Quels étaient tes critères pour rejoindre Luna Rossa ?
Pour moi, il fallait que ce soit une vraie équipe au sein de laquelle les navigants prennent des décisions, sans ego démesuré, et que tout le monde soit considéré au même niveau. J´ai beaucoup de respect pour Francesco de Angelis et pour les autres gars de l´équipe. Je me sens vraiment bien et heureux au sein de ce groupe. Evidemment, Prada a eu beaucoup d´histoires, mais il semble que ce soit désormais pour eux un nouveau départ. Nous sommes dans un nouveau site pour la Coupe, avec un tout nouveau groupe, qui a une nouvelle philosophie. C´est un moment très excitant. Il ne s´agit pas seulement de revenir dans une énième campagne pour la Coupe.
Quelle est la langue officielle à bord ?
Si toutefois vous pouvez parler ! Non, plus sérieusement, c´est l´anglais et les Italiens parlent plutôt bien cette langue après deux campagnes à Auckland.
Est-il juste de dire que c´est Young Australia qui a fait de toi ce que tu es ?
Nous étions arrivés sur Young Australia avec une équipe qui avait navigué au maximum sur des 50 pieds, sur un bateau qui avait terminé dernier de la précédente Louis Vuitton Cup… alors je crois que nous nous sommes pas mal débrouillés. Nous n´avons pas fini derniers et nous avons battu l´équipe de Jochen Schuemann (Be Happy), qu´elles qu´en soient les raisons. Nous avons fait peur à plusieurs équipes, nous n´avons pas fait de bêtise, blessé personne, et avons gagné du respect pour cela. Cela a donné l´opportunité à certains équipiers d´aller plus loin et de continuer avec la Coupe ou la Volvo Ocean Race. C´était vraiment une rampe de lancement pour nous.