Le navigateur britannique Alex Thomson est actuellement 4e et a choisi de descendre un peu plus sud que ses concurrents directs Charal, Apivia et LinkedOut qui le devance. Un quatuor de tête qui impriment déjà un bon rythme et un défi qu’Alex est assurément prêt à relever.
“Il n’y a pas d’autre défi sportif comme celui-ci” a déclaré Alex, alors qu’il se préparait à quitter la terre ferme et qu’il ne verra personne pendant probablement plus de 70 jours. “Pour moi, le Vendée Globe est l’apogée de l’effort sportif. Aucun autre sport ne vous pousse autant, sur une aussi longue période, dans un environnement où vous êtes si loin de la civilisation et où vous ne pouvez compter que sur vous-même“.
Alex Thomson tentera pour la cinquième fois de remporter la course, qui reste le défi ultime dans un sport dominé par les Français. Après avoir terminé les deux dernières éditions de la course, qui a lieu tous les quatre ans seulement, à la troisième et à la deuxième place, l’Anglais de 46 ans, père de deux enfants, se retrouve cette fois-ci parmi les favoris :
“Troisième, deuxième… il n’y a vraiment qu’une seule place à atteindre, non ? Alors oui, nous voulons le gagner. Cela serait le point culminant des 20 dernières années et certainement un grand moment pour notre équipe et pour HUGO BOSS, qui nous est fidèle en tant que partenaire principal depuis plus de 17 ans”.
“Bien sûr, une victoire serait aussi un grand moment pour le sport britannique. Mais cette course est un marathon et non un sprint, et nous devons faire tout notre possible pour trouver le bon équilibre et prendre les bonnes décisions afin que je passe la ligne d’arrivée. Et si nous y parvenons, je pense que nous devrions être en lice pour la victoire“.
Avec 32 autres skippers, Alex Thomson a débuté la course “à huis clos” après que le village du Vendée Globe – où se pressent tous les quatre ans près de deux millions de visiteurs – ait fermé ses portes en raison des mesures nationales de confinement liées à la COVID-19.
“C’est un sentiment étrange d’être ici sans le public brandissant leurs banderoles, acclamant et criant. Mais cette course a été conçue aussi pour être suivie via Internet et dès mon départ, je vais faire tout mon possible pour donner aux gens de quoi sourire. Je vais leur faire profiter de la course depuis le milieu de l’océan. Je pense que le fait de savoir que tout le monde nous regarde de si près me donnera un peu plus de motivation à bord quand les temps seront difficiles“.
Avec leur partenaire technologique, Nokia Bell Labs, Alex Thomson et son équipe ont installé plus de de neuf caméras sur le bateau HUGO BOSS, permettant notamment au skipper d’enregistrer et de diffuser du contenu pour les fans à travers le monde. Pour la toute première fois, les fans pourront également consulter des données sur la santé, notamment les habitudes de sommeil d’Alex, ses niveaux d’activité, les calories brûlées et son rythme cardiaque.
“Cette course est un exercice d’autogestion. L’une des choses les plus difficiles est de s’assurer que l’on prenne soin de soi, que l’on dorme et mange suffisamment et que l’on garde son niveau d’énergie là où il doit être. Et cette fois-ci, chacun pourra s’en rendre compte par soi-même !”
En 2016, les espoirs d’Alex Thomson de remporter le Vendée Globe ont été anéantis lorsque, 11 jours seulement après le début de la course, l’un de ses foils s’est brisé. Malgré ce revers majeur, le Britannique a réussi à poursuivre la course, cherchant la victoire jusqu’à la dernière minute et terminant la course avec moins de 24 heures de retard sur le vainqueur, Armel Le Cléac’h. Avec un record britannique à son actif – 74 jours, 19 heures et 35 minutes autour du monde – Alex Thomson s’est immédiatement fixé comme objectif pour l’année 2020 :
“Pour nous, ce Vendée Globe a commencé le lendemain de l’arrivée du dernier. Toutes les décisions que nous avons prises nous ont conduits jusqu’ici. J’ai confiance dans la performance de mon bateau HUGO BOSS et dans mes propres capacités. Je l’ai déjà fait. Je comprends combien cela va être difficile et combien je vais devoir me battre. Et je pense que cette combinaison d’expérience et de résilience fait de nous une équipe formidable pour cette édition “.