Sébastien Simon dont le bateau Arkea-Paprec a heurté un ofni fait route vers le Cap. L’un de ses foils est endommagé. Il prend de l’eau via le puit de foil cassé. Il doit faire face également à d’autres avaries sérieuses. On sent le skipper forcément marqué et dépité par ce qui lui arrive alors même qu’il faisait un superbe retour aux avant-postes.
La réparation de son puits de foil n’a pas l’air simple à faire, sans compter qu’il a découvert une cloison endommagée sous son cockpit.
” Je suis dégouté, dépité. Je ne sais pas quoi dire. J’ai envie de continuer ce tour du monde. Je ne pense pas mériter cela. C’est une injustice incroyable. Le foil est endommagé, la structure n’est pas cassée mais je ne peux pas utiliser le foil tel quel. Le puits de foil est cassé dans la cale basse et fait une entrée d’eau. Le seul moyen de réparer cela est de découper le foil en morceaux parce qu’il pèse 300 kgs et ensuite d’aller réparer le bateau en bouchant le puits de foil par l’intérieur et l’extérieur. Pour cela il me faut des conditions de mer stable. Ce qui n’est pas le cas actuellement ni dans les 24h à venir. Je suis obligé de me rapprocher de la terre. En plus, comme les merdes n’arrivent jamais seules, j’ai une cloison endommagée sous le cockpit. J’ai découvert cela. Je ne sais pas si c’est un dommage collatéral du choc ou pas. Je me suis rendue compte de cela en allant vider de l’eau. Pour tout arranger, j’ai aussi le soufflet de palonnier de safran qui est déchiré. Toutes les 2h, je suis obligé d’aller pomper 40 mn au fond du bateau. Ce n’est pas agréable.”