Plus d’une vingtaine d’équipages sont attendus pour le championnat du Monde de Class40 relancé par Grand Pavois Organisation et la classe.
Les ténors de la classe et de nombreux nouveaux bateaux sont dors et déjà inscrits comme Antoine Carpentier (vainqueur de la Transat Jacques Vabre 2021 en Class40) sur Redman (FRA 161), Ian Lipinski (vainqueur de la Transat Jacques Vabre 2019 et vainqueur de la Drheam Cup 2020 en Class40) sur Crédit Mutuel (FRA 158), Nicolas d’Estais sur Happyvore (FRA 167), Hervé Thomas sur Blanc Bleu (FRA 149), Clara Fortin sur Randstad – Ausy (FRA 155), Matthieu Perraut sur Inter Invest (FRA 175), Amélie Grassi sur La Boulangère Bio (FRA 170), Kéni Piperol sur Captain Alternance (FRA 174), Franz Bouvet sur Yoda (FRA 65), Marc Lepesqueux sur Sensation Class40 Extrem (FRA 140), Valentin Gautier sur CER Offshore – Banque du Léman (SUI 159)… Un plateau qui s’annonce – déjà – de choix et qui permettra de voir les capacités, car menés en équipage, de certains bateaux mis à l’eau récemment avant le grand RDV en solitaire de la Route du Rhum- Destination Guadeloupe. Intéressant et toujours valorisant d’accrocher, de plus, à son palmarès le titre de Champion du Monde de Class40 2022 !
UN PARCOURS DE 24H00 ET DES PARCOURS CÔTIERS… Arrêté depuis 2012, Grand Pavois Organisation et la Class40 relancent ce championnat du monde qui fera régater la vingtaine d’équipages attendus dans les Pertuis Charentais, avec des endroits symboliques du département de La Charente-Maritime, partenaire de l’événement, comme Fort Boyard, les îles d’Aix, Ré et Oléron. Ce championnat du monde sera sur 6 jours, sachant que la volonté de GPO est de réunir 3 pays différents, de 2 continents minimum. Aussi, des régates et des parcours côtiers, outre une course de 24 heures, seront construits dans les Pertuis Charentais. Enfin, un espace Course sera proposé sur l’Esplanade Eric Tabarly au pied du Bassin des Chalutiers de La Rochelle pour faire vivre et partager le RDV au grand public, la presse, les teams et avec les partenaires des Class40 engagés dans le cadre de ce Championnat du Monde.
Programme provisoire du Championnat du Monde de Class40 : Lundi 13 juin : Présence Bassin des Chalutiers à La Rochelle, inscriptions et contrôles de jauge, Mardi 14 juin : Présence Bassin des Chalutiers à La Rochelle, inscriptions et contrôles de jauge, briefing et départ du parcours 24 heures, Mercredi 15 juin : Arrivées du Parcours 24 heures, présence Bassin des Chalutiers à La Rochelle et podium du jour, Jeudi 16 juin : Manches (2/3 courses), présence Bassin des Chalutiers à La Rochelle et podium du jour, Vendredi 17 juin : Manches (2/3 courses), présence Bassin des Chalutiers à La Rochelle et podium du jour, Samedi 18 juin : Manches (2/3 courses), présence Bassin des Chalutiers à La Rochelle, podium du jour et remise des prix du Championnat du monde de Class40 2022.
Un collectif de partenaires réunis autour de ce Championnat du Monde de Class40 avec le département de la Charente-Maritime et le partenariat technique de la ville de La Rochelle et du Port de Plaisance de La Rochelle.
Margot Riou remporte la 12ème édition de la Women’s Cup !
Dernier jour pour la compétition 100% féminine de l’APCC Voile Sportive. La Women’s Cup a réuni cette année 140 régatières venues de toute la France pendant 3 jours. Une belle édition pour la course imaginée par l’APCC en 2011 et qui est la première course de l’année du WLS Trophy (qui compte 9 étapes) de la Fédération Française de Voile.
Jour de finale sur la Women’s Cup ! Ce matin, les 28 équipages ont été répartis en deux groupes : une flotte Or et une flotte Argent ; les 14 premiers équipages du classement général ont intégré le rond Or, et les 14 suivant le rond Argent. Le premier signal d’avertissement a été donné aux alentours de 10h par le comité de course dans des conditions maniables : 8/10 nœuds de vent de secteur Nord Est. Celui-ci a pu valider 4 courses pour la flotte Argent et 4 courses pour la flotte Or. Dans la flotte Argent, les J’Zelles ont remporté la première et la quatrième manche, et l’équipage Eau Féminin la deuxième et la troisième. La Galerne, l’équipage local skippé par Margot Riou menait les débats hier soir et s’est imposé sur la première et la troisième course du jour. La deuxième course est revenue à l’équipage d’Elles Bougent et la quatrième au Yagga, l’équipage de Mathilde Géron. Au final, La Galerne gagne la Women’s Cup devant Les Tatas Flingueuses et Yagga. Hier samedi, une tombola solidaire était organisée en marge de la régate. Grâce à la générosité des partenaires de l’APCC et des participantes à la course, la Women’s Cup remettra un chèque de 564€ à l’ONG PLAN International qui œuvre depuis 1937 pour la protection des enfants et le respect de leurs droits.
Elles ont dit : Margot Riou – La Galerne « C’est une super victoire, les conditions n’étaient pas faciles, le vent était très shifty, il y avait de grosses différences de pression. Il y a eu de très bonnes performances d’autres équipages, ça n’a pas été simple, tous les départ étaient importants, il fallait jouer devant dès le début des manches. Il a fallu se battre jusqu’au bout pour aller chercher cette victoire. L’organisation de la Women’s Cup était top, on a eu de superbes conditions, du soleil, du vent… On est vraiment contents à l’APCC d’accueillir la Women’s Cup chaque année ! »
Christelle Philippe – Les Tatas Flingueuses « On est très contentes de prendre la deuxième place de la Women’s Cup, les condiitons étaient idéales, c’était parfait ! Sur l’eau on a fait pas mal d’erreurs, notamment sur la dernière manche où on vole le départ, on a donc dû réparer (elles ont dû recouper la ligne de départ, ndlr). Au final on est très satisfaites de notre performance ! On participe à la Women’s Cup dès qu’on peut, on est là depuis la première édition. C’est toujours un plaisir de revenir, c’est très bien organisé, les bateaux sont supers bien préparés par le club, c’est vraiment chouette ! »
Mathilde Géron, Marie Riou, Julie Bossard, Sirid Longeau et Camille Louvigne – Yagga « On est supers contentes, le podium nous sauve notre journée ! En moyenne on n’est pas très contentes de nous, on n’a pas l’impression d’avoir bien navigué. Hier on s’est mis des pièges toutes seules, on s’est vite rendu compte que ça faisait longtemps qu’on n’avait pas navigué ensemble et en J80. En fait ce sont les manches où on a pris de bons starts et où on a fait simple sur lesquelles on a bien marché. C’était accroché, le niveau dans la flotte Or était hyper dense. Les conditions météo étaient tops pour une Women’s Cup, le plan d’eau était plat mais hyper shifty donc c’était casse-tête tactiquement ! La Women’s Cup est une super régate, c’est vraiment chouette de voir toutes ces filles qui naviguent, et que ça permette à des filles d’oser s’inscrire à leur première régate ! Le fait que l’APCC mette les bateaux à disposition et qu’ils soient bien préparé c’est génia l, et puis l’organisation à terre est super aussi, c’est vraiment convivial, on a bien rigolé ! »
Erwan Le Roux à bord de son Ocean Fifty Koesio participera à la seconde édition du Pro Sailing Tour et vise le Rhum pour inscrire une seconde fois son nom à son palmarès. Pour y parvenir, le navigateur a fédéré autour de lui une équipe solide, complémentaire, déterminée… et mixte.
L’année 2021 a été dense pour Erwan Le Roux. Après deux années d’absence sur le circuit des Ocean Fifty – circuit sur lequel il a tout gagné ou presque entre 2010 et 2018 – le morbihannais a dû apprivoiser une nouvelle monture. Un plan VPLP mis à l’eau en septembre 2020 pour Fabrice Cahierc qu’il a non seulement fallu découvrir mais aussi fiabiliser et optimiser. Avec plus de 30 000 milles finalement parcourus en une saison, avec à la clé une quatrième place au classement général du Pro Sailing Tour puis une très belle deuxième place à l’issue de la Transat Jacques Vabre courue en double avec Xavier Macaire et bouclée à moins de trois heures du premier, le contrat a donc pu être en large partie rempli. Ainsi, après une année « zéro », les grandes manœuvres sont lancées et les objectifs de victoires sont clairement affichés. « Constituer une équipe à la fois soudée et performante est, selon moi, l’une des clés du succès », note Erwan qui conserve à ses côtés Steven Liorzou et Alan Pennanearc’h mais étoffe son team avec Mathilde Géron et Audrey Ogereau, deux filles issues de l’olympisme et deux grandes figures de la course au large : Pablo Santurde del Arco, vainqueur en titre de la Route du Café en Class40, double champion du Monde de J80 ou encore champion d’Europe de J70, mais aussi Yann Eliès, triple vainqueur de la Transat Jacques Vabre et de la fameuse Solitaire du Figaro, 5e du Vendée Globe 2016-2017.
Le pari d’une équipe soudée « Steven et Alan sont des valeurs sûres. Le premier apporte au team sa rigueur que l’on pourrait qualifier de métronomique, une qualité qui génère un équilibre de jeu intéressant, sur l’eau mais aussi sur le plan logistique à terre. Le deuxième est très impliqué dans la « motorisation » du bateau puisqu’il a dessiné les voiles. Pablo est très polyvalent puisqu’il est aussi efficace au large que sur des petits parcours in-shore. Il est très physique, toujours très agréable et coche toutes les cases au-delà de sa motivation à faire du multicoque. C’est une vraie valeur ajoutée dans l’équipage. Yann, lui, arrive avec trois casquettes puisqu’il va assurer la météo et la navigation lors des parcours offshore cette saison, mais aussi endosser le rôle de coach en nous accompagnant dans l’ensemble des phases d’entraînement, puis jouer le rôle de ma « doublure » sur les courses en solitaire. Enfin, Mathilde Géron et Audrey Ogereau, toutes les deux issues de la voile olympique et dotées d’une belle expérience en petit catamaran de sport (Nacra 17 et/ou Diam 24 OD), officieront à la tactique et au poste de numéro 1 à tour de rôle », explique Erwan qui considère que la mixité est sans conteste l’avenir du sport.
Encourager la mixité et la faire rimer avec technicité « Il est important d’encourager les filles à choisir et à exercer la discipline de leur choix, de faire de la pratique sportive un moment de coopération entre femmes et hommes, permettant à toutes et tous d’exprimer leurs talents, qu’il s’agisse d’engagement physique, d’agilité, de tactique, de leadership ou d’esprit d’équipe. L’Ocean Fifty est un support qui s’y prête parfaitement car il impose de faire davantage avec sa tête qu’avec ses muscles », souligne le Trinitain, convaincu que le sport peut être un formidable vecteur de déconstruction des stéréotypes. Persuadé aussi que la mise en logique des compétences individuelles au sein d’un collectif permet de créer un équilibre performant et qu’il ne tient, cette saison, plus qu’à lui de mettre en musique ce collectif fait d’individualités. « Avec Ciela Village qui nous accompagne jusqu’à la Route du Rhum puis Koesio qui nous renouvelle sa confiance pour deux ans, nous avons toutes les cartes en main. Nous allons essayer de générer une belle synergie tous ensemble, de favoriser au mieux la transmission. Notre but est de bien préparer les échéances avec des objectifs clairs : performer au plus haut point. Tout est mis en place en ce sens. Les bases sont solides. Maintenant, il va falloir réussir à bien faire le job sur l’eau pour faire la différence. »
Charlie Dalin et Paul Meilhat à bord de l’IMOCA APIVIA, à l’entrainement au large de Groix, avant le départ de la Transat Jacques Vabre 2021, le 20 Octobre 2021, photo Jean-Marie Liot / Alea
2022 : Cap sur la Route du Rhum, place au solitaire !
Charlie Dalin le skipper d’APIVIA remet le cap sur des navigations en solitaire avec la Route du Rhum en perspective. Depuis l’arrivée de la Transat Jacques Vabre, une belle deuxième place à la clé en Martinique, beaucoup d’eau a coulé sous la carène d’APIVIA, qui a rejoint Concarneau par la mer en décembre dernier. Depuis, un chantier de révision de trois mois et demi suit son cours à l’abri des locaux de MerConcept. « C’est un chantier d’envergure, mais de routine, ou presque. On a procédé à un démontage complet du bateau. Le mât, la quille, les safrans, les foils, le moteur, l’hydraulique… Tout est inspecté minutieusement. Une révision complète, avec un contrôle aux ultra-sons de la structure, plus quelques retouches de peinture à droite à gauche, » détaille Charlie. Au-delà, le skipper d’APIVIA ne minimise pas l’indispensable volet optimisation « au regard des gros objectifs de cette année Rhum », avec des modifications et des évolutions, notamment sur le plan ergonomique à bord d’un monocoque affichant près de deux tours du monde et demi dans son sillage depuis sa mise à l’eau.
Six stages, trois courses et une transat « On se prépare activement à ce nouveau programme sous le signe du solitaire, » ajoute-t-il alors que ce chantier de pré-saison bat son plein. Dans un gros mois, d’ici la fin mars, APIVIA retrouvera son élément pour rejoindre les plans d’eau d’une saison chargée. « La première course, la Bermudes 1000 Race va arriver vite, trois mois plus tôt que le premier rendez-vous de l’année dernière qui suivait le Vendée Globe », convient Charlie. De ce premier tour de chauffe au mois de mai, jusqu’à l’incontournable Défi Azimut, dernier « warm up » en septembre, en passant par le gros morceau de la Vendée-Arctique – Les Sables d’Olonne et son détour par l’Islande cet été, le calendrier de cette saison 2022, ponctué également par de nombreux stages d’entraînement, laissera peu de temps morts et s’annonce particulièrement relevé dans le camp des IMOCA.
« Autant après le Vendée Globe, j’étais content de faire un break vis-à-vis du solitaire l’année dernière, autant je me réjouis de bientôt renouer avec la compétition en solo avec la Route du Rhum comme objectif phare, » confie le skipper de 37 ans. Dans cette perspective, il ne cache pas passer pour l’heure le clair de son temps au bureau d’études, tant pour réfléchir aux formes et aux lignes du futur APIVIA 2, que pour anticiper les évolutions à apporter à son actuel bateau qu’il entend pousser encore et toujours plus dans ses retranchements en termes de performance pure. « Cette année, on attend entre cinq et sept nouveaux bateaux et chaque rendez-vous sera une occasion de se mesurer face à de nouveaux concurrents qui composeront un plateau de premier choix. La compétition qui se corsera au fil de la saison s’annonce d’autant plus intéressante », souligne le skipper de 37 ans engagé dans une préparation réunissant tous les ingrédients du succès.
Les secrets du solitaire, les ingrédients du succès « En solitaire, ce qui est important, c’est de faire les bons choix stratégiques au bon moment, notamment au niveau des changements de voiles. Les manœuvres sont plus longues, plus coûteuses en termes de distance perdue. Tout l’enjeu consiste à naviguer en bonne intelligence, en utilisant les bonnes combinaisons dans le bon timing, » indique Charlie, connu pour apprécier ce format de course d’une exigence de tous les instants. « APIVIA a prouvé sa fiabilité dès ses premiers bords. J’ai toujours eu une vraie confiance en lui. Aujourd’hui, je le connais par cœur et je sais comment le régler dans toutes les conditions que je rencontre. Je vais donc pouvoir me concentrer à 100% sur les courses et les régates, en me décentrant du bateau, » complète-t-il.
« Les deux premières épreuves de la saison, qui réclameront sûrement beaucoup de manœuvres, constitueront des bons galops d’essai avant la Route du Rhum. Point d’orgue de cette saison, il s’agira pour moi d’une grande première, même si j’y ai déjà un peu pris part, côté coulisses au départ en tant que préparateur ou dans le cadre d’une cellule de routage d’un multicoque. J’ai hâte de passer de l’autre côté de la barrière à bord d’APIVIA, sur ce sprint transatlantique que j’aborderai comme un semi-fond se terminant par une ultime course côtière dans les dévents de la Guadeloupe. » Un sacré cocktail en somme pour conclure cette année Rhum !
Dona Bertarelli et Yann Guichard dévoilent le calendrier sportif de leur écurie de voile Spindrift pour cette année, avec au programme : une seconde participation au circuit TF35 et quatre périodes de stand-by avec leur maxi-trimaran Sails of Change pour tenter différents records, dont le Trophée Jules Verne. En parallèle, ils annoncent l’arrivée de Sébastien Duclos à la direction exécutive de leur écurie, en remplacement de Jean-Sébastien Chénier Proteau.
En 2022, Dona Bertarelli et Yann Guichard annoncent un programme ambitieux pour Spindrift. D’une part, l’équipage du TF35 sera de retour pour une seconde saison sur le circuit, avec 6 épreuves au calendrier. D’autre part, le maxi-trimaran Sails of Change sera plusieurs fois en stand-by tout au long de l’année pour tenter de battre plusieurs records.
Yann Guichard explique : « Les TF35 sont des catamarans à foils de nouvelle génération, exigeants et techniques. Ils demandent une grande maîtrise du vol et une parfaite coordination. En 2021, nous avons terminé la saison inaugurale à la 3ème place alors que les bateaux venaient juste d’être livrés. C’est une grande fierté pour nous d’avoir été compétitifs aussi rapidement avec une équipe nouvellement constituée. Cette année encore, nous aurons à cœur de réitérer ces performances sportives tout au long du championnat et pourquoi pas faire mieux qu’en 2021 ».
Yann Guichard poursuit : « Par ailleurs, nous nous remettrons en attente d’une bonne fenêtre météo à la fin de l’année avec notre maxi-trimaran Sails of Change pour le Trophée Jules Verne (record du tour du monde à la voile en équipage). En complément de nos entraînements, nous nous mettrons aussi en stand-by de mi-avril à mi-mai, fin juin et tout le mois d’août pour tenter de battre des records. En fonction de la météo, nous choisirons le parcours sur lequel nous pensons obtenir des résultats. Ainsi, nous pourrons nous élancer au choix sur la Route de la Découverte (Cadix, en Espagne – San Salvador, aux Bahamas), le record des 24 heures (plus grande distance parcourue à la voile en 24 heures), le tour des Iles Britanniques, Cowes-Dinard et/ou Plymouth-La Rochelle. Cette diversité de navigations, sur deux bateaux très différents, avec des objectifs variés, nous motive beaucoup. Tous les marins ont hâte de concourir. Pour l’heure, notre équipe technique prépare les deux navires depuis notre base à Saint-Philibert afin d’être fins prêts pour les premiers entraînements ».
En parallèle, du 9 au 11 février dernier se tenait le One Ocean Summit à Brest. Le vendredi matin, Dona Bertarelli a eu la chance de pouvoir s’exprimer pendant la plénière officielle en présence du Président Emmanuel Macron, de chefs d’États et de gouvernements, de représentants de l’ONU, de l’Union européenne, d’Organisations non gouvernementales et de dirigeants de géants européens du transport maritime. Son objectif était de porter la voix de la communauté scientifique internationale qui exhorte les gouvernements à protéger au moins 30% de notre planète avant 2030.
Dona Bertarelli détaille : « Alors que nous portons le message « 30 x 30 » sur nos deux navires pour alerter le grand public, nous continuons cette année encore notre travail de sensibilisation des jeunes générations avec notre programme Spindrift for Schools. Nous espérons qu’à travers ces actions complémentaires nous contribuerons à la protection de notre planète ».
Olivier Poivre d’Arvor, Aziz Akhannouch, Dona Bertarelli, Emmanuel Macron, Samia Suluhu, Nana Akufo-Addo et Edouard Fritch.
SÉBASTIEN DUCLOS, NOUVEAU DIRECTEUR EXÉCUTIF DE L’ÉCURIE DE COURSE SPINDRIFT Le 31 janvier dernier, Dona Bertarelli et Yann Guichard annonçaient la fin du stand-by de Spindrift pour la tentative de record sur le Trophée Jules Verne. Cette date fût également l’occasion pour Jean-Sébastien Chénier Proteau, directeur exécutif de l’écurie de Dona Bertarelli et Yann Guichard depuis octobre 2019, d’annoncer à l’équipe la fin de sa mission. En effet, en concertation avec eux, le québécois d’origine a accepté la proposition qui lui a été faite de diriger la toute nouvelle équipe Canadienne sur le circuit SailGP.
Yann Guichard confie : « Jean-Sébastien a réalisé un excellent travail depuis son arrivée. Son aide a été précieuse lorsque nous avons lancé Sails of Change et il a supervisé le long chantier sur le maxi-trimaran ainsi que notre saison en TF35. Autour du lui, il a su fédérer une équipe solide et professionnelle. Ses qualités humaines sont incontestables et reconnues par toute l’équipe. Avec Dona, nous tenons à le remercier et lui souhaiter le meilleur pour ce beau projet où il défendra les couleurs de son pays ».
Pour le remplacer, Yann Guichard a fait appel à Sébastien Duclos, présent depuis un mois au sein de l’équipe et qui a pris officiellement la direction de l’écurie le 21 février 2022.
L’ancien directeur adjoint au sein du Team Banque Populaire détaille : « Spindrift a plus de 10 ans d’existence. Depuis sa création, l’équipe a gagné de nombreuses courses et fait tomber de multiples records. Je suis très heureux et honoré de prendre la direction exécutive d’une structure aussi prestigieuse. Par le passé, j’ai eu la chance de travailler au sein de la Classe IMOCA, pour des directions de courses et pour un autre Team pendant plus de 10 ans. Ces différentes missions me permettent aujourd’hui d’avoir une bonne expertise des projets de course à la voile. Avec Spindrift, je souhaite m’inscrire dans la continuité du travail accompli jusqu’à présent et apporter cette expérience à l’écurie. En arrivant ici, j’ai eu le plaisir de rencontrer une équipe impliquée, dynamique et organisée. Je me réjouis de voir la motivation liée au programme sportif de l’année ainsi qu’aux défis qui gravitent autour du programme Sails of Change. À ce propos, les actions menées à travers les programmes Spindrift for Schools et Sails of Change sont pour moi d’une grande importance. Ce sont des sources de motivation supplémentaires et je souhaite y contribuer car ils résonnent avec les enjeux de notre époque ».
Les gagnants de la RORC Caribean 600 commencent à faire la fête après l’arrivée de 23 équipages au 4e jour de course.
Le vainqueur de la classe MOCRA après correction du temps est la Maserati Multi70 Maserati (ITA) de Giovanni Soldini ; consolation pour leur photo-finish seconde place au nouveau détenteur du record de la course Argo (USA). Le vainqueur de l’IRC Super Zero est décidé avec le 100 pieds Comanche (CAY), skippé par Mitch Booth, remportant le prix. Sur le parcours de la course, les honneurs de classe sont toujours en jeu pour Class40, IRC One et IRC Two. Le vainqueur du RORC Caribbean 600 n’est pas encore absolu, mais devrait être décidé aujourd’hui, jeudi 24 février .
IRC Super Zéro
Le VPLP/Verdier 100 Maxi Comanche a remporté la classe IRC Super Zero composée de 14 participants. VO65 Groovederci Racing – Sailing Poland (USA), navigué par Deneen Demourkas est venu à moins d’une demi-heure de battre Comanche après la correction du temps IRC, pour terminer la course deuxième dans la classe IRC Super Zero composée de 14 participants. Troisième était le Volvo 70 I Love Poland, skippé par Grzegorz Baranowski. Le Farr 100 Leopard, skippé par Chris Sherlock avec Joost Schuijff à la barre, était quatrième moins de 15 minutes après la correction de l’heure IRC.
Deneen Demourkas a connu un succès fantastique dans les courses monotypes et rêvait d’engager une équipe dans la Volvo Ocean Race, mais ne l’a jamais fait. Après une longue période d’absence de course, Deneen « a eu la démangeaison » et a parlé avec Bouwe Bekking et Luke Molloy, ce qui a abouti à l’affrètement du VO65 Sailing Poland pour le RORC Caribbean 600.
«Le temps a été magnifique, la course avec la vie marine et les paysages et le tout en bonne compagnie; cela a été un bel événement », a commenté Deneen. “Je n’avais jamais constitué une équipe à la dernière minute auparavant, mais cela a si bien fonctionné. Ces gars-là se sont immédiatement mélangés et ils étaient fabuleux. Le Race Office et le RORC ont été très utiles; ils étaient géniaux et j’apprécie la patience de chacun.
Le navigateur de Groovederci Racing, Marc Lagesse, a ajouté : « Certains membres de l’équipage sont d’anciens marins de Volvo, nous avons quelques marins de l’America’s Cup et je nous ai juste empêchés de toucher les briques et ils ont fait tout le travail. Ce que je retiens de cela, c’est que l’équipage a toujours gardé le bateau dans la configuration la plus rapide. Nous étions très occupés à courir avec I Love Poland, ce qui a été un grand combat que nous avons gagné, mais nous ne savions pas à quel point nous étions proches de battre le temps corrigé de Comanche, donc c’était une fin douce-amère. Cependant, être le premier bateau Volvo à rentrer est un résultat très satisfaisant.
I Love Poland (POL) de la Fondation nationale polonaise a été la première des six Volvo 70 à terminer la course. Grzegorz Baranowski a mené la jeune équipe polonaise et a commenté à quai : « Notre plan était d’être le premier des six à terminer, et la lutte jusqu’au bout avec VO65 Grooverderci était également parfaite. Cela a été une course difficile mais belle avec beaucoup de trous de vent. Nous avons beaucoup appris et j’espère que nous pourrons utiliser ce que nous avons appris lors de la prochaine course et croisons les doigts, nous serons de retour ici l’année prochaine pour essayer de gagner l’IRC Super Zero !
Le Volvo 70 L4 Trifork (DEN), skippé par Jens Dolmer, a abandonné, avec des dommages mineurs au gréement. Le bateau et l’équipage sont de retour sains et saufs à Antigua.
IRC Zéro
Dans la classe IRC Zero, composée de 19 participants, quatre bateaux ont terminé la course le troisième jour du RORC Caribbean 600. Pac52 Warrior Won (USA) de Chris Sheahan a été le premier à terminer et mène la classe après la correction du temps IRC. Une heure et 14 minutes après Warrior Won se trouvait Botin IRC52 Tala (GBR) de David Collins, deuxième de sa catégorie. Pac52 Callisto (GBR) de Kate & Jim Murray a terminé 11 minutes après Tala pour se classer troisième après correction de temps. La NMYD54 Teasing Machine (FRA) d’Eric de Turckheim se classe quatrième en IRC Zero. On Deck’s Farr 65 Spirit of Juno (ANT) a pris sa retraite avec des dommages à la voile. L’équipage et le bateau sont sains et saufs et retournent à Antigua.
Pac52 Warrior Won de Chris Sheahan a montré un bon rythme tout au long. L’équipe d’élite, comprenant Richard Clarke et Stu Bannatyne, a mis au point sa stratégie et sa tactique tout au long de la piste de course de 600 milles. Warrior Won est actuellement en tête de la course après la correction du temps IRC. Trente-quatre équipes en course sous IRC sont toujours sur la course de 600 milles. Plusieurs bateaux ont encore le potentiel d’améliorer le temps compensé de Warrior Won. Cependant, la brise s’estompant, Warrior Won est favori pour le RORC Caribbean 600 Trophy.
Classe40
La bataille des Class40 se jouera aujourd’hui, jeudi 24 février . Guidi (FRA) de Charles-Louis Mourruau a contourné Redonda peu après l’aube du quatrième jour de course pour prendre la tête de la division, à 35 milles de l’arrivée. Le Finnimo (FRA) d’Hervé Thomas pointe à 10 milles derrière le Rennes – Saint Malo (FRA) de Baptiste Hulin et Clément Commagnac en troisième position à 51 milles de l’arrivée. La vitesse du vent a diminué pour battre Antigua, ce qui pourrait bousculer le classement de la dernière étape de la course.
IRC Un
Le JPK 1180 Sunrise (GBR) de Tom Kneen est à 78 milles de l’arrivée, contournant Barbuda, en tête sur l’eau et de près de deux heures après correction horaire. Sunrise a connu une bataille serrée avec le JPK 1180 Dawn Treader (GBR) d’Ed Bell, mais a maintenant pris une avance de 11 milles. Dawn Treader mène une bataille bateau contre bateau avec le Lombard 46 Pata Negra (GBR) d’Andrew Hall. Le Milon 41 L’Ange de Milon (FRA) de Jacques Pelletier est à sept milles derrière le duel, mais s’est classé deuxième de la classe après correction de temps IRC. Sunrise est le favori pour remporter la catégorie, mais la bataille pour le podium est loin d’être décidée.
IRC Deux
L’Oyster 48 Scarlet Oyster (GBR) de Ross Applebey est à 20 milles du contournement de Barbuda et mène la classe IRC One de 12 hommes avec 100 milles à parcourir. A cinq milles derrière se trouve le First 47.7 EH01 (GBR) d’Andy Middleton, deuxième sur l’eau et après correction horaire. Deux J/122 se battent pour la troisième place. Juno (GBR) de Christopher Daniel et Liquid (ANT) de Pamala Baldwin sont à égalité avec 112 milles à parcourir.
17/03/21 - Auckland (NZL)
36th America’s Cup presented by Prada
America’s Cup Match - Race Day 7
Emirates Team New Zealand, G.H. Mumm Champagne
La composition de l’équipe navigante d’Emirates Team New Zealand a été confirmée et s’annonce redoutable. L’équipe se compose de 6 marins clés dirigés par le skipper Peter Burling qui est rejoint par Blair Tuke, Andy Maloney, Nathan Outteridge, Glenn Ashby et Josh Junior dont l’accent sera mis sur la performance et le développement du bateau, ainsi que la prise de décision stratégique importante lors de la 37e America’s Cup.
L’équipe de voile complète sera encore renforcée à une date ultérieure lorsque les grinders à main ou à vélo commenceront à s’entraîner à plein temps pour fournir la puissance nécessaire à la 3e génération d’AC75.
Le directeur de l’exploitation d’Emirates Team New Zealand, Kevin Shoebridge, a joué un rôle clé dans la constitution de l’équipe. “Nous sommes très heureux d’avoir ces talents dans notre équipe. Il n’y a pas beaucoup de choses dans la voile qui n’ont pas été réalisées collectivement par ce groupe de gars. dit Shoebridge
“Après la fin de la dernière America’s Cup, nous avons eu un examen approfondi de la campagne gagnante et de la manière dont nous pouvons devenir plus forts. En fin de compte, tous les aspects de l’organisation doivent s’améliorer si nous voulons à nouveau réussir sur l’AC37 et améliorer collectivement notre équipe de voile en tant qu’unité en est un aspect important.
Emirates Team New Zealand est bien engagée dans sa planification détaillée du programme de navigation de la 37e America’s Cup, l’accent étant mis sur les mois de septembre et d’octobre, lorsque les équipes existantes sont autorisées à commencer à naviguer conformément aux règles de la Protocole de la 37e America’s Cup.
« On aimeraient bien taquiner quelques podiums cette année ! ». C’est dit ! Pour poursuivre la dynamique de 2021, Erwan Le Draoulec ne tergiverse pas en termes d’objectifs pour sa troisième et dernière saison sous les couleurs Macif. Même constat chez Loïs Berrehar, nouveau Skipper Macif 2022 fraîchement sélectionné cet automne par le jury de la filière : « Sportivement, j’aimerais monter en puissance, viser les podiums et faire une belle Solitaire ». Le nouveau duo, qui a la chance de bien se connaître pour avoir déjà navigué ensemble par le passé sera épaulé de deux préparateurs Julien Hereu et Jérémy Flahault. Ensemble, ils entendent bien faire valoir un esprit d’équipe en étant soudés, déterminés et plus motivés que jamais à faire une belle saison !
Afin d’anticiper au mieux la reprise des courses qui vont s’avérer denses entre le départ de la Solo Maître CoQ en avril à la Solitaire du Figaro en août, les skippers Macif, étaient fiers d’être les premiers à remettre à l’eau leurs bateaux après un chantier d’hiver qui s’est terminé le 10 janvier. Forts d’un accompagnement complet avec la filière Skipper Macif, Erwan Le Draoulec et Loïs Berrehar ont ainsi pu entamer un programme de 7 semaines d’entraînements avec le Pôle Finistère Course au Large à Port-La-Forêt. « Les Figaro ont passé l’hiver en chantier avec Julien Hereu qui a réussi à tout gérer d’une main de maître pendant que Loïs et moi revenions de la Transat Jacques Vabre. Depuis le 10 janvier, nous avons remis en route nos bateaux pour se remettre dans le bain du Figaro. Nous avons repris les entraînements en navigant d’abord entre nous avec des intervenants extérieurs. Nous avons également eu un stage en double au pôle et avons pu profiter des experts pour parfaire nos réglages. Cette année, la saison est davantage axée sur les courses en solitaire, il était donc important de privilégier chacun son appréhension du bateau et ses propres techniques. La semaine dernière, nous avons eu beaucoup de chance pour notre stage en solitaire avec une météo clémente. Cette semaine, c’est le gros temps ! L’occasion pour le pôle d’organiser des speed tests et pour nous de régler le plus de voiles possibles. Les stages en solitaire vont s’intensifier jusqu’à la première échéance prévue mi-avril la Solo Maître CoQ », souligne Erwan Le Draoulec. Quant à Loïs Berrehar, accueilli au sein de la filière cette année, il signe son grand retour en solitaire sur le circuit. Il prend ses marques sur son nouveau bateau mais également au sein d’une nouvelle équipe avec notamment l’arrivée de Jérémy Flahault, second préparateur du team Skipper Macif : « Je suis très heureux de prendre le Figaro en Solitaire, ça m’avait beaucoup manqué de ne pas être sur le départ de la Solitaire du Figaro l’année dernière. Pouvoir reprendre au sein du team Macif, avec Erwan, c’est un bonheur et je mesure la chance que j’ai. Nous travaillons actuellement sur nos réglages respectifs, je dois apprivoiser un bateau que je connais déjà, c’est assez paradoxal. Mais c’est agréable de retrouver les sensations dans de supers conditions météo. Cette année, la première course n’est qu’en avril, c’est une chance d’avoir davantage de temps pour nous organiser dans l’équipe, prendre nos repères avec Jérémy Flahault qui arrive comme moi cette année et qui est un point de repère important dans mon intégration puisque c’est un ami d’enfance avec qui j’ai pu travailler sur la Transat Jacques Vabre. Les entraînements au pôle se passent au mieux, je travaille avec eux depuis l’époque des Figaro 2, c’est pour dire ! Mais je suis conscient d’avoir encore beaucoup à apprendre du groupe en place, et de tous les autres skippers qui nous entourent. »
Un changement de bateau en vue !
Cette année est l’année de tous les changements. Nouvelle équipe, nouveau skipper, nouveau préparateur mais aussi…nouveaux bateaux. Les Figaro 37 et 10 toujours en place, Erwan a fait le choix cette année de récupérer le Figaro 37 avec lequel il a pu traverser l’Atlantique l’année dernière aux côtés de Pierre Quiroga (Skipper Macif 2019) : « Nous avons en effet eu quelques petits changements cette année. Je connaissais déjà les 2 bateaux pour avoir fait la Transat en Double sur le Macif 37 et j’ai vue qu’il était capable de faire de grandes courses. Je me suis mis au défi de prendre la main sur ce bateau, je veux toujours améliorer mes performances de coureur au large et c’est selon moi la meilleure option. Les réglages sont très proches entre les deux, ils étaient préparés de la même manière et j’ai déjà retrouvé une partie de mes réflexes. Il me faut le temps de me réacclimater après avoir changé de support sur la Transat Jacques Vabre, mais c’est normal. » Pour Loïs, c’est tout naturellement après avoir remporté les sélections Skipper Macif à bord du figaro 10 qu’il a choisi le figaro bleu pour courir cette saison : « Ce n’est pas évident d’arriver dans un team et d’imposer sa façon de faire lorsque l’on sait qu’il fonctionnait très bien avant. La prise en main du Macif 10 se déroule très bien, ce sont des dialogues, de la communication et de la pratique qui prennent du temps mais je ne m’en fais pas, j’ai retrouvé des repères qui ne s’oublient pas. »
Une ambition d’équipe
Le calendrier 2022 regroupe plusieurs étapes phares en solitaire, mais également une course en double dont le binôme Le Draoulec-Berrehar n’a pas à rougir. À l’instar de l’année dernière, 5 courses sont inscrites au Championnat de France Élite de Course au Large, un objectif mis en valeur par la filière Skipper Macif. Une ambition partagée par les skippers Macif 2020 et 2022 qui comptent bien profiter de l’accompagnement de leur sponsor pour ramener de beaux résultats. Erwan Le Draoulec détaille le planning : « On va très vite se retrouver sur le départ de la Solo Maître CoQ, puis sur une saison dense en solitaire, excepté la Sardinha Cup qui sera l’épreuve phare en double cette année. Cette saison sonne le retour de la Le Havre Allmer Cup après 4 années d’absence, avant de partir sur la Solo Guy Cotten que nous connaissons bien et la Solitaire du Figaro qui présente 3 longues étapes. J’aimerais me rapprocher des podiums, rester dans la lancée des belles progressions que j’ai pu faire depuis 2 ans. Je vais viser les TOP 5 sur les courses, je veux faire les choses dans l’ordre pour prétendre aux podiums. L’objectif principale est de continuer dans l’évolution de mes performances passées ». Loïs Berrehar, tout aussi déterminé, ajoute : « Avant le lancement officiel de la saison, j’ai l’ambition de fédérer cette équipe, de créer un environnement sain avec les préparateurs sur le plan technique et Erwan et moi-même sur le plan sportif. J’ai l’envie de renforcer la confiance mutuelle avec mon nouveau sponsor, la Macif, et je vais tout faire pour qu’ils soient fiers de mes performances. J’ai hâte de me retrouver en solitaire au départ des courses, mais aussi en double avec Erwan, avec qui j’ai commencé quelques années auparavant. Nous retrouver dans la meilleure équipe cette année, c’est une belle histoire ! Concernant les résultats, je n’ai pas la prétention d’affirmer que je serai sur le podium dès la première course, mais j’en suis capable et je vais tout mettre en place pour y arriver. »
PROGRAMME DE LA SAISON 2022
Solo Maître CoQ du 15 au 24 avril* Le Havre Allmer Cup du 21 au 29 mai* Sardinha Cup (en double) du 3 au 19 juin* Dhream Cup du 17 au 24 juillet Solo Guy Cotten du 2 au 7 août* La Solitaire du Figaro du 15 août au 11 septembre*
(* : Courses inscrites au Championnat de France Élite de Course au Large)
Ils sont nombreux à vouloir participer au Vendée Globe. Encore faut-il trouver des partenaires et un bateau. Nicolas Rouger, Skipper Sétois, propose un financement original en mettant de l’art dans ses voiles.
Né le 18/09/1979 à Cheney au plein cœur de l’hexagone, Nicolas Rouger n’était pas destiné à devenir un skipper de course au large. À 5 ans, il tire ses premiers bords avec les amis de sa mère, dans la baie de Sète pendant les vacances d’été. Son besoin de se dépasser et son envie de découvrir des lieux reculés, l’ont amené à pratiquer l’alpinisme et la navigation hauturière. Mordu de voile, il choisit – entre ses 18 et 30 ans – de se consacrer à temps plein à sa passion. Il commence alors une carrière de skipper et de préparateur en Méditerranée où il a navigué en long et en large. Après avoir participé au circuit Mini 650 de 2006 à 2009, il décide de faire un break, de se consacrer à sa famille et de rentrer dans une vie active plus “classique”. Toutefois le rêve de s’aligner au départ du Vendée-Globe qui l’anime depuis son enfance, ne le lâche pas : en 2018 il décide de participer à la 10e édition de cette course emblématique avec le projet “DEMAIN C’EST LOIN”, inspiré du mythique titre d’IAM qui véhicule des valeurs chères à cet aventurier engagé des temps modernes.
“La voile est un milieu, par certains côtés, fermé. Grâce à ce projet je souhaite ouvrir la discipline au plus grand nombre, à travers l’art et l’éducation” Déclare Nicolas. “Ce que j’apprécie du fait de participer au Vendée-Globe, est que je pourrai raconter une belle histoire avec mon équipe et faire comprendre aux jeunes issus de tous les milieux sociaux que, quand tu as vraiment envie de faire quelque chose, tu y arrives”
Pour la toute première fois dans l’histoire du Vendée-Globe, l’Art est le principal sponsor d’un projet. C’est en effet la vente de chaque mètre carré de 300m2 de voile qui contribuera à recueillir les fonds nécessaires à payer le bateau, l’équipe et à reverser une partie des bénéfices à l’aide sociale à l’enfance. Hervé di Rosa (https://dirosa.org/herve/), artiste peintre en vogue, collaborera avec des jeunes artistes des Beaux-Arts et signera chaque mètre carré de la voile qui sera exposée au port de Sète, en amont du départ du Vendée-Globe. Un programme éducatif sera proposé au corps enseignant, pour suivre l’avancement du projet et permettre aux élèves de s’intéresser aux valeurs du sport, du dépassement de soi, de l’écologie et aux nouveaux horizons, grâce aux courses du circuit IMOCA.
La vente d’une partie de la voile est encore ouverte : entreprises comme privés sont susceptibles de déduire des impôts la totalité du prix d’acquisition. Plus qu’un bateau, l’IMOCA 60 de Nicolas sera une véritable œuvre d’art qui fera le tour du monde : une grande première dans le monde de la voile !
La maquette grandeur nature du Persico Fly40 sera dévoilée le 24 février prochain. Le nouveau foiler monotype de Persico Marine, en production dans son chantier Nembro a été conçu par Caponnetto Hueber et dispose d’une équipe de construction unique : ingénierie structurelle fournie par Giovanni Belgrano de Pure et hydraulique par Cariboni , tandis que la construction aérospatiale de précision sera réalisée par Persico Marine et son équipe hautement spécialisée de constructeurs de yachts experts. Pininfarina, connue pour ses solutions de conception supérieures, est également impliquée dans le projet. Pour concevoir au mieux l’ergonomie embarquée, une maquette du pont a été achevé au cours des dernières semaines.
L’entrée de Pininfarina dans l’équipe de conception est un témoignage supplémentaire de la valeur du projet. Daniele Mazzon, concepteur en chef des transports et des yachts chez Pininfarina Nautical , a déclaré : « C’est pour nous un grand prestige, mais en même temps une conséquence naturelle de travailler côte à côte avec Persico sur la définition stylistique du Persico Fly40, un bateau dont le design reflétera fonctionnalité, aérodynamisme et performance. L’expérience acquise avec Persico au fil des années atteindra désormais une nouvelle dimension où se rencontrent la plus haute expression de la voile, de la performance et de l’innovation. La recherche continue d’un aérodynamisme parfait, qui fait partie de l’ADN de Pininfarina, nous a conduit à la création d’un bateau qui vole sur l’eau grâce à l’adhérence totale des voiles au pont et à la structure plus développée près du cockpit. Nous sommes fiers de faire partie de l’équipe Persico Fly40 et d’accompagner Marcello Perisco avec Caponnetto Hueber dans la définition d’un nouveau segment de marché de haute performance. “
Marcello Persico, président de Persico Marine , a commenté : “Je suis extrêmement fier de ce projet, qui apportera l’excellence de Persico dans le secteur nautique partout dans le monde. Par conséquent, je tiens à remercier tous ceux qui contribuent à la réalisation du Persico Fly 40 et les propriétaires de yachts qui manifestent un grand intérêt. Cette voile/racer révolutionnaire a été développée par une équipe d’excellence, dont Caponnetto Hueber pour l’architecture navale et l’hydrodynamique, le Néo-Zélandais Steve Wilson pour le mât aile et le gréement, et le designer leader mondial Pininfarina. Notre société met son expérience spécialisée dans la production de bateaux en carbone à la disposition des clients sportifs, en assurant la plus haute précision – jamais vue auparavant – dans la construction monotype grâce à la mise en œuvre de la technologie de laminage robotisée Coriolis utilisée pour fabrication aérospatiale.”
Le Persico Fly40 s’adresse aux propriétaires de yachts qui souhaitent participer à un circuit de régates de haut niveau à la barre d’un foiler monocoque monotype directement issu de l’expérience et de la technologie des AC75 de la dernière America’s Cup . Le Persico Fly40 est un monocoque monotype « volant » avec une vitesse de plus de 40 nœuds. De plus, il propose un projet qui va au-delà du bateau individuel : il sera possible de profiter immédiatement d’un circuit de régate dédié, ainsi que d’une assistance sur les sites de régate les plus prestigieux fournie directement par Persico Marine. Pour cette raison, une attention particulière a été portée à la logistique : le bateau a été conçu pour être démonté et expédié à moindre coût, facilitant ainsi l’organisation du circuit international.
Le Persico Fly40 a une vitesse de décollage minimale de 7 nœuds (vitesse du vent réel). Les membres d’équipage seront le propriétaire et quatre autres marins pour contrôler la grand-voile et le foc, les commandes de vol et la tactique. De plus, la grande sécurité et l’ergonomie des postes d’équipage permettent d’avoir un invité à bord, à la discrétion du propriétaire et avec l’approbation du comité de régate. Dans des conditions de vent faible, les systèmes du bateau permettront également de piloter avec un équipage de quatre personnes seulement.