A 80 heures du départ les prévisions annoncent un vent de nord pour les premières heures du parcours. Un cyclone tropical au large des côtes australiennes génère une houle dans le même sens. Cependant au cours de la première nuit de la course, la flotte va traverser un premier front et le vent va basculer au sud, ce qui signifie une remontée au près. Pas de coup de vent en vue et pas de record pour le parcours selon les spécialistes.
Il est difficile pour le moment de prévoir la force précise du vent, mais on craint une mer croisée avec une houle se développant dans les deux sens. Wild Oats XI qui vise une sixième victoire en temps réel devrait logiquement être le premier à éprouver ces conditions. Les organisateurs vont suivre de près l’évolution de ces systèmes météorologiques, car l’état de la mer pourrait devenir préoccupante.
Par la suite, la situation reste assez complexe, et tout dépendra de la progression d’un second front. La fin de la course reste imprévisible à cause de ces incertitudes. Certains modèles annoncent de nouvelles conditions musclées aux abords de la Tasmanie, tandis que d’autres prévoient des calmes. Ce dernier scénario arrive assez souvent dans l’histoire de l’épreuve et peut bouleverser le classement avant l’arrivée à Hobart. Cette dernière phase est souvent source de frustration pour les participants, qui voient les moyennes chuter significativement.
