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Nouveau chrono pour Thomas Coville au CAP LEEUWIN

Training for the maxi tri SODEBO, skipper Thomas Coville, prior to his solo circumnavigation record attempt, off Belle Ile, on october 12, 2016 - Photo Jean-Marie Liot / DPPI / SODEBO

Le skipper du trimaran Sodebo Ultim’ enregistre depuis le départ de Brest des moyennes spectaculaires pour un solitaire. Et le voilà qui signe aujourd’hui un nouveau temps de référence entre Ouessant et le Cap Leeuwin – la pointe Sud Ouest de l’Australie qu’il a atteint à 17h59 (heure française) en 21 jours 3 heures 9 min et 8s à 24,9 nœuds de moyenne.

Entre Ouessant et le Cap Leeuwin, Thomas Coville sur Sodebo Ultim’ aura mis 1 jours
12 heures 19 min de moins que Francis Joyon sur Idec en 2007. « Sur la cartographie de mon écran d’ordinateur, je n’ai pas l’impression de me déplacer très vite. » déclarait Thomas Coville en début d’après-midi. Vue de l’extérieur, on dirait le contraire !

Parti de Brest le dimanche 6 novembre, Sodebo Utim’ a dévalé l’Atlantique nord en moins de 6 jours pour franchir l’Equateur le 11 novembre. Thomas Coville a ensuite négocié l’Atlantique sud et ses pièges pour doubler le Cap de Bonne Espérance 9 jours plus tard. C’était le 20 novembre dernier et il y a seulement une semaine.

Aujourd’hui dimanche 28 novembre, Sodebo Ultim’ en finit presque avec l’Océan Indien. Il est passé à 17h59 heures (heure française) au sud du Cap Leeuwin. Ce cap est le deuxième des trois grands caps de ce tour du monde à la voile et le dernier Cap avant le Cap Horn.

Seulement 21 jours de mer et Sodebo Ultim’ est déjà positionné entre l’Antarctique et le continent australien en route vers la fameuse traversée de l’Océan Pacifique dont le point d’entrée est la Tasmanie. Les routages indiquent un passage mardi 29 novembre dans la matinée.

 

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IDEC fait demi-tour et revient à Brest

@ JM Liot/DPPI/IDEC

Francis Joyon, en plein accord avec son équipage et son routeur à terre Marcel van Triest, a décidé ce matin d’interrompre sa tentative contre le record du tour du monde à la voile, le Trophée Jules Verne. Il fait demi-tour et rentre à Brest pour y attendre de nouveau une fenêtre plus favorable et plus propice à un nouveau départ.

Un pot au noir particulièrement actif, large et en déplacement constant sur la route du maxi-trimaran IDEC SPORT empêche Francis Joyon et ses hommes d’espérer connecter efficacement avec les systèmes dépressionnaires d’Atlantique sud, propices à réaliser un temps correct à Bonne Espérance, et à les mettre dans les meilleures dispositions pour espérer battre le record de Banque Populaire V.

IDEC SPORT regagne donc la Bretagne et Brest que Francis Joyon espère rallier le week-end prochain. Il entamera sans attendre une nouvelle phase de stand by, prêt à s’élancer de nouveau pour une nouvelle tentative.
« Entre grains d’une violence inouïe, et des longs moments totalement déventés, j’ai beaucoup réfléchi hier avant de poser la question à Marcel van Triest sur l’opportunité de poursuivre notre tentative » explique Francis. « Il s’avère qu’avec ce retard imprévisible pris à l’équateur, nous ne serons pas en mesure d’accrocher les dépressions en formation du côté du cap Frio, au large du Brésil. En continuant notre route, nous risquions fort de nous présenter à Bonne Espérance avec un retard insurmontable… »
« … Nous ne renonçons pas. La possibilité de faire demi-tour fait partie de ce genre de défi, et nous l’avions évoquée dès notre départ de Brest le week-end dernier. Nous allons de nouveau traverser les zones à grains du pot au noir pour rallier Brest dimanche prochain, et débuter un nouveau stand by. »

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Thomas Coville accélère encore

7 avril 2016, large Belle-Ile, entrainement en solo de Thomas Coville sur le Maxi Trimaran SODEBO ULTIM'

Thomas Coville augmente encore son avance (+619 milles) et aligne 29 nds de moyenne au compteur dont des pointes à 35 nds. Une énorme performance pour le marin en solitaire qui avance à un train d’enfer comme un funambule le long de l’Antartique poussée par une grande houle. Au prix de manœuvres de régatier, il est parvenu à se placer en avant d’une de ces dépressions qui tournent comme des satellites autour du bas de la Terre. Et, grâce à ses performances ébouriffantes, il glisse devant le tourbillon, comme un surfeur de vagues géantes devant la crête écumante.

Vingt jours que Sodebo Ultim’ a doublé Ouessant. Dix jours que le solitaire griffe les Quarantièmes et les Cinquantièmes. A un train d’enfer, comme un champion de Formule 1 inscrit par erreur dans un rallye Dakar. 30 nœuds en voilier ? Le vacarme, le vent en pleine figure, les chocs, tout dans ce shaker fait l’effet de rouler à 300 km/h en roadster sans pare-brise. Sur une piste pleine de trous et de bosses.

La mer est à 4 degrés Celsius, l’air guère plus chaud. Nos vieilles ennemies les glaces se tiennent en embuscade, quelque part là-bas à droite, là où le ciel est blanc. Sodebo Ultim’ traverse les confins de l’Indien comme un boulet de canon. Le Grand Robert définit la vitesse comme « le fait de parcourir ou d’être capable de parcourir un grand espace en peu de temps. » L’évidence est là : Thomas Coville en est capable.

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IDEC Sport englué dans le Pot au Noir

Petite nuit blanche. Le pot au noir est très actif. Il s’est développé à notre arrivée. Je crains que cela ne soit pas fini. Il y a eu un moment très chaud avec le vent qui a forcé d’un coup. On n’était pas très fier. On a toujours le maximum de toile donc parfois on se retrouve surtoilé. Surtout cette année où on a une performance du bateau qui est meilleure. Le bateau a beaucoup progressé.
Le safran a été profilé. C’est une aventure maritime de rentrer dans ce pot au noir. Notre système de quart fonctionne très bien. C’est étrange de se retrouver dans exactement le même système comme l’année dernière. C’est un peu surréaliste.

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VAN DEN GLOBE

// VAN DEN GLOBE //
Ça glisse dans l’Océan Indien.
– avec Armel Le Cléac’h, Astrid van den Hove, HUGO BOSS, Alex Thomson Racing et Vendée Globe.

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Le foilwalk pour Alex Thomson ?

Alors que Morgan Lagravière est arrivé à Cap Town ce samedi matin accueilli par l’équipe de PRB qui attend Vincent dimanche, Armel Le Cleac’h régate de nouveau au contact avec Alex Thomson à qui il a réussi à reprendre 117 milles en 3 jours. Les deux leaders sont largement devant le reste de la flotte qui n’aura jamais été aussi étirée sur un Vendée.
Alex Thomson qui a annoncé avoir cassé un de ses foils il y a quelques jours ne semble pas très handicapé en vitesse pour le moment. Le britannique a précisé qu’il essaiera de couper le bout de son foil qui traîne dans l’eau et qui ne remplit plus son rôle. Après le mastwalk, Alex nous annonce le foilwalk!
Les prochains jours s’annoncent à nouveau corsés pour les leaders. C’est donc un court moment de répit que les deux leaders peuvent mettre à profit pour recharger un peu les batteries, faire un rapide check up du bateau à une allure moyenne ces dernières 24h à 12-13 nds.

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Thomas Ruyant le plus rapide

Si on a les yeux rivés sur la tête de la flotte, on regarde souvent le match à trois entre Thomas Ruyant (Le Soufle du Nord); Jean Le Cam et JeanPierre Dick. Ces trois-là naviguent à un bon rytme et se livrent à une très belle régate.

Ces dernières 24 heures entreront dans les annales de la jeune carrière de Thomas Ruyant. Le skipper du voilier « Le Souffle du Nord pour Le Projet Imagine », en course sur son premier Vendée Globe, n’a jamais été aussi au Sud en bateau et est le marin le plus rapide de la flotte avec 447,5 milles engloutis en une journée.
Naviguant toujours en avant d’un front, le vainqueur de la Transat 6.50 2009 et de la Route du Rhum 2010, enfant de la cité du fameux corsaire Jean Bart, a allongé largement la foulée ces derniers temps. Auteur d’une nuit de navigation d’anthologie, Thomas a chipé la huitième position à Jean Le Cam et revient, peu à peu, sur Jean-Pierre Dick et son 60 pieds à foils. En approche du cap de Bonne-Espérance qu’il devrait atteindre dimanche dans la nuit ou lundi matin, le nordiste n’a jamais été aussi en phase avec son bateau et les éléments depuis le départ du Vendée Globe et semble particulièrement heureux en mer même si l’exercice reste extrêmement difficile notamment sur le pont du Souffle du Nord où les changements de voiles sont nombreux.

Thomas Ruyant à la vacation officielle ce matin :
« Je suis dans une petite molle, mais ça va tout de même très vite : je suis placé juste comme il faut devant la dépression qui nous accompagne, et c’est relativement facile. Mais il ne faut pas traîner sur le chemin pour avancer aussi vite qu’elle et la conserver le plus longtemps possible. Le front est à environ 50 milles derrière et il va à peu près à la même vitesse que nous. Depuis 48h, toute la garde robe y est passée : actuellement, je suis avec des ris dans la grand-voile et le J-2 (petit génois) avec 25-30 nœuds de Nord-Nord Ouest et quelques rafales de temps en temps. Normalement, nous allons garder ce flux encore au moins une journée avant la rotation à l’Ouest. C’est vraiment agréable d’exploiter comme cela le potentiel du bateau parce qu’il n’y a pas une mer désordonnée, mais au contraire elle est assez bien rangée et donne de sacrées accélérations par moment : c’est grisant, parfois flippant… Ça fait du bien ! On monte jusqu’à 25-27 nœuds dans les surfs avec 20 nœuds de moyenne.

Il fait bien noir cette nuit et le ciel était assez chargé au coucher du soleil : on devrait avoir de la pluie dans la journée. Je suis sur le 32°S mais il ne fait pas encore trop froid : il faut mettre une petite polaire la nuit et c’est plutôt humide dehors. Quand ça a accéléré au début, j’ai passé pas mal de temps sur le pont pour valider la toile et régler les voiles, mais maintenant j’ai passé le temps d’adaptation et je peux dormir tranquille, je mange bien. C’est le point le plus Sud de toute ma vie ! Et ça ne va pas s’arranger… C’est bien d’avoir des voisins, de naviguer en trio : cela donne des références et j’ai vu que je suis revenu un peu sur Jean-Pierre (Dick) et Jean (Le Cam). Cela permet de bien se motiver pour limiter l’écart avec la tête de la flotte. »

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IDdec dans le Pot au Noir

@ Idec Sport

Francis Joyon et ses 5 hommes d’équipage ont bataillé cette nuit au coeur de la Zone de Convergence Intertropicale, aussi appelée Pot au Noir. Ils sont parvenus à rejoindre à l’aube des zones de vent de secteur sud -annonciateur des alizés de l’Atlantique Sud- non sans s’être affranchis d’un « péage » matérialisé par 3 heures d’arrêt quasi complet, prix à payer pour s’ouvrir la route vers l’Equateur encore distant ce matin de près de 260 milles. Réduit en milieu de nuit à 96 milles, le retard sur le tenant du Trophée Jules Verne (Banque Populaire V) est reparti à la hausse. Il atteint les 140 milles alors que le maxi-trimaran IDEC SPORT progresse de nouveau, au près cette fois, vers l’hémisphère sud. Francis Joyon, Bernard Stamm, Boris Herrmann, Gwénolé Gahinet, Clément Surtel et Alex Pella ne s’attendent pas à un Atlantique sud de tout repos. L’anticyclone de Sainte-Hélène est en passe de reconstruction sur leur route et les alizés ne se montrent pour l’heure guère tonique. Un déficit au passage du Cap de Bonne Espérance est d’ores et déjà acté par Francis et ses hommes qui savent en revanche qu’il y aura dans le Grand Sud, matière à se refaire et à demeurer dans le match pour la conquête de ce trophée ultime.

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Au coeur de la cellule routage avec Jean-Luc Nélias

Jean-Luc Nélias nous explique comment tracker les glaces, entre les icebergs de 100m et les growlers qui dérivent autour.

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Armel Le Cléac’h dans le rythme

150416- Entrainement en solo au large Lorient pour le monocoque 60 pieds IMOCA Banque Populaire VIII, Skipper, Armel Le Cléac'h.

Il n’est plus qu’à 8 milles d’Hugo Boss. Armel Le Cléac’h se livre à formidable match avec Alex Thomson. Dans la nuit de jeudi à vendredi, Armel Le Cléac’h a franchi le mythique Cap de Bonne-Espérance, après 18 jours, 3 heures et 30 minutes de course. Toujours deuxième au classement de 15h, le skipper Saint-Politain continue de naviguer à vive allure et de réduire son écart à 29,32 milles d’Alex Thomson (Hugo Boss). D’ici quelques heures, le vent devrait mollir permettant au marin de baisser le rythme et de faire un check-up complet du Mono Banque Populaire VIII. Cette zone de transition sera de courte durée, une nouvelle dépression est attendue pour ce week-end. Nous avons contacté Armel pour qu’il nous livre son état d’esprit.

Quelles sont tes conditions actuelles ?
C’est vraiment sportif depuis plusieurs jours, nous n’avons pas eu de répit pour l’instant. Je pensais que le vent allait mollir mais il est toujours soutenu. Il y a encore de l’air assez fort, 25-30 nœuds avec une mer agitée, je n’ai pas pu dormir beaucoup cette nuit. Comme les courants sont forts au sud de l’Afrique du Sud, un peu comme le « Gulf Stream » dans l’Atlantique Nord, la mer est cassante et va dans tous les sens. J’attends de trouver le moment où le vent va mollir pour pouvoir faire un check-up à l’extérieur. Je commence déjà à ranger l’intérieur tranquillement et dès que les conditions seront plus stables, dans l’après-midi ou demain, je vais pouvoir aller sur le pont, ce que je n’ai pas pu faire depuis un petit moment, c’était trop humide.

Premier point de repère, le cap de Bonne-Espérance, es-tu content de ton temps de passage ?
La météo nous a été favorable depuis le début de la course, je ne pouvais pas rêver mieux pour aller aussi vite. A part dans le Pot au Noir, il n’y a pas eu une seule journée où je me suis arrêté. On a toujours été rapide, avec du vent et sans s’écarter de trop de la route optimum. C’est sûr aussi qu’avec nos bateaux, on a progressé, notamment dans ces allures là où on va vite. Avec les foils, on arrive à gagner des milles et des milles à chaque fois. Et cela donne un temps canon de référence, tant mieux, ça va dans le bon sens mais il va falloir tenir. On sait que le Vendée est long, si j’arrive à gagner 2 à 4 jours par ci, par là, c’est bien, peut-être que l’on en perdra plus tard, on ne le sait pas.

Quel est ton programme sur les prochains jours ?
Les conditions devraient être plus clémentes demain avant de retrouver à nouveau une dépression qui va nous emmener jusqu’aux îles Kerguelen. Je vais profiter de cette transition pour faire le tour du bateau avant de repartir pour un petit tour de manège (une nouvelle dépression est attendue dans le week-end). Ca va être bien d’avoir quelques heures de break pour aller sur le pont sans se faire rincer complètement. Ensuite, retour des trombes d’eau, là il va falloir bien gérer le choix de voile. Normalement, si tout va bien, on devrait être au passage des Kerguelen mercredi dans la journée.

Raconte-nous, comment ça se passe dans les Quarantièmes Rugissants ?
J’arrive à peu près à me reposer, à bien manger, je trouve mon rythme dans les mers du Sud et mes repères d’il y a 4 ans. Il ne fait pas encore très froid, c’est gris, on a eu hier soir, un petit bout de ciel bleu avant que le soleil se couche mais ça n’a pas duré longtemps ! Le ciel était étoilé mais maintenant c’est de nouveau bien couvert. L’océan indien, ce n’est pas le passage le plus facile, c’est un enchainement de dépressions qui sont nerveuses avec une mer souvent désorganisée, ce n’est pas pratique pour les bateaux. Pour comparer, dans le Pacifique, il y a une longue houle avec des conditions favorables pour surfer, ici c’est haché. Plus vite on le traverse mieux on se porte. Il y a un peu de monde ici, j’ai vu les premiers Albatros hier soir, ce matin il y avait d’autres oiseaux, ils font route avec nous. J’ai aussi vu des baleines, heureusement elles ne s’approchent pas trop du bateau (rires). Dans les courants actuels, je pense qu’il doit y avoir des zones d’eaux chaudes avec de nombreux poissons, ça change des cargos !

As-tu eu des petites bricoles à bord ?
J’attends de faire un tour complet mais pour l’instant, il y a juste eu quelques petites usures liées à des frottements, rien d’important. Il va falloir faire un peu de couture et d’entretien avant que ça s’abîme.
Et as-tu pu suivre les problèmes de tes camarades ?
Je suis de loin les péripéties de chacun, j’ai appris hier l’abandon de Morgan (Lagravière), c’est toujours difficile d’apprendre ça. Je suis triste pour lui, il a fait une belle course depuis le début. Pour ceux qui ont tapé, difficile de savoir d’où cela provient, peut-être un poisson, un détritus mais c’est tellement humide que l’on ne peut pas faire de constat, on ne voit pas grand-chose sur le pont.

CLASSEMENT DE 15H :
1) Alex Thomson – HUGO BOSS à 1 780 milles de l’arrivée.
2) Armel Le Cléac’h – BANQUE POPULAIRE à 29,32 milles du leader.
3) Sébastien Josse – EDMOND DE ROTHSCHILD à 278 milles du leader.
4) Paul Meilhat – SMA à 922 milles du leader.
5) Jérémie Beyou – MAITRE COQ à 970 milles du leader.

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