Même épuisé par une dernière nuit où il a encore cravaché son monocoque jaune , Jean Le Cam n’est pas avare de bons mots, de formules à l’emporte pièce. Hier matin aux Sables où la chaleur de l’accueil était inversement proportionnelle à la température glaciale, il a encore gratifié les médias et le public d’un show à l’humour détonnant. Dans la lignée des vacations qui l’ont révélé. Le Cam le breton taiseux est désormais une légende. C’est un bavard impénitent et talentueux qui a su faire partager son aventure. Aucun doute, il enlèvera haut la main le prix de la communication. Mince consolation pour ce compétiteur acharné venu pour grimper la plus haute marche du podium. Il a été à plusieurs reprises en position de transformer l’essai. Grâce à son audace dans le Sud, il avait même fait le plus difficile et pris la poudre d’escampette. Une maudite pétole derrière le Horn a remis Riou et Golding dans le match et relancé l’histoire. Et la remontée de l’Atlantique où la réussite a semblé le fuir lui a été fatale. On connait la suite… Malgré son métier, sa hargne, les qualités de son Bonduelle, il n’a pu renverser la tendance.
Jean Le Cam dauphin heureux
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