dimanche 23 novembre 2025
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Départ musclé pour la Rolex Fastnet Race

Les Class40 au ponton à Cherbourg. Photo : Marina Johnson

Le grand rendez-vous de ce mois d’août s’annonce tonique à l’image de la météo de cet été. Vent dans le nez et virements en pagaille, c’est le menu du départ de cette 49ème édition de la Rolex Fastnet Race. A moins de 48 heures du coup d’envoi, les concurrents sont encore répartis des deux côtés de la Manche. A Cherbourg, près de 150 bateaux sont réunis dans le port Chantereyne et les marins suivent de près l’évolution météo.

Yannick Bestaven (Maître Coq), vainqueur du Vendée Globe explique : « Nous partons au près dans une vingtaine de nœuds, avec du courant. Il y aura beaucoup de manœuvres pour sortir du Solent avec de nombreux virements. Ensuite, le vent reste fort – près de 30 nœuds – avant de mollir en fin de journée. »

Ce départ s’annonce donc particulièrement sensible pour Yannick comme pour tous les équipages en double. Qu’ils soient en IMOCA, en Class40 ou en IRC, ils n’ont que deux paires d’yeux pour surveiller le reste de la flotte. « Nous n’aurons pas le temps d’apprécier le paysage » s’amuse Beyou (Charal) qui promet de veiller à « ne pas faire de bêtises ». Comme les autres IMOCA, il signe ici son retour à la compétition. « Je suis content de venir à Cherbourg, c’est une bonne base de départ et ce nouveau parcours met un peu de piment. Mon dernier départ en course remonte au Vendée Globe, je viens ici pour retrouver mes repères. Le Fastnet est une course à part. Ça a un côté mythique et le sud de l’Irlande est un coin très joli. Le Fastnet est un phare que j’ai souvent passé et qui se mérite. C’est à faire une fois dans sa vie. »

Le local de l’étape, Alexis Loison, ne dira pas le contraire. Il est connu en France pour être un pilier de la classe Figaro, pourtant, le reste du monde l’admire pour être le premier à avoir remporté le Fastnet – toutes catégories confondues – en double avec son père. Cette année, il enchaîne le Fastnet avec la Solitaire du Figaro, deux monuments de la course au large, un peu comme si un coureur de fond disputait deux marathons la même semaine. Il explique : « j’ai envie de faire le Fastnet donc je ne me pose pas la question. Ça me permet aussi de ne pas trop gamberger avant le départ de La Solitaire. Je regrette qu’il n’y a pas plus de figaristes car c’est un super événement. C’est plus détendu qu’une Solitaire et tu croises beaucoup de monde. » A bord de son JPK 10.30 (Léon), il embarque le jeune Guillaume Pirouelle avec qui il a fait tout le début de saison. « Je n’ai encore jamais passé le Fastnet, c’est une découverte et, pour moi, c’est l’occasion d’apprendre beaucoup de choses au cours de ces cinq jours de course. »

Le programme :
• Mercredi 4 août : Accueil des concurrents à Cherbourg-en-Cotentin
• Vendredi 6 aout : Ouverture du PC presse (école de voile)
• Samedi 7 aout : Ouverture du village, conférence de presse, départ des bateaux vers Cowes
• Dimanche 8 aout : Début du live sur la chaîne l’Equipe à 11h45, premier départ à 12h15 (Ultimes)
Multicoques : 12h10
IMOCA 60, Class40 : 12h25
IRC 4 : 11h40
IRC 3 : 12h55
IRC 2 : 13h10
IRC 1 : 12h25
IRC Z : 12h40
• Lundi 9 août : Arrivée du premier multicoque
• Mardi 10 août : Arrivée du premier monocoque
• Samedi 14 août : Arrivée des derniers concurrents et cérémonie de remise des prix

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Tokyo 2020. Jean-Baptiste Bernaz remporte la finale mais termine 6e

The Tokyo 2020 Olympic Sailing Competition will see 350 athletes from 65 nations race across the ten Olympic disciplines. Enoshima Yacht Harbour, the host venue of the Tokyo 1964 Olympic Sailing Competition, will once again welcome sailors from 25 July to 4 August 2021. 01 August, 2021 © Sailing Energy / World Sailing

Pas de médaille finalement pour Jean-Baptiste Bernaz. Après 4ème olympiade, une 5e place à Rio, il était bien décidé à décrocher la première médaille olympique du Laser français. Sa détermination était immense au départ de cette course finale qu’il a totalement dominé dans des conditions de vent d’environ 10 nœuds. Avec 7 petits points de retard sur la médaille de bronze, JB ne se classera finalement que 6e de ces Jeux Olympiques.
Sans surprise l’Australien Matt Wearn décroche la médaille d’Or, le Croate Tonci Stipanovic l’argent et le Norvegien Hermann Tomasgaard le bronze.
Classement général : 6/35 (1 – 9 – 13 – 9 – (23) – 7 – 16 – 4 – 9 – 22 – 2)
Jean-Baptiste Bernaz : « Je suis content de finir sur une belle victoire de course sur la Medal Race des Jeux ! J’ai bien entamé la régate et j’ai bien fini, avec forcément quelques regrets au milieu. De toutes façons ça se joue sur des détails. C’est la quatrième fois que je viens aux Jeux et que je passe un peu à côté. Je suis un peu déçu mais ça me remonte le moral de finir comme ça. Aujourd’hui il n’y avait rien à calculer, il fallait que j’aille gagner cette course. Vivre des Jeux avec des gros « up and down » comme j’ai vécu cette semaine, ça donne l’impression de vivre. Les Jeux font partie des grands moments de ma vie, j’ai eu la chance de les vivre déjà quatre fois. Je les ai savourés encore une fois et j’espère que ce n’est pas la fin de l’histoire parce que j’aimerais bien repartir avec une médaille un jour.»

470 – Camille et Aloïse, toujours dans le match !
Après 4 jours de compétition, le duo de 470 Camille et Aloïse sont toujours 3e du classement provisoire et continue de jouer aux avants postes. Demain, les Brestoises participeront à leurs deux dernières courses de qualification avec déjà 17 points d’avance sur les Suisses (4e) alors que 10 points seulement les séparent des Anglaises, actuelles leader, et 9 points des Polonaises… tout est encore possible !
Classement provisoire : 3/21 (3 – 2 – 4 – 7 – 1 – (12) – 6 – 5)
Camille et Aloïse : « Aujourd’hui nous n’étions pas à l’aise dès la première course. Le problème est que l’on prend de supers départs et nous sommes super déçues par la vitesse ensuite, on ne tient pas les bords de près, c’est un enfer. Jusque-là nous n’avions pas de souci et aujourd’hui, ça n’avançait pas. Nous allons checker le bateau. Nous sommes tout de même contentes parce que nous réussissons à limiter la casse. La journée aurait pu être pire mais, malgré notre vitesse, on a réussi à s’extirper du paquet et à suivre notre stratégie et notre tactique. C’est plutôt positif, nous arrivions à tenir nos places. Nous sommes toujours à 10 points de la première place. En 2 courses, cela peut être rattrapé. Nous nous battons, nous ne lâchons rien, la journée a été dure aussi pour les Polonaises. Le point positif c’est aussi l’écart creusé avec les concurrentes qui sont derrière nous. Ce que nous voulons c’est le maillot jaune ! »

470 – Kevin et Jérémie, déterminés
Ils ne lâcheront rien ! 10e, à égalité de points avec les Turcs, l’équipage masculin de 470 peut encore rêver de médaille tant le niveau est serré. A l’issue d’une 4e journée de qualification, seuls les Australiens Mathew Belcher et Will Ryan, consolident leur place de leader, laissant un jeu ouvert derrière eux.
Classement provisoire : 10 /19 (4 – 7 – 11 – (13) – 12 – 2 – 11 – 11)
Jérémie : « Ce n’est pas facile car nous n’avons pas vraiment de réussite. La flotte est très homogène en vitesse donc c’est assez dur de faire la différence. Aujourd’hui c’était assez physique avec le pumping autorisé sur les deux courses : ce sont des conditions difficiles. Nous n’avons pas eu beaucoup de réussite au niveau de nos choix stratégiques. Sur la suite on n’arrive pas à passer devant le paquet et à se mettre aux avants postes et derrière on bataillait un peu avec la meute. En tout cas on s’est battus comme des chiens sur chaque course. On a pas de regret à avoir sur ce qu’on a fait car on a rien lâchés ! Il reste encore 2 courses demain avant la Medal Race, les points sont serrés et il faut aller jusqu’au bout car il peut se passer encore pleins de choses. Il va falloir peut-être être plus extrémiste dans les options à prendre sur les prochaines courses. On va bien essayer de comprendre ce qui ne nous réussit pas pour trouver la bonne solution et sortir une belle prestation sur les derniers jours.»

49er FX – Albane Dubois et Lili Sebesi prêtes à vivre leur première finale olympique demain
Elles ont des étoiles dans les yeux et une grande envie de bien faire. Albane Dubois et Lili Sebesi, le duo féminin de 49er FX, sait qu’elles ne pourront pas aller chercher une médaille. Qu’importe, elles sont venues pour ne rien lâcher jusqu’au bout.
Classement provisoire : 8/19 (4 – 15 – 10 – 6 – 8 – 2 – 7 – 14 – 13 – (18) – 14 – 2)
Albane et Lili : « On arrive 7e à la veille de la medal race, il nous reste une seule course pour nous faire plaisir. Le podium est trop loin mais on compte bien lâcher les chevaux sur la finale. On va faire comme tous les jours de ces Jeux Olympiques et ne rien lâcher ! »

Nacra 17 – Quentin et Manon « une finale pour se faire plaisir »
Demain, le duo mixte Quentin Delapierre et Manon Audinet prendront le temps d’une journée de repos demain pour digérer leur déception. Car si leur rêve de médaille olympique s’éloigne, il n’en reste pas moins que leur performance cette semaine est remarquable. Sur les 12 courses courues cette semaine, Quentin et Manon ont enregistré 10 courses dans le top10.
Classement provisoire : 8/20 ((18) – 4- 3 – 5 – 9 – 7-10 – 4 – 13 – 7 – 7 – 7)
Manon : « Ce n’est clairement pas ce qu’on aurait aimé faire. C’est dur parce qu’on n’a pas l’impression d’avoir fait tant de choses mal. Apparemment notre place est plus autour des 7, on y est restés toute la semaine. On n’a jamais réussi à accrocher les 5 premiers à chaque fois… c’est dur. Aujourd’hui on s’était dit qu’il fallait préformer sur les courses et bien voilà, encore 7 ! Devant ils ont super bien navigué, c’était super dense à chaque passage de bouée et c’est là qu’il fallait s’extirper du paquet et partir devant, mais nous arrivions plutôt à l’arrière de ce groupe-là. Maintenant il faut juste faire une belle finale pour se faire plaisir et réussir à oublier toutes ces courses.»

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Maxime Mesnil vainqueur de la 20e édition des Internationaux de France de Matc-Racing

Le Normand inscrit son nom au palmarès pour la seconde fois après 2018 et prive le Danois Borch d’une victoire étrangère. Les hommes forts des derniers jours sont accrochés en demi-finale : Simon Bertheau est éliminé alors que Maxime Mesnil doit s’accrocher pour écarter Pauline Courtois. Le Normand inscrit son nom au palmarès des IFMR pour la seconde fois après 2018.

Jusque-là impressionnant, Simon Bertheau n’a rien pu faire face à Jeppe Borch. Le licencié de l’APCC Nantes a buté sèchement contre le Danois et s’incline en trois matches (3-0 pour Borch). Suite à cette confrontation, Jeppe Borch est le premier skipper à se qualifier pour la finale. Dans l’autre demi-finale, Pauline Courtois a donné du fil à retordre à Maxime Mesnil. Atteindre ce stade de la compétition relevait déjà d’une sacrée performance : c’est le premier équipage 100% féminin à se qualifier en demi-finales. Les filles ont fini par céder dans cette confrontation entre Normands : Maxime Mesnil s’impose 3-1.

La finale s’est donc jouée entre Maxime Mesnil, qui enchaine les podiums à Pornichet, et Jeppe Borch, qui participait aux IFMR pour la toute première fois. Ce dernier, qui a rapidement apprivoisé le plan d’eau pornichétin, donne le ton d’entrée de jeu en remportant le 1e match.
Maxime Mesnil laisse parler son expérience pour recoller immédiatement au score : 1 partout, balle au centre. Ce scenario se reproduit lors des 3e et 4e confrontations. L’ultime duel sacrera donc le vainqueur des IFMR 2021 ? Au coude-à-coude tout au long de la course, les Danois rencontrent un problème au moment d’envoyer leur spi après avoir passé la dernière marque de parcours. Maxime Mesnil, intraitable, saisit cette opportunité pour prendre l’avantage. Le Normand inscrit son nom au palmarès pour la seconde fois après 2018 et prive Borch d’une victoire étrangère. La dernière remonte à 2016 avec le Suisse Eric Monnin, mais il faudra encore attendre un peu.

Du côté du King of the Castle – les matches de classement entre la 5e et la 9e places : Aurélien Pierroz s’impose contre Pierre-Antoine Morvan et prend la 5e place. Un peu plus tôt, le quintuple vainqueur de l’épreuve a rappelé à Tom Foucher qui était le patron : PAM est 6e tandis que les jeunes de l’APCC finissent 7e. Paul Médinger et Sylvain Escurat terminent respectivement 8e et 9e des Internationaux de France de Match-Racing 2021.

Les réactions :
Maxime Mesnil, vainqueur de la 20e édition des Internationaux de France de Matc-Racing : ” C’est notre 2e victoire après 2018 et notre 4e podium consécutif. Ça été un week-end difficile, avec des matches très serrés, notamment en demi-finale, contre Pauline Courtois et la finale contre Jeppe Borch, qui a été intense ! C’est un bel évènement sur lequel on est toujours bien accueilli, les bateaux sont super bien préparés. Ça donne envie aux équipages de venir… D’ailleurs, on reviendra défendre notre titre l’an prochain ! “

Jeppe Borch, 2e des IFMR 2021 : ” C’était notre première fois à Pornichet donc on avait un petit peu de pression. Les conditions étaient parfaites, les bateaux super bien préparés et l’accueil parfait. Ça donne de bonnes bases pour faire de bonnes courses ! Si on a l’opportunité de revenir l’an prochain, on le fera avec plaisir ! “

Simon Bertheau, 3e des IFMR 2021 : ” C’était une nouvelle fois une bonne régate, et nous terminons une nouvelle fois 3e ! On aurait espéré un peu mieux mais ce n’est pas si mal car on a constitué notre équipage tardivement et le résultat correspond à notre préparation. Maintenant, on va se concentrer sur le championnat de France à Antibes en fin de saison et les courses en flotte en J80. “

Photos : ©Bruno BOUVRY / Internationaux de France de Match-Racing

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Départ du Final rush de Toulon à Brest

Pro Sailing Tour 2021 Final Rush - Toulon

La grande course finale du Pro Sailing Tour a été lancée ce lundi à 10 h 30 dans des conditions idéales après avoir été reportée ce week end en raison du mauvais temps. Sur une mer plate, avec 15 à 20 nœuds de vent forcissant, les 6 multicoques ont pris leur envol sur une coque, dans un décor de carte postale, devant la ville de Toulon et les contreforts du Mont Faron. Cap sur Brest pour un Final Rush qui promet de multiples rebondissements et devrait donner l’avantage aux meilleurs stratèges. Au large des Baléares c’est Thibaut Vauchel Camus sur Arsep et Sam Goodshild sur Leyton qui étaient devant.

C’est à bord du BSM Loire, bâtiment affrété par la Marine Nationale, que Laurent Bonnet, adjoint au Maire de Toulon et Fortuné Pellicano, adjoint au Maire de Brest et Président délégué de Brest Événements Nautiques, ont donné ensemble le top départ d’une finale qui relie les deux plus belles rades du monde, difficiles à départager… Les six Ocean Fifty, qui avaient sagement envisagé de partir avec un ris dans la grand-voile, ont finalement fait le choix radical, à quelques minutes du départ, de renvoyer toute la toile. C’est alors que le vent est passé de 12 à 20 noeuds, offrant un spectacle grandiose d’étraves fumantes et de dérives hors de l’eau.

Sur la ligne de départ, Erwan Le Roux (Ciela Village) a d’emblée donné le rythme, faisant écho à ses propos, tenus au petit matin sur le ponton : « Cette finale, elle est pour nous ! ». Sam Goodchild (Leyton), pied au plancher, a néanmoins repris la main à la bouée de dégagement. Portée par les encouragements de Laurent Bonnet, à la VHF, et le rendez-vous donné à Brest par Fortuné Pellicano, toute la flotte a mis le cap au sud après une semaine riche en échanges avec le public toulonnais, conquis.

Les six Ocean Fifty sont menés en trio, et accompagnés chacun d’un reporter embarqué pour dévoiler les coulisses de cette finale dans la docu-série diffusée au mois de janvier prochain. Car il va s’en passer des choses, à bord… ainsi que le pressent Sam Goodchild (Leyton), leader au classement général : « On aura toutes les conditions, plus ou moins compliquées. Je pense que l’on va sortir toutes nos voiles dans la semaine ! Il faudra rester en forme tout le temps car les conditions peuvent changer très vite et il faudra prendre de bonnes décisions rapidement ».

Tactique, vitesse et gestion des nerfs

Le niveau des équipages est extrêmement relevé et la prime reviendra à celui qui aura coché toutes les cases, comme le résume Sébastien Rogues (Primonial) : « Il y aura de la tactique, de la vitesse, du positionnement et de la gestion des nerfs au moins jusqu’à Gibraltar. Il va falloir tricoter en Méditerranée, prendre des décisions dès aujourd’hui, on devrait descendre pour attraper un flux de nord-est qui sera assez sympa. L’arrivée en Mer d’Alboran sera un passage compliqué, avec un choix à faire entre l’Afrique du Nord ou l’Espagne. »

L’heure des comptes

Les routages, autorisés seulement jusqu’au départ, allaient bon train depuis 24 h et oscillaient entre 6 et 8 jours de Toulon à Brest. Tout dépendra de la porte de sortie à Gibraltar, telle que l’analyse Erwan Le Roux : « Si on est tous dans le même wagon au Cap Saint-Vincent, ça ira. Mais si l’un de nous parvient à s’échapper devant, il aura de meilleures conditions en Atlantique et cela pourrait faire de gros dégâts au classement. Donc il faut aller vite dès le départ ». Pas davantage de choix pour Quentin Vlamynck (Arkema 4), deuxième au classement général, qui a fait ses comptes : « On a une place à gagner et quatre à perdre ! Cela ne dépend pas que de nous. On va donner le meilleur. Il ne suffit pas de battre Leyton, il faudra mettre un autre bateau entre nous ».
Quant à Sébastien Rogues c’est Erwan Le Roux qu’il a dans le viseur pour une troisième place sur le podium. Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires En Peloton – ARSEP), très à l’aise dans la brise, n’est qu’à un petit point de Primonial. Armel Tripon et Benoit Marie (The Arch) partent avec trois points seulement, alors qu’ils n’ont pu rejoindre le Pro Sailing Tour qu’à partir de l’épisode 3 à Las Palmas de Gran Canaria.
Le skipper britannique de Leyton conclut ainsi : « Tout le monde est capable de gagner donc non, notre position n’est pas si confortable, même si on a une petite marge. La moitié du Pro Sailing Tour se joue sur cette finale ! »

Pour suivre le Final Rush

En début d’après-midi, sur un long bord plein sud à plus de 30 nœuds, la flotte très homogène est déjà à la latitude des Bouches de Bonifacio, alors que le vent commence à mollir et que les stratèges vont devoir entrer dans le vif du sujet.

Le Final Rush est à suivre en direct sur la cartographie en live ici : https://prosailingtour.com/replay-course/

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Fastnet. Antoine Carpentier sur Courrier Redman

Photo ChristopheBreschi

Le Class40 Redman skippé par Antoine Carpentier prend le nom de Courrier Redman sur la Fastnet avec Géry Trentesaux et deux des piliers des bateaux « Courrier » François Lamiot, Arnaud Aubry qui seront à son bord.

Plus de 400 bateaux de toutes catégories sont engagés, dont le chiffre record de 39 Class40 et parmi eux le tenant du titre, Lamotte – Module Creation de Luke Berry, qui, à l’instar du Class40 d’Antoine Carpentier, joue aux avant-postes depuis le début de la saison aux côtés de Project Rescue Ocean et de Banque du Léman. D’autres unités récentes, tels Edenred ou Crosscall devraient également pimenter la compétition.

Skipper-armateur des fameux IRC nommés « Courrier » (dont le premier fut baptisé ainsi en l’honneur de Saint-Exupéry), Géry Trentesaux est un chef d’entreprise et régatier amateur au palmarès impressionnant. Entre lui et Antoine, ce sont vingt ans de confiance, d’amitié et de courses partagées. Arrivé tout jeune comme embraqueur-régleur de voiles à bord des bateaux de Géry, ce dernier avait rapidement détecté le potentiel du Trinitain et lui conseillait souvent de faire du solitaire.
C’est d’ailleurs grâce à lui et au soutien de sa société Custo Pol, qu’Antoine lance ses propres projets, en 2015, lors du Tour de France à La Voile, et goûte au solitaire lors de la dernière Route du Rhum en 2018. Géry ne tarit pas d’éloges sur le navigateur trinitain : « Antoine, c’est peut-être l’un des marins les plus doués avec qui j’ai navigué. Techniquement, il sait tout faire. Il barre bien, règle admirablement, a la niaque… ». A la présence à bord de Géry, fidèle partenaire d’Antoine, s’ajoute celle de deux piliers des « Courrier » : François Lamiot et Arnaud Aubry.
Aux quatre victoires à la Rolex Fastnet Race (2019, 2015, 2013 et 2001) remportées à bord des « Courrier », dont une « overall », Antoine Carpentier, licencié à la SNT, en additionne une cinquième, signée en 2017, à bord du Class40 VandB de Maxime Sorel.

Les enjeux de la course
Avec un bateau mis à l’eau en septembre 2020, l’objectif premier pour Antoine Carpentier sur toute la saison 2021 est de fiabiliser et d’optimiser au maximum sa monture. Il fait le choix de diversifier les formats de course, en double et en équipage, et les équipiers qu’il embarque à ses côtés, en course comme en sorties techniques. Il souhaite ainsi multiplier les points de vue et les retours d’expérience qui permettent de faire évoluer le bateau.
Actuellement deuxième au Championnat Class40, juste derrière le 162 d’Axel Tréhin et devant le 158 de Ian Lipinski, fort de sa récente et mémorable victoire sur Les Sables-Horta-Les Sables, le skipper du Class40 Redman âgé de 45 ans ne cache pas son ambition, pour sa huitième participation, de prendre la tête du classement à l’issue de la Rolex Fastnet Race.

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Clap de fin pour le 35e Tour du Finistère à la voile

La 35e édition du Tour du Finistère à la voile s’est terminé ce samedi à Port-La-Forêt avec une étape de nuit comme on les aime ! Avec des options tactiques au près pour rejoindre la pointe du Raz et ses courants. Propulsée par un vent portant, la flotte du Tourduf  a rejoint l’archipel des Glénan  sous spinnaker, accompagnée par un cortège de Dauphins en baie d’Audierne. Ce 35ème Tour du finistère à la voile servi par une météo favorable  a rempli toutes ses promesses et donné envie à tous les concurrents de revenir pour la 36ème.
C’est l’équipage de Delta Voiles Bretagne qui remporte cette édition du Tour du Finistère. Partis de Morlaix lundi 26 juillet, les bateaux ont fait plusieurs étapes, Roscoff, l’Aber Wrac’h, Camaret-sur-Mer, le port de Tréboul à Douarnenez, puis Port-La-Forêt. « Ce 35 Tour du Finistère à la voile, servi par une météo favorable, a rempli toutes ses promesses et donné envie à tous les concurrents de revenir pour la 36e édition », a conclu Gaël Le Cléac’h, commissaire de course.

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Charline Picon, médaillée d’argent en RS:X

The Tokyo 2020 Olympic Sailing Competition will see 350 athletes from 65 nations race across the ten Olympic disciplines. Enoshima Yacht Harbour, the host venue of the Tokyo 1964 Olympic Sailing Competition, will once again welcome sailors from 25 July to 4 August 2021. 31 July, 2021 © Sailing Energy / World Sailing

Charline Picon a remporté ce samedi 31 juillet, la finale de RS:X et devient vice-championne olympique de RS:X (planche à voile) derrière la chinoise Yunxiu Lu. Après son titre olympique à Rio, elle devient la première française double médaillée en voile. Quelques minutes après Charline Picon et pour sa première participation aux Jeux Olympiques, le Calédonien Thomas Goyard remporte quand à lui la médaille d’argent en RSX (planche à voile). Avec une disqualification en Medal Race après un départ “volé”, le Français s’offre le titre de Vice-Champion Olympique derrière le Hollandais Kiran Badloe.

The Tokyo 2020 Olympic Sailing Competition will see 350 athletes from 65 nations race across the ten Olympic disciplines. Enoshima Yacht Harbour, the host venue of the Tokyo 1964 Olympic Sailing Competition, will once again welcome sailors from 25 July to 4 August 2021. 31 July, 2021 © Sailing Energy / World Sailing

Les réaction :

Charline Picon : « J’ai fait la meilleure course possible aujourd’hui, il fallait être sacrement solide car les conditions étaient très dures : grosse chaleur, pas de vent, que du physique. Je suis fière de la course que j’ai faite. J’ai effectivement cru à un moment donné que ça allait être l’or car la Chinoise était un peu plus loin mais voilà c’est de l’argent comptant. Je la prends cette médaille. C’est un grand bonheur ! C’est Magique. Beaucoup ne se rendent pas compte à quel point c’est dur d’être en préparation olympique. Ce sont des projets de vie énorme. Cette performance récompense le travail d’une équipe, de mes partenaires, des entraineurs qui m’ont mis dans des conditions uniques. En RS:X il n’y a jamais eu de doublé olympique, je suis la seule et resterai la seule puisque c’est la fin de la RS:X. J’espère avoir fait vibrer mes proches en France, c’est ce que j’aime dans le sport, les émotions. J’ai hâte de les retrouver, c’est l’anniversaire de ma fille aujourd’hui, elle a 4 ans. Avant le départ il y a eu le décès de Lise Vidal, une amie et une grande compétitrice, on m’avait dit qu’elle soufflerait dans mes voiles, j’ai une pensée pour elle aussi aujourd’hui. »

The Tokyo 2020 Olympic Sailing Competition will see 350 athletes from 65 nations race across the ten Olympic disciplines. Enoshima Yacht Harbour, the host venue of the Tokyo 1964 Olympic Sailing Competition, will once again welcome sailors from 25 July to 4 August 2021. 31 July, 2021 © Sailing Energy / World Sailing

Thomas Goyard : « Depuis le début de la semaine, je suis passé par toutes les émotions. Là, cette finale : un OCS, un départ grillé, un deuxième et puis moi je me suis dit, c’est pas possible, ils me font une blague après un tour, ils auraient pu me le dire avant mais bon voilà j’ai attendu patiemment que le Chinois passe sa ligne d’arrivée, j’ai calculé, recalculé et je me suis dit là, je crois que c’est bon, c’est incroyable. C’est un truc de dingue, je n’ai pas trop les mots. Je suis content mais je ne réalise pas à quel point je suis content ! Je suis content pour moi mais je suis triste pour l’Italien et le Polonais qui sont des athlètes exceptionnels et qui méritaient franchement quelque chose. C’est le sport, c’est dur mais c’est comme ça.»

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Les Ocean Fifty à Toulon pour la dernière étape

Le pro Sailing Tour entame sa dernière étape à Toulon avant le Final Rush dimanche dont l’arrivée sera jugée à Brest. 6 bateaux sont présents.

Jeudi, les Ocean Fifty sont entrés un à un dans la Vieille Darse de Toulon, en plein centre-ville, sur le quai où déambulent jusque tard dans la nuit Toulonnais et vacanciers, « the place to be » pour trouver une terrasse de restaurant les pieds dans l’eau. Pour leur première venue en Méditerranée, les Ocean Fifty ne pouvaient rêver mieux, d’autant que les débats sur l’eau devraient ne pas faillir à la réputation de la Rade de Toulon.

Sessions de runs devant la plage du Mourillon
Ce vendredi, trois courses sont prévues, des sessions de runs et un parcours côtier, dédiées à la découverte de ces spectaculaires multicoques. En effet, les skippers et leurs équipages embarqueront des invités pour quelques sensations fortes devant la plage du Mourillon d’où le public pourra les voir évoluer de 11 h 30 à 14 h. Puis ils enchaineront sur un parcours côtier de 22 milles dans la Grande Rade.

Départ du Final Rush dimanche à 15 h
Samedi, les bateaux resteront au port pour un temps d’échange avec 150 enfants toulonnais, au ponton. Dimanche, le départ du Final Rush sera donné à 15 h et les Ocean Fifty mettront le cap sur Brest avec des conditions de vent soutenues. En jeu, le titre de vainqueur de la saison 1 du Pro Sailing Tour. Chacun fait ses comptes de points engrangés à Brest, La Rochelle et Las Palmas de Gran Canaria. Si l’équipage de Leyton (Sam Goodchild) tient la corde, rien n’est joué et la confiance est de mise au sein de l’équipage d’Arkema 4 (Quentin Vlamynck) et de Ciela Village (Erwan Le Roux) Groupe GCA 1001 Sourires (Gilles Lamiré) a été contraint de jeter l’éponge et ne participera donc pas au Final Rush, dernier épisode du Pro Sailing Tour, en raison d’une avarie de gréement.

Laurent Bonnet, Adjoint aux Sports à Toulon : « Nous sommes très honorés d’avoir été choisis par les Ocean Fifty pour un épisode du Pro Sailing Tour. Cet événement entre en résonance avec l’histoire maritime de notre territoire. D’autre part, il est important de continuer à vivre et à faire vivre le sport malgré la situation. Demain, les trimarans vont offrir un magnifique spectacle aux Toulonnais qui seront sur la plage du Mourillon entre 11 h 30 et 14 h »

Thibaut Vauchel-Camus, skipper de Solidaires En Peloton – ARSEP et vice-président de la classe Ocean Fifty : « C’est génial de pouvoir être accueillis à Toulon dans ces conditions. On mesure la volonté de la ville de nous réserver le meilleur des accueils. On voit déjà l’impact positif auprès du public étonné et ravi de voir de tels bateaux ici, pour la première fois. On va bénéficier de conditions exceptionnelles pour le départ, autant par la beauté du plan d’eau que par le soutien de la Marine Nationale. C’est à la hauteur de l’enjeu du circuit Pro Sailing Tour et de notre volonté de performer. Le coefficient (3) donné au Final Rush est un peu notre Medal Race où tout peut se jouer »

Le classement général provisoire du Pro Sailing Tour et les équipages présents à Toulon
Leyton (Sam Goodchild) – 22 pts

Arkema 4 (Quentin Vlamynck) – 18 pts

Ciela Village (Erwan Le Roux) – 15 pts

Primonial (Sébastien Rogues) – 12 pts

Solidaires En Peloton – ARSEP (Thibaut Vauchel-Camus) – 11 pts

Groupe GCA 1001 Sourires (Gilles Lamiré, absent à Toulon) – 8 pts

The Arch (Armel tripon / Benoit Marie) – 3 pts

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Défi AZIMUT 2021 du 14 au 19 septembre à Lorient

Lorient La Base, Défi Azimut 2020 Yvan Zedda / Défi Azimut

La 11e édition du Défi Azimut promet encore d’être belle à quelques semaines du départ de la Transat Jaques Vabre. Testant les skippers sur trois exercices différents en cinq jours intenses (Runs, 48 heures, Tour de Groix), la course entre officiellement cette année au sein du Championnat IMOCA Globe Series.

Après une formidable édition 2020 en solitaire, place en 2021 aux doubles, à huit semaines de la Transat Jacques Vabre. L’Avis de Course est déjà publié sur le site officiel www.defi-azimut.net et les inscriptions sont ouvertes, bref le compte à rebours est lancé !

Cette année, Sylvie Viant occupe le rôle de Directrice de Course, en équipe avec Hubert Lemonnier, tous deux très expérimentés et proches des coureurs. Ce duo veillera ainsi sur la compétition dont le point d’orgue sera les 48H AZIMUT, un parcours d’au moins 500 milles (jusqu’à 700), disputé en double avec un reporter embarqué (mediaman). C’est bel et bien cette course qui sera dotée de points au Championnat IMOCA Globe Series.

UN PLATEAU DE RÊVE

Une vingtaine de duos est attendue à partir du 14 septembre pour cinq jours de régates de haut niveau. Le tandem Jérémie Beyou et Christopher Pratt défendra le titre acquis par Jérémie en 2020 sur Charal et aura fort à faire face à une armada de foilers dont plusieurs ont changé de mains depuis le Vendée Globe. Le Défi Azimut sera pour ces derniers une expérience très instructive sur des formats variés et propices aux comparaisons de vitesse. Pour ceux qui ont conservé et optimisé leur monture du tour du monde, à l’image de Charlie Dalin qui embarque Paul Meilhat sur APIVIA ou de Thomas Ruyant secondé par Morgan Lagravière sur LinkedOut, l’objectif sera clairement la gagne. Enfin, du côté des IMOCA à dérives, Damien Seguin et Benjamin Dutreux sur Groupe APICIL seront clairement les hommes à battre tant les deux compères maîtrisent leur sujet.

LA VOILE, UN CATALYSEUR TERRITORIAL

Pendant une semaine, la Cité de la Voile Eric Tabarly et le port de Lorient La Base faciliteront la qualité de l’accueil des teams, mais aussi des médias et d’une organisation comptant 60 personnes.

La course au large comme choix stratégique pour le Pays de Lorient et la Bretagne, notamment avec la reconversion de la Base de sous-marins, a permis le développement d’une filière d’excellence, reconnue dans le monde entier. Innovation, emplois, événements, les bénéfices de la voile de haut niveau sur le territoire vont bien au-delà du sport. Un contexte propice à réfléchir ensemble aux grands défis environnementaux et sociétaux à l’occasion de plusieurs conférences et tables rondes organisées au cœur de l’événement.

ILS ONT DIT :

« Sport, innovation, engagements humains et collectifs font la richesse de la course au large à Lorient et en Bretagne. C’est tout simplement unique au monde. Réunir les artisans de ce succès, à terre comme en mer, nous anime chez Azimut. Cette année, nous vous proposons un voyage de Lorient à l’Orient, plein de surprises culturelles, ainsi qu’une série d’échanges sur des thèmes exemplaires du dynamisme territorial : architecture, composite, inclusion… Pour les marins, la compétition sera à nouveau relevée et nous sommes très fiers d’être désormais épreuve officielle du Championnat IMOCA Globe Series, la meilleure reconnaissance possible de la qualité sportive de l’événement, » Jean-Marie Corteville, créateur du Défi Azimut et Président d’Azimut.

« Nous sommes heureux de soutenir le Défi Azimut au Pays de Lorient. C’est une course au large sur l’océan des possibles, un grand défi sportif, humain et technologique qui met également en lumière les multiples excellences de notre territoire, sa capacité à organiser et à innover, sa vitalité et son savoir-faire. » Fabrice Loher, Président de Lorient Agglomération, Maire de Lorient.

« La Bretagne a la passion de la voile. Le Défi Azimut est une des nombreuses courses qui animent notre littoral. La Région Bretagne est fière d’être partenaire d’un événement qui met en avant notre goût de l’innovation, le sport et l’envie d’être ensemble. » Loïg Chesnais-Girard, Président de la Région Bretagne.

LES GRANDS THÈMES DE L’ÉDITION 2021
développés sous forme de tables rondes et rencontres

1 – Projet Handicap Innovation Territoire (HIT) avec le Centre de Kerpape (Plœmeur) et le skipper Damien Seguin « Faire du handicap un atout pour son territoire »

2 – Transition environnementale – « Nouvelles règles de jauge IMOCA, matériaux alternatifs et bateaux de demain » avec Eurolarge, Technopole, UBS, The Ocean Race, 11th Hour Racing.

3 – Skippers IMOCA et sportifs engagés – « Courir à haut niveau, pour soi et pour les autres, ils nous racontent pourquoi l’engagement est aussi un moteur, » avec différents athlètes.

4 – Lorient La Base – « Des reconversions à l’avenir des bases au XXIe siècle, quelle place pour le patrimoine ? » avec l’Université de Bretagne-Sud (Gis Histoire maritime)

LES TEMPS FORTS DE L’ÉDITION 2021

Mardi 14 septembre

14h00 : « Boat Building Innovation Workshop » The Ocean Race
17h00 : Présence obligatoire de tous les IMOCA au port de Lorient La Base
18h00 : Soirée d’ouverture du Défi Azimut avec les skippers (sur invitation)

Mercredi 15 septembre

RUNS AZIMUT – CHRONO EN EQUIPAGE
10h00 : Briefing des skippers (ouvert à la presse)
11h30 : Table ronde HIT « Faire du handicap un atout pour son territoire » avec Damien Seguin
14h00 : Mise à disposition du Comité Course, 4 tentatives maximum par concurrent
19h00 : Remise des prix des RUNS AZIMUT

Jeudi 16 septembre

48H AZIMUT
14h00 : Départ des 48H AZIMUT
18h00 : Live AZIMUT avec la flotte

Vendredi 17 septembre

10h00 : Live AZIMUT avec la flotte
Matin & après-midi : Tables rondes « Matériaux composites, architecture, design… » avec Eurolarge, UBS, Audélor, Explore, architectes …
18h00 : Live AZIMUT avec la flotte

Samedi 18 septembre

10h-16h : Arrivées des bateaux à Lorient La Base

Dimanche 19 septembre

TOUR DE GROIX AZIMUT
(Record détenu par Vincent Riou en 1h 08′ 10″ en 2015)

11h00 : Départ du port des IMOCA
13h00 : Mise à disposition du Comité Course pour le TOUR DE GROIX AZIMUT
17h00 : Remise des prix du Défi Azimut/CNL (Quai de la Base de Lorient).
18h30 : Concert de Rodolphe Burger (proposé par C.A.M.P. – Capsule artistique en mouvement permanent)

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Tokyo 2020. Charline Picon s’assure une médaille, Thomas Goyard jouera pour l’argent

The Tokyo 2020 Olympic Sailing Competition will see 350 athletes from 65 nations race across the ten Olympic disciplines. Enoshima Yacht Harbour, the host venue of the Tokyo 1964 Olympic Sailing Competition, will once again welcome sailors from 25 July to 4 August 2021. 25 July, 2021 © Sailing Energy / World Sailing

Charline Picon s’assure une médaille – finale samedi. Le podium se joue entre GBR – CHN – FRA. 2e du classement général Thomas Goyard RSX jouera pour une médaille d’argent ou de bronze lors de la finale samedi. Avec 19 Pts d’avance le Hollandais assure d’ores et déjà la médaille d’or.

Réactions :
Charline Picon, RS :X
Classement provisoire : 3/27 (1 – 6 – 2 – (9) – 1 – 4 – 2 – 3 – 6 – 3 – 2 – 6)
Charline : « J’ai livré encore aujourd’hui de belles batailles sur l’eau, les filles sont très rapides aussi. Je joue maintenant pour l’or, à 6 points de la Chinoise. C’est une médaille assurée : c’est énorme ! On va avoir des conditions différentes samedi mais je suis chaude ! Cédric et Julien font un travail de fou pour me mettre dans des conditions de malade. Le niveau est intense. L’anglaise fait une régate de folie. J’ai bataillé tout ce que je pouvais… il faut aller chercher l’Or samedi. Ça va être dur, mais je veux finir sur une belle Medal Race. Je vais produire la meilleure course possible samedi. J’ai envie d’aller chercher l’OR. »
Cédric Leroy et Julien Bontemps, co-entraineurs : « Tout est jouable ! 6 points c’est 3 places, c’est rien… La semaine de Charline a été très difficile avec des soucis avec ses ailerons. Il faut imaginer, mentalement elle est très costaude ! Il va falloir bien gérer la récupération ce soir. Aucune fille n’a jamais fait le doublé olympique en RS :X. C’est l’objectif. »
Infos et palmarès de Charline : https://tokyo.ffvoile.fr/les-selectionnes/charline-picon/

Thomas Goyard, RS :X
Classement provisoire : 2/25 ( (13) – 5 – 3 – 13 – 1 – 1 – 3 – 6 – 7 – 1 – 9 – 3)
« Je joue l’argent ou le bronze. Il va y avoir une belle bataille car on est nombreux à mériter une médaille. Je suis content d’être là après 4 jours de régate à ce niveau-là. C’est toujours incroyable ces journées, il faut vraiment être bien inspiré. J’ai tout donné je suis content de moi. J’ai été malchanceux le 2e jour, mais ca me donne encore plus envie de me battre. Tout est possible. J’ai eu de bonnes sensations sur l’eau aujourd’hui. Il y aura forcément beaucoup d’émotions à la fin. Bravo à Kiran qui a survolé la compétition. »
Infos et palmarès de Thomas : https://tokyo.ffvoile.fr/les-selectionnes/thomas-goyard

Journée chargée pour les tricolores. Sur les 14 athlètes qui composent la délégation française de voile, 12 ont participé à leurs courses de qualification ce jeudi à Enoshima. Réactions :

Camille Lecointre et Aloise Retornaz, 470
Classement provisoire : 3/ 21 (3 – 2 – 4 – (7))
« On est bien placées, on n’a pas utilisé de joker ! Il y en a qui font mieux donc on aimerait faire mieux mais ça reste une bonne journée. Le vent s’est un tout petit peu décalé, les vagues n’étaient pas exactement les mêmes qu’hier. C’est une zone qui est proche de terre, donc ça influence pas mal le vent. C’était un peu différent d’hier. C’est plus dur physiquement, en lien avec les conditions de vent et de mer, pas vraiment à cause de la chaleur. On est tôt dans le championnat. On observe les Polonaises qui sont bien dans le match, les Britanniques sont bien régulières comme d’habitude, les Suisses aussi sont bien en forme. »

Kevin Peponnet et Jérémie Mion, 470
Classement provisoire : 10/19 (4 – 7 – 11 – (13))
« C’était dur, on n’a pas vraiment compris ce qu’il se passait en stratégie et nous n’étions pas en phase avec le vent. On a pris quand même des bons départs et ça c’est un bon point. Pour la suite, c’était compliqué on a perdu beaucoup en distance et ce n’est pas facile de revenir dans le match. Du coup, on fait 2 courses moyenne. Lors de la deuxième course, on pense partir du bon côté et finalement ça ne passe pas. Toute la journée, on est resté bien motivé et pour la suite de la compétition on va continuer à se battre. On a bien senti qu’on était pas les seuls dans le dur aujourd’hui.»

Quentin Delapierre et Manon Audinet, Nacra 17
Classement provisoire : 7/20 ((18) – 4 – 3 – 5 – 9 – 7)
Quentin : « C’est super physique ! C’est assez souvent comme ça ici, on le savait. Avec la salinité de l’eau on a les mains détruites alors ça rajoute un peu de difficultés. Mais sinon c’est cool on se fait des belles batailles. C’est un plan d’eau vraiment sympa, il se passe plein de choses tactiquement, on se régale bien. »
Manon : « Ce sont les deux journées les plus dures physiquement que j’ai vécu depuis que je fais du Nacra ! Mais c’est pareil pour tout le monde alors c’est comme ça ! La journée de pause est bienvenue. »

Lucas Rual et Emilie Amoros, 49er
Classement provisoire : 15 / 19 (15 – 9 – (16) – 15 – 10 – 15)
« C’est sûr que c’est frustrant. On peut encore être dans le top 10 et participer à la medal race ce qui n’est pas rien pour nos premiers Jeux. On reste concentré jusqu’au bout. Il faut comprendre que c’est dur, qu’il y a une pression hyper intense et le plus important c’est de se dire qu’on reste fort ensemble et qu’on a encore beaucoup d’envie. Ce sont des moments forts que l’on est en train de vivre. C’est pour ça qu’on fait les Jeux. »

Jean-Baptiste Bernaz, ILCA 7
Classement provisoire : 6 / 35 (1 – 9 – 13 – 9 – (23) – 7 – 16 – 4)
« Je me sens bien sur cette quatrième journée, ce sont des conditions que j’affectionne : des vagues et des beaux surfs. Sur la première course je suis gêné par des adversaires et je me retrouve sur le mauvais bord ce qui me fait perdre des places. Aujourd’hui il y avait un côté plus favorable que l’autre. Sur la deuxième course je suis parti assez dégagé du bon côté, j’ai pu aller vite jusqu’au bout et finalement je termine sur une belle 4e place. J’ai l’impression que le classement évolue beaucoup. Ça va être serré en points, comme d’habitude en Laser. Je vais encore attaquer demain et on verra ce que ça donne avant les finales de lundi. On se tire la bourre avec l’Allemand champion du monde, Matt Wearn qui est vice-champion du monde, Charlie l’Américain qui est très bon aussi. On est aux Jeux Olympiques, le niveau est excellent, disons que nous sommes 10 dans le jeu. Il va donc falloir être lucide jusqu’au bout pour arriver à prendre les bonnes décisions. Avec cette chaleur, tout le monde est un peu fatigué malgré le jour de repos. Le physique va compter donc l’objectif est de faire une bonne récupération ce soir pour se refroidir ! »

Marie Bolou, ILCA 6
Classement provisoire : 12 / 44 ((28)- 27 – 5 – 15 – 7 – 2 – 16 – 14)
« Je me sens bien physiquement. On a beaucoup attendu sur l’eau aujourd’hui et le vent est monté crescendo. Les courses étaient longues et ce n’est pas mes conditions de préférences mais je me suis battue jusqu’au bout pour ne pas perdre de points. Au final je fais une journée moyenne mais qui ne m’écarte pas trop de l’objectif final. Les conditions sont assez physiques avec un bon clapot et une houle qui est montée. Il fallait relancer le bateau tout le temps. Il reste 2 courses demain, on verra au jour le jour. Je vais tout donner. »

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