Mais c’est ensuite que la situation devient plus confuse et par la même, plus intéressante ! Un courant d’Ouest pour mercredi est annoncé mais ensuite ?
Des calmes, des bulles anticycloniques, des minima dépressionnaires, des rotations brusques du vent, des mers croisées même si elles ne seront pas trop formées. Bref, un sacré bouillon d’incertitudes à gérer pour les coureurs. Car il ne suffira pas d’être rapide au portant, performant au près, véloce au débridé : il faudra avant tout être en phase avec Eole et c’est de loin, la plus grosse difficulté pour un navigateur solitaire que d’anticiper les manœuvres, d’appréhender les rotations, de programmer le sommeil, de jouer sur l’assiette du bateau. Le petit temps est souvent bien plus éreintant que la grosse brise !
Et cette situation météorologique un peu inhabituelle en un mois de mai, offre aussi l’opportunité à des voiliers plus anciens de jouer les trouble-fêtes jusqu’à l’arrivée à Boston. Car si une tempête n’est pour l’instant pas en vue au large de terre-Neuve, il est quasi certain qu’il y aura du près à négocier, de la mer formée à affronter, des bancs de brume à traverser, des bateaux de pêche à éviter et des adversaires à surveiller ! La routine quoi.
Quelle météo pour le départ de la transat anglaise dimanche ?
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