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Un nouvel IMOCA pour Boris Herrmann

18 10 2019 Boris Herrmann portrait for the Fastnet 2019 onboard the IMOCA 60 Malizia.

Il a failli être le premier étranger à remporter le Vendée Globe avant de finir finalement 5e. L’Allemand Boris Herrmann et son équipe se lancent dans un programme de cinq ans avec un nouveau bateau signé VPLP.

Team Malizia a choisi le cabinet de design français VPLP et le chantier Multiplast pour construire son prochain bateau. Il devrait être dessiné pour permettre un meilleur passage dans les vagues et atteindre des vitesses moyennes plus élevées, tout en restant robuste et fiable. La mise à l’eau est prévue pour l’été 2022.

Le projet est déjà dans sa phase de conception et le Team Malizia s’est renforcé pour relever ce nouveau challenge. L’équipe va également collaborer avec le chantier Greenboats basé en Allemagne, expert dans la production de pièces en matériaux durables. Enfin, la société SCHÜTZ fournira des matériaux fabriqués en Allemagne pour cette nouvelle construction.

Ce nouvel IMOCA 60 est conçu pour participer à 18 courses dans 15 pays. Le point culminant sera The Ocean Race 2022/23 (précédemment Volvo Ocean Race). Pour cette course légendaire, 5 marins feront ce tour du monde pendant plus de 9 mois avec un total de 10 escales. « Je me souviens d’assister à la victoire de l’équipe allemande Illbruck dans la Volvo Ocean Race 2001 à Kiel et de rêver de participer à cette prestigieuse course moi-même un jour ! », se souvient Boris. « Maintenant, nous avons cette énorme chance de naviguer autour du monde en équipe. Nous profiterons de cette occasion pour tester et développer le bateau pour le Vendée Globe 2024, pour inspirer les enfants, pour recueillir des données océaniques précieuses et ainsi, pour promouvoir une action climatique ambitieuse. »

Team Malizia a signé des partenariats de cinq ans avec Hapag-Lloyd, Zurich Group Germany, MSC Mediterranean Shipping Company, EFG, Yacht Club de Monaco et Kuehne+Nagel. Tous ces fondateurs associés s’unissent derrière la mission communautaire de poursuivre les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies (SDGs) ainsi que le projet « A Race We Must Win » du Team Malizia, qui vise à augmenter le niveau d’ambition autour de l’action climatique (SDG 13). « Nous nous trouvons tous ensemble dans le même bateau, engagé dans une course contre la montre afin de trouver des solutions pour la crise climatique. Ainsi, nous voulons mettre en évidence quelques mesures industrielles, qui sont proposées et développées par nos partenariats, dans le but de contribuer à la promotion d’une vision commune et de plaider pour des actions toujours plus ambitieuses », précise Boris Herrmann.
« L’une des solutions clés à nos yeux est le développement de nouveaux combustibles sur la base d’énergies renouvelables. Cet aspect est lié à nos partenaires des secteurs de la logistique, du transport, du yachting, de la finance et des assurances. Nous sommes convaincus du fait que ces grandes entreprises avec lesquelles nous travaillons, font partie des acteurs clés dans cette transformation urgente.

Holly Cova, manager de l’équipe, explique : « Notre objectif consiste à devenir une plateforme mondiale de durabilité, qui crée des points de contact ainsi que des événements le long de nos escales de course dans le monde entier. Les entreprises auront la possibilité de discuter et de partager leurs idées sur ces sujets. Par ailleurs, cela permettra d’interagir avec des écoles locales, des scientifiques et le grand public. Nous partagerons cette histoire, les émotions et un contenu authentique comme nous l’avons fait au cours du dernier Vendée Globe, tout en mettant l’accent sur l’impact positif. »

Le partenaire fondateur, le Yacht Club de Monaco, a renouvelé son engagement et le Team Malizia a hâte de promouvoir les performances de navigation avec le fondateur de l’équipe, Pierre Casiraghi, et de contribuer à la mission éducative et environnementale qui est l’une des priorités de S.A.S Prince Albert II et la Fondation Prince Albert II de Monaco.

La Malizia Ocean Challenge

L’équipe poursuivra son programme Malizia Ocean Challenge qui se focalise sur l’océanographie et l’éducation, qui reste un projet clé soutenu par tous nos partenaires. Toste Tanhua, ingénieur scientifique du GEOMAR à Kiel pour le Team Malizia souligne : « Les données sur le CO2 des océans recueillies pendant le Vendée Globe se sont révélées tellement utiles et précieuses. Elles permettent à la communauté scientifique mondiale de mieux comprendre le rôle des océans dans le changement climatique et l’augmentation inquiétante de la concentration de CO2 dans l’océan. »

En ce qui concerne l’éducation, Birte Lorenzen-Herrmann, éducatrice océanique à plein temps de l’équipe Malizia, a déclaré : « Grâce à ces aventures, nous avons développé une manière de motiver et de sensibiliser davantage les enfants sur l’océan et le climat. Nous sommes fiers d’avoir aujourd’hui atteint 45,000 enfants dans le monde entier. Nous avons enrichi notre livre d’éducation sur les océans incluant des solutions pour la crise climatique. Ce livre est désormais téléchargeable gratuitement en 10 langues. Grâce à nos partenaires, nous pouvons continuer à diversifier cette activité à l’aide d’une forte équipe d’enseignants et l’établissement de nouveaux réseaux. Vous pouvez le télécharger gratuitement sur www.myoceanchallenge.org .»

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Transat. Jeanne Grégoire : “Réussir à être tout de suite dans le match !”

Le départ de la Transat en double est prévu ce mercredi à 17h mais la météo semble encore difficile. On fait le point avec Jeanne Grégoire, coach depuis 2014 au Pôle Finistère Course au Large de Port La Forêt-Fouesnant qui nous parle de météo, de préparation et des clés de cette Transat qu’elle connait bien avec Erwan Tabarly – vainqueur en 2016 avec Thierry chabagny – entraineur du Pôle et avec qui elle totalise 16 participations .

Sur les dix-huit duos engagés sur la Transat en double au départ de Concarneau, huit d’entre eux se sont entrainés ensemble en baie de La Forêt.

« Il y a encore beaucoup de vent prévu au moment du départ avec cette dépression. Tant que celle-ci ne se sera pas évacuée, ce sera compliqué d’avoir un départ. Il y a ensuite une petite dépression dans le golfe de Gascogne qui est aussi de la même famille et qui empêche de partir. Il faut espérer qu’elle ne se réalimente pas. Après le Cap Finistère, il y aura une grosse dorsale qui ouvrira le jeu tactique. »

Les points clés
« Les points clés sur cette course, c‘est de réussir à être tout de suite dans le match. Ce qui n’est pas évident avec un départ qui se reporte. Trouver le bon dosage entre attaquer et ne pas casser le bateau. Être capable de bien suivre la météo dès les premières heures. »

La préparation
« 
On a fait des entraînements en double tout l’hiver. On est content que ce bateau traverse enfin l’Atlantique. On a hâte de voir comment il se comporte, comment les marins arrivent à tenir le rythme. C’est la course la plus importante sur ce bateau. On a travaillé sur la performance du bateau, l’optimisation du matériel dans toutes les conditions. On sait qu’en double on pousse beaucoup plus le bateau.

On a fait des stages, travaillé sur les choix de voiles, notamment le Code 0. Erwan Tabarly a fait un gros travail là-dessus en prenant toutes les traces de l’hiver. On a travaillé sur l’augmentation des vitesses moyennes, le fonctionnement en double. Additionner les compétences n’est pas l’exercice le plus facile pour des solitaires. La Sardina Cup était une bonne préparation. Sur nos 8 équipages, on a 8 bizuths de transat. Comment fonctionner en double pour optimiser la prise de décision. On a travaillé sur la réception météo. »

Les skippers auront accès aux infos météos en mer. Ils ont accès aux fichiers Arpège, GFS, Arome et images satellite. C’est la seule course où ils peuvent réactualiser leur météo en mer. « Il faut être très pertinent pour récupérer les infos à la bonne heure, les analyser et garder sa lucidité pour faire de la vraie stratégie à long terme ou sur des petits coups. Ils ont également la position des autres concurrents 4 fois par jour. Nous avons axés notre préparation sur comment on prend sa décision, choisir sa stratégie, sans regarder les autres, prendre la route optimum. En transat ceux qui déclenchent en premier sont souvent les mieux servis.

Les skippers Bretagne-CMB sont rapides
Ils disent qu’ils sont très rapides à trouver les bons réglages et cela augmentent leurs vitesses moyennes. Les bateaux se travaillent beaucoup à la barre pour trouver le bon angle et la conduite rapide du bateau. Autant en Figaro 2, c’était calé, ce n’était pas très difficile de trouver la vitesse optimum, là cela peut se jouer à quelques degrés. Après 3 ans depuis l’arrivée du FB3 on n’a pas encore trouvé tous les réglages même si on a bien progressé. On travaille au Pôle avec Nico Lunven qui nous a fait les polaires de routage sur la base de 12 bateaux. On espère que nos skippers sont bien armés. On est serein sur le travail que l’on a fait ensemble avec nos skippers mais on reste humble par rapport à une course où tout peut aussi arriver.

Sur les 18 duos engagés sur La Transat en Double Concarneau – Saint-Barthélemy au départ de Concarneau le 12 mai 2021, 8 d’entre eux se sont entrainés ensemble en baie de La Forêt. Ils espèrent jouer les premiers rôles à Saint Barthélémy mais la concurrence au sein de la flotte sera rude.
Les huit équipages du Pôle engagés sur cette course:

  • Team Bretagne CMB Océane : Elodie Bonafous navigatrice et Corentin Horeau
  • Team Bretagne CMB Performance : Tom Laperche – navigateur et Loïs Berrehar – Navigateur
  • Devenir : Violette Dorange et Alan Roberts Racing
  • Gardons la vue : Martin Le Pape et Yann Eliès
  • Guyot Voiles : Pierre Leboucher et Thomas Rouxel
  • “L’Egoïste” – Cantina Saint Barth : Eric PERON et Danet Miguel
  • Région Normandie : Alexis Loison – Skipper et Guillaume Pirouelle
  • Macif Course au Large : Pierre Quiroga – Navigateur et Erwan Le Draoulec – Skipper
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Collision en mer : la Classe IMOCA et le Pôle Mer lancent un appel pour trouver des solutions

©Kito de Pavant / Bastide Otio

Le risque de collision en mer d’OFNI est un vrai sujet d’inquiétude pour les skippers comme pour tous les acteurs du monde maritime. Depuis plusieurs mois, un groupe de réflexion, réunissant des équipes de plusieurs Classes ainsi que différents spécialistes et réseaux comme celui d’Eurolarge Innovation, a partagé des expériences et des connaissances. A l’issue de ces échanges, la Classe IMOCA et le Pôle Mer Bretagne Atlantique ont rédigé un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI).

Containers, billes de bois, glaces dérivantes, embarcations non signalées, déchets en tout genre, mais aussi animaux marins de tailles et de comportements très différents, le risque de toucher quelque chose en mer demeure une véritable épée de Damoclès pour les coureurs, mais la problématique est très complexe. Radars, AIS, caméras thermiques, effaroucheurs sonores, des équipements existent et le Vendée Globe a été, cet hiver, un nouveau galop d’essai pour un travail qui n’est pas terminé.

L’objectif de cet AMI est de faire appel aux différents experts afin de réfléchir, de façon plus transversale sur le sujet des collisions en mer et de proposer un ensemble de solutions permettant de détecter une cible à distance – manufacturée ou vivante, immergée ou semi-immergée – et de réduire le risque de choc à haute vitesse.

Les étapes de l’AMI :
– Exposer clairement la problématique aux acteurs de l’innovation
– Recenser de façon exhaustive les solutions existantes
– Faire émerger des solutions :
. Interconnexion entre solutions existantes
. Collaboration avec d’autres filières
. Approches transversales entre technologies
– Accompagner les porteurs de solutions dans la structuration de leur projet et dans la recherche de financement (Pôle Mer)
– Proposer un terrain d’expérimentation et un premier marché (IMOCA)

« L’AMI permet de partager plus largement la problématique à la communauté afin de réunir les compétences et tester plusieurs solutions possibles. Le Pôle Mer porte désormais cet AMI publiquement auprès de son réseau. Une entreprise, française ou internationale, peut ainsi répondre seule avec un outil ou bien proposer un projet collaboratif. Le Pôle Mer accompagne alors les entreprises sur la réalisation de ce projet, » nous explique Régis Guyon, animateur dans le groupe Naval et Nautisme du Pôle Mer.

Le problème des collisions en mer ne sera peut-être pas résolu uniquement avec des détecteurs embarqués, mais avec le croisement des compétences entre des océanologues, des spécialistes de la faune, de la flore, du spatial, des mathématiques ou du transport maritime. « Nous souhaitons avec cet AMI faire collaborer des personnes qui ne l’auraient pas fait naturellement, pour voir quels projets nous pouvons faire émerger, » confie-t-il.

Il n’y aurait donc pas une solution miracle, mais une association de plusieurs systèmes qui permettent de voir, sur ou sous la mer, de près ou de loin. Chaque système aurait évidemment des avantages et des inconvénients et donc les équipes auraient la possibilité de choisir en fonction de leur stratégie.

« Rapides et, d’une certaine manière, fragiles, les bateaux de course sont susceptibles d’être accidentés plus que d’autres navires, » explique Damien Demoor (Business & Innovation Developer chez Naval Group). « Par exemple, il n’existe encore aucune solution de détection dans la zone de 0 à 10 mètres de profondeur. Beaucoup de choses peuvent être faites et le développement scientifique ira d’autant plus vite si les Classes mutualisent leurs efforts sur le sujet et rendent visibles les actions possibles. »

Instruments optiques ou acoustiques : des systèmes en développement

Aujourd’hui, des systèmes sont déjà mis en place sur les IMOCA. Parmi les plus connus, les ‘pingers’ et le système ‘OSCAR’. Sur le Vendée Globe 2020-21, une dizaine d’IMOCA avait un Pinger Whaleshield. Développé par l’entreprise australienne Future Oceans, cet émetteur acoustique, placé sur le bulbe de quille, a pour but d’éloigner les cétacés.

Olivier Adam, spécialiste en bioacoustique et professeur à l’Université Paris-Sorbonne, nous explique. « On ne peut pas parler uniquement de baleines puisqu’il existe 89 espèces de cétacés. Certains sont peureux et seront réceptifs aux ultra-sons émis par le pinger tandis que d’autres seront plutôt curieux et donc attirés vers le bateau. Il est donc difficile de savoir quand allumer ou non l’émetteur. Si on ne fait pas de bilan des espèces qui sont attirées par les bateaux, on n’y arrivera pas. Ainsi, seul le retour des skippers sur ce qu’ils voient pourra faire avancer le développement du produit. »

La moitié des IMOCA du Vendée Globe était aussi équipée d’OSCAR, un système alliant deux caméras, l’une thermique et l’autre permettant d’identifier les formes en surface. Ces nouvelles technologies prometteuses demandent encore du temps. La répétition de tests sur chaque entraînement et course pourra faire évoluer les solutions vers quelque chose de vraiment adapté à la diversité des cibles et aussi aux spécificités des bateaux en termes de poids, de miniaturisation ou de résistance aux conditions extrêmes. Selon Olivier Adam, « seule une combinaison de solutions permettra d’éviter les différentes situations de collision. Il est donc essentiel de collaborer. »

Calendrier de l’AMI « prévention des collisions en mer »
Mai 2021 : lancement officiel
Octobre 2021 : clôture des candidatures
2021-2022 : accompagnement des projets
2023 : mise sur le marché
2024 : Vendée Globe

Plus d’informations : https://www.pole-mer-bretagne-atlantique.com/fr/actualites/2719-partenariat-classe-imoca-prevention-des-collisions-en-mer

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Transat en Double – Concarneau – Saint-Barthélemy Départ mercredi à 17h

© Alexis Courcoux / La Transat en Double

Le départ de la Transat en double sera donné à Concarneau mercredi 12 mai à 17h. Les dix-huit duos de la 15e édition de la Transat en Double – Concarneau – Saint-Barthélemy sont désormais fixés. Depuis hier soir, les marins savaient que le départ ne serait pas donné lundi ou mardi.

Ce matin, ils ont appris la date et l’heure du coup d’envoi de cette course d’une longueur de 3 890 milles. En collaboration avec Météo Consult, la direction de course de l’épreuve a déterminé le moment le plus opportun pour lancer la flotte : ce sera mercredi à 17h. Il reste donc un peu moins de deux jours à patienter pour les navigateurs qui ont désormais un calendrier précis en tête. Ils peuvent se projeter, travailler aux derniers préparatifs et analyser en détail la situation météo pour l’entame de cette transatlantique qui les mènera jusqu’à Saint-Barthélemy.

Explications de Francis Le Goff, directeur de course : « Il va y avoir un peu de vent pour le départ mais après les conditions s’améliorent. Le départ sera tonique. Mercredi matin, il reste d’ailleurs beaucoup de vent, 30-35 nœuds de sud ouest, c’est pour cela que nous faisons partir la flotte qu’à 17 heures. Après le passage de front, les bateaux évolueront dans du vent d’ouest-nord ouest aux alentours de 25 nœuds moyen.

Les premières heures de course seront engagées, il va falloir que les marins s’échauffent bien au ponton car il va falloir wincher ! Il y a eu plusieurs coups de vent successifs donc il reste encore de la mer avec des creux de trois mètres. Mais les conditions sont maniables et offrent un bon créneau pour passer le cap Finisterre. C’est cela qui nous avait posé problème pour un départ dimanche. Mais aujourd’hui, compte tenu des derniers fichiers, il n’y a plus de raison de maintenir la flotte au port. Ce ne sera pas tout à fait la croisière au soleil pour les premiers jours de course mais la bagarre sera belle. »

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Figaro. Le départ de la Transat en double reporté à cause de la météo

Ambiance sur le village de la Transat en Double Concarneau-Saint Barthelemy 2021 - Concarneau le 03/05/2021

Initialement prévu demain, dimanche 9 mai à 15h30, le coup d’envoi de la 15e édition de la Transat en Double – Concarneau – Saint-Barthélemy est reporté en raison des conditions météo très difficiles attendues les prochains jours dans le golfe de Gascogne et aux abords du cap Finisterre. Francis Le Goff, le directeur de course, explique cette décision visant à préserver l’intégrité des marins et des bateaux. L’organisation étudie les fichiers météo pour déterminer au plus vite une nouvelle date de départ.

Francis Le Goff, directeur de course de la Transat en Double – Concarneau – Saint-Barthélemy : « Cela fait quelques jours que nous surveillons l’évolution de la météo. Il y a deux dépressions. Une première rapidement après le départ avec une mer formée et du vent soutenu, soit des conditions déjà difficiles. Nous avions aussi un œil sur une deuxième dépression installée dans le golfe de Gascogne. De jour en jour, les fichiers se sont alignés. »

« La flotte subira le plus fort du coup de vent aux abords du cap Finisterre. C’est toujours un passage délicat et dans ces conditions, il s’avère même risqué d’autant que la majeure partie des routages fait passer la flotte entre le DST (Dispositif de Séparation de Trafic, rail des cargos) et la terre. Le vent est prévu fort et la mer importante. S’ajoute à cela la mer du vent qui s’oppose à la houle. Il est prévu 35 nœuds de vent moyen avec des rafales à 55 nœuds. Et nous savons que souvent, dans cette zone, les fichiers sous-estiment les conditions réellement rencontrées par les marins.

J’ai donc pris la décision de reporter le départ. Maintenant, nous allons travailler sur un deuxième temps, celui de l’étude des fichiers pour décider au plus vite d’une nouvelle date de départ. »

Les équipes d’organisation travaillent à l’ajustement du dispositif des prochains jours qui sera communiqué ultérieurement.

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Championnat d’Europe 470. Doublé tricolore !

470 European Championship 2021 Vilamoura

Le championnat d’Europe de 470 s’est déroulé à Vilamoura au Portugal toute cette semaine. Camille Lecointre et Aloise Retornaz, et le duo masculin Kevin Peponnet et Jérémie Mion ont décroché l’or. Un superbe doublé prometteur avant les Jeux Olympiques.

Comme souvent en voile olympique, les championnats d’Europe sont « open » et donc ouverts à toutes les nations, avec des allures de Mondial tant le plateau est complet. A quelques semaines des Jeux Olympiques, l’élite planétaire de 470 (dériveurs double) s’est ainsi donnée rendez-vous à Vilamoura au Portugal pour une ultime confrontation. Le niveau y était naturellement très élevé, chacun ayant à cœur de briller cet été au Japon. Les français ont marqué de leur emprunte la compétition.

Les françaises sacrées « marin de l’année 2019 », Camille Lecointre, médaillée de bronze à Rio en 2016, et son équipière Aloise Retornaz, venaient pour défendre leur titre européen. C’est chose faite. Sur les 11 manches courues cette semaine, le duo en a remporté 3 avant de s’imposer lors de la finale aujourd’hui. Après une semaine où elles se sont battues sans jamais rien lâcher, elles s’offrent un doublé européen après leur victoire en 2019, 18 points devant les anglaises Hannah Mills et Eilidh Mcintyre, et 30 points devant les espagnoles, championnes du monde en titre.

Même euphorie chez les tricolores masculins, champions du monde 2018, qui ont dominé la régate avec 2 victoires de manches et qui ont fait preuve d’une très grande régularité. Premiers au classement général avant la Medal Race, Kevin Peponnet annonçait “On va défendre notre maillot jaune jusqu’au bout”. Il en a fallu de peu pour le duo qui passe à côté de sa finale, se classant finalement 2e du classement « Open », 2 points seulement derrière les redoutables Néo-Zélandais, et donc bien 1er Européens !

Revoir les courses:

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Aloise Retornaz :« Quelle belle semaine ! C’était la dernière avant les Jeux, on se sent soulagées et tellement heureuses de finir comme ça après la déception du mondial. C’est une belle revanche. La semaine a été intense, il a fallu s’accrocher mais on a tout donné. C’est le travail de plusieurs mois qui paye aujourd’hui. On gagne aujourd’hui en confiance pour aller chercher l’or olympique. On est capable de gagner. Mais c’est pas fini, on reste bien concentrées car chaque plan d’eau et chaque régate est différentes ».

470 European Championship 2021 Vilamoura

Jérémie Mion : « C’était top de commencer cette medal race avec un petit matelas d’avance grâce à tout le travail que l’on avait donné cette semaine. C’est un premier titre de Champion d’Europe avec Kévin, clairement ça nous met en confiance à quelques mois des Jeux Olympiques. Il va falloir continuer de bosser d’ici Tokyo, mais physiquement, je sens qu’on est au-dessus et cela nous a permis de disputer les manches plus facilement. Dès que le pomping était autorisé on arrivait à grappiller des places et à remonter la flotte.
Cette semaine, nous avons beaucoup discuté avec Kévin, on était en accord avec nos décisions et on s’est soutenus jusqu’au bout, aussi bien sur le plan physique que mental. C’est hyper précieux de s’entendre de cette façon, car dans les mois qui vont venir cela va faire la différence. Finalement, avec ce report d’un an, on ressort encore plus forts, plus grandis et plus soudés, c’est génial ! “

Kévin Peponnet : ” Je pense qu’on a clairement fait le boulot cette semaine.
Nous avons ressorti nos points forts, amélioré nos points faibles et surtout, nous restons réguliers, ce qui est hyper important pour la suite. Au niveau timing nous envoyons le bon message au bon moment aux adversaires à quelques mois des Jeux, j’espère qu’on va en faire douter quelques-uns !
Ça nous donne énormément de confiance et on sent avec Jérémie qu’on a passé un cap sur de nombreux points. Mais on ne va quand même pas se reposer sur nos lauriers. On sait qu’on doit travailler nos départs, on pêche un peu sur cet aspect de la régate mais on va profiter de nos entraînements avec les duos mixtes à Marseille pour peaufiner tout cela.
Sur le reste tout va bien, la vitesse du bateau est bonne, le moral est au beau fixe et l’engagement physique est bien présent. Le gros point fort de notre duo est cette cohésion, cette solidarité, et cette capacité à rebondir. Lorsque nous sommes moins bien placés durant une manche, nous sommes capables de revenir dans le top 5.
On peut dire que notre objectif d’apprendre à gagner est rempli et qu’on a été dans le match toute la semaine ! “

Le Championnat d’Europe de 470 accueillait pour la première fois de son histoire une catégorie en double mixte, discipline qui sera au programme des Jeux Olympiques à Paris en 2024. La #Génération2024 Française était bien représentée avec 6 duos en lice à Vilamoura. Ils étaient deux qualifiés en Medal Race ce vendredi, et malgré une course finale en « mode attaque » bouclée à la 3e place, Marina Lefort et Paco Lepoutre ont été trop court pour accrocher le podium et finissent le championnat à la 4e place. 5e de la Medal Race l’autre tandem tricolore en lice, Hugo Le Clech et Colombe Julia, a pris la 8e place finale.

Résultats de l’équipe de France :

470 Femmes (dériveur double) : 1er

CAMILLE LECOINTRE: Brest Bretagne Nautique (Bretagne)
ALOISE RETORNAZ: S N Sablais (Pays De La Loire)
470 Hommes (dériveur double) : 1er

KEVIN PEPONNET: R Rochelaises (Nouvelle Aquitaine)
JEREMIE MION: S R Havre (Normandie)
470 Mixtes (dériveur double) :

LEFORT MARINA S R Antibes (Sud) et LEPOUTRE PACO S R Rochelaises (Nouvelle Aquitaine) : 4e
LE CLECH HUGO Sr Terenez (Bretagne) et JULIA COLOMBE C N St Cast (Bretagne) : 8e

Jérémie Mion : ” C’était une superbe semaine !

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Transat Jacques Vabre. Julia et Jeanne Courtois lauréates de “Cap pour Elles”

La Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre et son partenaire Saint James ont lancé le 8 mars dernier à l’occasion de la journée internationale des droits de la femme l’opération “Cap pour Elle”, avec pour objectif de soutenir un projet porté par une femme prête à braver l’Atlantique en duo pour la première fois. Après l’étude de 12 dossiers, le jury* a finalement retenu la candidature commune de Julia et Jeanne Courtois, les jumelles brestoises de 29 ans. Leur projet sera propulsé par Saint James à l’occasion de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre 2021.

Jeanne est ingénieur dans le domaine de la défense, Julia est pharmacien. Elles ont toutes les deux une expérience solide dans la voile (Tour de France à la voile notamment) mais aussi dans d’autres disciplines (5 IronMan à elles deux, 3 ultratrails…). Elles soutiennent une association, Fifty-Fifty, qui propose des programmes de reconstruction par la voile pour les femmes victimes de violences, et qui oeuvre pour plus de mixité dans le sport. Un sujet qui leur tient à coeur et dont elles seront le fier porte-voix lors de la prochaine Transat Jacques Vabre, en étant une des rares équipages 100% féminins. Rencontre avec les sœurs Courtois, heureuses lauréates du programme “Cap pour Elle”.

Quelle est votre première réaction, à l’annonce de cette grande nouvelle ?
Jeanne Courtois : On est hyper contentes, il n’y a pas meilleur moyen de consolider notre projet. On rentre dans le concret, on sait qu’on va être accompagnées par des personnes solides et reconnues, c’est une vraie marque de confiance.
Julia Courtois : On est vraiment ravies de rejoindre l’aventure, de pouvoir faire de nouvelles rencontres. On est d’autant plus heureuses qu’on a vu les vidéos des autres finalistes, et ça avait l’air d’être des projets intéressants également.
“On pouvait en rêver, mais ça paraissait inaccessible”
Il y a quelques mois encore, vous imaginiez être au départ de la Transat Jacques Vabre cette année ?
Jeanne : Non, c’est l’annonce de “Cap pour Elle” qui nous a donné le déclic. Une initiative comme celle-ci amène des gens pas forcément conscients de la possibilité de le faire à se dire que c’est l’occasion. Ca paraissait tellement immense qu’on n’imaginait pas se lancer. L’aventure me tentait depuis un moment, mais pas pour cette année, pas à si court terme.
Julia : Il me semble qu’on y pensait toutes les deux mais qu’on n’avait jamais vraiment échangé ensemble à ce sujet. On pouvait peut-être en rêver, mais pas du tout de manière concrète, ça paraissait inaccessible il y a encore trois mois. Et là on s’est dit que cet appel à candidatures correspondait exactement à notre profil. Cette opportunité nous a fait basculer de l’idée au projet.
Concrètement, qu’est-ce que “Cap pour Elle” va changer pour vous ?
Jeanne : Ça donne plus de sérénité dans la préparation, c’est facilitant, puisque ça montre que des gens nous font confiance. Notre prochain jalon sera de débloquer des partenariats, pour pouvoir acquérir ou louer un bateau. Et évidemment, la bourse accordée par Saint James va nous apporter une partie importante du budget. En plus, il y aura l’accompagnement et les conseils de personnes de renom, sur la navigation et la gestion de projet : c’est rassurant de profiter de l’expérience de gens qui ont fait des choses extraordinaires.
Justement, parlons de vos marraines, Alexia Barrier, Clarisse Crémer et Anne Combier. Qu’est-ce que ces noms représentent pour vous ?
Jeanne : On a adoré suivre le dernier Vendée Globe, et notamment le fait que Clarisse et Alexia communiquent de manière très naturelle. Cette authenticité a parlé à beaucoup de gens, a été très inspirante pour nous, donc on va essayer de reproduire ça à l’échelle de notre projet.
Julia : Ce sont des filles qui ont, chacune, révolutionné des choses. Effectivement en termes de communication, mais aussi en termes de gestion de projet en ce qui concerne Anne Combier. C’est à la fois impressionnant et vraiment génial de pouvoir profiter de leur expérience.
Qu’attendez-vous de leur coaching, dont vous allez profiter dans les prochains mois ?
Jeanne : Moi ce sera très technique, avoir des conseils sur des réglages, sur la gestion du sommeil, sur la manière d’être le plus efficace possible physiquement sur le bateau. Pouvoir profiter de toutes ces petites astuces d’expérience, ces détails qui font de grosses différences.
Julia : Elles vont aussi avoir beaucoup à nous apporter sur la gestion du projet. Alexia a monté son projet Vendée Globe avec un budget serré. Clarisse a mené son premier projet de Mini toute seule, un peu comme nous. Anne aura aussi beaucoup à nous apporter dans ce domaine.
Jeanne : Tout ça demande vraiment beaucoup de compétences. Il y en a une partie qu’on a déjà de nos premières expériences, et il y en a une grande partie qu’on va devoir acquérir assez vite. Pour ça, rien de mieux que d’être épaulées par des gens expérimentés comme elles.
“Se dire qu’on sera au départ de cette épreuve mythique, c’est dingue”
Que représente pour vous, jumelles, la Transat Jacques Vabre, la course en duo par excellence ?
Jeanne : Effectivement, le format, en double, nous parle. Et au-delà de ça, se dire qu’on sera au départ de cette épreuve mythique, qu’on regardait avec des étoiles dans les yeux il y a encore 10 ans, c’est dingue…
Julia : C’est vrai que cette course nous fait rêver depuis petites. C’est ce genre d’expériences qu’on privilégie dans nos vies. Vivre des aventures en pleine nature, c’est ce qui nous anime au quotidien.
Vous avez l’air de tout faire ensemble sportivement. Est-ce que dans la vie aussi, vous êtes des jumelles fusionnelles ?
Jeanne : Ça n’était pas du tout le cas avant. Puis, on a été séparées pendant 4 ou 5 ans pendant nos études, et ça a marqué un tournant dans notre relation. Depuis, on partage beaucoup de choses au quotidien, et le sport nous rassemble vraiment.
Julia : Je ne sais pas si “fusionnelles” est le mot qui convient, dans le sens où il n’y a pas de connexion particulière, où on n’a pas forcément la même personnalité. En revanche, nos profils se complètent super bien, et on a déjà vécu quelques aventures engagées ensemble, tant au niveau de la fatigue que de la peur. On sait à quoi s’attendre, et ce sera une force pour nous.

*Membres du jury : Caroline Caron et Francis Le Goff pour la Transat Jacques Vabre Normandie le Havre, Géraldine Henri et Henri Giraud pour la FFVoile, Luc Lesénécal et Florence Bellee pour Saint James, Anne Combier coach “Cap pour elle”, Alexia Barrier et Clarisse Crémer marraines de l’opération.

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470. Medal Race à suivre en direct

Suivez les Medal Race au Championnat du monde de 470 à Vilmoura au Portugal. Un avant-goût des JO de Tokyo.
Les mixtes ouvriront le bal à 14h (HF) -Suivi à 14h45 des filles avec Camille Lecointre / Aloise Retornaz en maillot jaune puis Kevin Peponnet / Jeremie Mion à 15h30.

Top ten, Men’s Fleet
1. Kevin Peponnet / Jeremie Mion, FRA, 39
2. Paul Snow-Hansen / Daniel Willcox, NZL, 47
3. Jordi Xammar / Nicolas Rodriguez, ESP, 54
4. Anton Dahlberg / Fredrik Bergstrom, SWE, 54
5. Mathew Belcher / Will Ryan, AUS, 64
6. Kilian Roger Dominique Wagen / Gregoire Siegwart, SUI, 75
7. Luke Patience / Christian Grube, GBR, 77
8. Martin Wrigley / Alexander Hughes, GBR, 87
9. Deniz Cinar / Ates Cinar, TUR, 96
10. Simon Diesch / Philipp Autenrieth, GER, 101

Top ten, Women’s Fleet
1. Camille Lecointre / Aloise Retornaz, FRA, 38
2. Silvia Mas Depares / Patricia Cantero Reina, ESP, 48
3. Linda Fahrni / Maja Siegenthaler, SUI, 51
4. Hannah Mills / Eilidh Mcintyre, GBR, 52
5. Elena Berta / Bianca Caruso, ITA, 74
6. Fernanda Oliveira / Ana Luiza Barbachan, BRA, 76
7. Olivia Bergstrom / Lovisa Karlsson, SWE, 80
8. Agnieszka Skrzypulec / Jolanta Ogar, POL, 83
9. Luise Wanser / Anastasiya Winkel, GER, 86
10. Ariadne-Paraskevi Spanaki / Emilia Tsoulfa, GRE, 88

Top ten, Mixed Fleet
1. Nitai Hasson / Saar Tamir, ISR, 43
2. Theres Dahnke / Matti Cipra, GER, 55
3. Vita Heathcote / Ryan Orr, GBR, 81
4. Marina Lefort / Paco Lepoutre, FRA, 94
5. Amy Seabright / James Taylor, GBR, 95
6. Tal Sade / Noa Lasry, ISR, 100
7. Daniel Gottlich / Anna Markfort, GER, 103
8. Louisa Nordstrom / Trevor Bornarth, USA, 104
9. Hugo Le Clech / Colombe Julia, FRA, 109
10. Nikolaos Brilakis / Rafailina Klonaridou, GER, 110

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Spi Ouest. Ouverture des inscriptions du Spi qui se tiendra du 7 au 10 octobre 2021

@ D Ravon

Le 43e « Spi » se tiendra donc du 7 au 10 octobre 2021 à La Trinité-sur-Mer. Près de 300 bateaux sont attendus en baie de Quiberon pour trois journées de régate sur les six zones de course qui y sont réparties : Morbihan, Voiles et Voiliers, Breizh Cola, Saint James, Ouest France et Région Bretagne.

L’épreuve est comme chaque année ouverte aux monotypes J/70, J/80, Diam 24 OD, Open 5.70 et Open 7.50, Grand-Surprise, Mach 6.5, First 31.7, Figaro 3, Mini 6.50, ETF 26, Class 40, aux Multi 2000 d’une longueur hors tout comprise entre 25 et 59 pieds, aux IRC double et double mixte (certificat d’un TCC minimum de 0.949), aux IRC en équipage (certificat d’un TCC minimum de 0,850) et d’une longueur hors-tout minimum de 7 mètres, et enfin aux OSIRIS Habitable (Groupe brut minimum de 11) d’une longueur hors-tout minimum de 7 mètres.
La nouveauté cette année sera la grande parade pour tous les concurrents le samedi 9 octobre au départ du port de La Trinité-sur-Mer, et qui descendront le chenal ensemble. Ce moment festif pourra être suivi par le public notamment à partir du chemin des douaniers à la Trinité-sur-Mer ou du sentier côtier à Saint-Philibert. Pour Philippe Joubin, à la tête du grand rendez-vous trinitain, « l’ambition est de faire sortir ensemble à 9 heures 15 précises tous les concurrents, derrière un ou plusieurs bateaux emblématiques tels que le canot SNSM. Puis à la sortie du chenal, l’on souhaite donner un départ en ligne avec tous les bateaux. Cette idée du départ en ligne a été émise par Yves Le Blevec (skipper du trimaran Actual Ultim 3), également adjoint au maire de La Trinité en charge du nautisme. Elle a été validée par Christophe Gaumont, le directeur de course du Spi. Il y aura sans doute deux bouées de dégagement, mouillées au large, puis un parcours côtier rejoignant les six ronds de course respectifs, et qui comptera pour le classement général. »
Si la météo le permet, et les vents favorables, le spectacle promet d’être exceptionnel.

Les inscriptions sont ouvertes
Les inscriptions pour la 43e édition du Spi Ouest-France – Destination Morbihan sont d’ores et déjà ouvertes en ligne sur : https://evenements.ouest-france.fr/spi/inscriptions/

Pas de temps à perdre, les places ne sont pas illimitées.

Le Programme
Jeudi 7 octobre
De 14h00 à 21h00 : remise des stickers, QR Code et ravitaillement sous la tente secrétariat de course
Vendredi 8 octobre
11h00 : une ou plusieurs courses à suivre
À partir de 18h00 : programme à terre
Samedi 9 octobre
9h15 : parade de sortie du port puis départ commun
10h00 : une ou plusieurs courses à suivre
À partir de 18h00 : programme à terre

Dimanche 10 octobre
9h30 : une ou plusieurs courses à suivre
16h00 : remise des prix


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