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Luce MOLINIER veut aller en justice contre Le HUB d’OC SPORT

Photo Christophe Breschi

C’est par un communiqué de son avocat que Luce Molinier a fait savoir qu’elle était “éjectée” du Hub d’OC Sport. Celle-ci entend porter l’affaire en justice.

C’est par un simple email d’OC Sport que la navigatrice a appris il y a 15 jours qu’elle n’avait plus de bateau pour faire le circuit Figaro ni de sponsors alors que des discussions étaient en cours avec Mutuelle Bleue. C’est finalement Corentin Horeau dont le projet « Cap 40% de cancers en moins » – Mutuelle Bleue pour l’Institut Curie” dévoilé le 28/04 qui récupère le bateau.

Pour l’avocat de Luce Molinier, Olivier Géral, la façon dont elle a été traitée n’est pas acceptable.
La course du FIGARO se prépare et le plateau se réunit. L’organisateur, la société OC SPORTS PEN DUICK, a créé une structure d’accompagnement appelée Le HUB BY OC SPORT. Luce MOLINIER a été choisie par Le HUB BY OC SPORT pour cette aventure sur la saison 2021 en décembre dernier. Dés le mois de Février Luce MOLINIER se préparait pour la saison à bord du bateau
Or, sans raison fondée, sur la base de règles du jeu dont seul OC SPORTS semble avoir la maîtrise, il a été décidé d’éjecter Luce MOLINIER de ce projet.
Une sportive n’est pas une chose dont l’on peut se défaire au gré d’un vent qui prendrait une nouvelle direction, et se faire remplacer par un homme. Luce MOLINIER, femme de valeurs humaines fortes, d’abnégation et de courage ne peut accepter ce mépris alors qu’elle avait misé tous ses projets sportifs, économiques et personnels autour de la Solitaire du FIGARO.
Alors qu’OC SPORTS PEN DUICK la considère si peu, elle n’a d’autre choix que d’envisager de porter l’affaire en justice et que sa situation soit connue du plus grand nombre.

Olivier Géral, avocat.

Côté OC Sport, on se défend de cette situation qui serait la conséquence des mauvais résultats sportifs de Luce Molinier sur la Solo Maitre Coq où celle-ci a terminé hors temps et sur le fait qu’elle ne puisse plus se qualifier pour la Solitaire du Figaro dans les délais qui auraient été fixés entre les deux parties. Une clause qui serait dans son contrat et qui justifierait cette rupture selon Joseph Bizard – Directeur général OC Sport Pen Duick qui a tenu a réagir :
L’avis de course de la Solitaire du Figaro prévoit, de façon inchangée depuis de nombreuses années, que la qualification à l’épreuve pour les skippers bizuths, implique de terminer, dans les temps, au moins deux courses qualificatives d’avant saison. N’ayant pas réussi à être classée officiellement sur la Solo Maître CoQ et ne s’étant pas inscrite à la Sardinha Cup ni la Transat en Double – Concarneau – Saint Barthélemy, sa qualification était devenue impossible dans le délai prévu contractuellement entre les parties, le 30 juin 2021. La raison pour laquelle OC Sport Pen Duick a fait le choix d’interrompre le projet initié. Nous regrettons bien évidemment que Luce Molinier n’ait pas réussi à remplir ses objectifs sportifs et lui souhaitons le meilleur pour la suite de sa carrière.

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Classe Mini. 20e Pornichet Select 6.50

Photo Bruno Bouvry

La 20e édition de “La Pornichet Select 6.50” s’est jouée ce week-end à 14h00 sur un parcours long de 300 mn Pornichet -Groix – Ile d’Yeu- Belle-Ile – Pornichet. 79 bateaux dont 63 série – 16 proto ont pris le départ. Tanguy Bourroulec s’est imposé sur son Pogo Foiler devant Hugo Dhallenne en série.

Un vent trop faible à l’heure prévu à contraint le comité à décaler l’heure du départ jusqu’à l’arrivée du vent. Après un faux départ et une collision sur la ligne du à l’impatience des skippers,  le deuxième départ fut le bon. Les bateaux sont partis devant le port de Pornichet, ont traversé la baie de la Baule, pour tirer des bords le long de la cote sauvage.

C’est à ce moment qu’une deuxième collision à eu lieu sur un refus de tribord, entrainant un impact irréversible sur la proue de la victime. L’impact important à projeté la malheureuse concurrente en avant occasionnant un choc à la tête et aux cervicales. Les deux concurrents ont été contraint de revenir au port. Un rapide diagnostic du médecin à écarté tout soupçon de problème médical pour notre malheureuse concurrente.

Afin de ne pas faire courir de risque aux skippers le parcours du être réduit pour éviter un coup de vent ( rafales de 40nds ) dans la nuit de lundi à mardi.

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Les premiers sont arrivé dimanche soir. La cartographie “Tracking” via ce lien https://yb.tl/ps650_2021

Classements
PROTOS :

  • N° 969 / Tanguy BOUROULEC / POGO FOILERS / 1 jour 96 heures 3 mns
  • N° 1019 / Pierre LE ROY / RÉSEAU ÉTINCELLE / 1 jour 15 heures 48 mns
  • N° 787 / Sébastien PEBELIER / DECOSAIL TONER GRÉEMENT / 1 jour 16 heure 17 mns

SERIE :

  • 979 / Hugo PHALLENNE / YACHT CLUB ST LUNAIRE / 1 jour 15 heures 30 mns
  • 966 / Léo DEBIESSE / AVELA SAILING.COM / 1 jour 16 heures 25 mns
  • 987 Romain LE GALL / 1 jour 16 heures 58 mns

source : Loick CORLAY Photo Bruno Bouvry

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TF35. Victoire en ouverture du TF35 Trophy pour Alinghi

Sept TF35, le nouveau catamaran à foil lémanique, se sont retrouvés pour la première fois du 30 avril au 2 mai à la Société Nautique de Nyon. Le vent était malheureusement absent. Trois manches sur les quinze possibles durant le week-end ont pu être disputées. Alinghi tire le meilleur parti des vents légers et remporte le Grand Prix d’Ouverture devant Realteam sailing et Spindrift qui complètent le podium.

C’est dans un léger vent de nord-est de 6-8 nœuds, dans des conditions hivernales et sous une pluie incessante que les TF35 se sont confrontés les uns aux autres pour la première fois. Realteam sailing signe sa première victoire de manche devant Alinghi et Spindrift. Deux autres manches vont être disputées durant lesquelles le duo Alinghi et Realteam sailing, respectivement deux fois premier et deux fois deuxième, garderont l’avantage dans des airs instables. A 14h30 le vent s’essouffle et impose au comité d’annoncer la fin de la journée.

Après trois manches, Alinghi est en tête avec 4 points suivi de près par Realteam avec 5 points. Spindrift de Dona Bertarelli et Yann Guichard ont quant à eux neuf points avec quatre points d’avance sur le Team SAILFEVER de Frédéric Jousset. La concurrence est serrée dans la seconde moitié de la flotte. Ylliam XII – Comptoir Immobilier et ZEN Too sont à égalité de points et se classent respectivement aux cinquième et sixième places. Zoulou a quant à lui deux points de retard et se classe septième au classement provisoire.

Dimanche 2 mai, la journée commence par un soleil radieux, mais le scénario du jour est instable. L’alternance de pluie et de soleil aura finalement rythmée cette journée durant laquelle le Comité de Course aura passé toute la journée sur l’eau pour observer le terrain de jeu et tenter de trouver une solution pour naviguer au large de Crans. Mais le vent est aux abonnés absents. A 15h, le comité met fin à cette journée. Le classement provisoire d’hier devient donc le classement du Grand Prix.

A l’issu de ce Grand Prix d’Ouverture, Alinghi s’impose à Nyon devant Realteam sailing et Spindrift et prend ainsi la tête du TF35 Trophy.

Nicolas Charbonnier, tacticien d’Alinghi commente : « On s’est beaucoup entrainé cette année, on a passé de nombreuses heures sur l’eau, c’est donc tout le travail qui paie aujourd’hui. Après ce n’est jamais facile et on voit que ça ne se joue à rien, les autres bateaux sont juste derrière. »

Xavier Revil à la barre de Spindrift ce week-end nous explique : « Dans les vents léger la difficulté pour voler c’est de trouver le bon angle pour garder une bonne vitesse. Nous avons travaillé dur hier pour faire fonctionner au mieux le bateau et avons fait trois belles manches. »

Bryan Mettraux : « Les conditions étaient difficiles pour tous les équipages avec ce vent variable, à la limite de pouvoir faire voler le bateau. Mais c’est aussi ce qui rend le jeu intéressant. Au près par exemple, il faut gérer les transitions entre un mode « flying » sous gennaker (grande voile d’avant) et un mode « foiling » sous foc (voile plus petite), les angles changent, les vitesses aussi… C’était technique et nous avons encore beaucoup à apprendre dans ces phases-là. »

Yves Detrey : « C’est important de gagner, car c’est notre objectif après tout ! Nous aurions été déçus de terminer 2e ou 3e car nous avons travaillé dur ces derniers mois pour en arriver là. »

Arnaud Psarofaghis : « C’est toujours bon de remporter la première régate d’un tout nouveau championnat. Nous avons malheureusement beaucoup attendu mais avons su être percutants quand il le fallait. »

Nils Frei : « Chaque minute passée à bord de ce nouveau foiler nous est bénéfique car on continue d’apprendre. C’est encore plus le cas quand les conditions sont difficiles, et elles l’étaient ! »

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Porquerolle’s Race 2021 reportée à 2022

Photo Eric Vally

Le Yacht Club de Porquerolles reporte à 2022 l’organisation de la Porquerolle’s Race et de la Porquerolle’s cup qui devaient se tenir au mois de mai 2021. Malgré le programme de déconfinement annoncé vendredi par le chef de l’Etat et des conditions sanitaires régionales pas encore complètement satisfaisantes pour l’organisation et les coureurs, le Yacht Club de Porquerolles (YCP) a donc décidé d’annuler ces deux épreuves cette année. Ces événements retrouveront leur place dès 2022 dans le calendrier des grandes régates Méditerranéennes. Le Yacht Club de Porquerolles garde cependant l’espoir que sa prochaine épreuve, la Porquerolle’s Classic 2021, soit maintenue et puisse se tenir comme prévu du 10 au 13 juin prochain.

Malgré les mesures d’assouplissement du dispositif sanitaire annoncées hier, l’arrêté préfectoral interdisant l’organisation de manifestations nautiques n’est toujours pas levé à ce jour. Le Yacht Club de Porquerolles et ses partenaires ont donc pris la décision d’annuler ces épreuves, afin de ne pas exposer l’île, ses habitants et les principaux acteurs des événements. Pour Sébastien Le Ber, Président du YCP : « Les décisions annoncées hier par l’État, et en particulier l’interdiction de rassemblement de plus 10 personnes, ne permettent pas à notre Club d’organiser la Porquerolle’s Race et la Porquerolle’s cup qui devaient se tenir respectivement dans deux et trois semaines. Il nous semble donc plus sage de remettre à 2022 l’organisation de ces épreuves et de nous concentrer, dès à présent, sur l’organisation de la Porquerolle’s Classic dont nous gardons l’espoir qu’elle ait lieu comme prévu cette année, du 10 au 13 juin prochain ».

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World sailing. Trois soumissions alternatives à la course au large pour Paris 2024

Kite au Grand Prix Petit Navire
DR

Le 16 avril 2021 après que le CIO a informé World Sailing qu’il poursuivait son évaluation de l’épreuve de course en large en double mixte et a officiellement demandé à World Sailing de proposer des événements alternatifs même si World Sailing continue de défendre l’idée d’avoir une épreuve de course au large aux JO Paris 2024. Les députés, les associations de classe, les présidents des comités et le conseil ont été invités à proposer des suggestions d’événements alternatifs sous forme de soumissions.

World Sailing a reçu 26 soumissions, et celles-ci ont été examinées par le président et le conseil d’administration en ce qui concerne leur adhésion à la règle 23.1.11 qui comprend le cadre de critères du CIO.

Le World Sailing Board et le président ont approuvé trois propositions d’événements alternatifs lors de la réunion du conseil d’administration du 30 avril 2021. Ceux-ci sont:
– Épreuves individuelles masculines et féminines de kitesurf – Formula Kite
– Épreuves individuelles masculines et féminines de dériveur à deux personnes – 470
– Courses par équipes mixtes – ILCA 6

Le conseil d’administration a discuté et convenu qu’il n’y avait pas d’alignement assez fort avec les critères du CIO pour toutes les autres soumissions et une où la soumission n’était pas conforme aux exigences de la règle 23.1.11.

Les considérations du Conseil concernant toutes les soumissions reçues sont disponibles ici . Lorsque les soumissions étaient identiques, elles étaient regroupées en une seule soumission conjointe au nom de tous les soumissionnaires.

Lors de la réunion de mi-année 2021, les comités des statuts, des événements et de l’équipement se réuniront chacun du 10 au 11 mai 2021. Ils examineront les soumissions sur les événements alternatifs et feront leurs recommandations respectives au Conseil.

Le Conseil mondial de la voile se réunira le 14 mai 2021. Ils discuteront et voteront sur les trois soumissions approuvées. Le résultat du processus sera une décision de deux propositions d’événements alternatifs, classées par ordre de préférence, avant la date limite du CIO, qui est le 26 mai 2021.

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Foils v1 ou v2 sur Apivia

Pour 2021, l’équipe APIVIA dispose déjà d’une nouvelle paire de foils prête à être testée. Plus radicale, plus puissante, plus profonde… Baptiste Chardon, Ingénieur Imoca APIVIA suit le projet depuis ses débuts, en 2018. Il explique l’histoire des foils d’APIVIA, leur fonctionnement et ce qui nous attend avec la V2.

La fabrication de cette seconde paire a été lancée en décembre 2019. L’objectif était de permettre à Charlie de naviguer avec sur The Transat CIC et lors de la Transat New-York-Vendée-Les Sables d’Olonne. Le contexte sanitaire mondial en a décidé autrement : « Les courses ont été annulées en raison de la pandémie. La fabrication de la V2 a pris plus de temps que prévu à cause du confinement et donc de l’arrêt de la production, elle n’est arrivée qu’une semaine avant la Vendée-Arctique-Les Sables d’Olonne. » L’équipe a juste eu le temps de tester ces foils flambants neufs lors d’un week-end. Le timing était serré : il ne restait plus que quelques jours avant la VALS, plus que 3 mois avant le Vendée Globe… « On s’est dit qu’à un moment donné, pour bien faire le Vendée Globe, il fallait déjà le finir. On n’avait pas assez de recul sur cette deuxième paire de foils. On avait confiance dans notre paire V1, on savait que le bateau était performant. On a donc choisi d’utiliser cette paire sur la course. C’était un choix de raison, mais quand même un choix osé, et « risqué ». Sur le coup, c’est vraiment un choix de sécurité et de modestie. »

Et ça peut se comprendre ! Pour un skipper, ce n’est pas uniquement le design de son bateau qui lui permet de gagner des nœuds de vitesse. C’est le fait de connaître son équipement par cœur, de maîtriser tous les réglages sur le bout des doigts. La V2 est donc toujours sur l’étagère, et elle n’a été ni éprouvée, ni optimisée à l’heure actuelle. Il va donc falloir que Charlie apprivoise ces nouveaux appendices… somme toute prometteurs.

Le choix de la radicalité
Si on veut être totalement transparents, Charlie n’a pas encore décidé quelle paire de foils il utiliserait cette saison. Baptiste explique : « La V2 est une paire de foils plus puissante, donc ça a du sens de la mettre cette année car quand on navigue en double, on peut plus tirer sur la machine. Mais c’est possible aussi qu’elle soit beaucoup trop puissante pour être maniée au large, et que du coup la V1 soit amplement suffisante. »

Alors la question qui brûle toutes les lèvres est : quelles différences entre la V1 et la V2 ? Et bien les nouveaux foils sont plus grands et plus puissants. Ils ont été allongés, leur donnant ainsi une surface plus importante qui leur permettra de pousser plus fort sous le bateau. En outre, les nouveaux appendices seront plus profonds, ils ne sortiront presque plus de l’eau et travailleront donc en permanence. L’équipe espère également que ces foils seront un peu plus raides que les précédents et qu’ils se déformeront moins sous le poids du bateau par conséquent.

Des premières modifications ont été faites sur cette V2 suite au Vendée Globe de Charlie. La plus importante consiste à avoir remis des fences. Il s’agit de petites taules à 90° du foil qui permettent de contrer l’effet de ventilation : « Par moment, à cause de la proximité avec la surface de l’air et la dépression du foil, la pression au niveau de la section est presque identique à celle de l’air. Du coup l’air vient agripper le foil qui, au lieu de pousser dans l’eau, pousse dans l’air. Ainsi, si le foil pousse disons 10 tonnes d’un seul coup, il n’en pousse plus aucune et c’est la chute. Les fences évitent que ce phénomène se propage sur tout le foil. Si ça arrive, au lieu de passer de 10 tonnes à 0, il n’y a que 20% du foil qui vont arrêter de pousser. La chute sera bien moins violente. C’est un élément de sécurité et surtout de performance. » Car le but est de garder une vitesse constante. Il est préférable d’être à 22/24 nœuds en permanence que de faire une pointe à 35 nœuds, de chuter à 10 et de devoir reconstruire toute sa vitesse à nouveau…

Ces nouveaux foils ont déjà pu être testés sur l’IMOCA 11TH Hour Racing et actuellement, c’est avec eux qu’il a été le plus rapide. C’est déjà de bon augure même si les deux bateaux sont très différents. Les navigations à bord d’APIVIA prévues en début de saison seront donc déterminantes pour la suite.

source Apivia

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Un tour du monde à l’envers pour Romain Pilliard sur Use it again pour changer le sens des choses !

© Eloi Stichelbaut - Use It Again !

Le skipper Romain Pilliard se lance un nouveau défi: Le RECORD du TOUR MONDE à l’envers, contre les vents et courants dominants sur le trimaran de l’économie circulaire. Celui-ci s’élancera en double autour de la planète cet automne sur Use It Again ! pour un record hors du commun.

L’objectif : prouver qu’il est possible de penser performance et de vivre des aventures exceptionnelles tout en minimisant notre impact sur la planète. Le tour du monde de Use It Again ! permettra aussi de créer la première cartographie sonore océanique mondiale, en collaboration avec des scientifiques spécialistes de la pollution sonore océanique. Il est temps non seulement de penser mais d’agir différemment, et le résultat n’en sera pas moins beau !

Partir 16 ans après le Record d’Ellen MacArthur sur ce trimaran géant de 23 mètres rénové et entretenu selon les principes de l’économie circulaire, est la démonstration que la qualité de la performance sportive et de l’aventure humaine, n’est pas réservée aux projets les plus innovants et impactants pour la planète. Après une Route du Rhum en 2018 et de nombreux milles pour promouvoir l’économie circulaire, Use It Again ! s’attaque dès l’automne prochain au record du tour du monde à l’envers. « Nous voulions un projet raisonné et raisonnable. J’ai toujours été convaincu que la notion de performance ne passe pas forcément par la course à l’innovation et à la technologie ! La performance absolue a un coût écologique que l’Homme ne peut plus assumer. Tenter ce record avec ce bateau, c’est aussi une performance sportive et technique mais avec un impact quasi nul sur la planète. Je veux montrer que non seulement l’aventure humaine ne sera pas moins belle que sur un Trophée Jules Verne avec un bateau neuf par exemple, mais qu’il est nécessaire de faire rêver le plus grand nombre autrement », explique Romain Pilliard, skipper de Use It Again !.

Un tour du monde sans escales contre les vents et les courants dominants, un parcours d’environ 34 000 milles, réalisé à ce jour par seulement 5 marins depuis 1895, contre près de 300 pour le Vendée Globe. Le temps de référence sur ce parcours est détenu depuis 2004 par le français Jean-Luc Van Den Heede en 122 jours et 14 heures, mais aucun record en équipage n’a été homologué par le WSSRC. « J’ai travaillé cet hiver avec Christian Dumard (Routeur et météorologue) et nous avons étudié ensemble les différentes routes qui s’offrent à nous et le projet a mûri dans ma tête. Partir près de quatre mois autour du monde, ce n’est pas rien mais je suis prêt à relever le challenge », se réjouit le skipper du trimaran Use It Again !. « Le contournement du Cap Horn d’Est en Ouest est l’une des grandes difficultés du parcours, c’est un record très engagé auquel personne ne s’est attaqué depuis Yves Le Blévec sur Actual en 2017 », précise Christian Dumard.

Construit en 2003 pour la britannique Ellen MacArthur, ce trimaran de 23 mètres a été rénové par l’équipe de Use It Again ! dès 2016. Objectif : sauver ce trimaran et réduire au minimum l’impact de son refit sur l’environnement selon les principes de l’économie circulaire : Réduire – Réutiliser – Recycler. Fiable et robuste, c’est aujourd’hui, le bateau idéal pour s’attaquer au Record du Tour du monde à l’envers. Quelle plus belle seconde vie pour ce trimaran de légende, l’un des projets les plus novateurs de l’époque, que de défendre désormais une autre vision de l’avenir. Il est devenu aujourd’hui un exemple concret de l’économie circulaire. Si la sécurité et la fiabilité sont une priorité absolue, le matériel et les pièces du bord sont autant que possible remplacés par de l’occasion, récupérés auprès d’autres équipes ou reconditionnés par des fournisseurs et surtout, la fin de vie de chaque pièce est anticipée.

S’attaquer au Record du Tour du Monde à l’envers, c’est aussi l’opportunité pour Romain Pilliard de mettre à profit les milles parcourus pour aider les scientifiques. Ainsi, en collaboration avec des scientifiques spécialistes de la pollution sonore des océans, il réalisera une cartographie sonore de la pollution sonore des océans, une première !

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Record en Mod70. 43 nds à bord de PowerPlay

6th April 2021. Hamble. Hampshire . UK. The ‘Powerplay’ MOD70 racing team skippered by Peter Cunningham and Ned Collier, shown here as they started their world record attempt on the ‘Classic Fastnet’ route. Leaving from Cowes, rounding the Fastnet Rock in Southern Ireland and crossing the finish line in Plymouth Sound. UK. Credit - Lloyd Images

Montez à bord du MOD70 PowerPlay de Peter Cunningham pour découvrir la vitesse et les conditions incroyables de la course record de Cowes à Dinard. Mark Lloyd était à bord pour capturer un film étonnant de PowerPlay et de l’équipage lors du trajet en jet-wash à travers la Manche.

22 avril 2021, Cowes UK – Le MOD70 PowerPlay de Peter Cunningham a établi un record du monde officieux pour le cours Cowes-Dinard, mais hélas pour l’équipe basée à Hamble, l’euphorie a été de courte durée.

Le MOD70 PowerPlay a terminé le parcours de 138 milles Cowes-Dinard en un temps non officiel de 04 h 34 min 06 s, bien à l’intérieur du record du monde officiel. Cependant, la Multi70 Maserati de Giovanni Soldini, qui a commencé sa tentative juste après PowerPlay, devait éclipser cette fois.

Maserati a terminé sa course en un temps non officiel de 4 heures 30 minutes 49 secondes, à peine 3 minutes et 17 secondes plus rapide que PowerPlay. Les deux équipes ont enregistré des vitesses de bateau supérieures à 40 nœuds, à une vitesse moyenne supérieure à 30 nœuds. Pour mettre le rythme incroyable en contexte, Tom Dawson de PowerPlay a plaisanté en disant que le ferry de Portsmouth à Saint-Malo prend sept heures!

Peter Cunningham et tout l’équipage PowerPlay n’ont pas tardé à féliciter Giovanni Soldini et l’équipage Maserati pour leur victoire. Ce fut une compétition féroce mais amicale, remportée par la plus petite des marges.

Équipe MOD70 PowerPlay pour la tentative de record de Cowes-Dinard – Peter Cunningham, Ned Collier Wakefield, Martin Watts, Simon Fisher, Tom Dawson, John Hamilton, Jeff Mearing, Paul Larsen, Mark Lloyd.

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Imoca. Morgan Lagravière avec Thomas Ruyant pour la saison 2021

Photo Pierre Bouras

C’est un beau duo pour la Jacques Vabre qui s’élancera sur LinKedOut. Un simple coup de téléphone aura suffi : Morgan Lagravière a, comme une évidence, accepté de devenir co-skipper du foiler Imoca LinkedOut, accéléré par Advens, avec Thomas sur la prochaine Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre, et équipier lors des courses en équipage de la saison, à commencer dès le 29 mai prochain par The Ocean Race Europe.

Les deux marins aux profils si complémentaires et aux parcours si semblables sont les premiers étonnés qu’une telle association ne soit pas née plus tôt. « Depuis 10 ans que nous nous affrontons sur l’eau, nous n’avons jamais navigué ensemble » souligne Thomas, ravi d’intégrer l’un des barreurs attitrés du maxi Edmond de Rothschild Team Gitana à son équipage pluri talentueux déterminé pour briller cette saison, à bord d’un LinkedOut survitaminé après un chantier hivernal dont il émergera d’ici quelques jours à Lorient.

Un gars qui va vite sur l’eau !

« Morgan est un gars qui navigue tout le temps, et sur tous les supports ! Un « waterman !» s’exclame, admiratif, Thomas Ruyant. « Régulièrement, je le vois débouler sur son kitefoil. Il touche et excelle en tout, y compris aux commandes d’un avion. Nous n’avons jamais eu l’occasion de naviguer ensemble mais nous nous sommes tirés la bourre à de nombreuses reprises en Figaro et en Imoca. Quel que soit le support, Morgan sait aller vite. Un marin instinctif, talentueux et performant comme en atteste son récent triomphe (avec Xavier Macaire ndlr) dans la Sardinha Cup. »

Se nourrir de profils différents

« Le choix d’un équipier pour une grande course en double comme la Transat Jacques Vabre n’est pas anodin » poursuit Thomas. « Je me suis toujours, par le passé, nourri et enrichi auprès de marins aux profils singuliers, comme Adrien Hardy ou Antoine Koch. Leurs regards sur mes bateaux, leur manière d’appréhender le métier et la vie de marin m’ont considérablement apporté et ont fait progresser mes projets. Ce sera le cas avec Morgan avec qui je m’entends déjà parfaitement à terre. »

The Ocean Race Europe ; un équipage à la mesure du projet prochainement dévoilé

Naviguer en équipage, pour un marin solitaire de la trempe de Thomas est toujours une occasion rêvée pour faire évoluer à grands pas un projet technique et sportif. Ce tour de l’Europe au départ de Lorient et à l’arrivée à Gênes va permettre de pousser davantage encore le curseur de la performance. Pour ce faire, Thomas a choisi de naviguer avec cinq marins. « Le facteur poids n’intervient pas en tête de nos préoccupations » explique-t’il. « En revanche, additionner les talents et les bras pour une épreuve au contact et très technique me semble fondamental. Nous naviguerons donc à cinq. La réactivité et la capacité d’enchainer rapidement les manoeuvres seront des critères décisifs en Méditerranée. » Au duo qu’il constitue dorénavant avec Morgan Lagravière, Thomas viendra ainsi additionner trois profils complémentaires (en cours de recrutement), de très haut niveau, tous liés par l’impérieux critère de la bonne humeur et du bien vivre en mer. A découvrir très prochainement !

L’année de toutes les synthèses

Faisant suite à un Vendée Globe d’une rare intensité, la saison 2021 offre toutes les opportunités d’innovations, d’expérimentations et de progressions voulues par Thomas, son partenaire principal leader français de la cybersécurité Advens et sa structure TR Racing, déjà projetés vers les grandes échéances en solitaire à venir, Route du Rhum 2022 en tête. « De l’équipage, du double, une transat, une course avec escale, l’Atlantique, la Méditerranée… cette saison 2021 est idéale pour progresser à pas de géants dans tous les domaines, techniques et sportifs » souligne le skipper Nordiste. « Je vais bénéficier des regards compétents et acérés de marins aux expériences diverses, sur des terrains de jeu nouveaux aux caractéristiques très variées, au contact d’adversaires redoutables. C’est très excitant et idéal pour tester de nouvelles choses. Avec nos nouveaux ballasts, nos voiles améliorées, et la multitude d’enseignements tirés du Vendée Globe, nous naviguerons dès cet été en configuration Transat Jacques Vabre en mettant en avant LinkedOut dont l’objectif est de remettre à l’emploi des personnes en précarité et avec le soutien affirmé d’Advens pour les prochaines années. »

Il a dit :

Morgan Lagravière : « J’étais persuadé que Thomas allait gagner le Vendée Globe ! Il a véritablement coché toutes les cases du succès, bonne gueule, sympa, authentique, marin dur au mal, polyvalent. Je suis particulièrement heureux qu’il m’ait appelé pour le seconder sur la Transat Jacques Vabre. Je crois que je n’aurai pas accepté d’autre projet que celui de Thomas. Longtemps adversaire sur l’eau, on s’est côtoyé à la marge et le feeling est là. J’ai des souvenirs précis de nos rivalités en Figaro dans les années 2011-2012, puis de nos confrontations très serrées en Imoca, lors de la Transat Jacques Vabre 2017 puis de nouveau en Figaro lors de la transat AG2R 2018. Cette rencontre vient naturellement. Je vis une année singulière. J’avais prévu de partir dans le Pacifique naviguer en famille. Coronavirus et interruption de la tentative du Trophée Jules Verne avec Gitana ont chamboulé mes plans. Je rebondis parfaitement, avec ce succès en Figaro aux côtés de Xavier Macaire dans la Sardinha Cup, et ces perspectives avec Thomas à bord d’un super voilier Imoca. Thomas est un véritable chef d’entreprise très sollicité. Je vais essayer de le soulager, d’apporter ma pierre à son édifice. Tout me plait dans son projet, le bateau, la structure, la dimension infiniment humaine de son projet LinkedOut… »

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Mise à l’eau du Maxi Trimaran Banque Populaire XI,

Mise à l'eau du Maxi Banque Populaire XI Photo Easy Ride

Après 24 mois de construction, le Maxi Trimaran Banque Populaire XI a été sorti du chantier DK à Lorient et mis à l’eau ce mardi 27 avril. Armel Le Cleac’h retrouve un nouvel Ultime amélioré sans être aussi novateur que le Sodebo Ultim 3 de Thomas Coville ou le M101 pensé par François Gabart. Armel Le Cleac’h participera à la Transat Jaques Vabre avec Kevin Escoffier.

CDK Technologies livre son quatrième géant (Ultim Banque Populaire XI d’Armel Le Cléac’h après avoir donné naissance à Banque Populaire V aujourd’hui Spindrift 2 de Yann Guichard en 2007, au Macif de François Gabart en 2015, et au précédent Banque Populaire IX d’Armel le Cléac’h en 2017). Maître d’œuvre de la construction du Maxi Banque Populaire XI, CDK Technologies a sous-traité la coque centrale et les flotteurs chez ses partenaires (Multiplast à Vannes et Fibre Mechanics à Lymington UK).

Le nouveau maxi trimaran, signé par le cabinet d’architectes VPLP et Gsea Design (calcul structurel), innove à l’instar de ses plans porteurs et de ses foils, deux fois plus grands que les précédentes générations. Le nouveau trimaran sera plus robuste pour mieux intégrer les contraintes du vol. Mélange de haute technologie et d’artisanat, ce sont au total près de 100 personnes qui s’activent de près ou de loin autour du futur Maxi Banque Populaire XI depuis avril 2019.

Il aura fallu 24 mois, 150 000 heures de travail et plus de 100 personnes pour mener à bien cette construction (dont 100 000 heures environ pour le seul chantier CDK Technologies). La finesse des formes est marquante, le poste de pilotage très innovant. Chaque détail a été profondément étudié entre les concepteurs, le Team Banque Populaire et le bureau d’études CDK Technologies.

CDK Technologies s’est lancé avec succès dans la fabrication de foils de grande taille, en profitant des performances de son autoclave de grande envergure (4m de diamètre et 25m de long, 200°C, 10 bars) unique en Europe. CDK Technologies a ainsi mis au point pour ces foils de grande taille une technique de fabrication particulièrement innovante, permettant d’optimiser la conception du profil et les différentes phases de fabrication.

Ces études en matière de performance ont toujours été menées en parallèle d’un autre enjeu majeur : la fiabilité et la sécurité à bord. Dans ce cadre, l’ensemble des parties critiques du bateau a été vérifié à deux reprises via un cabinet d’experts. Des fibres optiques ont été installées dans l’ensemble de la structure permettant de contrôler les différents éléments.

Désormais, place à une nouvelle phase. Armel Le Cléac’h, son co- Kevin Escoffier et toute l’équipe vont multiplier les sorties en mer pour s’attacher à fiabiliser et à mettre au point Banque Populaire XI. Une montée en puissance progressive jusqu’au 7 novembre prochain, date du départ de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre. Une tournée en Méditerranée en juin et un aller-retour en Martinique en juillet contribueront à engranger de l’expérience à bord avant ce grand rendez-vous de l’automne.

LE MAXI BANQUE POPULAIRE XI EN CHIFFRES

32 mètres de long, 23 mètres de large, 16 tonnes
24 mois de construction
4 500 heures (conception, architecture, plan, simulation chez VPLP)
300 plans de fabrication
150 entreprises mobilisées
150 000 heures de travail (dont plus de 100 000 heures pour le seul chantier CDK Technologies)

ILS ONT DIT

Armel Le Cléac’h – du Maxi Banque Populaire XI

« Avec la fin de la construction de ce bateau qui a impliqué tant de talents et de savoir-faire, c’est un premier chapitre qui se termine. Désormais, nous en entamons un nouveau : celui de la navigation. Nous allons effectuer les premiers tests à Lorient avant de nous focaliser sur l’aspect sportif en allant au large pour le prendre en main. Nous avons pu imaginer et visualiser le potentiel de Banque Populaire XI au simulateur depuis plusieurs mois. Mais maintenant, c’est sur son vrai terrain de jeu que nous souhaitons qu’il s’exprime et qu’il démontre toutes ses capacités. La Transat Jacques Vabre, c’est déjà demain pour nous. Il s’agit d’un objectif majeur, le premier grand rendez-vous de cet Ultim. Avec l’équipe et Kévin Escoffier, nous ferons tout pour aller au de nos objectifs ! Et ce bateau offre forcément une grande dose d’envie et d’optimisme pour y parvenir ! »

Ronan Lucas – Directeur du Team Banque Populaire

« Nous sommes très fiers du travail accompli pendant ces deux ans. Il permet de mettre à l’eau un bateau extrêmement abouti dans ses moindres détails. Par rapport à l’ancienne mouture, nous avons progressé dans tous les domaines avec ce Maxi Banque Populaire XI. Nous savons qu’il va être plus rapide, plus performant, plus marin. De plus, on ne peut qu’être très satisfait et reconnaissant de l’investissement de toutes les entreprises et de l’ensemble des membres du Team qui ont participé à cette construction. Depuis de nombreuses années, Banque Populaire démontre ainsi son enthousiasme et sa motivation à concevoir avec passion des bateaux à la pointe de la technologie. Désormais, nous avons tous hâte d’effectuer les premiers bords et de constater le potentiel réel de ce nouveau géant. »

Bertrand Magnin – Directeur du Développement Banque Populaire

« Nous sommes très fiers de la mise à l’eau de ce bateau qui témoigne de notre foi dans l’entrepreneuriat, la collaboration ainsi que dans la transmission. Nous tenons à remercier les 150 entreprises et leurs collaborateurs ainsi que le Team Banque Populaire qui ont permis la construction de ce magnifique Trimaran. »

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