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Salon Nautique International de Paris, le programme !

© R.Dobremel/AFP/Nautic

Le 7 décembre prochain, le 59ème Nautic de Paris ouvrira ses portes pour 9 jours de nouveautés, de rencontres, d’évènements et de conférences autour du nautisme.
Comme chaque année, le Salon Nautique de Paris regroupe toutes les filières des industries nautiques et devient le plus grand port indoor de France déployé sur 130 000m2.

A quelques jours de l’événement qui attend plus de 200 000 visiteurs et reçoit 825 exposants de 25 pays, découvrez les événements marquants du Nautic 2019.
La 10ème édition du Nautic Paddle le 8 décembre sur la Seine
Le plus grand rassemblement de stand up paddle au monde. 1 000 participants, professionnels et amateurs, sont attendus sur la Seine à Paris, entre la Bibliothèque Nationale de France et le quai de Javel Bas, pour une course au décor d’exception.
Nouveauté : cette année, les paddles de 14′ seront autorisés à concourir.

Le Nautic prend le cap de la transition écologique et solidaire
Sous un nouveau « label » Cap bleu, le Nautic 2019 s’engage dans une démarche éco-responsable.
« Tout évènement de l’ampleur du Nautic génère invariablement des impacts forts sur l’environnement. Conscients de nos responsabilités, nous avons voulu, avec la Fédération des Industries Nautiques (FIN), nous engager pour réduire l’empreinte écologique du salon. 2019 est une première étape. A l’horizon 2022, nous souhaitons avoir diminué nos émissions de CO2 de 50% et réutiliser 90% des produits servant à l’aménagement du Nautic »; annonce Alain Pichavant, commissaire général du salon.

Le 2ème Nautic Hackathon
Le Salon Nautique de Paris avait accueilli son premier Hackathon l’année dernière pour imaginer la base de loisirs nautiques du futur. Fort de son succès, le Nautic lance une deuxième édition sur la thématique du « port de plaisance de demain ». Développeurs, étudiants, architectes, passionnés ou simples curieux, cet Hackathon est ouvert à tous. Véritable challenge humain, les équipes auront 24 heures pour inventer les infrastructures d’avenir et imaginer les services associés capables d’accueillir la navigation du futur.

Le Concours d’innovation nautique
Le Concours d’innovation nautique 2919 a été initié par le Salon Nautique de Paris et la Fédération des Industries Nautiques (FIN). La 1ère phase du concours a été réalisée avec le soutien de 18 régions et des territoires ultramarins. Il offrira une visibilité inégalée aux 22 meilleurs projets régionaux présélectionnés qui seront présentés sur l’Espace Innovations du Hall 1.

Volvo Cars Plogging
Pour cette seconde année de partenariat avec le Salon Nautique de Paris, Volvo Car France réaffirme ses valeurs communes avec le monde du nautisme et son engagement dans le respect de l’environnement et le développement durable. Au-delà de participer au Nautic Paddle le dimanche 8 décembre, Volvo Car France organisera un Plogging dans Paris. À la fois ludique et éco-responsable, le Plogging consistera à profiter de son jogging pour ramasser le plus de déchets. Ceux-ci seront nettoyés et réutilisés par l’artiste Cicia Hartmann pour donner naissance à une œuvre d’art en live dans le Hall 1. L’œuvre sera vendue aux enchères le samedi 14 décembre sur le salon au profit d’une des associations de l’Espace Bleu.
Vous aussi faites un geste pour votre corps et la planète en vous inscrivant au #VolvoPlogging. Attention, les places sont limitées !

Les nouveautés des exposants
Voiliers, bateaux à moteur, accastillage, glisse, location, vêtements, tourisme … Cette année encore les 825 exposants du Nautic vous réservent de belles surprises.

Samuel Le Bihan. Un parrain engagé
Issu d’une famille de marins et ayant passé une partie de son enfance dans la rade de Brest, Samuel Le Bihan a gardé un fort attachement au milieu marin et a développé une sensibilité pour le respect des environnements naturels.
C’est avec d’anciens compagnons d’ACF que Samuel Le Bihan a créé Earthwake en 2014, une association qui lutte contre les déchets plastiques en offrant des solutions pour les revaloriser.
Samuel Le Bihan participera également au Nautic Paddle le 8 décembre, en binôme, avec David Labarre, malvoyant de naissance. Ancien médaillé paralympique de cécifoot, il a à son actif plusieurs exploits comme, cette année, l’ascension du Mont-Blanc.
En savoir plus

Le Spot Nautic. Une expérience glisse et beach au salon
Spot incontournable du Nautic
Ce lieu, désormais emblématique du Nautic, sera l’occasion pour vous de renouer avec l’été au cœur de l’hiver parisien. Venez assister aux démonstrations des pros et participer aux initiations de Beach Volley et Beach Tennis organisées par les fédérations sportives. Des transats sont à votre disposition pour en profiter au maximum. Ambiance festive et bonne humeur garantie !
Le Bassin Nautic
Le bassin de 700m² est «the place to be» pour vous initier à plusieurs sports de glisse auxquels vous n’auriez jamais imaginé vous adonner en pleine période hivernale (wakeboard, stand-up paddle, yoga paddle, longe côte…). Au programme, plusieurs compétitions d’envergure telles que la 2nde manche du Nautic Paddle en catégorie Pro (All-Stars France contre All-Stars Etranger), en wakeboard, la finale du Two Tower Tour ou le Chicks on Tour (initiation 100% féminine) ou encore la première compétition indoor de longe côte.
La Nautic Wave
Faire du surf en plein Paris, sur une vraie vague… Oserez-vous vivre l’expérience ? Notre vague artificielle vous attend dans le Hall 1 ! Que vous soyez passionné(e) de glisse, en manque d’adrénaline ou simplement tenté(e) par l’expérience, une équipe d’animateurs est mobilisée dans un seul but : vous faire surfer !

La Scène Nautic. Les temps forts
7 décembre : à 10h, présentation du Tour de France à la voile. A 12h30, Classe Figaro Bénéteau. A 14h, conférence Macif. A 15h, présentation de The Transat et Brest 2020. A 16h, remise de prix de la Transat Jacques Vabre. A 17h30, remise de prix de la Mini-Transat La Boulangère.
8 décembre : à 16h30, remise de prix du Nautic Paddle.
11 décembre : à 17h30, remise du prix du bateau de l’année (voile & moteur).
13 décembre : à 11h, remise du prix du bateau électrique de l’année. A 17h, remise de prix des athlètes de l’année.
14 décembre : à 13h, remise de prix de la 2ème édition du Nautic Hackathon et du Concours d’innovation nautique.

Les infos pratiques :
Dates, horaires et lieu :
Du 7 au 15 décembre 2019, à la Porte de Versailles – Halls 1, 2.1, 2.2, 2.3, 3 et 4.
Tous les jours de 10h à 19h.
Fermeture à 18h le dimanche 15 décembre.
Nocturne le vendredi 13 décembre jusqu’à 22h.
Tarifs :
Entrée plein tarif : 17 € TTC
Entrée tarif réduit : 14 € TTC
Entrée groupe (à partir de 10 pers.) : 10 € TTC
Entrée gratuite pour les titulaires du permis bateau 2019, les licenciés des fédérations nautiques, des étudiants, des lycéens de moins de 26 ans et des moins de 16 ans.

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St Barth Cata Cup. Le duo Mourniac et Rucard leaders au classement

Les conditions météos sont au rendez-vous pour cette 12e St.Barth Cata Cup qui rassemble 60 équipages de F18 pour l’un des plus beaux rendez-vous de l’année dans cette classe. Ce samedi, pour leur troisième jour de compétition, avait lieu la première course au large de la baie de Saint-Jean puis un tour de l’île doté d’un coefficient 2, et donc susceptible de chambouler la hiérarchie établie à l’issue des trois premières manches.

C’est précisément ce qui s’est produit. Les grands perdants de la bataille sont assurément Cruz Gonzalez Smith et Mariano Heuser (Architectonik). Sixièmes de cette dernière régate, les Argentins cèdent en effet la place de leader qu’ils occupaient depuis le premier jour à Jean-Christophe Mourniac et Antoine Rucard (Eden Rock Villa Rental). Pire, ils rétrogradent à la troisième place au classement derrière Gurvan Bontemps et Benjamin Amiot (Eden Rock) qui réalisent, pour leur part, un bond de la 7e à la 2e place après une remarquable double victoire. Un sans-faute qui leur permet, par ailleurs, de remporter le Prix « ST BARTH ASSURANCES – ALLIANZ ».

Avec deux courses au programme, dont le fameux tour de l’île de Saint-Barth comptant double et non retirable du classement, cette journée de samedi s’annonçait particulièrement intéressante et susceptible de bouleverser la donne à différents étages du classement, y compris aux avant-postes. Elle a tenu toutes ses promesses, faisant alors le bonheur des uns et le malheur des autres.

Ceux qui ont sans conteste réalisé la meilleure opération sont Gurvan Bontemps et Benjamin Amiot. Vainqueurs des deux courses du jour, les deux bretons se replacent ainsi idéalement dans le match pour le podium final. « Hier, on n’était pas content de nous. On a encaissé une manche de 11e et les sensations à bord n’étaient pas bonnes du tout. On a donc bien bricolé au retour de mer sur le bateau pour essayer d’améliorer les choses, et aujourd’hui, il se trouve qu’on allait comme des avions », a commenté Benjamin. Si leur vitesse a assurément été un atout aujourd’hui, les deux co-skipper d’Eden Rock ont aussi parfaitement déjoué tous les pièges des parcours et pris d’excellents départs.

Des écarts infimes
« Lors des deux courses, on est parti en bout de ligne bâbord amure, ce qui nous a permis de faire la première bouée de dégagement quasiment en un bord, et de nous positionner d’office aux avant-postes. Ensuite, évidemment, tout est devenu plus simple car on a été libre de faire un peu ce qu’on voulait », a ajouté le Malouin qui a mené la première régate de bout en bout, mais qui a davantage bataillé dans la deuxième, notamment avec la paire Jean-Christophe Mourniac et Antoine Rucard.

« Du côté de Gouverneur, on a commencé à les rattraper et une belle bataille d’empannages a démarré. Il a fallu bien jouer les différences de pression et à ce petit jeu, on a eu un peu plus de réussite qu’eux. En plus de ça, souvent, on a fait moins de chemin, ce qui a payé à l’arrivée. C’est cool. On est super content », a ajouté Benjamin. Lui et son acolyte peuvent, de fait, être satisfaits car non seulement ils remportent le Prix « ST BARTH ASSURANCES – ALLIANZ », mais ils s’installent à la deuxième place du classement général provisoire, avec une avance de deux petits points devant les Argentins Cruz Gonzalez Smith et Mariano Heuser.

« Franchement, ça a été une très belle journée, avec de superbes conditions, mais sportivement parlant, on est forcément un peu déçu. On a bien marché lors de la première manche (2e) mais un peu moins dans la seconde. On a pris un mauvais départ et on a été obligé d’enchaîner deux virements de bord pour retrouver du vent frais. On a dû passer la bouée de dégagement en 15 ou 20e position et ensuite, on n’a fait que se battre pour essayer de revenir au score et limiter la casse. On est parvenu à terminer 6e. Ce n’est pas une mauvaise performance en soi, mais ce n’est pas terrible pour notre régate. On lâche beaucoup de points sur cette manche comptant double, et on le paie durement au classement », a commenté Cruz Gonzalez Smith, qui espérait conforter sa place de leader ce samedi, mais qui perd finalement deux places et voit même le duo Orion et Antoine Martin (Mext Cardio) le talonner méchamment (un point).

« La bagarre finale va être redoutable », a assuré le médaillé de bronze au dernier mondial de la classe Formule 18. « Les choses vont se jouer demain », a confirmé Antoine Rucard, le nouveau leader, qui malgré son bonus intéressant de six points sur son concurrent le plus proche, n’aura pas le droit à l’erreur, ce dimanche, s’il veut inscrire son nom au palmarès de la St.Barth Cata Cup. A suivre donc…

 

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Brest Atlantiques. Le Maxi Edmond de Rothschild augmente son avance

Franck Cammas et Charles Caudrelier vont pouvoir accélérer cap à l’ouest vers le Brésil après avoir longé la Namibie et déborder le nord de l’anticyclone de Sainte-Hélène. Le Maxi Edmond de Rothschild a encore accru son avance sur ses poursuivants, puisque le trimaran MACIF (François Gabart/Gwénolé Gahinet) et Actual Leader (Yves Le Blevec/Alex Pella) sont respectivement à 360 et 373 milles, toujours à tirer des bords vent arrière au large du désert namibien.

Vacations du 22/11

« Quand on sait qu’on autre bateau avec nous et qu’on gagne ou on perd des milles par rapport lui, c’est super motivant », a confié vendredi François Gabart, à propos de ce duel, avant d’évoquer l’enjeu stratégique à venir : « L’enjeu, c’est de passer au-dessus de l’anticyclone sans se faire coller, c’est pour ça qu’on tire des bords le long de la côte. On va essayer de gagner dans l’alizé et de se rapprocher au maximum du Brésil pour ensuite faire route vers Brest. »

Consultant météo de « Brest Atlantiques », Christian Dumard estime que deux options sont possibles pour le trimaran MACIF et Actual Leader : « Soit ils font plein ouest, mais comme une dépression arrive, ils vont devoir couper le front dans du près, avec une mer de face de 1,5 mètre et 30 nœuds de vent, après quoi ils monteront vers l’équateur, soit ils suivent une trajectoire vers le nord sans aller couper le front, c’est une route plus longue mais plus simple à exécuter, dans 10-15 nœuds de vent arrière, elle comporte moins de risques pour le bateau. »

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Brest Atlantiques. Abandon de Sodebo Ultim 3

Thomas Coville et Jean-Luc Nélias abandonnent. L’impact avec un OFNI (objet flottant non identifié) dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 novembre, au milieu de l’Atlantique Sud a compromis la suite de leur course les obligeant à s’arrêter ce jeudi à Cape Town pour réparer. Depuis 24 heures le team de Sodebo Ultim 3 est à pied d’œuvre dans le port sud-africain pour réparer les dégâts causés sur l’arrière du flotteur suite à l’avarie du safran tribord.

L’équipe technique a procédé à une inspection précise et minutieuse du trimaran et a découvert ce matin une lésion sur le foil tribord, liée à priori au même impact. En duo, naviguer avec un foil endommagé et un safran en moins sur le même côté peut s’avérer risqué, le bateau pouvant devenir incontrôlable à tout moment.
C’est avec amertume mais avec le bon sens marin que Thomas et Jean-Luc ont pris la décision de ne pas repartir en course. Ils prendront la direction de la France dans quelques jours en équipage de manière à ramener le bateau en toute sécurité.
Cette première course de Sodebo Ultim 3 restera riche d’enseignements et prometteuse pour la suite du programme. En effet depuis le départ de Brest, le trimaran a montré sa fiabilité dans des conditions très engagées et son potentiel pour les prochaines confrontations à venir.

Explications de Thomas Coville :
Nous sommes arrivés à quai hier à Cape Town après une avarie grave sur le flotteur tribord qui a d’abord arraché notre safran puis l’arrière de ce flotteur. Avant de reprendre la longue remontée pour terminer la Brest Atlantiques, on voulait s’assurer que le bateau était intègre. En investiguant plus profondément on a découvert que le foil tribord avait aussi été impacté. Cela nous empêche de continuer en toute sécurité, dans les performances dignes de la Brest Atlantiques et de ce que nous avions fait jusqu’à présent. La course est partie fort, dans des conditions très musclées pour un bateau neuf et nous avons réussi à faire toute la descente au corps à corps avec les meilleurs. A Rio, après les escales de Macif et du Maxi Edmond de Rothschild, nous passons en tête. Toute la course se déroule bien jusqu’à ce choc violent qui nous a handicapés. Sur une première année et sur une première course on a beaucoup appris. C’était une course à forts rebondissements mais elle a mérité d’être une grande course. C’est une grande frustration de devoir abandonner. Nous allons ramener le bateau en équipage pour des raisons de sécurité et pour que le programme continue. On est en train de construire quelque chose de grand avec ces bateaux et ce n’est que le début. Bon vent à tous ceux qui continuent.

Patricia Brochard, Co-Présidente de Sodebo :
La priorité est avant tout dans la sécurité des hommes et du bateau. Nous avons pris cette décision d’un commun accord avec Thomas et toute son équipe à qui nous apportons tout notre soutien.
Je tiens à les féliciter pour leur mobilisation tant en mer qu’à terre. Thomas et Jean-Luc nous ont offert une très belle course. Je remercie aussi Martin qui nous a permis de vivre cette aventure à leurs côtés.
C’est forcément un regret de devoir abandonner mais la suite du programme promet d’être belle. Nous n’en sommes qu’au début de l’aventure Sodebo Ultim 3 et on le sait chez Sodebo, c’est sur la durée que s’écrivent les belles histoires …

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Trophée Jules Verne. Spindrift en Stand-by

Bonne nouvelle, Yann Guichard et son équipage seront à nouveau en stand by en début de semaine prochaine en attente d’une fenêtre météo favorable pour s’élancer sur une troisième tentative de Trophée Jules Verne.

Depuis le 29 octobre, toute l’équipe était mobilisée à 100% sur la réparation d’un safran, problème décelé sur l’appendice en question lors d’une navigation d’entrainement au large. « C’est un autre contre la montre que nous venons de vivre au sein de Spindrift racing. Ces 3 dernières semaines, nous sommes restés focalisés sur la recherche de solutions puis sur la réparation de celui-ci. Je remercie toute l’équipe technique pour leur investissement car nous sommes désormais prêts à partir et nos yeux sont rivés sur les fichiers météo. Nous prolongeons notre stand-by jusqu’à mi décembre », explique Yann Guichard.
Le défi de Spindrift racing ? Abaisser l’exigeant chrono de 40 jours 23 heures 30 minutes établi par Francis Joyon.
Un objectif réalisable si les conditions météorologiques rencontrées le long du parcours le permettent. « Nous aimerions déjà avoir un peu d’avance à l’entrée de l’Indien… océan que Francis Joyon avait traversé dans des temps records et sur lequel il sera difficile de faire mieux », indique Yann Guichard.

ÉQUIPAGE DE SPINDRIFT 2 :
Yann Guichard (skipper)
Erwan Israël (navigateur)
Jacques Guichard (chef de quart / barreur-régleur)
Jackson Bouttell (barreur / numéro un)
Thierry Chabagny (barreur / régleur)
Grégory Gendron (barreur / régleur)
Xavier Revil (chef de quart / barreur-régleur)
Corentin Horeau (barreur / numéro un)
François Morvan (barreur / régleur)
Duncan Späth (barreur / régleur)
Erwan Le Roux (chef de quart / barreur-régleur)
Benjamin Schwartz (barreur / numéro un)

Jean-Yves Bernot (routeur à terre)

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Brest Atlantiques. Passage au Cap, Sodebo en escale technique

François Gabart et Gwénolé Gahinet veulent jouer la gagne jusqu’au bout à bord de leur Trimaran Macif. Une courte escale de 6h leur a permi de régler leurs problèmes techniques. Yves Le Blévec et Axel Pella sur Actual Leader en ont profité pour prendre une belle 2e place. Alors que Sodebo s’est arrêté sans doute pour un chantier plus important. Devant, Franck Cammas et Charles Caudrelier s’envolent et disposent de 200 milles d’avance à bord de Gitana 17.

Après Le Cap, c’est l’inconnu sur ce parcours et le tronçon jusqu’à l’équateur. Aucun des 8 marins n’a navigué dans ces eaux en remontant le long des côtes africaines. Et pour l’instant, ce sont plusieurs empannages qu’il faut assurer pour remonter plein nord afin d’éviter l’anticyclone qui bloque le passage. La suite s’annonce sans doute plus sympa en allant vers le Brésil avant d’atteindre l’Atlantique Nord. Il peut encore se passer bien des choses sur cette course.

La soirée de mercredi puis la journée de jeudi auront été en tout cas animées du côté du Cap qui a vu passer et/ou s’arrêter les quatre trimarans engagés sur « Brest Atlantiques ». Le Maxi Edmond de Rothschild a ouvert le bal en laissant Robben Island à bâbord mercredi à 20h16, tandis que dans la nuit, le trimaran MACIF s’est arrêté pour une escale technique avant de repartir à 10h20, sur les talons d’Actual Leader. Enfin, Sodebo Ultim 3 est à quai depuis 11h.

Il aura donc fallu 15 jours 9 heures et 16 minutes de mer au Maxi Edmond de Rothschild, après 9161 milles parcourus, à 24.8 nœuds de moyenne réelle, pour franchir le premier, mercredi à 20h16 la marque de Robben Island, au large du Cap. Un passage de nuit pour Franck Cammas et Charles Caudrelier qui ont tout de même apprécié le coucher du soleil sur Table Mountain, les odeurs de la terre, et surtout le fait de ne pas être trop arrêtés en baie du Cap, comme l’a confié le premier : « On est passés de 30 nœuds de vent à zéro en même pas une minute, on se demandait quand on allait s’en sortir. Finalement, on a eu un vent qui est revenu de l’autre côté et on a pu se dégager. Je pense qu’on peut rester « tanké » des heures et des heures dans la baie du Cap, donc on est contents d’en être sortis. Maintenant, le prochain point de passage, c’est Brest. »

Un peu moins de huit heures plus tard, le trimaran MACIF est à son tour arrivé au Cap, suspendant sa course à 3h55 pour une escale technique, à la cape devant le port sud-africain, qui aura duré 6 heures et 25 minutes. Revenus en course à 10h20, François Gabart et Gwénolé Gahinet ont franchi 24 minutes plus tard Robben Island à la troisième place, 14 heures et 28 minutes après le Maxi Edmond de Rothschild, et 3 heures et 10 minutes après Actual Leader, passé en deuxième position, sa meilleure place depuis le départ de Brest le 5 novembre (Yves Le Blevec et Alex Pella ont parcouru 390 milles de moins que Franck Cammas et Charles Caudrelier sur le tronçon Rio-Le Cap).

Dans une vidéo envoyée par le media man du trimaran MACIF Jérémie Eloy, François Gabart est revenu sur cette deuxième escale technique, après celle de Rio : « On avait pas mal de petits problèmes qui rendaient le bateau compliqué à manœuvrer, on a profité du fait qu’on passait près de la côte pour faire une petite escale. On est arrivés pile au lever du jour sur Le Cap, le coin est quand même magnifique, cette montagne (Table Mountain) a un certain charisme, mais on n’a pas trop eu le temps de faire de la contemplation, on était plus dans la concentration pour essayer d’enchaîner. La bonne nouvelle, c’est qu’on repart avec un bateau qui va bien. » Et le vainqueur du Vendée Globe 2012 d’ajouter, à propos de la suite du programme : « On a deux bateaux à croquer devant nous, un qui n’est pas très loin, l’autre qui est un peu plus loin. On a vu Actual et Sodebo au Cap, on va essayer d’aller voir Gitana, il va falloir se défoncer pour aller les chercher, mais on est là pour ça, on a envie de jouer jusqu’au bout. »

Ce qui est certainement aussi le cas de Thomas Coville et Jean-Luc Nélias qui, au moment où le trimaran MACIF reprenait la mer, interrompaient à leur tour leur course, à 10h30, avant d’aller amarrer Sodebo Ultim 3 au pied d’un quai situé dans Alfred Basin, dans le port du Cap. Interrogé à son arrivée sur la terre ferme, Thomas Coville a expliqué : « Nous avons croisé MACIF en arrivant, puis nous sommes rentrés dans le centre du Cap pour vérifier le bateau et savoir si, suite aux trois chocs qu’on a eus sur nos trois safrans différents, l’intégrité du bateau était confirmée pour la suite du parcours. On en saura plus ce soir et on prendra une décision plus tard. »

 

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Brest Atlantiques. Pit Stop à Cape Town pour Macif

Pit stop Macif a Cap Town
Pit stop Macif a Cap Town Photo Jeremie ELoy

Alors que le trimaran MACIF termine actuellement sa descente de l’Atlantique Sud en direction de la seconde marque du parcours à franchir sur cette Brest Atlantiques, François Gabart, Gwénolé Gahinet et Jérémie Eloy se préparent à une nouvelle petite escale demain matin à Cape Town suite à quelques soucis techniques à bord.
Ce mercredi, au 15ème jour de course de la Brest Atlantiques, le trimaran MACIF progresse en deuxième position de la flotte à moins de 200 milles désormais de Robben Island, seconde marque du parcours à franchir face à Cape Town.

Suite à quelques soucis techniques rencontrés à bord ces dernières heures, l’équipage du trimaran MACIF a donc décidé à l’approche des côtes d’Afrique du Sud de faire un nouveau pit stop pour réparer deux problèmes identifiés à la fois sur le système de transmission de barre ainsi que sur le système de remontée du foil bâbord.

Une équipe restreinte du team MACIF est déjà en route pour être à pied d’œuvre à Cape Town dès l’arrivée du bateau demain matin afin de perdre le moins de temps possible dans la manœuvre. L’idée étant bien sûr de repartir en course le plus rapidement possible et ce, en toute sécurité !

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Brest Atlantiques. Après 2 semaines d’une course dure, intense, ils arrivent au Cap !

Après un peu plus de 15 jours de course, les 4 Ultimes approchent du Cap. Le Maxi Edmond de Rothschild, leader de « Brest Atlantiques » depuis Rio, s’apprête ce mercredi en début de soirée à franchir la seconde et dernière marque de parcours, Robben Island, au large du Cap. Avec sur ses talons le trimaran MACIF et Actual Leader, augurant une longue remontée jusqu’à Brest haletante. Sodebo Ultim 3 va de son côté s’arrêter pour que soient évalués les dégâts consécutifs à la perte de l’arrière de son flotteur tribord.

Lors d’une vacation organisée mardi par son équipe, François Gabart résumait bien le sentiment général qui anime tous les observateurs de « Brest Atlantiques » : « Les quatre bateaux vivent un scénario assez inédit, très serré après plus de quinze jours de course. C’est une agréable surprise de nous voir tous en mode compétition à ce stade de la course. » Avec 216 milles d’écart seulement entre le premier, le Maxi Edmond de Rothschild, et le quatrième, Sodebo Ultim 3, ce mercredi à 16h, après plus de 8000 milles parcourus, la course propose effectivement un scénario que bien peu imaginaient au départ de Brest le 5 novembre, persuadés que des écarts importants sépareraient les uns et les autres au Cap, deuxième et dernière marque de parcours.

Finalement, c’est en une poignée d’heures que se compteront les écarts au pied de Table Mountain, où le leader, le Maxi Edmond de Rothschild, mené par Franck Cammas et Charles Caudrelier, est attendu mercredi aux alentours de 20h. Interrogé par son media man Yann Riou mercredi matin, Franck Cammas évoquait cette approche du Cap : « Comme on arrive par le sud, on va longer les côtes jusqu’à Table Mountain, ce sont des paysages assez fantastiques, j’espère qu’on pourra en profiter, c’est toujours sympa de profiter de ça dans ces courses où on ne voit pas beaucoup la terre. En plus, Le Cap est un endroit que tout le monde aime bien, c’est notre cas avec Charles, on s’y était arrêtés sur la Volvo Ocean Race. Là, on espère bien ne pas s’y arrêter, on aura ensuite un passage en début de nuit à Robben Island, avant de faire route vers le nord et de trouver des latitudes un peu plus clémentes. »

Deuxième de « Brest Atlantiques », le trimaran MACIF (François Gabart/Gwénolé Gahinet), pointé à 16h à 90 milles du leader, devrait à son tour longer Le Cap vers Robben Island, 3-4 heures plus tard, soit vers minuit, suivi en milieu de nuit par Yves Le Blevec/Alex Pella (Actual Leader) qui, pour rester au contact des bateaux de tête à ce stade de la course, ont certes profité des avaries de leurs concurrents – la fiabilité de leur bateau était cependant un des atouts revendiqués par les skippers au départ de Brest – mais ont aussi su mener leur trimaran comme il le fallait, ne lâchant jamais mentalement, même quand ils ont compté plus de 500 milles de retard sur les premiers.

Quant à Thomas Coville et Jean-Luc Nélias, ils devraient arriver jeudi matin au Cap, ils ont prévu de mettre leur course entre parenthèses à 1 mille à l’ouest de l’entrée du port sud-africain, leur équipe technique pourra alors monter à bord de Sodebo Ultim 3 puis, une fois à quai, se pencher sur le flotteur arrière, évaluer les dégâts et les éventuelles réparations à faire, comme l’a expliqué mercredi Thomas Covlile dans une vidéo envoyée par son media man, Martin Keruzoré : « On fera le point au Cap sur l’état du bateau. En dehors du fait que nous ayons perdu un morceau de flotteur, ça reste un bateau intègre et en super état, nous avions fait en sorte que ce soit le cas pour attaquer la deuxième partie du parcours, longue et compliquée. Là, on va faire un check pour voir si tout est viable. Ensuite, on envisagera un départ ou pas du Cap, il faut bien peser le pour et le contre, bien étudier les conditions dans lesquelles on repartirait »

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Mets2019. U SAFE, la bouée radiocommandée gagne le DAME Award

Le prestigieux prix DAME 2019 a été remporté par U SAFE au METSTRADE ce mercredi. Les gagnants ont été nommés dans toutes les catégories et 17 ont reçu des mentions spéciales. Le 29ème Design Award METSTRADE a attiré 118 candidats provenant de 27 pays, parmi lesquels 59 produits ont été sélectionnés pour être retenus lors des dernières épreuves.

Le U SAFE, une réinvention de l’anneau de sauvetage traditionnel autopropulsé et télécommandé. Doté d’une conception robuste, sobre et design, le U SAFE peut être lancé depuis un bateau, une marina ou une rive à une vitesse maximale de 8 nœuds et peut fonctionner jusqu’à 30 minutes.

Dame Winners 2019

Prix ​​DAME 2019
• U-SAFE TRADING U SAFE

Gagnants de la catégorie de cette année:

Electronique marine et logiciels relatifs à la marine
• Garmin GPSMAP 86i

Equipements intérieurs, aménagements, matériels et
installations électriques utilisés dans les cabines
• Lumitec Moray Flex Light

Equipements de marina, équipements de chantier naval et outils et matériaux de construction de bateaux
• LIGNIA Wood Company

Équipement de pont, voiles et gréement
• Treuil Karver KCW Compact et poignée de treuil KWH

Vêtements et accessoires pour l’équipage
• Veste et salopettes imperméables Mustang Callan

Équipement de sauvetage et de sécurité
• U-SAFE TRADING U SAFE

Equipements, Equipements,
Systèmes de Propulsion, Mécaniques et Électriques,
Moteurs
• Moteur de traîne Force Garmin
• Moteur de traîne Navico GHOST

Mentions spéciales:

Electronique marine et logiciels relatifs à la marine
• Capteur de position TriNav pour GPS160 numérique Yacht •
Système de caméra thermique marine FLIR M364C
• Accostage assisté par alerte Raymarine DockSense
• Vesper Cortex

Equipements intérieurs, aménagements, matériels et
installations électriques utilisés dans les cabines
• Lumishore Lumi-Link Wireless

Equipements de marina, équipements de chantier naval et outils et matériaux de construction de bateaux
• Systèmes de pont en teck

Équipement de pont, voiles et gréement
• Mécanisme manuel d’enroulement de la rampe Bamar BFBMMSS
• Conception du garde-
boue FlexiCush
• Dockline Ocean Marlow Blue
• Scanstrut ROKK Wireless – Active / Edge

Vêtements et accessoires pour équipages
• Sac à dos pliable pour carburant et eau
Dacoblue
• Ursuit Gemino Navigator

Équipement de sauvetage et de sécurité
• Respirateur ACR View Balise de localisation personnelle
• Gilet de sauvetage Spinlock Deckvest 6D
• Couteau de sauvetage offshore Wichard

Machines, propulsion, systèmes et raccords électriques et mécaniques •
Actionneur de direction à distance Electrique Optimus Dometic
• Pince Teignbridge sur hélice à pales

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Hydroptère. L’Hydroptère sauvé, rapatrié à San Francisco

Hydroptere 2.0 photo: Gabriel Terrasse

L’Hydroptère est arrivé à San Francisco après être parti d’Hawaï le 3 novembre dernier où il avait été laissé à l’abandon durant 5 ans. Il a été racheté aux enchères pour 8500$ par un français et un américain qui se sont associés pour le sauver. Commence maintenant une phase de restauration pour le remettre en l’état avant de le rapatrier en France fin 2020.

L’Hydroptère racheté 8500$
Gabriel Terrasse n’en revient toujours pas. Il est désormais co-propriétaire de l’Hydroptère. Le bateau qui l’a fait rêvé de nombreuses années quand il était jeune. Fin juin 2019, l’Hydroptère est mis aux enchères par l’état d’Hawaï à 8000$. Nous l’avions publié  sur le site ici.
Il se rend là-bas où il rencontre juste avant la vente, Chris Welsh, un américain qui a un chantier à San Francisco. Plutôt que de surenchérir sur le bateau, les deux hommes se mettent d’accord et signent un contrat pour l’acheter à deux. A part eux, personne d’autre n’est venu enchérir. Ils l’achètent 8500$ ! Commence alors pour eux une longue période de galères pour remettre en état de naviguer l’Hydroptère pour le ramener à San Francisco. Le bateau est dans un triste état. Tout ce qui pouvait être vendu a été volé. La structure heureusement semble intacte. Il leur faudra 4 mois pour déplacer le bateau, remettre de l’accastillage, des voiles et un moteur. Et c’est le 3 novembre qu’un équipage de 3 personnes recrutées sur place partira d’Hawaï pour rejoindre San Francisco.

L’Hydroptère à San Francisco
Le 19 novembre, l’Hydroptère passe vers 20h sous le Golden Gate. Le pari est réussi. A part un hublot cassé parce que l’équipage est allé plus vite que raisonnable, le bateau est enfin sauvé. Il va pouvoir enfin être mis au sec et inspecté par l’équipe pour établir un premier bilan structurel. Une première phase va consister à le remettre dans son état d’origine et le refaire voler dans la Baie de San Francisco. Un défi qui coûte cher, estimé à plus d’1 million d’euros pour Gabriel terrasse, qui est déjà à la recherche de partenaires. Ce dernier a démissionné de son poste d’ingénieur en supply chain dans un grand groupe français pour se consacrer à 100% à ce projet. Il a obtenu un visa de 10 ans pour se rendre aux Etats-Unis. Son rêve, revenir naviguer en France avec l’Hydroptère 2.0 prévu fin 2020 et dans un second temps améliorer ses performances.

Le projet à suivre  sur :
web: lhydroptere.com
fb: facebook.com/lhydroptere
insta: instagram.com/lhydroptere
twitter: twitter.com/lhydroptere

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