Pour Andrew Cape, la modification la plus importante est la disparition des portes à points, ce qui devrait permettre aux navigateurs de mieux s’exprimer à ses yeux. Quant aux détails concernant le choix d’escales, il commence son analyse avec un regard vers l’étape d’Alicante au Cap : « Une étape tout çà fait normale avec l’équateur et ensuite le Pot au noir. D’habitude dans le sud on trouve des conditions musclées à l’approche de l’arrivée au Cap. Cela révèle qui est bien préparé pour cette course. »
Quant au passage dans l’Indien avec une remontée à Abou Dhabi : « Dans cette seconde étape il va falloir éviter l’Iran bien entendu et le Golfe Arabe pourrait être difficile aussi. Mais le choix du parcours ne m’inquiète pas trop. Il s’agit d’une course où l’objectif est de battre les adversaires ! »
Il prévoit des conditions difficiles aussi au nord des Philippines lors de l’étape qui termine à Sanya en Chine. Cape se dit très heureux de voir par la suite le retour d’Auckland dans la liste d’escales : « La dernière fois, on passait à 50 milles d’Auckland et c’était une déception de ne pas pouvoir nous y arrêter. »
Le vrai passage dans les Mers du Sud s’effectuera pendant l’étape de la Nouvelle-Zélande au Brésil et pour Andrew Cape, ce sera ici que nous verrons les vitesses les plus élevées du tour du monde.
Cape âgé de 47 ans souhaite participer à la prochaine édition et est actuellement en discussion avec une équipe. Si le navigateur australien prend le départ, ce sera sa cinquième Whitbread/Volvo. En 2005-2006 il faisait partie de l’équipage de movistar, qui a dû être secouru, mais cela ne l’a pas empêché d’être présent en 2008-2009, lorsqu’il exerçait son talent sur Puma.