Départ de Sada, cap sur la Guadeloupe

Les pontons à Gijon
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Le départ de cette toute nouvelle configuration pourrait être donné lundi prochain 12 novembre, sous réserve que tous les concurrents actuellement à Gijon soient en mesure de rejoindre Sada, situé à plus de 200 kilomètres plus à l’ouest.

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Plusieus solutions avaient été envisagées :

– L’organisation aurait proposé hier un départ de Gijon pour Sada pour rejoindre les cinq coureurs déjà là-bas, avant de donner un nouveau départ après 36h pour Lanzarote. Une escale de deux jours était prévue aux Canaries avant de traverser l’Atlantique. Mais les coureurs n’avaient pas tellement apprécié cette idée ;

– Une annulation pure et simple de toute la première étape avec un départ de Lanzarote le 17 novembre (avantage : ceux qui étaient à Gijon n’avaient pas besoin de faire escale à Sada) ;

– Un départ de Sada avec route directe en direction de la Guadeloupe, avec un passage obligé devant Puerto Calero (soit 25 jours de mer en course, ce qui semblait retenir la faveur des coureurs).

Le choix final répond à plusieurs contraintes : pour rallier Sada depuis Gijón, il faut compter plus de 160 milles, soit de 24 à 36 heures, dans des conditions qui ne seront pas forcément très faciles : vents d’ouest dominants, résidu de forte houle, navigation côtière demandant une vigilance accrue. Les coureurs ont donc, lors des premiers briefings à Gijón, demandé à ce qu’une escale d’au moins 48 heures soit respectée après l’arrivée du dernier concurrent dans le port galicien. En ajoutant à ce nouveau retard un temps d’escale à Lanzarote, la Mini Transat désorganisait fortement l’escale canarienne ainsi que l’arrivée en Guadeloupe.

Le choix de la route directe permet de rattraper une partie du retard, pris du fait du mauvais temps. La flotte passera néanmoins une porte à proximité de Lanzarote qui permettra d’établir un classement intermédiaire avant la traversée de l’Atlantique. Au final, si cette étape devient la plus longue en distance de l’histoire de la Mini Transat (3600 milles environ contre 3100 milles de Madère à Salvador de Bahia), elle pourrait être plus courte en temps, car elle évite la traversée du Pot au noir. L’arrivée des premiers pourrait se fêter aux alentours du 1er décembre.

Questions de logistique
A l’origine, la direction de course souhaitait pouvoir donner le départ dès le 11 novembre. Mais il reste un certain nombre de questions logistiques à régler. Tout d’abord, nombre de concurrents avaient fait envoyer des affaires en prévision de la deuxième étape à Lanzarote, il faut donc les rapatrier sur Sada. La logistique est en train de se mettre en place, mais pour garantir aux coureurs qu’ils puissent récupérer leur matériel, le départ est donc décalé au 12 novembre.

Dès cet après-midi, les premiers solitaires entameront le convoyage vers Sada. Certains ont d’ores et déjà choisi d’attendre demain où les vents devraient mollir pour entamer la transhumance. D’ici quelques jours, toute la famille Mini sera réunie et sur le pied de guerre pour une étape historique. Décidément, cette course n’est pas comme les autres.
 

En attendant les skippers s’amusent et découvrent un autre métier …