La Med Race comme finale pour les M34 et les Figaro

M34 Bretagne - Crédit Mutuel Elite
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Vainqueurs de cette même Med Race en 2011, l’équipage du M34 Bretagne – Crédit Mutuel Elite de Nicolas Troussel se présentera en defender du titre, face – entre autres – à ses trois plus grands adversaires de l’année : TPM Coych, Courrier Dunkerque et BAE Systems. « Sur les deux autres courses qui comptent pour le Championnat de France en équipage, la Normandy Sailing Week et le Tour, le classement a été le même entre nous quatre », note Nicolas Troussel… « Autrement dit, comme c’était très serré entre BAE et nous à chaque fois pour la troisième place et bien ça l’est aussi au Championnat ! »  La lutte s’annonce serrée et il faudra probablement sortir les calculettes toute la semaine… « La Med Race est une épreuve courte où il n’y a pas de droit à l’erreur. Par exemple, il ne faut pas se rater sur la grande course car on n’a pas d’occasion de se refaire », prévient déjà le skipper de Bretagne – Crédit Mutuel Elite.

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Pour Corentin Horeau, l’enjeu est également d’importance. Il s’agit tout simplement de disputer le titre 2012 de meilleur bizuth du Championnat de France de course au large, en solitaire cette fois. Trois jeunes marins ont dominé cette saison chez les débutants en Figaro : Julien Villion, Thomas Normand et Corentin Horeau. Julien Villion ne participera pas à cette Med Race. Celle-ci risque donc fort de donner lieu à un duel au couteau entre Thomas et Corentin, actuels 2e et 3e de ce Championnat avec respectivement 148 et 162 points.

Quant à Morgan Lagravière, il ambitionne aussi de bien figurer – si ce n’est davantage… – au championnat de France de course au large en solitaire, dont il occupe actuellement la troisième place. « J’y vais vraiment avec l’envie de conclure la saison de belle manière. En tout cas, j’avance sans pression. J’ai envie de me prouver à moi-même, mais aussi aux autres, que ce que j’ai réalisé sur La Solitaire n’était pas qu’un coup d’éclat (Morgan a terminé 2e du général derrière Yann Eliès, ndr). Je vais donc donner le maximum, pour aller chercher un bon résultat ici et tenter, aussi, de grappiller mon retard sur Nicolas (Lunven) au championnat de France… Nicolas a une petite avance, mais rien n’est joué. Je suis conscient qu’il y a un coup à jouer, alors j’ai très envie de le tenter… et de le réussir ! » Cependant, il ne croit pas trop qu’il y aura une course dans la course. « Je connais bien mes adversaires, ce n’est pas du tout le genre de la maison. Et puis, si on joue à ça, c’est un risque que Gildas (Morvan) et Erwan (Tabarly), qui ne sont pas loin derrière et qui vont tout donner sans se poser de questions, nous passent devant. » Quant aux conditions, elles peuvent être hasardeuses. « Souvent, on a du synoptique relativement fort, c’est-à-dire des vents établis, qui peuvent durer plus de 24h. Ce sont des vents d’est, comme le mistral. Mais parfois, on peut aussi ne pas avoir de vent, des phases de transition assez longues, des thermiques à aller chercher le long des côtes. Il faut se préparer à tous les schémas météo, à tous les renversements de situation.Il faudra, quoi qu’il arrive, avoir les nerfs solides ! »