vendredi 21 novembre 2025
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Paris 2024. La cérémonie d’ouverture sur la Seine !

Le projet de cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 s’annonce historique audacieuse, originale et unique, elle marquera l’Histoire olympique de grandes premières. Une super idée.

Une cérémonie hors stade
Pour la première fois des Jeux Olympiques d’été, une cérémonie se déroulera hors stade. Paris 2024 casse les codes de la compétition sportive en faisant entrer le sport dans la ville, il en sera de même pour la cérémonie d’ouverture. La ville deviendra le décor vivant d‘un moment d’exception, les différents tableaux d’un spectacle total mettront en scène les monuments, ponts et établissements culturels qui bordent la Seine.

Une cérémonie sur un fleuve
Inédit dans sa forme, le défilé prendra place sur des embarcations dédiées aux délégations nationales, équipées de caméra pour permettre aux téléspectateurs d’être au plus près des athlètes. Naviguant d’est en ouest à travers Paris, les 10 500 athlètes déambuleront au milieu du terrain de jeu qui magnifiera leurs prestations pendant seize jours. Longue de six kilomètres, la traversée s’achèvera devant le Trocadéro, où le final des spectacles et des cérémonies protocolaires prendra place.

Une cérémonie avec des accès gratuits
Une cérémonie ouverte au plus grand nombre et gratuite, c’est une grande première. Sur les quais hauts, les spectateurs profiteront d’accès gratuits. Sur les quais bas, entre le pont d’Austerlitz et le pont d’Iéna, les spectateurs seront munis de billets payants. Grâce à ce dispositif, au moins 600 000 spectateurs sont conviés à la fête sur les quais et ponts de Paris, soit dix fois plus que dans un stade en configuration olympique. 80 écrans géants et une sonorisation permettront à tous de profiter de l’ambiance magique que ce spectacle hors-norme diffusera dans toute la capitale. La cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris 2024 deviendra la plus grande cérémonie olympique au monde. Parisiens, dyonisiens, franciliens, spectateurs venus de toute la France et du monde entier, tout le monde est convié à la fête.

Une cérémonie par et pour les athlètes
Les athlètes seront au cœur du spectacle. En plaçant le défilé des délégations en ouverture, Paris 2024 casse les codes traditionnels. Dès l’introduction, puis tout au long de la cérémonie, ils seront mêlés aux performances artistiques, illustrant la volonté de Paris 2024 de réaliser des Jeux pour et par les athlètes.

LE PARCOURS

Le spectacle fluvial suivra le cours de la Seine, d’est en ouest sur 6km. Il prendra départ du pont d’Austerlitz, devant le Jardin des Plantes, contournera les deux îles parisiennes de l’île Saint Louis et de la Cité, passera sous huit à dix ponts et passerelles, théâtre des spectacles qui jalonneront le parcours. A bord de leurs embarcations, les athlètes apercevront certains des sites officiels des Jeux tels que la place de la Concorde, l’esplanade des Invalides, le Grand Palais, et enfin le pont d’Iéna où la déambulation s’achèvera devant le Trocadéro et sa tribune officielle pour un grand final entre protocole et spectacle.

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Mini-Transat. Option Sud, la Mini-Transat 2021 de Pierre Le Roy

Découvrez le très beu film de la Mini-Transat de Pierre Le Roy vainqueur à bord du Mini 1019 – Teamwork.

Production : Qaptur Réalisation : Clément Gerbaud



Son site web : https://www.pierre-le-roy.com
Facebook : https://facebook.com/pierreleroynav/
Instagram : https://www.instagram.com/pierre_le_roy/
Twitter : https://twitter.com/plr_nav

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Figaro. Tom LAPERCHE, Champion de France Elite de Course au Large 2021

Tom LAPERCHE a été sacré champion de France Elite de course au large 2021 devant Pierre QUIROGA son dauphin qui incarnent tous les deux cette nouvelle génération de marins formés dans les filières d’excellence que sont Bretagne CMB Performance et Skipper Macif.

Le programme de courses 2022 s’appuiera sur des épreuves traditionnelles du circuit. Sont retenues au Championnat de France Élite de Course au Large : la Solitaire du Figaro, la Solo Maitre Coq, la Solo Guy Cotten, la Le Havre Allmer Cup et la Sardinha Cup, seule course en double du Championnat qui fera cap vers le Portugal.
Du côté des nouveautés, la Classe Figaro Bénéteau a l’ambition d’être un tremplin pour les jeunes marins rêvant de course au large. Ainsi la course-école L’Académie, la course offshore du Grand Prix Guyader ou encore la Drheam Cup leur permettront de naviguer en double et ainsi de former de nouveaux marins sur le circuit.
Les deux autres évènements du calendrier également hors championnat que sont le Grand Prix Guyader et le National Figaro 3 en équipage offriront la possibilité aux partenaires engagés sur le circuit de naviguer sur « leurs » bateaux avec « leurs » marins dans une ambiance festive.

Le calendrier 2022

Lancement du club partenaires
Depuis sa création, la Classe Figaro Bénéteau et ses marins peuvent s’appuyer sur des partenaires fidèles qui croient dans le circuit en le considérant comme un des leviers de leur communication. En lançant ce club de partenaires, la Classe Figaro souhaite leur donner la possibilité de créer des synergies entre leurs différentes activités en organisant des temps de rencontres et un pouvoir renforcé dans le pilotage de la classe.

Jean-Bernard LE BOUCHER, Président de la Classe Figaro Bénéteau précise : « Avec la création d’un Club Partenaires, la classe Figaro Bénéteau se fixe un objectif de développement en favorisant la transmission, l’accompagnement de jeunes sportifs de haut niveau. L’académie FIGARO qui sera lancée en 2022 et le circuit traditionnel solo et double ont besoin du soutien d’entreprises et de collectivités désireuses de s’investir sur le circuit à nos côtés. Ensemble allons chercher, former et soutenir les champions de demain. »

Le « Bureau » devient Conseil d’Administration
Depuis une année sous la présidence de Jean Bernard LE BOUCHER, le Bureau désormais Conseil d’Administration de la Classe (Modifications des statuts de l’association validés en AGE ce 9 décembre 2021) qui compte 10 élus est formé de 50% de marins et de 50% de parties prenantes du circuit Figaro Bénéteau (organisateurs, préparateurs, communicants, partenaires). Cette mixité permet d’avoir une stabilité, notamment pendant les épreuves, et de refléter pleinement l’écosystème de la course au large.
Marcus HUTCHINSON déjà en charge de la commission courses devient vice-président et poursuit sa mission d’ouverture de la classe à l’international.

Les élus 2022

Ils poursuivent leur mandat :
Jean Bernard LE BOUCHER – Président de la Classe
Marcus HUTCHINSON – Vice-président – Commission Course
Éric PERON – Trésorier
François QUIVIGER – Commission communication
Tom LAPERCHE – Commission communication
Brice VILLION – Commission Environnement
Au terme de 3 années elle a été largement plébiscitée pour continuer à soutenir la Classe :
Estelle GRAVELEAU – En soutien aux commissions et en charge de la communication interne
Les nouveaux venus :
Éléonore JEUDI DE GRISSAC, permanente de l’association proposée au poste de Secrétaire Générale
Loïs BERREHAR – Commission Jauge et Sécurité
Philippe HARTZ – Commission Jauge et Sécurité

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L’IMOCA Kostum – Lantana Paysage a démâté

L'EQUIPAGE LOUIS DUC-MARIE TABARLY S'ENTRAINE AU LARGE DE LORIENT SUR L'IMOCA KOSTRUM-LANTANA PAYSAGE AVANT SA PARTICIPATION A LA TRANSAT JACQUES VABRE. LORIENT, FRANCE, LE 27 SEPTEMBRE 2021. PHOTO: BERNARD LE BARS

L’IMOCA Kostum – Lantana Paysage a démâté la nuit de jeudi lors de son convoyage retour de la Transat Jacques Vabre. L’équipage va bien. Le bateau n’est pas endommagé.

Louis Duc et Marie Tabarly n’étaient pas à bord pour ce convoyage retour qui n’aurait pas du poser de problème particulier. L’équipage de trois personnes membres de l’équipe naviguaient par 25 nœuds de vent avec 1 ris dans la grand-voile et le J2, de façon sécuritaire dans des conditions maniables. “Nous n’avons pour le moment pas d’explication technique sur cet accident.” explique Louis Duc.

Le trio est à 800 milles des Açores qu’ils vont rallier sous gréement de fortune.

Tout va être mis en place pour rapatrier ensuite le bateau en Normandie et rebondir au plus vite pour attaquer la saison 2022.

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La Cap-Martinique départ le 1er mai de La Trinité sur mer

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La toute première édition de la Cap Martinique s’élancera le 1er mai de la Trinité sur Mer en direction de Fort-de-France, en Martinique. Après un report en 2021 pour raison sanitaire, cette nouvelle transatlantique séduit plus que jamais les marins amateurs.

« Ce délai involontaire a eu beaucoup d’effets positifs. Il offre un an d’entraînement supplémentaire et de mise au point des bateaux pour une transat qui s’annonce exigeante » se réjouissent Jean-Philippe Cau et Thibaut Derville, les organisateurs.

L’épreuve est soutenue par des parrains de renom. Franck Cammas, qui vient de gagner la Transat Jacques Vabre, représente la haute technologie et la compétition à l’état pur alors que Georges-Henri Lagier, spécialiste de la yole martiniquaise est l’ambassadeur d’un patrimoine maritime martiniquais toujours aussi dynamique et vivant. L’arrivée sera jugée à Fort-de-France à partir du 19 mai.

D’une transat à l’autre

Six mois après l’arrivée de la Transat Jacques Vabre, la Cap-Martinique va elle aussi bénéficier de l’accueil des Martiniquais mais aussi de l’expérience locale. « Le choix de la Transat Jacques Vabre d’arriver à Fort-de-France nous facilite la tâche puisque c’est un excellent rodage pour cette belle ville et tout l’équipe du Comité Martiniquais du Tourisme, partenaire principal de la Cap Martinique. A n’en pas douter, les Martiniquais, sauront souhaiter la bienvenue aux aventuriers » se réjouit Thibaut Derville, co-organisateur.

En solo ou en double

Cette transatlantique inédite se dispute en double, ou en solitaire, et offre une opportunité unique de se confronter aux nombreux pièges météo placés entre la Bretagne et les Antilles. 25 marins aguerris choisissent ainsi de traverser l’océan en solitaire alors qu’ils sont une trentaine à choisir de se jeter dans l’aventure à deux. Ils sont souvent amis, père et fils ou même en couple, à la mer comme à ville. Quelle que soit la configuration choisie, ils embarquent tous une association chère à leur cœur. « Avec la crise sanitaire, ces associations ont montré leur utilité et les causes qu’elles portent sont désormais intégrées dans le paysage et de plus en plus soutenues par la société » souligne Jean-Philippe Cau, co-organisateur. Ainsi, près de 55 associations caritatives ou engagées dans la défense des océans, le social, l’enfance ou l’environnement traverseront elles aussi l’Atlantique et apporteront un supplément d’âme à cette nouvelle course.

La Cap-Martinique est organisée par Thibaut Derville et Jean-Philipe Cau, deux membres actifs de l’UNCL. Elle se dispute selon la jauge l’IRC qui permet de faire courir ensemble des bateaux aux caractéristiques différentes.

La Cap Martinique en chiffres :

0 bouteille plastique autorisée à bord
1 plan de gestion des déchets
1 ou 2 : le nombre d’équipiers à bord
9 : le nombre de jours d’ouverture du village départ à la Trinité sur Mer
1er mai : la date de départ pour tous
19 mai : la date probable d’arrivée des premiers
19 à 22 : le nombre de jours de mer de la plupart des concurrents
30 à 40 pieds (10 à 12 mètres environ) la longueur des bateaux
3 800 miles (7 000 km) à parcourir non-stop

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Transat Jacques Vabre. Bilan avec Francis Le Goff et Caroline Caron

Le dernier bateau est arrivé en Martinique et a clos cette Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre. Une édition qui est arrivé en Martinique pour la première fois avec 3 parcours différents.

Les conditions météo clémentes ont permis d’épargner les montures, seulement 4 équipages ont abandonné en 28 jours de course. Ce sont donc 75 duos qui ont défilé sur le ponton d’honneur martiniquais, entre le 22 novembre et le 5 décembre.
La première classe à avoir coupé la ligne, dans la splendide baie de Fort-de-France, c’est celle des Ocean Fifty avec le bateau Primonial, piloté par Sébastien Rogues et Matthieu Souben. Quelques heures plus tard, l’impressionnant Maxi Edmond de Rothschild, de Franck Cammas et Charles Caudrelier, a parachevé sa domination en remportant la course des Ultime. Puis, le dénouement de la course des Imoca a offert la victoire à LinkedOut, le bateau de Thomas Ruyant et Morgan Lagravière. Il a enfin fallu attendre quelques jours supplémentaires pour connaître le verdict en Class40, qui a offert une somptueuse bataille jusqu’au bout, remportée par Antoine Carpentier et Pablo Santurde del Arco, sur Redman.
Que ce soit pendant dans les dix jours de village départ au Havre, pendant les deux semaines d’arrivées en Martinique, et évidemment pendant toute la durée de la course, la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre a été haute en couleurs, passionnante, animée, inédite à plus d’un titre. A l’heure du bilan, Caroline Caron et Francis Le Goff sont respectivement une directrice générale et un directeur de course comblés.

Francis Le Goff : “La météo inédite a donné une intensité spécifique à la course”
Qu’est-ce qui fait de cette quinzième édition une édition record ?
79 bateaux au départ, ça n’était jamais arrivé auparavant. Toutes les classes se sont étoffées en nombre. Les Ultime sont passés de 3 à 5, les Ocean Fifty de 3 à 7, les Class40 de 26 à 45 et pour les Imoca, si nous prenons les participants de 2017, en année post-Vendée Globe, ils étaient seulement 13, contre 22 cette année. Et au sein des quatre flottes, il n’y a jamais eu beaucoup d’écart entre les leaders durant la course. Il y a eu beaucoup de changements de classements. Nous avons vu l’ensemble de la flotte des Ocean Fifty arriver en 24 heures. Puis, les 20 premiers Class40 franchir la ligne en une journée. Et si nous remontons trois jours avant l’arrivée des Imoca, qui ont eu une météo difficile à l’approche des îles, nous nous demandions encore qui allait gagner.

Trois parcours différents pour les quatre flottes, est-ce une réussite ?
Nous avons encore démontré que la Transat Jacques Vabre était la transatlantique la plus longue et la plus exigeante en duo. Je pense que c’était une bonne idée d’avoir différents parcours. L’objectif était de respecter des parcours allant du nord au sud et cela a permis d’ancrer des batailles au sein de chaque classe et de montrer la compétitivité des bateaux en course.
Pour la prochaine édition, peut-être qu’il faudrait être en mesure de créer un parcours par classe, et de réguler la longueur des différents parcours si la météo l’oblige, afin de faire arriver le plus de bateaux possibles en un minimum de temps.

Les conditions météorologiques étaient inédites, quelles leçons en tirez-vous ?
Sportivement, nous avons beaucoup parlé de la météo qui était différente. C’était une course longue, mais ça a donné une autre forme de jeu à la Transat Jacques Vabre car souvent, sur les transatlantiques, il faut aller chercher un front à l’ouest, puis les bateaux partent avec. Là, il y a eu des moments d’arrêt, avec de nombreux passages à niveau, des mouvements dans les flottes, et ça dès le début. Ça a donné une intensité spécifique à la course puisqu’il y avait une grande part de mental. La fatigue mentale était au moins aussi présente que la fatigue physique. C’est une des caractéristiques de cette Transat Jacques Vabre 2021.

Caroline Caron : “Nous avons réussi à organiser bien plus qu’une course de voile”


Quel bilan tirez-vous de la Transat Jacques Vabre 2021 ?
Dès le début, nous souhaitions passer d’organisateur de course à dépositaire d’un événement, notamment grâce à nos trois événements piliers. Nous avons posé les premiers jalons avec l’opération “Cap pour Elle”, qui fut un grand succès, en collaboration avec Saint James. C’était génial de voir les jumelles, Julia et Jeanne Courtois, franchir la ligne d’arrivée alors même qu’elles n’auraient jamais osé se lancer dans cette aventure sans ce programme. Ensuite, le “Rendez-vous des solutions océan et environnement” a eu de nombreux bons retours, notamment de part la qualité et la diversité des initiatives présentes. Nous étions dans le concret, avec un échange autour de choses qui existent. Enfin, le “Challenge innovation océan et environnement”, en partenariat avec la French Tech, a couronné deux superbes lauréats.
C’était important pour nous de dépasser la simple vision de créer une course de voile, et nous avons réussi. La fête à l’occasion du village départ au Havre a été un autre succès. Les chiffres d’affluence (450 000 visiteurs au total) nous montrent que le public était au rendez-vous, et que l’ensemble de l’écosystème normand a répondu présent. Au-delà de cette présence physique, la couverture média de l’événement est aussi un véritable succès, puisque 7 millions de personnes ont assisté au départ le 7 novembre, partout dans le monde, grâce à 53 diffuseurs couvrant 190 territoires. De plus, les canaux de la Transat Jacques Vabre ont connu un large succès, puisque le site Internet a enregistré 18 millions de pages vues avec 5 millions de vidéos vues ce qui fait plus de 5,5 millions de minutes vues ! Sans oublier les réseaux sociaux qui ont permis de toucher 7 millions de comptes et d’avoir plus de 16 millions d’impressions.

Ce duo formé par Le Havre et la Martinique a été une réussite ?
C’est effectivement le troisième point de réussite de cette course. D’une part, grâce à un duo humain qui a bien fonctionné avec une réelle complicité. Puis, même s’il est indéniable que nous n’avons pas réussi à faire ce que nous souhaitions en Martinique en raison des conditions sociales compliquées, les infrastructures sont incroyables. Elles ont été unanimement saluées par l’ensemble des classes et des skippers.
Fort-de-France a réussi à créer une unité de lieu. Sur le même site, il y avait un ponton d’honneur capable d’accueillir plusieurs arrivées en même temps, l’ensemble de la presse, des familles, de l’organisation, mais aussi les bateaux déjà amarrés, la ligne d’arrivée, une salle de presse, un village d’animations, tout était centralisé.
De plus, nous avons imaginé dupliquer, en miroir, les animations présentes sur le village du Havre : un pavillon des initiatives positives, une scène, des démonstrations de yole. La philosophie de créer un événement qui porte les valeurs de la voile et qui soit accessible au plus grand nombre était aussi présente en Martinique.

Il y avait beaucoup de nouveautés dans cette Transat Jacques Vabre 2021, du point de vue de l’organisation. Quelles leçons tirez-vous, en vue des prochaines éditions, et notamment de 2023 ?
Nous avons livré tout ce que nous avions prévu sur le papier. Nous avons vécu des choses très fortes ensemble pour réussir à organiser cet événement et tout le monde se réjouit de revenir en 2023. Je pense que la prochaine édition devra se focaliser sur
l’explication de la particularité de la Transat Jacques Vabre, qui est d’avoir plusieurs courses dans la course, et donc un vainqueur par classe. Mais aussi de continuer à faire grandir la famille de la voile en revenant à des explications de choses simples, pour ainsi avoir un rôle d’éducation. Il faudra continuer à développer les liens entre nos deux territoires, qu’il y ait encore davantage de Martinique au Havre, et du Havre en Martinique.
Rendez-vous le mercredi 19 janvier pour la remise
des prix de la Transat Jacques Vabre 2021 !

PALMARÈS DE LA 15ÈME ÉDITION
OCEAN FIFTY :
1. Primonial (Sébastien Rogues / Matthieu Souben), 2. Koesio (Erwan Le Roux / Xavier Macaire), 3. Leyton (Sam Goodchild / Aymeric Chappellier)

ULTIME : 1. Maxi Edmond de Rothschild (Franck Cammas / Charles Caudrelier), 2. SVR – Lazartigue (François Gabart / Tom Laperche), 3. Banque Populaire XI (Armel Le Cleac’h / Kevin Escoffier)

IMOCA : 1. LinkedOut (Thomas Ruyant / Morgan Lagraviere), 2. Apivia (Charlie Dalin / Paul Meilhat), 3. Charal (Jeremie Beyou / Christopher Pratt)

CLASS 40 : 1. Redman (Antoine Carpentier / Pablo Santurde Del Arco), 2. Banque du Léman (Valentin Gautier / Simon Koster), 3. Seafrigo – Sogestran (Cédric Château / Jérémie Mion)

VIRTUAL REGATTA : Ultim : 1. PassTaga-BSP (Cyril Place), Ocean50 : 1. Ferarepa C (Pierre Dumartinet), Imoca : 1. Vingilot-esST (Cyril Besson), Class40 : 1. Baptiste_Rep – PVe (Baptiste Renaut)

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J80. L’Européen J80 à Saint Cast

Photo Course au Large

Le centre nautique de Saint-Cast accueillera l’Européen de J80, le rassemblement de l’élite européenne de la
classe, du 2 au 9 juillet 2022. Plus de 80 bateaux, 500 équipiers et accompagnateurs sont attendus.


L’Europan J80 a été officiellement lancé dimanche 5 décembre sur le stand Bretagne du Nautic de Paris, en présence de Jean-Luc Denéchau, président de la Fédération de voile et Damien Zucconi, président de la classe internationale J80. « C’est pour nous un vrai challenge. Nous mettons tout en œuvre pour organiser un événement de très haut niveau », a déclaré Didier Aveline, président du Centre nautique de Saint-Cast (CNSC) qui a été choisi par la classe face à des villes beaucoup plus importantes.

Un maximum de 80 bateaux et 400 et 500 coureurs sont attendus sur le plan d’eau exceptionnel de cette station balnéaire des Côtes d’Armor. Les équipages viendront de France mais aussi d’Espagne, d’Allemagne, de Belgique, d’Italie et d’autres pays européens.

Convivialité, sportivité, responsabilité

Le CNSC a reçu le soutien de la ville de Saint-Cast, de Dinan Agglo, du département des Côtes d’Armor et de la CCI ainsi que de la région Bretagne. « Le maître-mot de cette épreuve est la convivialité qui se décline sous trois aspects : la sportivité, le développement durable avec une attention particulière portée aux plastiques à usage unique et la volonté d’organiser un événement à coûts maîtrisés », a précisé Arnaud Fautrat, directeur du CNSC. Virginie Raimbeaux, maître de port, « partenaire naturel » de l’épreuve, a expliqué que Saint-Cast est un « port propre dans un site présentant des paysages assez époustouflants ».

Les représentants de la fédération ont applaudi au choix de Saint-Cast. « La fédération attache beaucoup d’importance à la classe, notamment pour la formation et l’entraînement des jeunes. Nous sommes très sensibles au fait que l’European se tienne à Saint-Cast, en France », a déclaré Jean-Luc Dechénau qui a tiré « un coup de chapeau aux bénévoles, sans qui rien ne serait possible. »

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Défi Azimut. 25 à 30 IMOCA du 13 au 18 septembre 2022

Lorient La Base, Défi Azimut 2020 Yvan Zedda / Défi Azimut

La 12e édition du Défi Azimut – Lorient Agglomération désormais intégré au calendrier du championnat IMOCA compte pour la qualification au Vendée Globe 2024. Ii devrait une nouvelle fois être l’un des beaux rendez-vous de l’année.

Runs endiablés, 48h en solitaire sur un parcours dont le nombre de milles comptera pour la qualification au tour du monde en solitaire, tour de l’île de Groix en équipage, du 13 au 18 septembre 2022, les quais et la rade de Lorient vont vivre 5 jours intenses. Entre 25 et 30 IMOCA sont attendus rassemblant skippers, partenaires, acteurs économiques et passionnés de course au large autour d’un évènement unique par sa convivialité et son niveau de jeu sportif très élevé.
Avec le soutien de Lorient Agglomération, de la ville de Lorient, du département du Morbihan et de la région Bretagne, le Défi Azimut souhaite créer un lien encore plus fort avec le public : départs des courses rapprochés de la terre, plus d’embarquements en mer pour assister au spectacle des runs de vitesses entre Lorient et l’île de Groix.
A quelques semaines du départ de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe (6 novembre 2022), le Défi Azimut – Lorient Agglomération sera la dernière confrontation des skippers IMOCA sur des machines de course parfaitement préparées !

ILS ONT DIT
Jean-Marie Corteville, président du Défi Azimut – Lorient Agglomération
« 100 skippers professionnels ont participé au Défi Azimut en 12 éditions ! L’évènement est parfaitement ancré dans le paysage de la course au large, de la ville de Lorient, du département du Morbihan et plus largement de la région Bretagne. L’idée est de partager encore plus avec le public, d’emmener plus de monde sur l’eau dans des conditions sécurisées. Nous allons réfléchir avec le CNL et la Sellor comment y parvenir sur l’édition 2022. »

Paul Meilhat, skipper IMOCA
« J’ai participé à 9 Défi Azimut et c’est le seul évènement qui permet d’embarquer les partenaires sur 2 des 3 épreuves. Il y a un partage incroyable qui fait que le Défi est absolument indispensable dans notre programme de courses. D’autant que les bateaux sont en général prêts et en parfait état de fonctionnement. Personne ne peut manquer le rendez-vous du Défi Azimut ! »

Louis Burton, skipper de Bureau Vallée
« L’organisation est humaine, sympathique et hyper professionnelle. Pour moi, c’est tout ce que doit rassembler une course au large. On se bat comme des fous sur l’eau et on débriefe dans la bonne humeur, c’est un concentré de tout cela depuis la création du Défi. »

Candice Crépeau, directrice du Défi Azimut – Lorient Agglomération
« Le Défi va avoir 12 ans et le cœur n’a pas changé : les skippers font vivre l’évènement que nous avons construit avec eux. Sans eux, nous ne ferions rien, nous continuons à les écouter. Il y a aussi toute l’infrastructure lorientaise, l’association Eric Tabarly, l’équipe de la Cité de la Voile, le port… Nous travaillons tous avec beaucoup d’engagement, d’envie, de passion, avec une même volonté de réussite. »

Antoine Mermod, président de la classe IMOCA
« L’enjeu sportif du Défi Azimut est tout aussi important que la convivialité. Il y a donc beaucoup d’exigences pour que l’évènement soit à la hauteur et nous y arrivons tous ensemble chaque année. Le Défi Azimut est désormais entré au Championnat Imoca, et l’année prochaine, les milles parcourus seront additionnés au processus de qualification pour le Vendée Globe. »

Brieuc Morin, directeur de la Sellor
« La première édition il y avait 6 bateaux, et nous en sommes à 30 pour l’année prochaine. C’est dire le succès de l’évènement année après année ! Les ports jouent le jeu, tout comme la rade et l’agglomération. Les élus veulent réaffirmer un soutien très fort. Ce n’est pas toujours simple à organiser, mais nous travaillons tous ensemble. Nous sommes ravis ! »

Hubert Lemonnier, directeur de course
« Les 3 épreuves du Défi Azimut – Lorient Agglomération, qui sont les Runs, les 48h en solitaire, tour de l’île de Groix en équipage, vont offrir cette année des départs plus près des côtes pour que le spectacle soit accessible au plus grand nombre. La grande épreuve des 48H en solitaire est suivie de près par la direction de course mais aussi grâce au “tracking” (positionnement des bateaux toutes les minutes), qui permet ainsi à tout un chacun de vivre la course. »

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Spi Ouest. Inscriptions ouvertes

Spi Ouest-France Banque Populaire Grand Ouest 2021 à La Trinité-sur-Mer ( Morbihan ) . Seconde journée de régates le samedi 9 Octobre 2021 avec ce matin les 341 bateaux qui sortent du port sous voiles lors d'une parade avant de rejoindre les lignes de départs des régates . PHOTO : DAVID ADEMAS / OUEST-FRANCE

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 4 avril 2022 qui se déroulera, comme le veut la tradition, lors du week-end de Pâques, du 14 au 18 avril 2022.

Après le succès de l’édition 2021 qui s’est tenue pour la 2ème année consécutive à l’automne en raison de la crise sanitaire, le Spi Ouest-France – Banque Populaire Grand Ouest fera son grand retour le week-end Pâques en 2022, date traditionnelle du SPI. Coorganisé par la Société nautique de la Trinité-sur-Mer (SNT), avec le concours des forces vives de la Trinité-sur-Mer, le Spi Ouest – France-Banque Populaire Grand Ouest attend pour cette prochaine édition, 44ème du nom, pas moins de 450 bateaux et 2500 concurrents pour 4 jours de régates intenses en Baie de Quiberon.

Au programme cette année !

Retour de la grande parade. Moment fort du Spi 2021 – sublimé par une météo généreuse – la grande parade a laissé de belles images dans tous les esprits. Elle sera de retour cette année, le dimanche 17 avril.

Au plus près des régates ! Des bateaux à passagers seront mobilisés sur l’ensemble du week-end pour aller vivre les régates en Baie de Quiberon.

Un village toujours plus vivant. Concerts, conférences, stands, dédicaces et animations, le Spi Ouest-France – Banque Populaire Grand Ouest se vivra aussi à terre.

Les inscriptions sont ouvertes
Les inscriptions pour la 44ème édition du Spi Ouest-France – Banque Populaire Grand Ouest sont d’ores et déjà ouvertes.
https://evenements.ouest-france.fr/spi/inscriptions/
Programme du Spi Ouest-France – Banque Populaire Grand Ouest
Jeudi 14avril : à partir de 9h00, chaîne d’inscriptions
Du vendredi 15 au lundi 18 avril : Régates
Lundi 18 avril : remise des prix

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Trophée Jules Verne. Le Maxi Edmond de Rothschild ne partira pas cet hiver

GITANA, Maxi Edmond de Rothschild. 16 August, 2019. Navigation, Onboard. Navigation, hauturier, large, entrainement, Qualification Y.Riou / polaRYSE / GITANA S.A

Après une victoire nette sur la Transat Jaques Vabre Franck Cammas et Charles Caudrelier avaient prévus de s’attaquer à une nouvelle tentative sur le Trophée Jules Verne, mais un choc avec un OFNI survenu lors du convoyage retour vers l’Europe oblige l’équipe à la reporter à l’année prochaine.

Les chocs avec les OFNI (Objets flottants non identifiés) font désormais partie du quotidien des équipes de course au large. C’est un fait ! L’année 2021 des hommes du Maxi Edmond de Rothschild a été jalonnée par ces rencontres fortuites, mettant à mal le programme sportif et pouvant réduire en quelques instants les espoirs des marins comme de leur équipe technique. Courant juillet, tandis que Franck Cammas, Charles Caudrelier et leur équipage du Trophée Jules Verne s’entraînaient sur un grand parcours dans l’Atlantique Nord, un choc avec un OFNI avait fortement endommagé le safran central du trimaran volant. Heureusement un nouvel appendice était alors en fabrication et Gitana 17 avait pu rapidement reprendre la mer pour s’imposer début août sur la Rolex Fastnet Race. Fin septembre, nouveau choc et cette fois-ci une avarie sur l’un des foils qui avait fortement contrarié le plan d’entraînement et de préparation des skippers Gitana quelques semaines seulement avant la Transat Jacques Vabre. Une fois encore la mobilisation des techniciens et le savoir-faire du team avait permis au duo d’Edmond de Rothschild de se présenter au Havre avec un bateau au potentiel pleinement retrouvé.

La semaine dernière, après une traversée retour express des Antilles et seulement quelques heures avant de rejoindre les côtes bretonnes, une nouvelle collision est survenue comme nous le racontait Charles Caudrelier : « C’était 36 heures avant l’arrivée, dans le Nord des Açores. J’étais à l’intérieur à la bannette et j’ai entendu un choc avec un bruit assez sec. Mais ce n’était pas monstrueux comme choc et David et Yann sur le pont n’ont d’ailleurs pas vraiment ressenti de ralentissement du bateau. Mais suite à ce choc il y avait un bruit inhabituel au niveau de la dérive qui nous a poussé à contrôler l’appendice. Au début, j’ai pensé que quelque chose s’était coincé au niveau de la dérive et nous avons fait une marche arrière pour le dégager. C’est là que l’on s’est aperçu que nous n’avions plus d’élévateur (aile de raie) au bout de la dérive… et que celle-ci était endommagée. À bord nous disposons pourtant de tous les systèmes existants à ce jour pour prévenir ces chocs… mais ce n’est pas si simple. »

De retour à Lorient vendredi dernier, la dérive a été inspectée et malgré la grande motivation de tous de voir le grand trimaran bleu reprendre le chemin du large pour une nouvelle tentative de record autour du monde, il a fallu se rendre à l’évidence.

« Dans le choc, nous avons perdu l’aile de raie. Nous disposons d’une pièce de spare. Mais en expertisant la dérive en début de semaine nous avons constaté que les dégâts étaient trop importants sur cet appendice avec notamment le barreau structurel touché (structure interne de la dérive en composite) et des semaines de travaux incompressibles pour retrouver une pièce à 100 %, sachant que nous ne disposons pas de dérive de rechange. Avec Pierre Tissier et Sébastien Sainson, nous avons cherché des solutions mais la dérive et son élévateur sont un élément central du Maxi Edmond de Rothschild, là où repose une grande partie des charges sur les phases de vol à hautes vitesses. Il n’est pas sérieux de s’engager dans des travaux approximatifs sur cette zone avec comme ambition un tour du monde à suivre. Nous n’avons pas d’autre choix que d’ajourner notre programme initial même si c’est très frustrant pour toute l’équipe », déclarait Cyril Dardashti, le directeur général de Gitana.

Un transat retour tournée vers le Rhum et un nouveau record au-delà des 50 nœuds !

« C’est une grande déception pour toute l’équipe de ne pas pouvoir tenter à nouveau l’aventure du Trophée Jules Verne cet hiver ! Ce record nous tient vraiment à cœur, d’autant que nous savons qu’aujourd’hui nous avons les cartes en main, avec le bateau et l’équipage, pour aller chercher le temps mythique des 40 jours. Mais ce changement de programme ne doit pas nous faire oublier l’année magnifique que nous venons de vivre avec le Gitana Team et ce bateau. Personnellement, j’ai aussi pu réaliser une transat retour assez exceptionnelle et prendre la dimension du Maxi en solitaire, et me projeter encore un peu plus vers la Route du Rhum », rappelait Charles Caudrelier.

Samedi 27 novembre, cinq jours après leur arrivée victorieuse à Fort-de-France, Charles Caudrelier larguait les amarres pour un convoyage retour aux allures d’entraînement en faux-solo. Pour la première fois, il prenait la mesure du géant sans Franck Cammas à ses côtés ; une expérience très enrichissante : « Les occasions de faire des milles en faux-solo sur le Maxi ne sont pas énormes et cette transat retour a été très vite une évidence. En passant du double au faux-solo tu changes vraiment de dimension, surtout quand ton double s’appelle Franck Cammas ! À bord il apporte tellement… Je n’avais pas vraiment fait de solitaire depuis 2008, 2009 et je voulais voir le rythme que j’étais capable de tenir seul. Les conditions musclées étaient idéales pour l’exercice. Nous avons quand même eu de la mer qui nous a obligé à lever le pied, ce qui démontre que le bateau a encore du potentiel… Il est sain et après ces jours en mer je pense que je serai capable de tenir des moyennes similaires à celle du double dans les longs bords. Pour les manœuvres, c’est autre chose mais c’est de l’entraînement. »

Durant ce retour, le marin s’est même offert deux nouveaux records personnels, à commencer par celui du bateau. La barre des 50 nœuds a en effet été franchie et le Maxi Edmond de Rothschild a été flashé à 50,7 nœuds ! Le deuxième, bien qu’il soit non officiel car non homologué par manque de matériel adéquat embarqué à bord, n’en reste pas moins impressionnant avec 880 milles parcourus en 24h à la vitesse de 36,6 nœuds. Pour mémoire le record officiel détenu par François Gabart depuis 2017 lors de son tour du monde en solitaire est de 850 milles.

« En début d’année certains ont pensé notre programme trop « ambitieux » mais il était clairement réalisable. Maintenant il faut accepter ce coup du sort qui fait partie des aléas que peut comporter notre sport mécanique. Nous avons vécu une très grande année 2021 avec deux magnifiques victoires. Un doublé sur la Rolex Fastnet Race et une démonstration de Franck et Charles sur la Transat Jacques Vabre qui viennent récompenser le travail énorme réalisé par toute l’équipe depuis des années. Ce changement de programme va nous permettre de préparer le Maxi plus tôt que prévu pour la Route du Rhum ce qui ouvrira d’autres possibilités en avant-saison. Et surtout, il est d’ores et déjà acté que le Trophée Jules Verne sera au programme du bateau en fin d’année 2022. La quête de ce record, voler autour du monde, est l’ambition de ce projet depuis son lancement et cela ne change pas ! », concluait Cyril Dardashti.

Dès jeudi, au petit matin, le Maxi Edmond de Rothschild sera sorti de l’eau pour rejoindre la base technique du Gitana Team à Lorient. Débutera ainsi le chantier d’hiver du maxi-trimaran volant avec dans l’esprit de tous le grand rendez-vous 2022, la légendaire Route du Rhum !

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