Une première mondiale
Ce n’est pas leur première expérience de navigation « extrême ». En 2007, Benoît Lequin et Pierre- Yves Moreau ont battu le record tenu par le duo italien Gancia/Miceli en réalisant la traversée Dakar/Point-à-Pitre en 11 jours, 11 heures, 25 minutes et 42 secondes, sur un catamaran de sport de 20 pieds.
Ce premier défi leur avait laissé un léger goût de « revenez-y » et ils ont rapidement imaginé un nouveau challenge à relever ensemble : une traversée transatlantique à bord du même « bolide » qu’ils ont eux-mêmes construit.
Pour faire face aux conditions de navigations promises par l’Atlantique nord, Benoît et Pierre-Yves ont consacré plus de 1000 heures à l’amélioration de leur catamaran. Le duo devrait notamment bénéficier d’un peu plus de « confort ».
Les équipements qui ont fait leur preuve lors de la traversée 2007 seront réutilisés pour cette traversée. C’est le cas du dispositif « Sail Light » fourni par Sierra Echo.
Ô voile, éclaire-moi !
Basé sur l’électroluminescence, le « Sail Light » permet de visualiser le profil de voiles de nuit et d’optimiser ainsi les performances du bateau. Pierre-Yves Moreau explique l’intérêt de ce dispositif : «Il s’agit d’un petit fil lumineux qui est intégré dans les fourreaux et qui permet de visualiser la forme de la voile pendant la nuit. On peut parfois avoir du mal à la voir, à visualiser son vrillage. Grâce au Sail Light on contrôle la forme de la voile.»
Ce système permet également d’être vu des autres navires (portée de 3 NM). Branché sur le 12 V du bord, le « Sail Light » consomme «quatre fois moins qu’un feu à incandescence de 10 W», précise Philippe Winum dirigeant de Sierra Echo.
Balise personnelle et balise de tracking : le cocktail sécurité
Bien se préparer fait entièrement partie du défi Ocean Express. Sollicitée pour répondre aux préoccupations sécuritaires de Benoît et Pierre-Yves, Sierra Echo leur fournit deux balises de détresse personnelles «Sarsat» et une balise de tracking.
«La balise de détresse personnelle s’active manuellement et repose sur le système international Cospas-Sarsat. Très fiable, elle garantit l’arrivée rapide des secours en cas de détresse. La balise de tracking remplit une double fonction. D’une part elle permet le recueil de données GPS et donc le suivi en direct de l’embarcation sur une carte. D’autre part, elle permet de veiller sur le catamaran et sur ses deux courageux occupants grâce à la mise en place d’un algorithme geo-alerte.»
Un algorithme « geo-alerte » pour veiller au grain
«Il y a quelques mois nous avons tracké Jean-Pierre Kelbert lors de son convoyage retour de la Transquadra. Au cours de la traversée, l’embarcation s’est mise à faire des ronds. Notre système a réagit et détecté cette anomalie. Comme ils étaient deux à bord, les mouvements circulaires de l’embarcation pouvaient correspondre à la recherche d’un équipier tombé à l’eau», explique Philippe Winum.
«Cet exemple illustre bien l’intérêt d’un algorithme geo-alerte pour les navigateurs. L’idée est de détecter automatiquement toute anomalie dans la navigation du bateau, telle qu’un changement brusque de trajectoire ou une immobilisation de l’embarcation. C’est une réponse prometteuse à la question de la sécurité en haute mer.»
Vous pouvez suivre le défi OCEAN EXPRESS 2009 sur www.ocean-express.org.
Source : Sierra Echo
www.sierraecho.fr