Petit temps pour les 820 équipages de la SOF

Leboucher Garos SOF 2011 470
DR

8 Français dans le top 3


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Huit des dix huit équipages de l’équipe de France  émergent ce soir dans le trio de tête. En RS :X femme, Charline Picon s’impose à la force des bras dans la régate 5 et se hisse du coup sur la deuxième marche du podium provisoire. Dans un contexte hyper compétitif (les 5 premiers planchistes se tiennent en 6 points), son homologue Julien Bontemps occupe la troisième place. En Sonar, les Bretons Bruno Jourdren, Nicolas Vimont Vicary et Eric Flageul sont aux commandes de la flotte, de même que Damien Seguin chez les 2.4. Mais les plus jolis tirs groupés sont opérés ce soir par Sarah Steyaert (2e) et Sophie de Turckheim (3e) en Laser Radial  ainsi que les paires Leboucher/Garos et Charbonnier/Mion respectivement premiers et deuxième des 470 !



7 sur 7 pour Leroy et sa troupe


En match racing féminin, les rounds robins sont terminés. Le groupe Or et le groupe « repêchage » sont constitués. Seules les filles issues de ces deux catégories pourront briguer les quart de finale. Claire Leroy, Marie Riou et Claire Pruvot terminent en tête du round robin. Elles sont d’ailleurs les seules à avoir réalisé un sans faute en remportant 7 de leurs 7 matchs disputés. Derrière, les meilleures duellistes sont la Britannique MacGregor, la Russe Skudina et la néerlandaise Goeneveld. Anne-Claire Le Berre, Alice Ponsar et Myrtille Ponge passent tout de même en repêchage : leur objectif, terminer dans les deux premières pour gagner leur ticket en « quart ».



Aujourd’hui mardi, ce sera la dernière journée de qualification avant d’attaquer les phases finales. Côté météo, ça se complique légèrement. Le vent synoptique d’Est Sud-Est s’efface au profit d’un régime de brise thermique avec un possible épisode de pétole à la mi-journée.





Ils ont dit


Claire Leroy, vainqueur du round robin en match racing :

« Très belle journée. On a été fortes, avec des matchs serrés, notamment contre la Finlandaise qui allait très vite. On a bataillé jusqu’au bout et on a donné des péno aujourd’hui ! A toutes nos adversaires du jour : l’Espagnole Roca, la Finlandaise, l’Américaine et l’Australienne Spithill. Dans le groupe Or, on a des axes de travail. On va perfectionner un certain nombre de choses en technique, au portant et sur les manœuvres. Passer en groupe Or, c’est un stress de moins, tu peux respirer, te préparer pour les quart de finale. »



Julien Bontemps, 3e en RS :X homme :

« J’ai eu une première manche difficile à cause d’une erreur au départ. J’ai fait une faute et j’ai dû réparer. Après, une fois que tu es derrière le paquet, c’est difficile de revenir. Parmi ceux qui sont bien placés, le Polonais est champion du monde en titre, l’Israélien est en pleine sélection et Tom Ashley, le champion olympique, est en forme en ce moment.  C’est serré et ça va se jouer à pas grand chose. Mais la route est encore longue, il faut rester concentré jusqu’au bout. Une épreuve comme celle là se gère jusqu’à la fin. Il faut en garder sous le pied pour rester dans le coup. »



Pierre Leboucher en tête des 470 hommes avec Vincent Garos:
 
« Nous sommes en confiance, mais il faut faire attention à bien rester lucide car nous n’avons fait que la moitié des régates au programme. L’émulation avec Nicolas Charbonnier et Jérémie Mion ? Oui, forcément, il y a en a. Comme c’est une épreuve d’observation, ça tire forcément vers le haut. »



Xavier Rohart, Star, vainqueur de la manche 3 avec Pierre Alexis Ponsot
 :
« On était content. On a pris quelques risques. En fait, nous avons fait confiance à la météo de David Lanier et nous sommes partis à fond à droit. Ensuite, nous avons bien géré, nous avons contrôlé, nous allions vite. Voilà comment ça se passe quand notre équipage fonctionne à son optimum. Tout le travail qu’on mène en ce moment, c’est pour se retrouver dans cette logique là. »



Charline Picon, RS :X femme, 2e au général provisoire :

« Je suis deuxième au général ? Whaou, c’est cool. Aujourd’hui, en fait, les deux manches ont été très différentes. La première s’est jouée dans le vent très instable du matin, il y avait des droites, des gauches, des molles. Il fallait surtout jouer les adversaires. J’ai pris un départ excellent, après, j’ai déroulé. La deuxième, c’était tout le contraire : le vent était plus stable, mais j’ai pris un mauvais départ ! Du coup, pour rattraper, ça a été très dur physiquement. Heureusement, ce sont des conditions où j’ai une bonne vitesse. »



Julien d’Ortoli et Noé Delpech (49er) :

«  Nous ne sommes pas vraiment contents de notre journée. Sur la première manche, nous étions 6e à la fin du premier tour puis nous nous sommes rendus compte trop tard que nous avions pris une algue dans la dérive. Les conditions n’étaient pas faciles. Pas facile de savoir s’il fallait jouer un vent évolutif ou oscillant. Le seul point positif de la journée est que nous avons réussi à prendre un bon départ dans la deuxième manche, alors que d’habitude, les départs sont notre point faible »



Eugénie Ricard, RS :X femme :

« Les manches d’aujourd’hui étaient assez physiques donc la priorité quand on arrive à terre, c’est la récupération. Il faut manger, s’hydrater, faire des étirements (environ une demi heure) puis aller voir les kinés (entre 30 et 45 minutes). Ces conditions de vent me vont bien même si hier, ce n’était pas mal non plus ! »



Bernard Bonneau, coordinateur général de la SOF :
 
« C’est super d’avoir pu atteindre ce soir les 5 manches disputées car cela permet d’enlever la plus mauvaise manche avant la fin des phases de qualification. Seuls les Finn sont à quatre manches, j’espère vivement qu’ils pourront courir demain leur 5ème manche. Côté météo, on attend une baisse générale du vent. Le synoptique d’Est s’écroule et on devrait avoir un régime de thermique qui pourrait mettre un peu de temps à s’établir. »

 

C. El