La Sailing Valley : 1000 emplois et 130 millions d’euros de chiffre d’affaires de Brest à Vannes
Cette étude met en évidence l’existence d’une véritable filière très fortement représentée sur l’arc atlantique breton. Ainsi, de Brest à Vannes en passant par Lorient et Port La Forêt, ce sont plus de soixante entreprises bretonnes qui interviennent auprès des formules 1 des mers totalisant ainsi un chiffre d’affaires annuel moyen de l’ordre de 130 M€ pour un millier d’emplois. Ce tissu industriel est extrêmement diversifié tant en taille qu’en secteur principal d’activité. Que ce soit dans le domaine des matériaux, de la mécanique, de l’électronique ou du multimédia, ces entreprises ont en commun un véritable savoir-faire et une véritable capacité à innover. La performance vélique, la sécurité des marins et des bateaux, ainsi que les communications (data, audio et vidéo) sont les principaux vecteurs d’innovation de la filière. Ces développements technologiques sont généralement le fruit d’étroites collaborations menées avec les équipages et les laboratoires universitaires. A terme, et après avoir été testées dans l’environnement extrême de la course au large, nombre de ces technologies débouchent sur le nautisme grand public mais aussi sur d’autres secteurs industriels (bâtiment et travaux publics, domotique, armement,…etc.). La Course au Large est rarement un secteur d’activité exclusif pour ces entreprises qui y voient une source de créativité, d’inventivité ainsi qu’un support de communication.
Ce tissu industriel de Bretagne atlantique associé à la présence des meilleurs équipages mondiaux et aux compétences des laboratoires des Universités de Bretagne Sud et Ouest forme aujourd’hui une véritable « Sailing Valley ».