Pour accéder à la finale du Louis Vuitton Trophy d’Auckland, il faut remporter deux matchs. A force de départs agressifs, Mascalzone Latino Audi Team réussit à vaincre Artemis deux matchs à un. La finale échappe donc aux Suédois. Septième à Nice, leur skipper et tacticien Paul Cayard s’estime satisfait. "Nous avons fait un énorme bond en avant à Auckland et nous sommes vraiment contents de la façon dont nous avons couru. Ca ne s’est évidemment pas terminé comme nous le souhaitions aujourd’hui, mais nous nous sentons bien plus forts et nous avons posé de bonnes bases. Nous sommes désormais très compétitifs."
La survie d’Emirates Team New Zealand s’est quant à elle jouée à une seconde! L’équipe locale, en tête après le premier tour, a d’abord été battue par Azzurra lors du premier match. Pénalisés avant le départ du deuxième match, la fête semble finie pour les Kiwis. Mais Dean Barker et ses hommes réussissent à effectuer leur pénalité juste avant de franchir la ligne d’arrivée, une seconde avant les Italiens de Francesco Bruni. "C’était notre limite absolue. Nous n’aurions pas pu le faire plus rapidement," avoue le tacticien Ray Davies.
Le troisième match qui doit déterminer qui, d’Azzurra ou d’ETNZ, sera en finale face aux Italiens de ML Audi Team, est reporté à demain samedi.
1e course: Mascalzone Latino Audi Team bat Artemis, 00:11
Après avoir perdu le départ, Gavin Brady et ML Audi Team sont derrière pendant le premier bord de près mais reviennent grâce à une bascule à droite. Les Italiens enroulent la bouée au vent en tête. Les Suédois de Paul Cayard s’accrochent et talonnent les Italiens, mais malgré un affalage confus, ML Audi mène jusqu’à l’arrivée. "La brise n’était pas constante," explique Cayard, qui a bénéficié de bascules à gauche sur le dernier bord. "Il a eu bien plus de droite que nous. C’est dur de faire deux virements en 25 secondes sur ces bateaux et il faut parfois laisser couler. Les bascules nous ont fait vivre et nous ont tué toute la semaine. Toutes les équipes ont été dans la même situation et, même si on en a perdu un match, ça a bien marché pour nous jusqu’ici."
2e course: Azzurra bat Emirates Team New Zealand, 00:18
Les hôtes de l’épreuve s’imposent au départ et contrôlent Azzurra. 18 virements de bord – le rythme est donné! Pénalisés pour ne pas s’être écartés à temps, les Italiens enroulent la bouée au vent 21 secondes derrière ETNZ. Mais dès la porte sous le vent, Francesco Bruni revient sur les Kiwis et profite d’une bascule à gauche pour reprendre la tête. A l’approche de la bouée au vent, Bruni a 200 mètres d’avance et effectue sa pénalité de 360°. Malgré cette halte obligatoire, les Italiens mènent de 26 secondes à la bouée au vent et s’imposent au terme d’une course brillante.
3e course: Artemis bat Mascalzone Latino Audi Team, 00:21
Dans les minutes précédant le départ, les deux bateaux tirent un bord parallèle tribord amure quand Artemis, sous le vent, pousse ML Audi Team très tôt sur la ligne. Brady, barreur de ML Audi, doit plonger avant de repartir et accuse presque cinq longueurs de retard juste après le départ. A la barre d’Artemis, Hutchinson prend la tête et ne fait aucun cadeau jusqu’à l’arrivée.
4e course: Mascalzone Latino Audi Team bat Artemis, 00:24
Brady a fait payer son départ précédent aux Suédois d’Artemis. Trente secondes avant le départ, il vire bâbord avant de renvoyer tribord et de coincer Hutchinson au dessus de la layline tribord. Les arbitres hissent un pavillon bleu – Artemis ne s’est pas écarté assez tôt. ML Audi Team part à gauche du bateau comité et mène d’une longueur et demi – sans oublier qu’Artemis est pénalisé. Artemis effectue sa pénalité avant la bouée au vent. ML Audi garde une avance confortable jusqu’à la ligne et accède à la finale.
5e course: Emirates Team New Zealand bat Azzurra, 00:01
Après un dial-up assez calme, ETNZ réclame contre les Italiens mais les arbitres hissent un pavillon vert. Azzurra s’écarte, ETNZ tourne pour le suivre et touche la baguette de sécurité à l’arrière du bateau italien. Pavillon bleu contre les Kiwis! Lesquels croisent rapidement devant les Italiens avant de creuser leur écart tout au long des manches suivantes. Fort de 135 mètres d’avance avant l’arrivée, ETNZ effectue sa pénalité devant la ligne et décroche une victoire haletante, une seconde devant les Italiens d’Azzurra.