’hui, j’ai dû faire face à un black-out complet de la moitié de mon installation électrique. Problème résolu, c’est reparti ! L’océan a voulu tester ma détermination dès le premier jour de ce Vendée Globe. » Avec ces premières péripéties derrière lui, il s’est concentré pour passer le Cap Finisterre.
Pour Eric Beillon, c’était une deuxième nuit compliquée ! et Pour Alan Roura, un beau départ à l’abattée