
C’est l’édition de tous les records en terme de participants. Les 29 skippers ont eu des conditions magnifique pour le départ. Salués par près de 350 000 spectateurs massés le long des digues du chenal des Sables d’Olonne, puis par plus d’un millier d’embarcations autour de la zone de départ, les bateaux se sont élancés à 13h02 dans des conditions météo exceptionnelles : soleil, vent de nord-nord-est pour 14 nœuds avec un léger clapot. Un départ donné symboliquement par S.A.S le prince Albert II de Monaco qui avait salué chacun des marins au moment de l’appareillage.
Dès le top départ, Kito de Pavant (Bastide Otio), Paul Meilhat (SMA), Tanguy de Lamotte (Initiatives Cœur) et Vincent Riou (PRB) prenaient les devants d’une meute très groupée. Bertrand de Broc (MACSF) et Enda O’Coineen (Kilcullen Voyager – Team Ireland) ont été signalés « Rappel Individuel » pour avoir mordu la ligne quelques secondes trop tôt. Ils ont dû repasser la ligne de départ…
On retriendra l’émotion des skippers au départ des pontons comme celle de Morgan Lagravière ou Jérémie Beyou. Des belles banderolles : Merci Philippe Jeantot créateur de rêve.
Armel le Cleac’h le grand favori “Ca va partir vite surtout cette nuit. On ne va pas bp dormir les premiers jours.”
Bertrand de Broc :” L’experience, c’est un gros mot. On profite des amis avant le départ. C’est important. L’experience d’un départ comme ca c’est d’être serein. On part quand même pour un tour du monde par pour un tour de la baie. Il peut arriver des choses. Il faut le faire à son rythme. Je peux faire mieux qu’il y a 4 ans. En profier au maximum et faire profiter les autres.”
Jeremie : “Je ressens toujours autant d’émotions. C’est une course pas comme les autres. Le départ va être tranquille, vent de travers, vigilance au trafic, apres l’espagne, du vent fort au portant. Le départe sera comme la Solitaire du Figaro. Ce n’est pas inquietant mais très technique. Rapide si on arrive à se faufiler avant l’antycilocne. J’ai le bateau pour aller au bout, j’imagine que je ne serais pas loin des premières places.”
Sebastien Destreameau: “Il y a eu la phase 1 maintenant la phase 2. Je pars dans de bonnes conditions. Le bateau est pret. Je n’ai aucune inquiétude sur l’état du bateau. Cela s’est fait dans la douleur. C’est déjà une victoire de prendre le départ”
Vincent Riou : ” Ca y est on y est le matin d’un départ. C’est une émotion particulière. C’est l’aboutissement d’un projet. C’est une aventure exceptionnelle, c’est la course et les faits vont nous rappeller que c’est une aventure, que ce n’est pas simple de faire le tour du monde.”