Spindrift rejoint le circuit des GC32

Guichard et Bertarelli
DR

Au large, l’écurie Spindrift s’attaquera aussi cet hiver à une première tentative de record autour du monde sur le Trophée Jules Verne à bord du maxi-trimaran Spindrift 2.

Pourquoi alors se lancer sur le circuit GC32 ? « Clairement, la voile de demain se dessine aujourd’hui autour des bateaux qui volent. Non seulement sur l’America’s Cup mais aussi sur d’autres supports de régate au contact comme les GC32 et même en course au large où les nouveaux monocoques du Vendée Globe dévoilent actuellement des foils dans cette idée d’être toujours plus aériens pour être plus rapides, » rappelle Yann Guichard. « La performance et l’innovation entrent directement dans les fondamentaux de Spindrift racing, comme la volonté de courir au plus haut niveau mondial ou la dimension esthétique de ce que nous faisons. Le circuit GC32 correspond parfaitement aux objectifs sportifs de l’écurie ainsi qu’aux objectifs de nos partenaires offrant une exposition internationale au travers des cinq pays étapes. Nous sommes très enthousiastes à l’idée d’apprendre à voler dans quelques semaines et d’affronter les meilleurs sur ce circuit qui promet d’être compétitif.

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Un circuit en plein essor
Dotés de foils en ‘L’ et de safrans en ‘T’, les GC32 décollent même avec peu de vent et atteignent rapidement des vitesses de 25 nœuds, avec des pointes possibles au-delà des 35. Pas besoin d’être un expert pour être absolument bluffé par le spectacle de ces bateaux en équilibre à plusieurs dizaines de centimètres au-dessus de l’eau. La saison dernière, le support a attiré aussi bien des champions olympiques que des marins de l’America’s Cup ou des propriétaires passionnés. Les images de ces premières épreuves officielles ont créé le ‘buzz’ faisant honneur au jeu de mots du circuit ‘Foiling in love’ ! Cette année, le plateau non seulement s’étoffe mais les GC32 visiteront ces prochains mois : l’Autriche, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie et la France.

« Spindrift racing a vocation à défendre ses couleurs sur les plus grandes épreuves de la voile professionnelle, » confie Dona Bertarelli. « Rejoindre ces teams ‘pionniers’ qui inventent le multicoque de demain nous passionne et offre aussi la possibilité à nos partenaires d’accéder à un circuit qui rayonne dans toute l’Europe. Yann a régaté plusieurs saisons en Extreme 40 et participé à l’éclosion des AC45 à aile rigide, toujours avec des résultats à la clef. Ensemble, nous courrons en D35, des bateaux fins et très exigeants, et là aussi, Spindrift racing défend les plus belles places. Le GC32 représente non seulement une continuité logique pour toute l’équipe mais surtout un challenge sportif des plus stimulants. »