Xavier Bourhis, pourquoi avez-vous décidé de reprendre les agences de Lorient et Auray ?
Xavier Bourhis : « C’est à la demande de Generali que j’ai repris ces deux agences qui sont très orientées vers le nautisme, un domaine dans lequel mon cabinet est spécialisé depuis dix ans. Nous avons donc tout de suite été opérationnels auprès de nos nouveaux clients. Le cabinet d’assurance Xavier Bourhis prend de l’ampleur. Nous avons désormais trois points de vente à Brest, Lorient et Auray qui emploient 15 personnes. Aujourd’hui, nous assurons une centaine de professionnels du nautisme (chantiers, grutiers, mécaniciens de marine, etc.) et environ 1000 bateaux. Nous ne faisons pas uniquement de la plaisance, nous intervenons auprès de l’ensemble de la filière nautique. »
Pour quelles raisons avez-vous créé un département plaisance au sein de votre cabinet d’assurance ?
« Je travaille dans les assurances depuis 25 ans. Il y a dix ans, j’ai souhaité concilier un métier, l’assurance, et une passion, le nautisme au sens large. Je navigue beaucoup, j’ai été Président d’un centre nautique pendant cinq ans. Ce n’est certainement pas un hasard si j’ai installé ma première agence à Brest, un pays où on navigue… »
« Pour prendre la mer, les assurés ont besoin d’êtres rassurés. »
Pourquoi les plaisanciers et les professionnels du nautisme ont-il tout intérêt à se tourner vers un cabinet spécialisé ?
« Les clients apprécient d’avoir en face d’eux un interlocuteur qui partage une même passion, qui en connaît les problématiques, qui sait faire la différence entre un voilier une vedette à moteur ! Pour prendre la mer, les assurés ont besoin d’êtres rassurés. Ils me demandent d’ailleurs très souvent si je navigue moi-même. Et c’est normal : nous intervenons dans un domaine très spécifique. Nous proposons donc des solutions personnalisées. Nous procédons systématiquement à une étude spécifique en fonction de l’expérience de l’assuré, de l’âge et de l’état de son bateau, de son programme, de son bassin de navigation, etc. C’est tout bête mais on n’assure pas de la même manière un plaisancier et un régatier. L’agent d’assurance doit cerner au mieux les besoins du client. Nous ne sommes pas dans des standards mais bien dans du sur-mesure. En cas de sinistre, je suis capable de mobiliser rapidement des professionnels pour intervenir au mieux. Cela apporte de la fluidité dans la gestion des dossiers. »
Vous sponsorisez aussi des régatiers et des événements. Quel est le sens de ces investissements ?
« Par passion, là encore. Mon cabinet est l’assureur officiel de deux classes : les J80 et les Caravelles. Il est aussi partenaire institutionnel du Tour du Finistère à la Voile et du Tresco. L’an dernier j’ai soutenu l’équipe des filles de Chika Breizh en match-race. Ce partenariat a été une belle réussite puisqu’elles ont été championnes de France et ont terminé 3e au Championnat du monde. C’était un plaisir de soutenir ces quatre filles qui ont une énergie débordante. Le cabinet reste également fidèle à un skipper de 81 ans, Gérard Liardet, champion du Finistère en habitable. J’investis environ 40 000 euros par an dans la voile, ce qui représente une belle somme à l’échelle de notre cabinet. Je le fais car je suis convaincu que ce sport véhicule de vraies valeurs. Ces investissements sont récompensés : nous commençons à être connus. Les gens voient notre engagement, les valeurs que nous défendons. »
Quels ont vos projets de développement ?
« Tout d’abord continuer à répondre au mieux aux demandes que nous recevons. Nous avons d’autres projets de croissance externe dans le nautisme qui nous permettrons de mettre un pied sur d’autres territoires et de renforcer notre position sur le marché. Pour ce qui est de la régate, nous allons orienter nos investissements vers les jeunes. Je voudrais par exemple monter une équipe en J80 pour repérer les talents de demain. Je suis aussi en discussion avec les filles de Chika Breizh pour une nouvelle saison de match-race l’an prochain. Ces dernières années, j’ai eu l’occasion de rencontrer des skippers de renom qui voudraient travailler avec nous. Pour le moment je n’ai pas de solution à leur proposer mais ça pourrait peut-être changer rapidement ! »
Plus d’infos sur : www.assureur-plaisance.com























