vendredi 19 septembre 2025
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Yves Le Blévec prend son rythme sur Actual

Yves Le Blévec réalise sa première Transat en solitaire à bord d’Actual. Si sa monture ne peut rivaliser avec les trimarans de Macif et Sodebo, le marin commence à l’apprivoiser une main sur l’écoute, en veille permanente: « chaque manœuvre est longue et énergivore, c’est du job ! Mais j’ai bien pris le rythme du bateau, je suis en forme et d’attaque ! »

Au téléphone ce matin, la voix tonique et enjouée d’Yves Le Blevec raconte… « Désolé, j’étais en pleine manœuvre, je n’ai pas pu décrocher tout à l’heure ! Chaque changement de voile demande à peu près une heure de travail assez intense, mais tout va bien : c’est un beau challenge ! »

Près de 25 nœuds de vitesse moyenne sur 24h…
Après 36 premières heures de course particulièrement exigeantes, Yves a pu enchainer plusieurs siestes réparatrices la nuit dernière, le tout couronné d’œufs au bacon au petit déjeuner ce matin : de quoi retrouver toute l’énergie nécessaire pour poursuivre cette transat si bien débutée.
Avec des vitesses moyennes de près de 25 nœuds, sur 24h, ce bateau de 2007, le tout premier des Ultime, affiche des performances remarquables. Optimisé par le Team Actual cet hiver, Yves Le Blevec le découvre vraiment sur cette transat, visiblement avec bonheur et efficacité.

Presque un schéma d’Alizé
À météo exceptionnelle, trajectoire exceptionnelle : un anticyclone au nord, une dépression qui descend vers le sud… rien ne va plus en Atlantique !
Pour les Ultime, en tous cas, pas question d’affronter le coup de vent qui se forme en ce moment au nord des Açores. La voie de la performance et de la sécurité est indiscutablement au sud. « C’est presque un régime d’alizé ! Le vent, encore soutenu aujourd’hui, va faiblir pendant les trois jours à venir, mais le flux reste portant. C’est là qu’il faut aller, le bénéfice sera évident. Yves, ni aucun Ultime d’ailleurs, n’a intérêt à partir au près dans la dépression qui se forme sur la route directe », explique Christian Dumard, routeur d’Yves Le Blevec.

Un schéma météo qui convient parfaitement au skipper Actual.
Yves Le Blevec : « J’ai bien dormi, je suis en forme ! Hier, il a fallu beaucoup manœuvrer. Là, je viens de faire encore un changement de voile : c’est du job ! Chaque manœuvre prend environ une heure : il faut rentrer la voile, la ranger, renvoyer l’autre, dérouler, régler, etc. À chaque fois, cela ralentit beaucoup le bateau. Sur le dernier changement de voile, j’ai réussi à relancer avant la fin de la manœuvre, c’était pas mal.
Hier après-midi, après la première nuit blanche et la journée à manœuvrer, j’ai eu un coup de mou, ça n’a pas duré. Je suis bien dans mon rythme, j’ai une bonne « patate » !
Nous allons continuer sur une trajectoire assez sud. La route est bien sûr plus longue que la route directe, mais le bateau sera plus rapide, ça se présente bien… »

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Magnifiques conditions pour Thomas Coville

Les journées se succèdent et ne se ressemblent pas à bord de Sodebo. Thomas Coville souligne les conditions particulières rencontrées sur cette Transat qui se déroule au portant et non au près avec hier 35 nds de vent.

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Le point The Transat : Riou qui rit, Josse qui pleure

7 avril 2016, large Belle-Ile, entrainement en solo de Thomas Coville sur le Maxi Trimaran SODEBO ULTIM'

Mauvaise nouvelle pour le spectacle de The Transat Bakerly, un Imoca abandonne la course et en plus c’est un des trois foiler : celui de Sébastien Josse. L’Océan a beau être vaste, la moindre erreur sur un Imoca et c’est la sortie de route assurée. C’est une mauvaise vague qui a entraîné un violent empennage qui a entraîné le cassage des lattes de la GV et sa corne. Verdict : abandon de Sébastien, impossible d’être performant dans ces conditions même si l’avarie est mineure.

« J’ai cassé des lattes et la corne de la Grand Voile – ce qui permet tout simplement la tenue du haut de la voile – dans un empannage un peu trop violent suite à un décroché de barre. Malgré toutes les précautions, ce sont malheureusement des choses qui peuvent arriver à ces points sensibles. Tout se passe très vite, en dix secondes peut être. Cela n’a rien de spectaculaire comme avarie mais la sentence est sans appel : privé de Grand Voile, il est impossible d’imaginer aller quelque part en course. Il y a forcement beaucoup de déception. C’est toujours assez compliqué quand les choses s’arrêtent brutalement ainsi. J’étais bien dans le match, au contact avec Armel et Vincent. Le bateau était très bien préparé et nous montrait qu’il en avait vraiment sous le capot. C’est d’autant plus frustrant que le plus dur sur cette première partie de course était je pense derrière nous. Nous avons eu du vent fort toute l’après-midi – au-delà de 30 nœuds – mais il se calmait progressivement et devait encore bien mollir dans les trois prochaines heures. J’ai tout affalé et je fais actuellement route vers Vigo qui est environ à 80 milles de ma position. Mais sans Grand Voile difficile de dépasser les 8-10 nœuds, donc je ne serai pas là-bas avant demain après-midi » déclarait le skipper du Gitana Team.

Le trio de tête formé avec Vincent Riou et Armel Le Cleac’h s’est donc transformé en mano à mano même si Jean-Pierre Dick reste à l’affût à quelques encablures. Après deux jours de course, le PRB tient franchement la route face aux foilers et surtout face à Armel. SMA lui, est loin derrière.

Côté Ultime, le duel est exceptionnel entre Thomas Coville et Francois Gabart. Répétition de la Jacques Vabre mais cette fois-ci en double, les deux solitaires montrent tous leurs talents. On connaissait le talent de solitaire celui de Thomas Coville mais moins celui de Francois Gabart qui est mis à l’épreuve sur cette Transat et on peut dire qu’il ne mollit pas et ne lâche rien. Impressionnant.

Esseulés après l’abandon d’Erwan Le Roux, les multi50 d’Arkema et French Tech font route ensemble avec un avantage pour ce dernier. Proches des Imoca hier, ils ont opté pour une route plus sud qui correspond mieux à leurs bateaux.

En Class40, c’est un hold-up que réalise Armel Tripon qui a choisi une trajectoire plus sud bien avant les autres et engrange depuis 24h un écart conséquent avec le reste des Class40 qui est déjà de 60 milles en latéral et qui navigue 2-3 noeuds plus vite. Une flotte de Class40 qui hésite entre plonger ou se maintenir suffisamment haut pour éviter une grosse dépression qui arrive sur elle et sera sans doute difficile. Concernant le cas de Phil Sharp, le jury devrait rendre son verdict bientôt.

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Le point sur The Transat

François Gabart et Thomas Coville se livre un duel sans merci. Si l’avantage est pour l’instant du côté de Macif, le trimaran Sodebo ne lâche rien et maintient une pression constante. Les deux Ultimes ont décroché Actual et font route vers l’ouest en continuant de descendre au sud.

Derrière les Ultimes, les multi50 tentent de maintenir le rythme. Erwan Le Roux, en tête de la course depuis le départ, doit abandonner après avoir cassé son flotteur tribord. Lalou Roucayrol et Gilles Lamiré vont régater ensemble alors qu’Olmix est parti sur une route nord.

A leur suite, les Imoca sont là avec le trio de tête Riou, Josse et Le Cleac’h qui ne lâchent rien. PRB tient la dragée haute aux deux foilers. En retrait, Jean-Pierre Dick s’est fait un peu décrocher. SMA paie lui soit une mauvaise option ou rencontre peut-être des difficultés. Il accuse 67 milles de retard.

« C’est sympa, il y a du match. Armel (Le Cléac’h- Banque Populaire) a croisé 100 mètres derrière mon tableau arrière. C’est très serré aussi avec Vincent (Riou-PRB). Je suis ravi car c’est ce que je suis venu chercher », déclare Sébastien Josse (Edmond de Rothschild). Même son de cloche depuis le bord de PRB, où Vincent Riou ne boude pas son plaisir d’entamer sur le mode d’une régate au contact qui promet de maintenir sur cette traversée marquée par une entame dans des conditions aussi atypiques que favorables à la vitesse. « Ces conditions de portant qui favorisent un début de course  humide, plutôt rapide et favorable aux milles faciles » témoigne Gilles Chiorri, directeur de course.

En Class40, The Transat bakerly s’est terminée précipitamment pour Maxime Sorel (VandB). Alors qu’il naviguait sous spinnaker en fin de matinée mardi, un cargo lui a coupé la route et le jeune solitaire n’a rien pu faire pour l’éviter. Le skipper a décidé de faire route vers La Trinité/mer pour estimer plus précisément les dégâts avec le chantier. Pour le reste de la flotte, le Jury devrait être sollicité suite à la trajectoire du Britannique Phil Sharp (Imerys) qui a coupé le fromage au large de Ouessant, pénétrant la zone interdite aux solitaires du trafic maritime (DST Ouessant). Plus à l’Ouest, le skipper est donc pointé en tête mais avec le changement de situation météorologique, c’est plutôt les partisans du Sud qui semblent les mieux placés pour les deux jours à venir. En effet, le vent a basculé au secteur Nord-Est et les calmes glissent dans le golfe de Gascogne : plus les bateaux seront proches de l’Espagne la nuit prochaine, mieux ils pourront profiter d’une brise portante d’Est ! Ainsi donc, Armel Tripon (Black Pepper) et Louis Duc (Carac) avec Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires en Peloton) filent plus de trois nœuds plus vite que leurs poursuivants qui commencent à s’engluer dans les calmes (Kiho, Esprit Scout, Nivea).

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Enquête contre le cargo qui a heurté le Class40 de Maxime Sorel

Maxime Sorel (V&V) est contraint de rentrer au port après être entré en collision ce matin avec un cargo. On apprend par la Préfecture maritime Atlantique que le cargo Yashma, un navire de 90 m de long battant pavillon russe avait continué sa route sans s’arrêter.

Maxime Sorel (Class40 / VandB) : : « J’étais à la veille, mais le cargo, je ne le voyais pas. J’étais sous spi et je n’avançais pas très vite. J’ai tenté de l’éviter mais c’était trop tard. Il faisait route sur moi. J’avais deux solutions, soit faire glisser mon bateau sur le côté et j’aurais sans doute perdu le mât, soit le percuter perpendiculairement, ce que j’ai fait. (…) Je l’ai abordé sur tribord. Il montait vers le DST Ouessant. On aurait dû faire des routes parallèles. J’ai aussi légèrement abîmé mon étai. Je n’ai pas eu d’impact avec mon bateau… » Une enquête a donc été ouverte par la gendarmerie. Le cargo russe a fait demi tour pour Brest.

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Le mardi 03 mai, à 11h23, le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) Corsen est prévenu par le directeur de la course The Transat entre Plymouth et New York qu’un abordage a eu lieu à 10h00 entre le skipper Maxime Sorel, engagé sur le voilier V and B, et un cargo.

Il n’y a pas de blessé. Les dégâts sur le voilier permettent une navigation de fortune pour un retour au port.

L’abordage s’est produit à 160 km dans l’ouest de la pointe de Penmarch avec le cargo Yashma, un navire de 90 m de long battant pavillon russe. Le cargo ayant poursuivi sa route à la suite de la collision, le Centre opérationnel de la Marine à Brest décide de dérouter un avion de surveillance maritime F50M pour le relocaliser.

A 12H34, l’avion F50M relocalise le cargo Yashma qui admet avoir eu un abordage avec le voilier. A 13h20, le cargo se déroute vers Brest, avec une arrivée prévue au mouillage le 03 mai en soirée.

Le voilier V and B fait actuellement route par ses propres moyens vers La Trinité pour une arrivée prévue le 04 mai en début de matinée.

Une enquête de la gendarmerie maritime est initiée.

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Avarie de flotteur pour Erwan Le Roux

LE 15 MAI 2012 - MULTI 50 FENETREA-CARDINAL - SKIPPER : ERWAN LE ROUX PHOTO © JEAN-MARIE LIOT

Ce mardi, aux alentours de 19 heures (heure française), alors qu’il occupait la tête de The Transat bakerly et progressait au portant dans 25-27 nœuds de vent de nord-est à une soixantaine de milles au large du Cap Finisterre, Erwan Le Roux a cassé son flotteur bâbord. Le skipper de FenêtréA-Cardinal a alors sécurisé son bateau avant de prévenir son équipe à terre. A présent, il fait cap au 135° à allure réduite et est en lien avec Jean-Yves Bernot, son routeur, afin de trouver le meilleur point d’atterrissage entre le Portugal ou l’Espagne. Plus d’informations à venir dès que possible.

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27 skippers pas plus sur le Vendée

Entrainement du monocoque Imoca Groupe Queguiner-Leucemie Espoir en vue de la Transat Jacques Vabre - Skipper : Yann Elies - Co-Skipper : Charlie Dalin - Le 31/08/2015

Confronté aux questions de plus en plus pressantes des skippers, l’organisation du Vendée Globe a publié un avenant pour apporter plus de précisions sur les conditions d’inscription. Le site internet du Vendée Globe a modifié la page des skippers il y a quelques jours. Dorénavant, on peut voir les 27 inscrits et 3 sur liste d’attente.
– Didac Costa
– Jean-François Pellet
– Conrad Colman

A noter l’absence du japonnais Kojiro Shiraishi dans la liste d’attente qui aurait alors acheté le bateau de Nicolas Boidevezi pour rien.

Il est rappelé l’importance de la notion de chronologie des inscriptions qui est prioritaire à condition de respecter toutes les procédures. Les autres sont sur une liste d’attente.
L’Avenant de l’avis de course du Vendée Globe commence par un rappel essentiel : le nombre de participants au Vendée Globe 2016-17 est limité à vingt-sept.
Deuxième rappel : la chronologie de l’inscription est déterminante. En clair, les vingt-sept premiers skippers inscrits administrativement sont et demeureront prioritaires, à la condition expresse qu’ils satisfassent à toutes leurs obligations nautiques : accomplir leur qualification en mer avant 1er octobre 2016 et obtenir une certification de leur bateau aux règles de jauge IMOCA, valide pour le Vendée Globe 2016-17 , au plus tard le 30 septembre 2016.

27 prioritaires et une liste d’attente
L’Avenant précise également qu’il est établi une Liste d’Attente, au-delà des vingt-sept premiers skippers inscrits. Figurent dans cette liste d’attente les marins s’étant inscrits après les vingt-sept premiers, disposant d’un dossier administratif complet et ayant répondu à toutes les obligations nautiques : la qualification du Skipper et la certification de son bateau aux règles de jauge IMOCA. En un mot prêts à prendre le départ. Ces skippers pourront remplacer, le cas échéant, un skipper de la liste des vingt-sept qui se désisterait ou qui n’aurait pas rempli toutes les conditions nautiques dans les temps. C’est le cas de Nicolas Boidevézi qui, ayant pris la décision de se désister, a libéré la place de 14ème inscrit.

Enfin, dans la catégorie Obligations Nautiques en cours, certains skippers inscrits administrativement continuent à se préparer dans la perspective de valider leurs obligations nautiques. Ils pourront ainsi chronologiquement rejoindre la liste d’attente.

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Maxime Sorel heurte un cargo

The Transat Bakerly yacht race. The start of solo transatlantic race start from Plymouth UK - New York. USA. Image licensed to Lloyd Images

Maxime Sorel à bord de son Class40 a percuté un cargo ce matin. Son bout dehors a été endommagé. Il est également possible que le gréément soit abîmé mais il est toujours en place. La position actuelle du bateau est à 90 milles nautiques dans l’Ouest de Penmarc’h.
Comment cela est arrivé en plein jour ? On n’en sait rien pour le moment.
Le skipper n’est pas blessé et il souhaite se diriger vers la Trinité sur Mer, ou Lorient pour évaluer les dommages.

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Armel Tripon route plein sud

The Transat Bakerly yacht race. The solo transatlantic race starts from Plymouth UK on Monday 2nd - New York. USA. Image licensed to Lloyd Images

Bien parti dans le peloton de tête hier, Armel Tripon à bord de « Black Pepper/Les Ptits doudous par Moulin Roty » plonge au sud alors que Phil Sharp et Maxime Sorel sont plus ouest. C’est finalement l’ensemble de la flotte qui a opté pour la route Sud. Retour sur le départ d’Armel Tripon et les options stratégiques au niveau météo qui ne seront pas simples sur cette Transat.

« C’est le grand jour tant attendu, les derniers moments avant le départ… J’ai un peu la boule au ventre – c’est normal, elle disparaitra dès le départ – et je suis très concentré, à fond sur l’étude de la météo pour analyser le mieux possible ce qui nous attend. D’autant que la situation est assez inhabituelle et très compliquée. Cette étude de la météo juste avant le départ est très importante car nous n’avons pas droit au routage extérieur et il faut bien comprendre tout ce qui peut se passer, sachant que j’ai à bord de quoi recevoir des fichiers de vent et des cartes satellites pour réactualiser en mer. Il y a aura vraisemblablement un choix crucial à faire dès les premières heures de course. »

« La météo prévoit une dépression assez creuse qui arrive sur la flotte pendant les premières 48 heures de course. On parle d’une hauteur de vagues pouvant atteindre six mètres et des rafales à 50 nœuds. Il y a donc cette première dépression à négocier… et derrière il y en aura d’autres ! Le problème est d’anticiper ce qui se trame après le passage de la première dépression, à l’échéance de 6 ou 7 jours de course. Pour schématiser, il faut soit aller chercher la dépression, soit passer sous l’anticyclone en allant chercher un point qui peut se trouver assez proche du cap Finisterre, la pointe nord-ouest de l’Espagne. C’est ce que disent les routages théoriques que j’ai fait tourner tôt ce matin.

Il y a un choix stratégique à faire dès le début : soit faire du gain vers l’Ouest proche de la route directe pour aller chercher cette dépression tout de suite, soit faire du gain vers le Sud pour passer sous l’anticyclone, en faisant bien attention à ne pas rentrer dans la bordure de cet anticyclone, au risque d’être freiné. Personnellement, ça ne me dérange pas d’aller dans la baston, dans le gros temps, si ça se justifie du point de vue de la course… mais là le problème est que derrière la première grosse dépression, une énorme dorsale anticyclonique de vents faibles barre la route.

il ne faut pas s’attendre à voir les bateaux du Sud mettre le cap vers l’Ouest avant mardi soir, voire mercredi. Mais quelle que soit la route choisie on sait que de toutes façons on devra affronter des conditions difficiles, des vents puissants, des mers formées… Il va y avoir du jeu stratégique à mon avis très intéressant…»

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Semaine de Porquerolles avec 13 IRC4

La 18ème édition de la semaine de Porquerolles s’annonce sous les meilleures couleurs avec 70 voiliers, 650 participants pour 4 jours de régates du 5 au 8 mai. Depuis quelques jours déjà, les inscriptions sont closes, un succès pour la 8ème étape du championnat IRC de Méditerranée en équipages.

Les organisateurs de la semaine de Porquerolles, dont la présidence est assurée cette année par l’International Yacht Club de Hyères ont ouvert une classe IRC 4.
Une belle initiative récompensée par 13 inscriptions en IRC 4, dont se félicite le Président de la Semaine de Porquerolles 2016, Jean-Pierre Delmotte : «Cet engouement pour cette 18 ème édition est le résultat du gros travail de toute l’équipe bénévole organisatrice et nous donne l’énergie et la motivation pour innover : cette année le comité de course proposera deux cercles offrant la possibilité aux deux groupes répartis d’assurer des départs optimum.»

Du beau monde encore et des bougies dans l’air
De prestigieux palmarès, de magnifiques voiliers, amateurs et grands ténors vont nous offrir du beau spectacle. Tous se livreront une lutte sans relâche pour décrocher le podium mythique ! Les prétendants au titre sont nombreux : Team Vision Future mené par Mikael Mergui et Arobas 2 acquis par Gérard Logel, Genapi, le GP42 de Michel Cohen en IRC1 vainqueur de l’édition 2015 qui vient également de remporter les Hyères Series 2016. En IRC 2, il faudra suivre en IRC 2 le Marseillais Glen Ellen V, en IRC3 les Sun Fast 3600 Tip de Gilles Pages, et Euro-Voiles de Denis Infante qui jouera sur ses terres. En IRC 4, Sunday le JPK10.10 de F. Nicaise tentera de conserver sa première au classement provisoire.

A bord du puissant Vor 70 SFS II, Lionel Pean a choisi la Semaine de Porquerolles pour fêter le 30 anniversaire de son historique victoire dans la mythique Whitbread. « C’est à bord de SFS que nous célèbrerons le trentième anniversaire de notre victoire.. » raconte Lionel «Pratiquement tous les membres de « l’équipage historique » nous rejoindront lors de la Semaine de Porquerolles début mai pour régater sur un plan d’eau de rêve, et dans une ambiance aussi sportive que festive. »

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