Clarisse Crémer attend une météo compliquée dans les heures à venir et va devoir faire des choix. 12e au classement, elle navigue devant Romain Attanasio.
« J’ai eu un bon coup de pompe. Je crois qu’il faut que j’arrête de me demander pourquoi, parce que cela fait 40 jours qu’on est en mer. On peut appeler ça la crise de la quarantaine ! Hier, j’ai dormi, parce que j’étais cramée. Je crois que je suis sensible au fait qu’on ne sache plus très bien quand c’est le matin, avec les décalages de la nuit. Du coup, je mange quand quelque chose me tombe sous la main, mais je ne sais pas trop où j’en suis, c’est un peu le bazar. Je sais que je dors mieux quand il fait nuit, mais si j’ai à empanner, comme hier soir, je ne me prive pas. J’aime bien savoir que je m’accorde une plage de quatre heures pour bien manger et dormir. Là, j’ai du mal à fixer mon planning. Il n’y a rien de grave, au fond, mais je n’avais trop anticipé ce phénomène.
La météo est compliquée, je me fais des nœuds au cerveau. Ce n’est pas facile de savoir si je dois ralentir, pour laisser passer le cœur de la dépression qui arrive du Nord, ou si je dois tenter de passer devant. J’attends d’avoir les derniers fichiers météo. Je n’ai pas très envie de me retrouver le long de la zone des glaces avec une session au près. La question est donc de savoir si je laisse passer la dépression ou si j’essaie de passer. Cela me stresse assez vite. Je n’aime pas ne pas savoir ce que je vais avoir envie de faire de ma journée, mais j’essaie de me détendre ».



















