Josse et Caudrelier remportent le Prologue

Prologue Transat Jacques Vabre 2013
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Ce samedi au Havre, le programme se partageait comme tel : la fête dans le bassin Paul Vatine, le sport dans celui de l’Eure. Après avoir admiré les quatre flottes regroupées dans le bassin Paul Vatine – Class40, Multi50, IMOCA et MOD70 –, le public n’avait qu’à parcourir quelques dizaines de mètres pour voir les skippers à l’œuvre dans le bassin de l’Eure. Répartis en six poules, les duos se sont confrontés à bord de First Class 7.50, à l’occasion du Prologue.

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En raison des conditions musclées annoncées pour demain dimanche, les organisateurs ont pris la décision de disputer l’intégralité des manches aujourd’hui. Au menu : des parcours de type « banane » à deux tours dans un vent déjà bien établi. Les vainqueurs de chacune des poules se sont retrouvés pour une demi-finale en flotte qui regroupait Edmond de Rothschild, Cheminées Poujoulat, Maître Coq, Actual, Energa et Macif. La finale a mis aux prises les duos Bernard Stamm/Philippe Legros (Cheminées Poujoulat) et Sébastien Josse/Charles Caudrelier (Edmond de Rothschild). Ce sont finalement ces derniers qui ont enlevé le Prologue Inshore.

Ils ont dit :

Jean Le Cam, co-skipper de PRB (IMOCA) : « C’est ma 7e participation à la Transat Jacques Vabre et je reviens toujours avec autant de plaisir. Il reste une grosse semaine d’ici au départ. Nous fignolons l’avitaillement, commençons à étudier la météo et répondons aux sollicitations des médias et de l’organisation. Sinon le prologue s’est très bien passé, nous avons fini dernier de notre poule avec Vincent Riou (rires) ! ».

Jérémie Beyou, skipper de Maître Coq (IMOCA) : « Le prologue était à la fois amusant et technique : les Bénéteau 7.50 ne sont pas si simples à mener en double, surtout quand le vent est un peu tordu. Après un petit break lundi et mardi, nous rentrerons dans le vif du sujet mercredi ».

Miranda Merron, co-skipper de Campagnes de France (Class40) : « Nous sentons que l’échéance approche. Il reste du temps d’ici au départ mais d’expérience, je sais que cela va aller très vite. Le programme est chargé et il reste quelques bricoles à effectuer sur notre Class40. En fait, un bateau de course n’est jamais prêt ! ».