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Sardinha Cup. Le Turquais – Douguet en tête aux Scilly

JEAN-BAPTISTE D'ENQUIN - SARDINHA CUP 2021

La bataille stratégique entre Saint Gilles Croix de Vie et les Scilly, premier tronçon de la Saint Hilaire-Sardinha Cup, a tourné en faveur du tandem Tanguy Le Turquais/Corentin Douguet (Quéguiner-Innoveo). Ce dernier a terminé de contourner l’archipel anglais en fin de matinée mardi, suivi du duo Pep Costa/Will Harris (Cybèle Vacances-Team Play to B), la flotte fait désormais route vers la bouée BXA, pour un long bord de 300 milles.
Le point course du jour : Cap sur la Gironde

Il aura fallu un peu plus d’un jour et demi aux 21 Figaro Beneteau 3 pour couvrir la première partie de la seconde étape de la Sardinha Cup entre Saint Gilles Croix de Vie et les îles Scilly, avec une intéressante bataille d’options qui a livré son verdict au petit matin mardi lorsque les groupes se sont alignés : partis dans une trajectoire plus directe et plus proche des côtes bretonnes, les duos Tanguy Le Turquais/Corentin Douguet et Pep Costa/Will Harris ont été récompensés de leur audace, puisqu’ils ont été les premiers à pointer leur étrave, vers 8h30, devant le phare de Bishop Rock, au sud-ouest des Scilly.

Un peu plus de deux heures plus tard, l’archipel était prestement avalé par la flotte, avec, derrière le duo de tête, les vainqueurs de la première étape, Xavier Macaire/Morgan Lagravière (Team SNEF), suivis des tandems Martin Le Pape/Yann Eliès (Gardons la Vue-Fondation Stargardt), Alexis Thomas/Robin Follin (Charente Maritime) et Bretagne CMB Océane (Elodie Bonafous/Corentin Horeau.

« L’option des nordistes a quand même bien payé, puisqu’ils avaient environ 4 milles d’avance sur le peloton à la sortie des Scilly, analyse le directeur de course Guillaume Rottée. Ils sont maintenant partis sur un long bord d’un peu plus de 300 milles vers la bouée BXA (devant l’embouchure de la Gironde), sans doute en prenant l’intérieur du DST d’Ouessant, dans un vent qui va progressivement se renforcer, jusqu’à 30 nœuds au passage de BXA. Comme ce ne sera ni vraiment du près, ni vraiment du reaching (vent de travers), ça va se terminer en bord de sanglier, en mode combat, la tête sous l’eau ! ».

Le vent devrait ensuite rester soutenu jusqu’à la fin de l’étape, avec une arrivée estimée jeudi en fin d’après-midi, soit plus tôt que prévu. Le directeur de course explique : « Il n’y a finalement pas eu de vrai ralentissement lundi dans l’anticyclone et on se rend compte que par rapport à l’année dernière, les skippers ont beaucoup progressé dans l’utilisation du bateau, notamment sous gennaker (voile d’avant utilisée dans les angles assez ouverts). C’est ce qui explique notamment ce décalage. »

La story du jour : Souvenirs, souvenirs aux îles Scilly

Il aura fallu moins de trois heures à la flotte de la Sardinha Cup pour contourner l’archipel des Scilly et nul doute que certains auront été sensibles au charme de l’endroit. Constitué de cinq îles et d’une multitude d’îlots et de cailloux, ce territoire appartenant à la Cornouaille, au sud-ouest de l’Angleterre, est une destination très prisée des plaisanciers, notamment de ceux qui habitent de l’autre côté de la Manche. « Pour les gens de la baie de Morlaix, c’est LA destination de vacances, c’est le paradis sur terre », confirme Damien Cloarec, co-skipper du Londonien David Paul sur G-Alok.

Et le Carantécois de se muer en guide touristique : « Le programme aux Scilly ? Tu te lèves le matin à 7 heures, tu vas pêcher le lieu, parce que c’est la pêche pour les nuls, ensuite tu fais ta session de kite et tu termines le soir au pub. David vient d’ailleurs de m’annoncer que les pubs ouvraient lundi aux Scilly, on ne pourra malheureusement pas s’arrêter… Et une fois par semaine, il faut absolument assister à la course de « gigs » entre les différentes îles, ce sont les yoles locales. L’ambiance est géniale. »

Passé en tête mardi matin aux Scilly avec Tanguy Le Turquais sur Quéguiner-Innoveo, Corentin Douguet est aussi un fan : « J’adore cet endroit où je suis allé plusieurs fois en croisière, tout est extraordinaire : l’ambiance, les paysages, le jardin tropical sur l’île de Tresco, c’est un truc à faire dans une vie de marin. Mon conseil : aller boire une bière au Mermaid. »

Le Nantais y a peut-être croisé Yann Eliès (co-skipper de Martin Le Pape sur Gardons la Vue-Fondation Stargardt), qui garde des étoiles plein les yeux de ses deux passages aux Scilly : « La dernière fois, c’était il y a trois ans avec toute ma smala pendant la Coupe du monde de foot, il faisait beau, c’était magnifique, la faune, la flore, l’ambiance des pubs. Je suis content d’y aller sur la Sardinha Cup, mais franchement, ça va être un crève-cœur de contourner les îles sans s’arrêter. »

Sentiment partagé par un autre habitué des lieux lors des croisières familiales, Alexis Loison : « Ça va donner envie de s’arrêter, d’autant qu’on va arriver en pleine journée sous un ciel dégagé, mais on a emmené les Go Pro pour filmer ça, on va en prendre plein la vue », raconte le skipper de Région Normandie (avec Guillaume Pirouelle), qui garde en mémoire « une eau très froide, énormément de courant, un paysage paradisiaque, des couleurs incroyables et des gens très sympas. »

Sans doute de quoi donner envie à tous les autres figaristes de cette deuxième Sardinha Cup de revenir dans le coin, une fois la saison terminée…

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Transat Jacques Vabre. Charlie Dalin embarque Paul Meilhat sur Apivia

Charlie Dalin revient sur la Transat Jacques Vabre avec l’ambition affirmée de jouer le doublé sur cette épreuve dont il est le vainqueur en titre, remporté avec Yann Eliès. Pour l’accompagner dans cet objectif, il a choisi de faire équipe avec Paul Meilhat, connu pour avoir remporté la Route du Rhum 2018 à la barre d’un IMOCA d’ancienne génération. À bord d’APIVIA, ces deux co-skippers, tous les deux issus de la filière Skipper Macif, forment un solide binôme pour s’imposer sur le bateau à battre dont ils se préparent à tirer le meilleur au plus haut niveau de performance.

Charlie Dalin ne badine pas avec la Transat Jacques Vabre qui occupe une place à part dans son cœur de skipper originaire du Havre, port de départ de cette course qui revient tous les deux ans pour donner libre cours à un sprint océanique d’une intensité de tous les instants. Pour sa 15e édition, la célèbre Route du Café revient sur un parcours inédit en direction de la Martinique, via un détour par l’archipel brésilien Fernando de Norohna, à laisser à tribord. Réitérer au chapitre de la victoire sur ce tracé, corsé mais allongé sur 5 800 milles (10 742 km), constitue un challenge de taille. Pour se donner les moyens de ses ambitions, le skipper d’APIVIA explique que l’idée de s’associer avec Paul s’est imposée d’elle-même. « Ce qui a d’abord compté, c’est son expérience du circuit IMOCA. Ensuite, son profil correspond bien au cahier des charges de la course qui s’annonce longue et intense dans sa version 2021. Paul est un marin avec des très bonnes qualités physiques. Il est habitué à naviguer à ce rythme, il l’a déjà plusieurs fois prouvé, notamment sur la Route du Rhum, où il n’a rien jamais rien lâché. Enfin humainement, nous sommes sur la même longueur d’onde et nous savons comment travailler ensemble, c’est important. », explique Charlie Dalin qui place tous ses objectifs de saison sur cette course en duo.

« Rejoindre un projet gagnant, c’est rêvé ! »
De son côté Paul Meilhat ne fait pas mystère de la vraie satisfaction que lui procure cette invitation à concourir à bord d’APIVIA. « Quand Charlie m’a contacté, je n’ai pas tergiversé une seule seconde. J’avais eu plusieurs propositions pour participer à la transat en double en Figaro que j’avais toutes déclinées dans l’idée de rester totalement disponible pour naviguer en IMOCA, dont j’ai fait un objectif prioritaire », se réjouit le co-skipper d’APIVIA. « Forcément, cela met un peu de pression de s’engager dans un tel projet, mais j’adore ça. Je suis très content de me retrouver dans cette position, d’avoir l’opportunité de m’investir à fond aux côtés de Charlie qui sort de deux années durant lesquelles il a été le plus régulier du circuit en termes de résultats. APIVIA, avec tout l’écosystème dédié à la performance qui l’entoure chez MerConcept, est un bateau super intéressant. Rejoindre un projet gagnant, c’est rêvé ! » ajoute avec enthousiasme Paul Meilhat. À 38 ans, ce marin, originaire de la région parisienne, qui a tiré ses premiers bords en voile légère, compte aujourd’hui parmi les valeurs montantes de la course au large. À ce titre, il figure parmi les équipiers les plus recherchés comme l’illustrent ses collaborations avec Michel Desjoyeaux, ou plus récemment Samantha Davies qu’il a accompagnée durant toute sa préparation du Vendée Globe.

Paire d’experts en solitaire
S’ils se sont beaucoup croisés, notamment au Pôle d’Entraînement de Port-La Forêt, plusieurs points communs rassemblent ces deux solitaires. À commencer par l’histoire qu’ils ont vécue à tour de rôle sur la filière d’excellence Skipper Macif imaginée pour forger les meilleurs talents en solitaire sur le circuit Figaro. Paul et Charlie y ont glané – de 2011 à 2013 pour le premier, de 2015 à 2018 pour le second -, leur lot de résultats illustrant l’efficience de ce programme d’accompagnement sportif. « Même si on se connaît peu, on partage la même philosophie de l’entraînement. C’est sympa de former aujourd’hui un binôme 100% Skipper Macif ; et c’est la garantie qu’on n’aura aucun mal à très vite nous accorder dans le cadre d’une préparation complète sur l’eau mais aussi à terre », acquiesce Charlie. « Nous avons tous les deux la culture de la transmission propre à la filière Macif ; et beaucoup de vécu avec des skippers et des acteurs de la performance qui nous rapprochent qui font qu’on se connaît déjà même si on n’a encore jamais collaboré ensemble », complète Paul. Autre indicateur qui ne trompe pas : les victoires et le palmarès que ces deux skippers, experts de la navigation solitaire dont ils ont fait leur cœur de métier, affichent en double.

L’art du double
« Le double, c’est un format, qui me convient bien. Il présente les avantages du solitaire sans en avoir les inconvénients puisqu’on peut se reposer à tour de rôle et donc pousser au maximum le potentiel du bateau. On peut échanger sur les trajectoires et sur les choix de voiles, c’est très enrichissant. J’ai vécu une belle histoire sur la précédente Transat Jacques Vabre avec Yann Eliès. Dans cette même logique, j’ai envie de me confronter à de nouvelles personnes, de m’ouvrir à d’autres regards pour continuer à consolider mes acquis et à progresser », confie le skipper d’APIVIA bien placé pour mesurer le niveau de concurrence extrêmement élevé attendu au départ de cette 15è Transat Jacques Vabre. « Il faudra compter sur le retour en force des skippers qui ont dû abandonner le Vendée Globe à bord de leur bateau neuf » explique Paul qui perçoit déjà une « bataille extraordinaire dans les dix premiers. »

Au chantier, l’activité bat son plein autour d’APIVIA qui fait l’objet de toutes les attentions et d’un check-up complet avant sa mise à l’eau prévue courant mai. Il sera temps alors d’entamer un programme d’entraînement très soutenu ponctué par deux compétitions, la Fastnet au mois d’août et le Défi Azimut en septembre. « Tout l’enjeu pour moi sera de m’habituer à ne plus être seul à bord de ce bateau que je connais sur le bout des doigts. Faire marcher un duo, ce n’est jamais simple, c’est toute une alchimie. À moi de jouer pour vite transmettre à Paul le mode d’emploi d’APIVIA. Et à nous de jouer pour affiner notre mode de fonctionnement et trouver la formule la plus efficace, » confie Charlie impatient de rentrer dans le vif du sujet sur l’eau de cette chasse au doublé en double avec un binôme en pole position…

Charlie Dalin embarque Paul Meilhat
sur la Transat Jacques Vabre

Qui dit année impaire, dit Transat Jacques Vabre. Un an après le départ du Vendée Globe qu’il a terminé sur une magnifique deuxième place, Charlie Dalin revient avec l’ambition affirmée de jouer le doublé sur cette épreuve dont il est le vainqueur en titre. Pour l’accompagner dans cet objectif, il a choisi de faire équipe avec Paul Meilhat, connu pour avoir remporté la Route du Rhum 2018 à la barre d’un IMOCA d’ancienne génération. À bord d’APIVIA, ces deux co-skippers, tous les deux issus de la filière Skipper Macif, forment un solide binôme pour s’imposer sur le bateau à battre dont ils se préparent à tirer le meilleur au plus haut niveau de performance.

Charlie Dalin ne badine pas avec la Transat Jacques Vabre qui occupe une place à part dans son cœur de skipper originaire du Havre, port de départ de cette course qui revient tous les deux ans pour donner libre cours à un sprint océanique d’une intensité de tous les instants. Pour sa 15e édition, la célèbre Route du Café revient sur un parcours inédit en direction de la Martinique, via un détour par l’archipel brésilien Fernando de Norohna, à laisser à tribord. Réitérer au chapitre de la victoire sur ce tracé, corsé mais allongé sur 5 800 milles (10 742 km), constitue un challenge de taille. Pour se donner les moyens de ses ambitions, le skipper d’APIVIA explique que l’idée de s’associer avec Paul s’est imposée d’elle-même. « Ce qui a d’abord compté, c’est son expérience du circuit IMOCA. Ensuite, son profil correspond bien au cahier des charges de la course qui s’annonce longue et intense dans sa version 2021. Paul est un marin avec des très bonnes qualités physiques. Il est habitué à naviguer à ce rythme, il l’a déjà plusieurs fois prouvé, notamment sur la Route du Rhum, où il n’a rien jamais rien lâché. Enfin humainement, nous sommes sur la même longueur d’onde et nous savons comment travailler ensemble, c’est important. », explique Charlie Dalin qui place tous ses objectifs de saison sur cette course en duo.

« Rejoindre un projet gagnant, c’est rêvé ! »
De son côté Paul Meilhat ne fait pas mystère de la vraie satisfaction que lui procure cette invitation à concourir à bord d’APIVIA. « Quand Charlie m’a contacté, je n’ai pas tergiversé une seule seconde. J’avais eu plusieurs propositions pour participer à la transat en double en Figaro que j’avais toutes déclinées dans l’idée de rester totalement disponible pour naviguer en IMOCA, dont j’ai fait un objectif prioritaire », se réjouit le co-skipper d’APIVIA. « Forcément, cela met un peu de pression de s’engager dans un tel projet, mais j’adore ça. Je suis très content de me retrouver dans cette position, d’avoir l’opportunité de m’investir à fond aux côtés de Charlie qui sort de deux années durant lesquelles il a été le plus régulier du circuit en termes de résultats. APIVIA, avec tout l’écosystème dédié à la performance qui l’entoure chez MerConcept, est un bateau super intéressant. Rejoindre un projet gagnant, c’est rêvé ! » ajoute avec enthousiasme Paul Meilhat. À 38 ans, ce marin, originaire de la région parisienne, qui a tiré ses premiers bords en voile légère, compte aujourd’hui parmi les valeurs montantes de la course au large. À ce titre, il figure parmi les équipiers les plus recherchés comme l’illustrent ses collaborations avec Michel Desjoyeaux, ou plus récemment Samantha Davies qu’il a accompagnée durant toute sa préparation du Vendée Globe.

Paire d’experts en solitaire
S’ils se sont beaucoup croisés, notamment au Pôle d’Entraînement de Port-La Forêt, plusieurs points communs rassemblent ces deux solitaires. À commencer par l’histoire qu’ils ont vécue à tour de rôle sur la filière d’excellence Skipper Macif imaginée pour forger les meilleurs talents en solitaire sur le circuit Figaro. Paul et Charlie y ont glané – de 2011 à 2013 pour le premier, de 2015 à 2018 pour le second -, leur lot de résultats illustrant l’efficience de ce programme d’accompagnement sportif. « Même si on se connaît peu, on partage la même philosophie de l’entraînement. C’est sympa de former aujourd’hui un binôme 100% Skipper Macif ; et c’est la garantie qu’on n’aura aucun mal à très vite nous accorder dans le cadre d’une préparation complète sur l’eau mais aussi à terre », acquiesce Charlie. « Nous avons tous les deux la culture de la transmission propre à la filière Macif ; et beaucoup de vécu avec des skippers et des acteurs de la performance qui nous rapprochent qui font qu’on se connaît déjà même si on n’a encore jamais collaboré ensemble », complète Paul. Autre indicateur qui ne trompe pas : les victoires et le palmarès que ces deux skippers, experts de la navigation solitaire dont ils ont fait leur cœur de métier, affichent en double.

L’art du double
« Le double, c’est un format, qui me convient bien. Il présente les avantages du solitaire sans en avoir les inconvénients puisqu’on peut se reposer à tour de rôle et donc pousser au maximum le potentiel du bateau. On peut échanger sur les trajectoires et sur les choix de voiles, c’est très enrichissant. J’ai vécu une belle histoire sur la précédente Transat Jacques Vabre avec Yann Eliès. Dans cette même logique, j’ai envie de me confronter à de nouvelles personnes, de m’ouvrir à d’autres regards pour continuer à consolider mes acquis et à progresser », confie le skipper d’APIVIA bien placé pour mesurer le niveau de concurrence extrêmement élevé attendu au départ de cette 15è Transat Jacques Vabre. « Il faudra compter sur le retour en force des skippers qui ont dû abandonner le Vendée Globe à bord de leur bateau neuf » explique Paul qui perçoit déjà une « bataille extraordinaire dans les dix premiers. »

Au chantier, l’activité bat son plein autour d’APIVIA qui fait l’objet de toutes les attentions et d’un check-up complet avant sa mise à l’eau prévue courant mai. Il sera temps alors d’entamer un programme d’entraînement très soutenu ponctué par deux compétitions, la Fastnet au mois d’août et le Défi Azimut en septembre. « Tout l’enjeu pour moi sera de m’habituer à ne plus être seul à bord de ce bateau que je connais sur le bout des doigts. Faire marcher un duo, ce n’est jamais simple, c’est toute une alchimie. À moi de jouer pour vite transmettre à Paul le mode d’emploi d’APIVIA. Et à nous de jouer pour affiner notre mode de fonctionnement et trouver la formule la plus efficace, » confie Charlie impatient de rentrer dans le vif du sujet sur l’eau de cette chasse au doublé en double avec un binôme en pole position…

Charlie Dalin embarque Paul Meilhat
sur la Transat Jacques Vabre

Qui dit année impaire, dit Transat Jacques Vabre. Un an après le départ du Vendée Globe qu’il a terminé sur une magnifique deuxième place, Charlie Dalin revient avec l’ambition affirmée de jouer le doublé sur cette épreuve dont il est le vainqueur en titre. Pour l’accompagner dans cet objectif, il a choisi de faire équipe avec Paul Meilhat, connu pour avoir remporté la Route du Rhum 2018 à la barre d’un IMOCA d’ancienne génération. À bord d’APIVIA, ces deux co-skippers, tous les deux issus de la filière Skipper Macif, forment un solide binôme pour s’imposer sur le bateau à battre dont ils se préparent à tirer le meilleur au plus haut niveau de performance.

Charlie Dalin ne badine pas avec la Transat Jacques Vabre qui occupe une place à part dans son cœur de skipper originaire du Havre, port de départ de cette course qui revient tous les deux ans pour donner libre cours à un sprint océanique d’une intensité de tous les instants. Pour sa 15e édition, la célèbre Route du Café revient sur un parcours inédit en direction de la Martinique, via un détour par l’archipel brésilien Fernando de Norohna, à laisser à tribord. Réitérer au chapitre de la victoire sur ce tracé, corsé mais allongé sur 5 800 milles (10 742 km), constitue un challenge de taille. Pour se donner les moyens de ses ambitions, le skipper d’APIVIA explique que l’idée de s’associer avec Paul s’est imposée d’elle-même. « Ce qui a d’abord compté, c’est son expérience du circuit IMOCA. Ensuite, son profil correspond bien au cahier des charges de la course qui s’annonce longue et intense dans sa version 2021. Paul est un marin avec des très bonnes qualités physiques. Il est habitué à naviguer à ce rythme, il l’a déjà plusieurs fois prouvé, notamment sur la Route du Rhum, où il n’a rien jamais rien lâché. Enfin humainement, nous sommes sur la même longueur d’onde et nous savons comment travailler ensemble, c’est important. », explique Charlie Dalin qui place tous ses objectifs de saison sur cette course en duo.

« Rejoindre un projet gagnant, c’est rêvé ! »
De son côté Paul Meilhat ne fait pas mystère de la vraie satisfaction que lui procure cette invitation à concourir à bord d’APIVIA. « Quand Charlie m’a contacté, je n’ai pas tergiversé une seule seconde. J’avais eu plusieurs propositions pour participer à la transat en double en Figaro que j’avais toutes déclinées dans l’idée de rester totalement disponible pour naviguer en IMOCA, dont j’ai fait un objectif prioritaire », se réjouit le co-skipper d’APIVIA. « Forcément, cela met un peu de pression de s’engager dans un tel projet, mais j’adore ça. Je suis très content de me retrouver dans cette position, d’avoir l’opportunité de m’investir à fond aux côtés de Charlie qui sort de deux années durant lesquelles il a été le plus régulier du circuit en termes de résultats. APIVIA, avec tout l’écosystème dédié à la performance qui l’entoure chez MerConcept, est un bateau super intéressant. Rejoindre un projet gagnant, c’est rêvé ! » ajoute avec enthousiasme Paul Meilhat. À 38 ans, ce marin, originaire de la région parisienne, qui a tiré ses premiers bords en voile légère, compte aujourd’hui parmi les valeurs montantes de la course au large. À ce titre, il figure parmi les équipiers les plus recherchés comme l’illustrent ses collaborations avec Michel Desjoyeaux, ou plus récemment Samantha Davies qu’il a accompagnée durant toute sa préparation du Vendée Globe.

Paire d’experts en solitaire
S’ils se sont beaucoup croisés, notamment au Pôle d’Entraînement de Port-La Forêt, plusieurs points communs rassemblent ces deux solitaires. À commencer par l’histoire qu’ils ont vécue à tour de rôle sur la filière d’excellence Skipper Macif imaginée pour forger les meilleurs talents en solitaire sur le circuit Figaro. Paul et Charlie y ont glané – de 2011 à 2013 pour le premier, de 2015 à 2018 pour le second -, leur lot de résultats illustrant l’efficience de ce programme d’accompagnement sportif. « Même si on se connaît peu, on partage la même philosophie de l’entraînement. C’est sympa de former aujourd’hui un binôme 100% Skipper Macif ; et c’est la garantie qu’on n’aura aucun mal à très vite nous accorder dans le cadre d’une préparation complète sur l’eau mais aussi à terre », acquiesce Charlie. « Nous avons tous les deux la culture de la transmission propre à la filière Macif ; et beaucoup de vécu avec des skippers et des acteurs de la performance qui nous rapprochent qui font qu’on se connaît déjà même si on n’a encore jamais collaboré ensemble », complète Paul. Autre indicateur qui ne trompe pas : les victoires et le palmarès que ces deux skippers, experts de la navigation solitaire dont ils ont fait leur cœur de métier, affichent en double.

L’art du double
« Le double, c’est un format, qui me convient bien. Il présente les avantages du solitaire sans en avoir les inconvénients puisqu’on peut se reposer à tour de rôle et donc pousser au maximum le potentiel du bateau. On peut échanger sur les trajectoires et sur les choix de voiles, c’est très enrichissant. J’ai vécu une belle histoire sur la précédente Transat Jacques Vabre avec Yann Eliès. Dans cette même logique, j’ai envie de me confronter à de nouvelles personnes, de m’ouvrir à d’autres regards pour continuer à consolider mes acquis et à progresser », confie le skipper d’APIVIA bien placé pour mesurer le niveau de concurrence extrêmement élevé attendu au départ de cette 15è Transat Jacques Vabre. « Il faudra compter sur le retour en force des skippers qui ont dû abandonner le Vendée Globe à bord de leur bateau neuf » explique Paul qui perçoit déjà une « bataille extraordinaire dans les dix premiers. »

Au chantier, l’activité bat son plein autour d’APIVIA qui fait l’objet de toutes les attentions et d’un check-up complet avant sa mise à l’eau prévue courant mai. Il sera temps alors d’entamer un programme d’entraînement très soutenu ponctué par deux compétitions, la Fastnet au mois d’août et le Défi Azimut en septembre. « Tout l’enjeu pour moi sera de m’habituer à ne plus être seul à bord de ce bateau que je connais sur le bout des doigts. Faire marcher un duo, ce n’est jamais simple, c’est toute une alchimie. À moi de jouer pour vite transmettre à Paul le mode d’emploi d’APIVIA. Et à nous de jouer pour affiner notre mode de fonctionnement et trouver la formule la plus efficace, » confie Charlie impatient de rentrer dans le vif du sujet sur l’eau de cette chasse au doublé en double avec un binôme en pole position…

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Class40. Kito de Pavant fait appel à Guillaume Verdier pour concevoir une nouvelle étrave sur son Class40

Construit au chantier BG Race en 2014 pour Yannick Bestaven, récent vainqueur du Vendée Globe, le plan Tizh40 de Kito de Pavant a un sacré palmarès. En 2015, il a remporté quasiment toutes les courses du circuit dont la Transat Jacques Vabre. Kito de Pavant, qui a parcouru plus de 20000 milles à son bord depuis 2017, a également signé une 5e place à la Route du Rhum en 2018 puis un podium sur le Défi Atlantique.

Au fil des saisons, Kito de Pavant et son équipe n’ont cessé d’optimiser le Class40. Et comme à chaque fois avec le skipper du Midi, ces évolutions sont appuyées par l’expertise d’hommes de confiance. L’automne dernier, Kito a donc appelé son vieux complice Guillaume Verdier, architecte du Class40 mais surtout de quelques-uns des bateaux les plus rapides du Vendée Globe dernier, ou encore du spectaculaire « dragster » Team Emirates New Zealand qui vient de remporter l’America’s Cup. Ce dernier parle de Kito comme « d’un grand frère » rappelant qu’il a « connu ses premières aventures comme architecte » à ses côtés, avec la conception de l’IMOCA Groupe Bel en 2007.

« L’allure d’un hydravion ou d’un canadair »

Pendant plus de deux mois, Kito de Pavant, Brice de Crisenoy (son fidèle boat captain), Guillaume Verdier et ses talentueux collaborateurs, Romaric Neyhousser et Véronique Soulé ont ainsi challengé plusieurs voies de développement du Class40. Une démarche particulièrement précieuse notamment pour « contrer les avantages des nouveaux bateaux », souligne le marin. « L’objectif était de gommer les défauts constatés de notre carène tout en gardant ses nombreuses qualités ». À l’issue d’études hydrodynamiques poussées, ils ont donc décidé de modifier l’avant du Class40 qui « avait tendance à buter dans les vagues » dixit Guillaume Verdier.

Deux options se sont confrontées, comme le détaille l’architecte : « la première consistait à couper le tiers-avant du bateau et l’élargir. La seconde était de créer une sorte de spatule de ski à l’avant, pour créer du « lift ».

Cette dernière solution, « qui donnera l’allure d’un hydravion ou d’un canadair », a finalement été privilégiée. Elle contribue à réduire la surface de la coque au contact de l’eau, notamment dans des allures au portant dans lesquelles le Class40 devrait être plus rapide. « Nous avons pris le temps d’étudier toutes les options possibles avant de lancer, en janvier, la phase de chantier et la découpe de plus de 3 mètres de coque… », poursuit Kito.

« Passer de la théorie à la pratique »

Dans le même temps, ils se sont attachés à reculer les masses, là encore pour optimiser la performance. « L’idée est d’essayer de concurrencer les nouveaux bateaux de la classe qui n’ont pas que des avantages. Ils sont très larges donc moins polyvalents. Kito aura la capacité de se faufiler, d’avoir un bateau plus passe-partout », abonde Guillaume Verdier. Par ailleurs, l’architecte est revenu sur son enthousiasme à propos du développement des Class40. « C’est une classe très vivante et très active comme il en existe peu dans le monde, hormis les Mini 6.50 et les IMOCA. Elle laisse libre court à l’architecture, tout en s’attachant à conserver des prix raisonnables. C’est rare et précieux pour faire cohabiter à la fois des skippers professionnels et des amateurs ».

Pour Kito désormais, il convient de « passer de la théorie à la pratique » en multipliant les sorties en mer avec cette nouvelle étrave. « Je suis convaincu que cela va avoir un impact conséquent sur le bateau », se réjouit Guillaume Verdier. Le skipper acquiesce : « nous savons que ces travaux vont modifier sensiblement le comportement du bateau. Et on espère que ces modifications vont se transformer en améliorations ! ».

La mise à l’eau, prévue fin avril à Port Camargue, permettra donc de lever le voile sur le nouveau design mais aussi les nouvelles couleurs du Class40 de Kito de Pavant.

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B & G s’associe à Axel Tréhin sur son projet Class40 «Project Rescue Ocean»

B & G®, le spécialiste mondial des instruments et de la navigation à voile est ravi de faire part de son partenariat avec le skipper Axel Tréhin et son Class40 « Project Rescue Ocean ». Ce projet passionnant contribuera à sensibiliser à la protection des océans au travers d’un certain nombre d’événements sportifs populaires auxquels Axel participera au cours des deux prochaines années.

Avec un Class40 aux couleurs de l’Association Project Rescue Ocean, Axel et son équipe se lancent dans une aventure sportive avec une mission. L’Association Projet Rescue Ocean a été fondée sur les réseaux sociaux en 2015 et a trois objectifs principaux: réaliser des collectes de déchets, sensibiliser le public à la préservation de la nature et développer l’éco-citoyenneté, notamment auprès des jeunes générations. Axel et son équipe contribueront à élargir la portée du projet, lors de temps forts dont la Transat Jacques Vabre à l’automne 2021 et la Route du Rhum en 2022. À chacun de ces événements, des actions de dépollution seront organisées avec le public pour sensibiliser à la mission et pour aider à changer les attitudes à l’égard des modes de consommation. L’un des objectifs clés est de collecter 4,5 tonnes de déchets sur la durée du projet, ce qui se trouve être le poids du Class40 « Project Rescue Ocean » !

À bord de son Class40 « Project Rescue Ocean », Axel dispose de l’électronique de pointe B&G pour l’aider à concourir au plus haut niveau. Le système comprend le Zeus ™ 3S 9 ”, l’afficheur graphique H5000, le radar HALO20 +, les capteurs de vent de la série WS700, la radio VHF V60-B, ainsi que le tout nouvel afficheur Nemesis ™ 9”. Nemesis ™ est une nouvelle génération d’afficheur intelligent, pour les données de navigation. Il offre une visibilité inégalée avec une personnalisation complète ou des modèles multifonction prédéfinis et des tableaux de bord automatiques, faciles à utiliser et basés sur l’allure. Ce nouvel écran offre au skipper la possibilité de définir les données à afficher et le mode d’affichage, quand il le souhaite et quelles que soient les conditions, créant ainsi un lien intuitif entre le réseau d’instruments de confiance et le monde réel.

Agé de 32 ans, Axel Tréhin est l’une des étoiles montantes de la course au large en France, avec trois Mini-Transat à son actif (il s’est classé 2e en 2019 en prototype) et plusieurs podiums au Championnat de France de course au large. Axel est un skipper reconnu pour ses grandes qualités de régatier, mais aussi pour ses compétences techniques, puisqu’il a lui-même construit ses précédents bateaux et a participé activement au chantier de son Class40. “Je suis très fier de recevoir le soutien de B&G, une référence dans le milieu de la course au large. C’est une chance de pouvoir bénéficier de leur savoir-faire et de leur expertise pour pouvoir performer en course et maximiser la visibilité de l’association Project Rescue Ocean.”, indique Axel.

« B&G est ravi de soutenir Axel Tréhin dans son projet « Projet Rescue Ocean » », déclare Simon Conder, responsable de la marque B&G. « Nous sommes déterminés à opérer durablement et à protéger l’environnement et nos océans. Soutenir ce projet avec Axel et son équipe signifie que nous pouvons travailler ensemble pour inspirer les autres à prendre des mesures ayant un impact positif sur l’environnement », ajoute-t-il.

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Class40. Baptiste Hulin désigné Espoir 2021 du réseau Mer Entreprendre

Après une finale à trois, c’est finalement Baptiste Hulin qui a été désigné Espoir 2021 face à Ronan Gabriel et Théau Guilcher. Choletais de 24 ans, Baptiste Hulin représentera cette saison les couleurs du Réseau d’entreprises et d’institutions bretonnes Mer Entreprendre en Class40 et notamment à l’occasion de la prochaine Transat Jacques Vabre en novembre prochain.

“Aujourd’hui, je me sens prêt à découvrir ce qui se passe à la sortie de la Baie” A 24 ans, Baptiste Hulin est sportif de haut niveau, inscrit sur liste ministérielle en voile. Diplômé en management du sport, il se déclare comme quelqu’un de fédérateur, curieux, sportif et bienveillant. Le Choletais affiche un sérieux parcours sportif (7 ans de navigation sur des supports inshore) et de belles réussites à son jeune palmarès :

2020

  • Champion de France Open de match racing.
  • Vainqueur de la Ligue Nationale de Voile pour l’APCC.
  • Vainqueur de la Colin Mullin Match Regatta (Australie).
    2019
  • Champion de France Espoir de Match Racing.
    2018
  • Skipper de l’équipe Team France Jeune sur le Tour Voile.
    2018/2017
  • Champion d’Europe de Match Racing Jeune.

“Originaire d’un petit village à côté de Cholet, rien ne me prédestinait à la voile. Pourtant, la mer et la voile sont deux choses qui m’attirent depuis ma plus tendre enfance. Cela a toujours été un fil conducteur qui m’anime par passion. Tourner autour de trois bouées c’est génial. Mais aujourd’hui je me sens prêt à découvrir ce qui se passe à la sortie de la Baie. Gagner les Sélections Espoir c’est pour moi un passeport stimulant vers de nouveaux horizons et à travers la compétition représenter un super réseau d’entreprises qui soutient le Projet”, explique Baptiste Hulin.

Créé en 2013 par Servane Escoffier et Louis Burton à Saint-Malo, le Projet Espoir est soutenu par Mer Entreprendre, un réseau d’une centaine d’entreprises privées et de collectivités bretonnes. Le Projet compte notamment comme partenaires officiels Rennes Métropole et Saint-Malo Agglomération.

Trois objectifs sont au coeur de la vocation et des actions de Mer Entreprendre :
. Permettre à un jeune talent de s’engager dans une saison de course au large en Class40 (Projet sportif).
. Favoriser le développement de ses adhérents, à travers des services innovants et adaptés à toutes les tailles et activités d’entreprises (Dynamique économique).
. S’engager auprès des enfants issus de milieux défavorisés pour leur permettre un meilleur accès à l’éducation et aux loisirs (Engagement sociétal

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Route Saint Pierre – Lorient – Défi Pure Ocean : Les inscriptions sont ouvertes !

Jean-Pierre Dick : Photo Yann Riou

Les inscriptions sont ouvertes pour la deuxième édition de la Route Saint Pierre – Lorient – Défi Pure Ocean dont la ligne de départ ouvre le 13 juin pour 15 jours.

La parcours de 2150 miles nautiques entre St Pierre et Miquelon et Lorient challenge les participants à tenter de battre les records précédemment établis sur ce parcours dans leur catégorie.
L’année dernière, le JP54 de Jean-Pierre Dick a battu le record établi sur ce parcours par le légendaire Eric Tabarly en 1987 de plus de un jour et demi. Le quadruple vainqueur de la Transat Jacques Vabre tentera d’améliorer son temps cet été en participant à cette deuxième édition.
Au-delà de la compétition, la course a pour objectif de mettre en avant les menaces qui pèsent sur l’océan et l’urgence de protéger et restaurer les écosystèmes marins fragilisés. Les participants sont encouragés à sensibiliser sur le sort de nos mers et à collecter des données pour des études scientifiques sur l’océan.

David Sussmann, fondateur de Pure Ocean a dit : “Le Défi Pure Ocean donne l’opportunité de rentrer en Europe après la saison aux Caraïbes en course tout en contribuant aux efforts visant à restaurer la santé de l’océan – une course que nous ne pouvons pas nous permettre de perdre. Jean-Pierre Dick et Morgane Poupon ont été les premiers à s’élancer l’année dernière et nous invitons toutes les classes à nous rejoindre cette année pour une transatlantique trépidante jusqu’à Lorient .

Jean-Pierre Dick à déclaré : “Cet itinéraire est spécial pour moi et c’est un plaisir de pouvoir participer une seconde fois à cet événement. Combiner le sport avec l’avancement de la recherche océanique et de la sensibilisation est quelque chose pour lequel je suis fier de m’impliquer.
Pure Ocean soutient des projets de recherche innovants qui contribuent à la préservation de la biodiversité et des écosystèmes marins et tout en organisant des événements pour sensibiliser sur la nécessité de protéger ces derniers. Actuellement, la fondation finance dix projets mondiaux, notamment des initiatives qui étudient les changements de température et de biodiversité de l’océan, les microplastiques dans la vie marine et un projet méditerranéen visant à établir un réseau de récifs flottants artificiels produits à l’aide d’imprimantes 3D.

Philippe Paturel, navigateur, fondateur et président de la Route Saint-Pierre & Miquelon qui co-organise la course a déclaré: “Suite au succès de la course de l’année dernière, nous sommes heureux que Saint-Pierre et Miquelon puisse accueillir le départ pour la deuxième fois. La protection de l’océan est au cœur de la philosophie de la Route Saint-Pierre & Miquelon et en travaillant avec la Fondation Pure Ocean, nous avons l’opportunité de promouvoir le sport et le développement durable.”

Pour plus d’information ou vous inscrire, rendez-vous sur le site internet de Pure Ocean ou contactez Clément par email : clement@pure-ocean.org

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Mini. La Plastimo Lorient Mini 6.50 à huis clos

Photo : Thomas Deregneaux

La Plastimo Lorient Mini 6.50 fêtera sa 7e édition à huis clos, sans public et avec un dispositif COVID19 strict mis en place et soumis aux autorités préfectorales. Alors que l’équipe de Lorient Grand Large s’affaire aux derniers préparatifs afin d’assurer le bon déroulement de la course, 65 binômes sont attendus sur la ligne de départ de la première épreuve Atlantique du circuit le 15 avril prochain. La course, essentielle et qualificative pour les skippers se préparant à la Mini Transat cet hiver, est soutenue comme chaque année par Lorient Agglomération, fidèle partenaire institutionnel de Lorient Grand Large.

Lorient, berceau de la course au large
Fabrice Loher, Président de Lorient Agglomération, réaffirme la place de Lorient comme berceau de la course au large avec l’annonce récente de l’accueil de l’Ocean Race Europe fin mai et de la 1ère étape de la Solitaire du Figaro fin août.« Avec ces deux rendez-vous majeurs, associés aux événements récurrents tels que la Plastimo Lorient Mini 6.50, le Défi Azimut, la Transquadra pour la 2e fois… nous sommes bien présents dans le calendrier des courses au large. » expliquait Patrick Valton, vice-président de Lorient Agglomération.

Première course de la saison Atlantique pour les Mini 6.50, l’épreuve est très attendue par les coureurs et fait chaque année « carton plein ». Parmi les 65 skippers des bateaux concurrents, environ 50% ont basé leur projet voile à Lorient. Ils peuvent ainsi profiter de l’écosystème riche et complet constitué d’une centaine d’entreprises liées à la course au large (équipementiers, chantiers, voileries, structures d’entrainement, services, etc.) sans oublier les infrastructures portuaires.

« Comme chaque année, la Plastimo Lorient Mini 6.50 est un succès ! Au cœur de la « Sailing Valley » en Bretagne Sud, Lorient La Base concentre tout un écosystème regroupant une grande diversité d’acteurs et de savoir-faire pour répondre aux besoins techniques des écuries de course. La Plastimo Lorient Mini 6.50 permet de révéler au grand public les atouts de cet écosystème innovant, vivant et en perpétuel développement. 2021 correspond au retour de Lorient La Base dans son positionnement comme port d’accueil de grandes courses de voile océaniques. » déclare Fabrice Loher, Président de Lorient Agglomération.

Et qui dit événement dit aussi partenaires. La Plastimo Lorient Mini 6.50 est soutenue par les entreprises du territoire dont l’activité reflète bien la complémentarité des métiers installés à Lorient La Base : Plastimo pour l’équipement et la sécurité, Technique Voile, Tonnerre Gréement pour le gréement et l’accastillage, Teem pour l’électronique, Lyophilisé pour l’avitaillement, Groix et Nature, Géant Casino, Le Télégramme : tous les corps de métiers sont réunis. C’est cette effervescence que Lorient Agglomération cherche à favoriser et qui fait que Lorient reste LA référence dans le milieu de la course large.

L’histoire de la course en témoigne également avec une volonté forte au fur et à mesure des éditions de l’ancrer dans cet éco-système. Anciennement “Demi-Clé” avec un parcours de 150 milles en double entre Locmiquélic et Pornichet, la course est reprise en 2014 par Lorient Grand Large et devient “Lorient Bretagne Sud Mini”. Un parcours allongé à 250 milles en double entre Lorient et Pornichet qui en 2016 se transforme en une boucle au départ de Lorient. En 2019 pour sa 6ème édition, Plastimo, entreprise historique de la Sailing Valley, s’engage et la course devient “Plastimo Lorient Mini 6.50”.

Une course maintenue à huis-clos avec un dispositif covid19 strict

Le 15 avril prochain à 17 heures, 130 coureurs prendront le départ de l’épreuve à huis clos qui leur permettra de gagner des milles et de l’expérience en vue de leur participation à la Mini Transat cet hiver.

“La flotte des 65 bateaux concurrents sera isolée des autres bateaux du port de Lorient La Base avec un accès unique par un ponton “filtré”. En effet, à partir de demain, le ponton sera interdit au public et accessible uniquement aux skippers et à l’organisation sur présentation d’un test PCR négatif de moins de 72 heures. Nous organisons un deuxième test PCR mardi après-midi avec le laboratoire Biolor dans les bureaux de Lorient Grand Large. Celui-ci est obligatoire pour les coureurs et doit être négatif afin de valider leur départ en course. Nous attendons les bateaux concurrents à partir de demain et tout le week-end car les contrôles sécurité débutent lundi matin. Ces contrôles auront lieu sur trois jours et seront rigoureusement effectués par le CN Lorient à qui nous confions chaque année l’organisation maritime de l’épreuve en collaboration avec le Directeur de course Gildas Morvan. La flotte est très hétéroclite, nous avons beaucoup de bizuths mais aussi des marins expérimentés. C’est ce qui fait la richesse de la Classe Mini et de la course. L’essentiel est que chaque binôme puisse partir en toute sécurité et que les coureurs puissent se préparer correctement à la transatlantique cet hiver.” précise Mathilde de Corberon, cheffe de projet de la Plastimo Lorient Mini 6.50.

L’événement, dont l’organisation a été amplement revue afin d’être maintenue, prouve une fois de plus que le territoire de Lorient reste la capitale de la course au large.

N° N° de bateau Skipper 1
1 997 GERARD Nicolas
2 869 HATIN Julien
3 1010 MACHETEL Clément
4 757 CHABOT Vincent
5 825 BOS Antoine
6 994 FERRAND Jean-Yves
7 346 LAUVRAY Franck
8 973 VAQUIER Louis
9 260 MULLER Julien
10 672 GAYET Alexis
11 618 DOYEN Benjamin
12 721 COULOT Cyril
13 787 PEBELIER Nolwenn
14 1017 FONTAINE Harold
15 850 PERRIN Antoine
16 1015 DURRANT Christiaan
17 763 DINHAM-PRICE Imogen
18 504 BINET Pauline
19 998 DEL ZOZZO Luca
20 769 MONTORIOL Frédéric
21 935 FIRKET Nicolas
22 983 BERTIN Camille
23 940 LOUET Anaëlle
24 976 AIT IDDIR Philippe
25 488 BIARNES Antoine
26 947 RICHE Quentin
27 1022 MIRASSOU Charles
28 871 BLIN Loïc
29 1023 HEBERT Stéphane
30 1002 DE MALET Henry
31 1025 DAVID Ulysse
32 978 SCHMID Nicolas
33 774 HUBERT Florence
34 905 WATINE Thomas
35 824 GRAND Pierre-Olivier
36 796 COSTA Benjamin
37 1020 LE RENARD Aymeric
38 956 GUERMONPREZ Jean-Michel
39 918 ONEN Ediz
40 995 BOUTEMY Marion
41 893 ANDRIEU Cécile
42 977 MONTECOT Claire
43 589 MONOT Julien
44 984 BUCAU Gaby
45 910 CRUSE Jean
46 896 AULANIER Tanguy
47 889 CARDON Hugo
48 833 BURKHARDT Markus
49 989 LUCAS Alexandra
50 879 VERDON Gauthier
51 552 TASSIN Djemila
52 1008 LEFORT Marie
53 951 CLOAREC Paul
54 744 THOMAS Alain
55 727 LE DANTEC Yann
56 930 GENDRON Marie
57 691 OLSSON RIPOLL Carlos
58 709 GAUCHET Paul
59 950 CHAMPION François
60 942 MONIER Sophie
61 527 LE PALLIER Mathis
62 759 BLONDET Colombine
63 909 DE DINECHIN Thomas
64 551 BISTON Arno
65 886 LEDOUX Gaël
LISTE D’ATTENTE
1 697 CLOUET Hélène
2 979 DHALLENNE Hugo
3 925 BARDINET Laurent
4 914 LEBEC Brieuc
5 1019 LE ROY Pierre
6 975 BOURGNON Basile
7 902 LEGENDRE Marine
8 887 CHERON Grégoire
9 966 DEBIESSE Léo
10 913 DUTHIL Frédéric

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Figaro. Départ de la deuxième étape de la Sardinha Cup

Le départ de la seconde étape de la Sardinha Cup (la Saint Hilaire-Sardinha Cup) a été donné dimanche à 17h12 dans un vent de 15-20 nœuds de secteur nord avec un aller vers les Scilly soit 775 milles et environ cinq jours de mer.

Après 15 heures de mer, la flotte s’est scindée en trois avec 17 des 21 bateaux partis au large pour contourner un anticyclone centré sur la pointe de la Bretagne, 4 francs-tireurs ont choisi d’aller plus près des côtes et pointent en tête ce matin mais vont commencer à être ralentis à la mi-journée.

Les marins l’avaient tous annoncé avant de quitter le ponton de Port la Vie dimanche, il allait falloir choisir sa route vers les Scilly dès le passage de la bouée des 5 Pineaux, qui marquait la fin du parcours côtier en Pays de Saint-Gilles. 6e de la première étape avec Erwan Le Draoulec, Pierre Quiroga estimait qu’en Figaro, « la meute nous dirige un peu, je pense que la meute ira au large, à part peut-être un ou deux bateaux un peu derrière au classement qui vont aller jouer à la côte ». Le skipper Macif a vu presque juste : 17 des 21 Figaro Beneteau ont tout de suite mis le cap à l’ouest, avec l’objectif de contourner un anticyclone qui, ce lundi, se présente sur la pointe de la Bretagne avant de progressivement se décaler vers l’est, ce qui devrait leur ouvrir la porte des Scilly.

A l’inverse, ils ne sont pas un ou deux, mais quatre francs-tireurs, qui ont choisi d’entrée de passer à l’intérieur de l’île d’Yeu et de faire une route plus directe vers la pointe de la Bretagne. Les plus radicaux sont ceux qui, ce lundi matin, occupent les deux premières places du classement, à savoir le duo anglo-espagnol composé de Will Harris et de Pep Costa (Cybèle Vacances-Team Play to B) et le tandem Tanguy Le Turquais/Corentin Douguet (Quéguiner-Innoveo), 9e de la première étape, tandis que deux équipages sont dans une position intermédiaire : David Paul/Damien Cloarec (G-Alok) et Charlotte Yven/Pierre Daniellot (Team Vendée Formation).

Ces quatre-là devraient peu à peu être ralentis au fur et à mesure que les hautes pressions vont s’installer sur la pointe de la Bretagne, ce que confirme Etienne Saïz, adjoint au directeur de course Guillaume Rottée. « L’anticyclone va gonfler pile sur le groupe du nord, la difficulté pour eux, ça va être de ne pas douter avant mardi matin et d’être capables de tenir leur option, sachant qu’ils ne savent pas du tout où sont les autres. » Le reste de la flotte est en effet trop loin pour être visible à l’AIS (le radar du bord), tandis que les marins ne reçoivent ni classements ni informations météo, autres que celles qu’ils peuvent recueillir en appelant les sémaphores à la VHF ou en recevant des cartes isobariques peu précises via la BLU.

Dans le groupe de l’ouest, à l’inverse, les 17 se voient quasiment tous à l’œil nu et peuvent se comparer en vitesse, les mieux placés lundi matin étant Martin Le Pape/Yann Eliès (Gardons la Vue-Fondation Stargardt) devant Alexis Thomas/Robin Follin (Charente Maritime). « Le gros du paquet va progressivement arrondir sa trajectoire au fur et à mesure de la rotation du vent vers l’est, c’est ce qu’on appelle la route naturelle, poursuit Etienne Saïz. Après, il va falloir trouver le trou de souris pour rejoindre les Scilly. » Où la flotte est attendue mardi en début d’après-midi, reste à savoir dans quel ordre…

Pour la plupart des marins interrogés, le classement aux Scilly pourrait peu changer d’ici le terme de l’étape au Pays de Saint Gilles, prévu vendredi : « Je pense que le premier qui passera aux Scilly devrait être le premier à l’arrivée, parce qu’il ne devrait pas y avoir par la suite de coups aussi tranchés que sur les premières heures de course », analyse Morgan Lagravière, vainqueur de la première étape avec Xavier Macaire sur Team SNEF.

« Si la première partie de la course a généré de gros écarts, les jeux seront en grande partie faits aux Scilly, car le retour va être un bord de bûcheron », ajoute Corentin Douguet, co-skipper de Quéguiner-Innoveo aux côtés de Tanguy Le Turquais. Reste que l’étape, avec ses 775 milles, s’apparentera aussi à une course d’usure, avec une gestion sur le long terme à ne pas sous-estimer. « On n’a jamais fait une aussi longue étape, on sait que les bateaux sont durs et exigeants, il va falloir garder du jus pendant cinq jours, prévient Yann Eliès. On est certes en double, mais il y en a qui vont lâcher le morceau petit à petit et d’autres qui vont réussir à garder le bon rythme jusqu’au bout. »

Robin Marais, 10e de la première étape sur Ma chance Moi aussi, conclut : « Ça va être une étape longue, humide et froide, donc ce sera important de bien se reposer et de trouver d’entrée le bon fonctionnement et le bon rythme. Certes, une partie de la course va se jouer aux Scilly, mais ça ne sert à rien de d’être bien placé aux Scilly si c’est pour être cramé sur la deuxième partie. »

Le bateau des marcheurs déjà dans le coup !

Comme les 21 Figaro Beneteau 3 inscrits sur la deuxième édition de la Sardinha Cup, le bateau des marcheurs a repris la mer dimanche, propulsé, lui aussi vers le large, par la centaine de participants s’étant inscrits sur l’application Kiplin. Rappelons que l’équipe qui aura fait le plus de pas remportera ce jeu, dont l’objectif est de contribuer à la lutte contre la sédentarité en entreprise.
Ordre de passage à la bouée des 5 Pineaux, 1ère marque de la deuxième étape de la Sardinha Cup :

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Figaro. Xavier Macaire et Morgan Lagravière vainqueurs de la première étape de la Sardinha Cup

Xavier Macaire et Morgan Lagravière remportent le Trophée Naomis en franchissant la ligne d’arrivée en premiers à 5h58 ! Photo: JB D'Enquin
Leaders hier à 17h, Xavier Macaire et Morgan Lagravière (Tem SNEF) ont franchi la ligne d’arrivée de la première étape de la Sardinha Cup en tête ce vendredi 9 avril à 6h après un jour 13 heures et 52 minutes de course. Partis de St Gilles mercredi 7 avril à 16h08, les skippers du Figaro Groupe SNEF passent la bouée de dégagement en deuxième position avant de prendre la tête de la flotte dès le début de nuit ; tête de flotte qu’ils ne lâcheront pas jusqu’à l’arrivée ce matin. Xavier et Morgan savourent pleinement leur victoire à leur arrivée au ponton à Saint Gilles Croix de Vie, une victoire qui vient couronner un duo efficace et complémentaire, et se tournent déjà vers la seconde étape dont le départ sera donné dimanche.
Xavier raconte :

« On est vraiment content car cette étape n’était pas simple. Mais elle était intéressante et bien réussie de notre côté donc c’est cool ! On a eu une bonne gestion de la vitesse, de nos trajectoires, des choix de voile, ça nous a permis de prendre la tête dès la première nuit et de tenir le coup pendant le reste du parcours. Nos manœuvres ont bien roulé, nos choix stratégiques ont été bons, même si ce n’était pas toujours simple et qu’on s’est quand même posé beaucoup de questions. On a eu des doutes parfois mais on a trouvé les bonnes solutions.
On a nos rôles préétablis, ça tourne bien : Morgan gère principalement la marche du bateau, les vitesses, les réglages et, de mon côté, je m’occupe des manœuvres, de la navigation et de la stratégie. On est un binôme très complémentaire, c’est top ! Et puis tu colles Morgan à la barre et c’est parti, ça galope !
»

L’ordre d’arrivée du Trophée Naomis (300 milles) :

  1. Team SNEF (Xavier Macaire/Morgan Lagravière), arrivé à 6h
  2. Région Normandie (Alexis Loison/Guillaume Pirouelle), arrivé à 6h05
  3. Bretagne CMB Performance (Tom Laperche/Loïs Berrehar), arrivé à 6h06
  4. Primeo Energie-Amarris (Achille Nebout/Ambrogio Beccaria), arrivé à 6h07
  5. Gardons la Vue-Fondation Stargardt (Martin Le Pape/Yann Eliès), arrivé à 6h07
  6. Macif (Pierre Quiroga/Erwan Le Draoulec), arrivé à 6h13
  7. Bretagne CMB Espoir (Gaston Morvan/Ronan Treussart), arrivé à 6h19
  8. Bretagne CMB Océane (Elodie Bonafous/Corentin Horeau), arrivé à 6h20
  9. Quéguiner-Innoveo (Tanguy le Turquais/Corentin Douguet), arrivé à 6h25
  10. Ma chance Moi aussi (Robin Marais/Christian Ponthieu), arrivé à 6h36
  11. Devenir (Alan Roberts/Violette Dorange), arrivé à 6h54
  12. Génération Sénioriales (Benoît Mariette/Antoine Lauriot-Prévost), arrivé à 6h58
  13. Charente Maritime (Alexis Thomas/Robin Follin), arrivé à 7h08
  14. RLC Sailing (Estelle Greck/Laurent Givry), arrivé à 7h19
  15. Cybèle Vacances/Team Play to B (Pep Costa/Will Harris), arrivé à 7h21
  16. Mercyships.org (Marc Mallaret/Sébastien Marsset), arrivé à 7h27
  17. Marine Nationale/Fondation de la Mer (Philippe Hartz/Benoît Hochart), arrivé à 8h03
  18. Team Vendée Formation (Charlotte Yven/Pierre Daniellot), arrivé à 8h30
  19. G-Alok (David Paul/Damien Cloarec), arrivé à 8h36
  20. RL Sailing (Kenneth Rumball/Pamela Lee), arrivé à 8h41

Xavier Macaire (premier sur Team SNEF) : « C’était une super étape, bien menée, avec quelques petites frayeurs sur la dernière phase du parcours, le tour de l’île d’Yeu, on a eu peur plusieurs fois avec Morgan, parce qu’il y a eu des dévents, de la molle, du refus… Plusieurs fois on a vu les bateaux revenir et les attaques de nos concurrents, on s’est dit que ça allait être chaud. Les bateaux étaient vraiment groupés à l’arrivée, nous étions tous hyper proches, avec 8 à 10 bateaux en un ou deux milles, alors que tout au long de la course, c’était plus étalé. Le vent mollissait en approchant de l’arrivée, on voyait les autres arriver, mais Morgan a super bien géré le truc, il a été aux petits réglages, aux petits oignons, pour ne rien lâcher du millimètre qu’il fallait garder pour gagner, bravo ! Il y a eu beaucoup de vitesse sur cette étape, un peu de choix de voiles et de trajectoires aussi qu’il a fallu affiner. Il y a eu plus de vent que ce que qui était prévu, avec des bords qui mouillaient pas mal, le bateau allait vite, c’était sympa de voir qu’on allait plus vite que les routages et de faire avancer le bateau vite, on s’est bien débrouillés là-dessus, on avait une bonne vitesse. C’est vraiment sur la dernière phase du parcours qu’il y a eu pas mal de rebondissements, c’était un peu stressant. »
Morgan Lagravière (premier sur Team SNEF) : « C’était cool de concrétiser le travail qu’on a pu mettre en place avec Xavier depuis l’année dernière, on avait à cœur de mettre tous nos entraînements en application en compétition, on l’a plutôt bien fait pour une première. Ça devait théoriquement bien fonctionner, on l’a prouvé, le fonctionnement global a été bon, j’ai déjà hâte d’être à la deuxième étape pour voir si on est capables de réitérer les choses. Avant le tour de l’île d’Yeu, on s’était fait un scénario approximatif avec les éléments qui dataient du départ, donc qui commençaient à être un peu périmés, il s’est avéré que dans la réalité, ça n’a pas été franchement le même, comme bien souvent, il a fallu jongler avec ça et garder la tête froide, ce n’était pas évident. A plusieurs reprises, nos concurrents ont essayé de mettre le clignotant d’un côté ou de l’autre, mais on su faire ce qu’il fallait, je pense que les expériences des différentes courses qu’on a vécues chacun en amont font qu’on sait que dans ces moments, il faut rester lucide et concentré, on peut râler un bon coup, mais pas longtemps, pour pouvoir bien faire avancer la machine. »

Alexis Loison (2e sur Région Normandie avec Guillaume Pirouelle) : « C’était une première étape très agréable, on a vraiment eu de super conditions, variées, avec de la glisse facile, du soleil, du jeu, on s’est régalés. On a toujours été aux avant-postes, jamais à cette place de deux sauf à la fin, mais c’est à la fin que ça compte. On en a profité, ça ne s’est pas joué à grand chose, ça a pas mal distribué dans le paquet de cinq, à part Xavier Macaire et Morgan Lagravière qui ont bien survolé l’étape. Nous, on était à l’affût d’une opportunité, quand elle s’est présentée, on l’a saisie. Au moment d’attaquer Yeu, on était quatrièmes ou cinquièmes, on a choisi de virer assez tôt pour rejoindre la ligne d’arrivée, ça a permis de croiser devant les deux ou trois bateaux qui étaient devant nous, ça s’est joué sur une décision en 30 secondes. On a même cru à la victoire à la toute fin quand Xavier et Morgan se sont arrêtés dans une zone sans vent, mais ça n’a pas suffi, ils méritent cette première manche, on espère pouvoir les embêter sur la seconde. »

Tom Laperche (3e) sur Bretagne CMB Performance avec Loïs Berrehar) : « On a pris pas mal de plaisir, c’était un beau parcours, avec des conditions plutôt agréables, quasiment que du soleil, beaucoup de crème solaire, c’était super sympa. Au niveau sportif, on est super bien partis sur la ligne de départ, je pense que la photo est très belle, mais deux minutes après, on était dans les derniers. Après, on est revenus tranquillement pour être pas mal placés à la bouée d’Arcachon, sur le retour, on a marché fort, on passe deuxièmes avant le tour de l’île d’Yeu, mais on s’est arrêtés sous le vent dans le dévent, Yann et Martin (Eliès et Le Pape) nous passent, puis Alexis (Loison, Région Normandie) et Achille (Nebout, Primeo Energie-Amarris) sur une bascule, heureusement, on arrive sur la ligne à redoubler Achille. »

Achille Nebout (4e sur Primeo Energie-Amarris) : « Le sentiment est un tout petit peu mitigé, parce qu’on a vraiment très bien navigué 99% de la course, on était deuxièmes à moins de 2 milles de l’arrivée, et on est tombés dans une petite bulle sans vent, on s’est fait piéger, on a sûrement fait une petite erreur, on termine quatrièmes. C’est un peu frustrant, mais on est super contents de cette première, c’était la première en Figaro Beneteau pour Ambrogio, on a été dans le coup tout le long, quasiment dans les cinq en permanence, ça navigue quand même très très vite autour de nous, on a vraiment bien tenu le rythme et on a fait un bon petit coup après l’île d’Yeu en virant un peu plus tôt, ça a failli être un gros hold-up, ça ne l’a pas fait, mais ce sera pour la prochaine ! Grand respect à Xavier et Morgan qui ont vraiment été impériaux ; à un moment, on a été limite de leur passer devant, ça n’aurait pas été très juste, parce qu’ils ont vraiment été très forts, mais on le savait, moi, ce sont mes favoris, ils ont tenu les promesses. »
Ambrogio Beccaria (4e sur Primeo Energie-Amarris) : « La bataille sur l’eau était vraiment géniale, tu es entouré de bateaux qui vont à la même vitesse que toi tout le temps, du coup, ça se joue à la bataille, et finalement, on perd le podium pour 10-15 mètres. Mais c’est vraiment intéressant, car tu vas vraiment dans les détails, c’est que je suis venu chercher sur ce circuit. J’ai été impressionné aussi par Achille qui est super à l’aise, toujours tranquille. »

Martin Le Pape (5e sur Gardons la Vue/Fondation Stargardt) : « Il y a eu des hauts et des bas, on a eu des moments pas top au départ, parce qu’on était derrière, donc il a fallu qu’on cravache pour revenir, on est revenus, on était heureux, on fanfaronnait parce qu’on était deuxièmes, mais on a fait une petite boulette à 5 milles de l’arrivée, et non seulement, on a perdu la deuxième place, mais en plus, on en perd trois au final, donc j’ai clairement les boules… C’est frustrant, parce que cette deuxième place était vraiment à portée de main et qu’on avait tout fait pour que les autres soient derrière, on avait creusé l’écart, ils étaient dans l’axe derrière moi, je pensais qu’il ne pouvait pas nous arriver grand chose, et voilà, je me suis trompé, ça me servira pour la suite. Après, il faut relativiser, parce que c’était une course pendant laquelle on pense qu’on a plutôt bien navigué, on a fait de belles choses, donc il faut retenir le positif pour la suite, je pense qu’on a vraiment les armes pour jouer aux avant-postes. On va digérer notre boulette et puis, ça ira mieux. »
Yann Eliès (5e sur Gardons la Vue/Fondation Stargardt) : « On a fait une erreur tactique sur le dernier coup pour aller vers la ligne d’arrivée : dans ces cas-là, tu dois faire en sorte de protéger ta position quel que soit le scénario qui arrive, en gros être entre l’adversaire devant lequel tu veux terminer et la ligne d’arrivée, on a oublié ce chapitre important de la régate qui consiste à marquer ses adversaires. On a un peu joué de malchance aussi, mais on a surtout manqué de clairvoyance. C’est dommage, parce que toutes les autres décisions, on les avait plutôt bien gérées, on avait plutôt un petit temps d’avance sur les autres, avec des petits gains, c’est pour ça qu’on est déçus. »

Pierre Quiroga (6e sur Macif avec Erwan Le Draoulec) : « On n’est pas mécontents du résultat, surtout quand on voit où on était en bas (à Arcachon). On était venus pour tester des voiles de portant VMG, quand tu as des bords de reaching, ces voiles marchent forcément moins bien, ça a été un peu dur sur la descente sur Arcachon, parce qu’on passe en tête là-haut (à la bouée Vendée), mais après, on ne pouvait rien faire, les voiles n’étaient pas faites pour ça, donc on a vu Xavier (Macaire) partir et le reste de la flotte revenir sur nous, voire nous doubler. Ça a été dur, mais ça a été un bon exercice et on a réussi à recoller sur la fin du bord de près en revenant sur les Sables. Et sur le tour de l’île d’Yeu, on a voulu prendre l’intérieur pour couper un peu le virage, ça a failli ne pas payer parce qu’il y avait moins de vent, mais au final, c’est passé, on a pu doubler deux Bretagne CMB, l’honneur est sauf, ça a permis de sauver la fin de course. C’était une course de vitesse, notre première course en double, on ne s’est pas tapés dessus, on a bien mangé, bien dormi, c’était un petit hors d’œuvre pas mal avant la deuxième étape. »

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Le Yacht Club de France partenaire du RORC pour la prochaine édition de la RORC Transatlantic Race.

La RORC Transatlantic Race 2022 concrétise une collaboration entre deux éminents yacht clubs ; le Royal Ocean Racing Club et le Yacht Club de France, qui s’unissent pour la prochaine édition d’une course de 3000 milles nautiques (5500 km) entre Lanzarote et les Caraïbes.

Le Yacht Club de France, basé à Paris, souhaite élargir son programme de courses et a donc décidé d’établir une alliance avec le Royal Ocean Racing Club et l’International Maxi Association afin de promouvoir auprès de ses membres et clubs alliés, la RORC Transatlantic Race déjà courue depuis quelques années. Les bateaux IRC modernes, ainsi que les yachts classiques sont invités à participer à la 8ème édition de cette course annuelle qui a attiré par le passé des compétiteurs venus du monde entier.
« Pour accompagner l’intérêt pour la course au large toujours croissant en France et parmi nos membres, nous sommes très heureux de nous associer à l’un des clubs de course au large les plus actifs et les plus renommés au monde – le Royal Ocean Racing Club. Nous aurons l’honneur de remettre un Trophée au nom de notre club et de participer à la promotion de la RORC Transatlantic Race auprès de nos membres et à travers nos 32 clubs alliés en France », explique Philippe Héral, président du Yacht Club de France.

La RORC Transatlantic Race qui est la plus longue des courses au large du Championnat du RORC, comprenant plus de 20 événements, a été initiée il y a quelques années pour rallier la célèbre RORC Caribbean 600, et ainsi permettre aux membres du RORC et aux propriétaires de Maxi Yachts de traverser l’Atlantique en course avant d’entamer la saison de régates dans les Caraïbes. « Nous sommes très heureux de travailler aux côtés de nos collègues du Yacht Club de France, l’un des plus anciens yacht club français (1867), pour promouvoir cette course auprès de ses membres et clubs alliés, et d’ainsi ouvrir l’événement à un plus large public. » a commenté James Neville, Commodore du RORC. « Ce n’est pas la première fois que nous travaillons ensemble car le RORC a utilisé le prestigieux siège parisien du Yacht Club de France pour l’organisation de dîners pour les membres du RORC basés en France. »

Depuis son édition inaugurale en 2014, la RORC Transatlantic Race a été courue en association avec l’International Maxi Association qui décerne chaque année un impressionnant trophée d’argent au vainqueur en temps réel (Line Honours winner) et cette tradition perdurera en 2022. Andrew McIrvine, Secrétaire général de l’IMA, a déclaré : « Depuis que Charlie Barr a traversé l’Atlantique pour la première fois au début des années 1900 à bord de sa goélette à trois mâts, ce parcours a continuellement attiré de nombreux marins qui ont de ce fait partagé un rêve commun. Qu’il s’agisse d’un propriétaire passionné d’un maxi yacht, d’un IRC moderne ou d’un yacht classique, d’un équipage expérimenté ou novice, ceux qui ont participé à la RORC Transatlantic Race ont accompli leur ambition et nous sommes ravis de travailler aux côtés du RORC et du Yacht Club de France pour offrir à des marins cette opportunité. »
La RORC Transatlantic Race partira le 8 janvier 2022 de Lanzarote aux Canaries sous le patronage de Calero Marinas.

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