
80 miles sépare Thomas Coville de François Gabart mais l’arrivée va être difficile. Hier la journée de François Gabart a sans doute été la plus difficile depuis le départ une semaine plus tôt de The Transat bakerly : confronté à des conditions erratiques, à des bulles sans vent et à de forts courants, obligé de beaucoup manœuvrer et régler, le skipper du trimaran MACIF a vu sa progression vers New York nettement ralentie. Son avance sur son poursuivant immédiat, Thomas Coville, a du coup diminué de moitié, mais son positionnement actuel devrait lui permettre de contrôler Sodebo, pointé à environ 80 milles du tableau arrière de MACIF mardi matin.« J’ai passé ces dernières heures avec vraiment pas beaucoup de vent. L’arrivée sur New York est difficile, c’est le moins que l’on puisse dire ! », a-t-il confié à la direction de course. Toujours le mieux placé pour l’emporter, François est attendu en fin de journée (heure française) sur la ligne d’arrivée, située à une vingtaine de milles de Brooklyn Bridge Park, en face de Manhattan. La prudence reste cependant de mise, puisque le vent va peu à peu tomber au fur et à mesure qu’il se rapprochera du but. Les dernières heures s’annoncent longues pour le skipper.