Et parmi ces 72 partants, il y aura cinq femmes de trois nationalités différentes, trois Françaises dont une Franco-Allemande, une Anglaise et une Singapourienne. Côté hexagonal, on trouvera Alexia Barrier (Roxy Life), Isabelle Joschke (Parole) et Marine Chombart de Lauwe (DCF). Côté Anglais, c’est Clemency Williams (Mini Skirt soit mini jupe dans la langue de Shakespeare !) qui représentera l’Union Jack et notre Singapourienne de la course est Elaine Chua (Feng). La solitude ? Même pas peur… Cinq filles qui n’ont pas froid aux yeux et que la solitude n’effraie pas. Rampe de lancement pour toutes dans l’histoire de la course au large, Elaine a déjà traversé l’Atlantique en course lors du dernier Global Challenge. Curieuse, elle s’était jurée en 2003 d’être présente cette année. C’est chose faite… De son côté, Isabelle multiplie les convoyages entre la France et les Etats-Unis et sait ce que grand large veut dire. Et pour y arriver, Isabelle est prête à tout, même à dormir dans sa camionnette pour économiser toujours plus. Pour Clemency, le bateau est dans la peau : elle est montée sur un bateau dès qu’elle a su marcher. Les Anglaises Ellen MacArthur et Samantha Davies sont passées par la Transat 6,50, il fallait qu’elle y soit ! Pour Marine, c’est l’appel des embruns qui est le plus fort. Licence de philosophie en poche, monitorat de voile, rédactrice dans un mensuel spécialisé, Marine croque cette Transat 6,50 comme une pomme savoureuse soit sans arrière-pensée mais avec une grande faim. Enfin pour Alexia, c’est un projet rondement mené avec une équipe autour d’elle, digne des plus grands défis. Et si cette traversée sera une grande première, elle a envie de montrer ce dont elle est capable. Qui sont-elles ?Isabelle Joschke (France – Parole) : 28 ans, habite à Douarnenez. « J´habite en Bretagne dans ma camionnette comme cela je n´ai pas trop de frais. J´ai beaucoup apprécié la navigation en solitaire. Je n´ai aucune appréhension avant d´aborder cette Transat. Je sais qu´on ne s´y ennuie jamais. Je vais traverser des moments difficiles, de gros coups de fatigue, mais j´attends de savoir ce dont je suis capable. Je ne vais pas gagner mais je dois réussir la meilleure course possible et ainsi, peut-être, attirer d´éventuels sponsors pour plus tard ».
Alexia Barrier (France – Roxy Life) : 25 ans, habite à Nice. « La Transat 6,50 ? Il conviendra de l’aborder tranquillement. Elle est longue, difficile, or il faudra arriver au Brésil. Si je ne connais pas de galère, le bateau a le potentiel pour terminer entre la 5e et la 10e place. Je n’ai pas la force physique de certains, il me faudra anticiper ».
Elaine Chua (Singapour – Feng) : 27 ans, habite entre l’Espagne et Singapour. Actuellement, elle habite sur son bateau avant le départ de la course. « La solitude va me permettre de mieux me connaître et de savoir où se situent mes limites. Je sais que mentalement et physiquement je vais progresser. Mon but est en priorité d´aller au Brésil. Si on regarde d´où je viens, terminer cette transat serait déjà une belle réussite. Et si je pouvais terminer dans la première moitié de ma classe, je mettrai « the icing on the cake » (la cerise sur le gâteau, ndlr).
Marine Chombart de Lauwe (France – DCF) : 24 ans, habite à La Rochelle. « Je trouvais fabuleux l´idée de traverser l´Atlantique sur un bateau qui semblait tout juste à ma taille. Cette Transat est avant tout un premier pas dans le milieu. J´y vais pour voir. Qui sait ce qui pourra bien se passer ensuite ? ».
Clemency Williams (Grande-Bretagne – Mini Skirt) : 26 ans, habite à Hamble (Grande-Bretagne) « Pour moi, il fallait être fou pour oser traverser l’Atlantique sur des bateaux aussi petits. La solitude ne me dérange pas. Je suis bien en solo, loin de ce monde fou. La météo ? J’adore. C’est mon hobby. Options tactiques et autres m’ont toujours branchée. Je vais beaucoup apprendre pendant cette traversée. Une façon de me dépasser jusqu’au Brésil. Je vais me battre et tenter d’entrer dans les 10 premiers. »
Source GPO
Mini Transat : 5 femmes en piste
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