Première journée à 500 milles pour Francis Joyon

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Trois jours de course et IDEC est déjà au large du Maroc, entre Madère et Canaries. A des vitesses plus que respectables qui lui ont permis d’engranger une première journée à 500 milles. Comme l’espérait Francis Joyon hier, les dernières 24 heures ont été en effet particulièrement favorables, avec des moyennes ne descendant jamais sous les vingt noeuds. A 13h00 aujourd’hui mardi, Francis Joyon déboulait même à près de 25 noeuds, déjà entre Madère et les Canaries. « Tout se passe bien pour Francis pour le moment», résume Jean-Yves Bernot, son routeur, « normalement, il devrait réussir à se glisser sous le petit anticylone qui nous embêtait depuis hier. Il aura bien 5 à 6 heures de vents faibles demain mercredi mais ensuite, l’alizé d’est nord-est est bien établi. Cela devrait lui permettre de descendre assez rapidement vers le sud, au moins jusqu’au Cap Vert ».

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Alizés en place jusqu’au Cap Vert

Cet alizé sera même soutenu si l’on en croit le météorologue préféré de Francis Joyon, à savoir « entre 15 et 20 noeuds d’est-nord-est ». D’ici-là, le skipper du maxi trimaran IDEC devra donc naviguer en bordure de l’anticyclone – sans s’en approcher trop près sous peine de ralentissement, évidemment. Cette petite incertitude persistant, il est encore trop tôt pour estimer une heure de passage à l’équateur, que Francis – avant le départ – espérait couper en « sept à huit jours ».
Dans un message à son équipe à terre ce matin, Francis confirmait en tous points l’avis de Jean-Yves Bernot, estimant lui aussi avoir désormais de bonnes chances de « passer sous la bulle ». Ce serait une excellente nouvelle pour l’entame de la première partie de ce nouveau record entre la France et l’Ile Maurice.