Nicolas Lunven : “c’est vraiment parfait !”

Podium Transat Figaro 2011
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Nicolas Lunven (Generali) : "j’ai eu de la réussite"

"Depuis deux jours, on navigue à vue à cinq bateaux et on a un rythme de Solitaire du Figaro depuis hier matin. Ca été dur jusqu’à la fin, jusqu’au dernier grain. J’ai plutôt eu de la réussite parce que ça m’a permis de creuser un peu sur Thomas. Il est revenu tout près sous l’île et il allait plus vite que moi sous spi. Il est revenu toute la journée d’aujourd’hui sur moi et j’ai réussi à recreuser un peu sur la fin. Finalement ce dernier grain m’a fait plutôt du bien !
Seize jours c’est très très rapide. On a eu des conditions exceptionnelles, pas faciles mais exceptionnelles. Ca a été dur, surtout les deux derniers jours qui ont été très difficiles au niveau sommeil.
J’ai eu beaucoup de réussite parce qu’on a eu des conditions extrêmement changeantes au niveau des grains. J’ai réussi à en profiter alors que eux ont eu une nuit dramatique il y a deux jours et moi j’ai fait une nuit exceptionnelle dans des grains. J’ai réussi à aller vite et dans la bonne direction ce qui n’est pas toujours le cas avec les grains. J’ai pu refaire tout mon retard et au petit matin à leur passer juste devant
Première transatlantique en solo, première victoire. Je pense que je ne réalise pas. L’objectif c’était la victoire ou faire sur le podium, donc la gagner c’est vraiment parfait".

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Thomas Rouxel (Bretagne – Crédit Mutuel Performance) : "il ne m’a pas manqué grand chose"

"C’était assez intense. Finalement ça a pris des allures de petit entraînement à Port-La-Forêt à travers l’Atlantique. Côté résultat ça aurait pu être pire. Je me voyais bien la gagner. Il n’a pas manqué grand chose. 
Nous avons eu une journée difficile, avec pas mal de grains et un alizé pas bien établi. Pendant ce temps là, les autres ont eu un flux plus établi et ça leur a permis de croiser devant nous. 
On était pressé d’arriver parce que ça commençait à être dur. Depuis seize jours on bataillait vraiment quotidiennement et physiquement ça commençait à être vraiment dur. C’est une des courses les plus dures que j’ai faite, en tous les cas sur laquelle je me suis le plus investi. Ca s’est joué en partie au mental. On a eu des conditions difficiles et il ne fallait pas se rater pour y arriver"


Erwan Tabarly (Nacarat) : "j’ai toujours gardé espoir"

"On a un peu tiré sur le bateau et sur le bonhomme, jusqu’au bout, jusqu’à la dernière journée. Je suis déçu parce que la première place était toujours envisageable. J’ai toujours gardé un espoir même si Nicolas est passé devant pour la dernière journée. 
Il y a un peu de déception parce que je me battais pour la victoire. Mais on s’est livré une belle bataille, jusqu’au bout. J’étais deuxième  il y a deux ans, troisième cette année. J’aurai quand même vraiment aimé gagner cette fois-ci mais Nicolas est un beau vainqueur. Il s’est bien battu. C’est le jeu de la transat. Il y a eu beaucoup de moments intenses sur ces seize jours de course".