IShares Cup : Basilica et Groupama à la lutte

IShares Marseille
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Robert Greenhalgh, skipper de Basilica : « Nous étions aujourd’hui de retour à ce que nous connaissons bien, essayant de naviguer de façon conservative. Notre force est sûrement dans les départs que nous prenons. Nous étions premier sur la ligne la plupart du temps et ça aide pour les résultats. »

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Franck Cammas, skipper de Groupama : « Des conditions plus sportives qu’hier qui nous ont permis de découvrir le bateau dans une configuration différente. Aujourd’hui, nous étions moins à l’aise en manouvres dans la brise, ce qui explique en partie nos résultats. C’était sport et nous étions un peu en retrait notamment sur les enroulages de gennaker, les abatées . Basilica est au dessus du lot dans ces conditions et là largement démontré. Comme je le disais déjà hier, les parcours sont très courts et le résultat final se joue à peu de choses . Un mauvais départ, une manoeuvre un peu tardive et tu vois tes concurrents s’échapper sans pouvoir les rattraper. »

Sur le plan d’eau ensoleillé, la flotte de l’iShares Cup 2007 a bénéficié en début d’après-midi d’une brise de 15-20 nouds de secteur Sud Sud-Est. Ces conditions ont permis de donner le départ de six manches. Mais, il a fallu qu’Eole joue le paresseux . En effet, faute de vent, Alan Hillman, le directeur de course a dû prendre la décision de stopper l’ultime régate du jour.

Cinq manches au cours desquelles Basilica a prédominé sans conteste, puisque l’Extrême 40 de Robert Greenhalgh gagne quatre manches, concédant la manche 4 à Nick Moloney et au team BT.

Sébastien Josse « J’avais déjà fait quelques entraînements en tout début de saison mais là, il s’agit de mon baptême du feu en régates ! Les parcours sont courts et les départs sont par conséquent prédéterminants. Si tu prends de bons départs, tu te dégages très vite de la flotte et si tu parviens en tête à la bouée au vent, c’est l’idéal ! Sinon, t’es obligé de batailler un peu ! »

Les régates et le rythme sont très soutenus. Les hommes et les bateaux souffrent. Aujourd’hui, le team Volvo Ocean Race, skippé par le suédois, Göran Marström, constructeur des Extrême 40, a particulièrement passé une mauvaise journée abandonnant deux manches et ne prenant pas le départ d’une d’entre elles..

Berra Johannson : " Au cours de la première régate, notre enrouleur de foc a connu quelques soucis ce qui ne nous a pas permis de terminer la manche. Nous n’avons pas pris le départ de la deuxième afin de réparer ce problème d’enrouleur. Les réparations étant un peu plus longues que prévues, nous avons décidé de courir la manche 3 sans voile d’avant. Par la suite, Basilica nous a gentiment prêté une voile d’avant ! Demain, nous serons de retour et prêt à tout gagner ! »

Robert Greenhalgh, skipper de Basilica « On a eu des petits soucis a bord et notamment avec notre spinnaker. Autrement c’est vrai que tout le monde a poussé bien fort sur les deux premières courses et tout particulièrement sur la première. Au final après cinq courses, on est tous fatigués. Dans des courses courtes comme celles-ci, on est a 80-90% tout le temps. On essaye de se réserver et de garder un peu d’énergie pour la régate suivante mais au final, on est quand même tous crevés. »

Le passage de l’iShares Cup à Marseille est marqué par des matchs dans le match. En effet, au classement après deux jours de course dans la citée phocéenne, différentes bagarres semblent se dessiner :
– pour la première et la deuxième place, nous retrouvons bien sûr, Basilica et Groupama
– pour la troisième et quatrième, BT et Holmatro, séparés par un seul point, risquent de se marquer plus que jamais.
– pour la cinquième et la sixième place, c’est Team Slam/ABN AMRO et Tommy Hilfiger qui s’affrontent.

Il semble donc que les jeux soient loin d’être faits. Demain, sous les yeux de la Bonne Mère, ultime chance de se démarquer.