vendredi 21 novembre 2025
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Vendée Globe. Un double Everest pour Maxime Sorel

Maxime Sorel, 10ème du dernier Vendée Globe a décidé de s’attaquer à l’ascension de l’Everest en 2023 avant de participer au Vendée Globe en 2024.

Amateur de montagne, Maxime tentera l’aventure avec Guillaume Vallot, reporter montagnard et alpiniste chevronné.
Le navigateur s’engage dans cette expédition hors norme afin d’inspirer le plus grand nombre à aller au bout de leurs rêves, notamment les patients atteints de la Mucoviscidose. Le départ vers le camp de base Népalais en vue de l’ascension est prévu en avril 2023 quelques mois après la participation de Maxime à la mythique Route du Rhum – Destination Guadeloupe.

J’y pense depuis mon premier Vendée Globe mais je n’ai pas eu le temps de le faire. L’après Vendée Globe a été une période difficile à gérer. En le programmant début 2023, je pense que cela peut rendre mon projet IMOCA tout aussi performant. Pendant que je tenterai l’Everest mon binôme sur la Transat Jacques Vabre pourra naviguer juste après le chantier d’hiver. Ce projet colle tellement bien avec l’Association de lutte contre la Mucoviscidose que je soutiens depuis le début que je me dois aussi de le faire. La construction de mon bateau avance avec MerConcept. Ce sont des orfèvres et je ne regrette pas mes choix. J’échange aussi en permanence avec Guillaume Verdier. Il sera mis à l’eau en juin. J’ai hâte d’y être pour m’entraîner pour la Route du Rhum. J’espère décrocher ma qualification pour le Vendée Globe. Ce sera une bonne chose de faite comme cela.

Croire que rien n’est impossible

« Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve, une réalité » écrivait Antoine de Saint-Exupéry dans son célèbre « Le Petit Prince ». Maxime est clairement en phase avec l’expression de Saint-Ex. Il pourrait également reprendre à son compte le « Impossible is nothing » de Mohammed Ali. L’athlète a également viscéralement besoin de partager et, à son échelle, d’inspirer ceux qui doutent face à leurs envies et évidemment les patients atteints de la Mucoviscidose, cause qu’il soutient depuis de nombreuses années. Son ascension en janvier du Kilimandjaro n’a fait que renforcer cette grande ambition d’escalader les 8848,86 mètres de la montagne tibétaine.

Comprendre pour Vaincre la Mucoviscidose

« Je ne suis pas montagnard ni alpiniste » déclare Maxime. « Aller au sommet de l’Everest semble quelque chose d’un peu fou pour un navigateur comme moi. L’idée a émergé en 2017. J’ai toujours voulu mieux comprendre le fait de manquer d’oxygène comme les patients atteints de la Muco ce qui est le cas en altitude. C’est une maladie rare, mais aussi et surtout une maladie invisible. Elle est donc difficile à expliquer et à faire comprendre ! La montagne m’impressionne et m’attire tout comme l’Océan. J’ai énormément d’adrénaline à parcourir les sommets sous toutes les formes (ski / randonnées / alpinisme / cascade de glace…). J’ai très peu d’expérience et tout ce que je fais est vécu et ressenti à 300%. Cela ne veut pas dire que je me lasse de l’océan, mais au vu du nombre d’années à sillonner les mers, les sensations ne sont pas exactement les mêmes. La faute me semble moins pardonnable en montagne, car j’ai moins d’habitudes, d’automatismes et les conséquences seraient plus impactantes. De plus, je ne cache pas que réussir un double Everest en mer et à terre est un but sportif qui me motive fortement. Cette future ascension sera une nouvelle phase qui me permettra de me mettre en difficulté mentalement et physiquement. Je suis certain que cela va me servir dans mes futures navigations et en vue d’une deuxième participation au Vendée Globe en 2024”.

De la voile à la montagne

Une partie de l’ascension s’effectuera avec une assistance respiratoire. Maxime sera épaulé par Guillaume Vallot « summiter » de l’Everest et qui captura les grands moments de l’aventure. Les entraînements vont s’intensifier dans les mois qui viennent dans les Alpes alors que Maxime aura largement entamé les navigations à bord de son nouveau voilier qui sera mis à l’eau en juin à Concarneau et qui se présentera au départ de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe le 6 novembre à Saint-Malo en direction de Pointe-à-Pitre.

De la mer à la montagne, des embruns au froid polaire, être le premier homme à boucler l’Everest en mer et à terre, quel programme !

Ils ont dit :

Pierre Foucaud, Président de l’association Vaincre la Mucoviscidose: “Pour Maxime SOREL, notre parrain national, IMPOSSIBLE peut aussi s’écrire I’M POSSIBLE ! Ce skipper d’exception, après avoir navigué sur tous les océans du monde, croisé le cap de Bonne Espérance et le cap Horn lors du dernier Vendée Globe, s’apprête à gravir l’Everest et porter les couleurs de Vaincre la Mucoviscidose à plus de 8 800 mètres d’altitude. Un sacré challenge, qui parle à tous les patients engagés dans un défi quotidien, celui de dépasser les limites que voudrait leur imposer la maladie. Merci de nous faire rêver, Max !”

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Vendée Globe. Le bonheur d’Arnaud Boissières

Arnaud Boissières était à Paris ce mercredi pour présenter les couleurs de son nouvel IMOCA La Mie-Câline, l’ex-Initiatives Coeur de Samantha Davies avec un maître mot : le bonheur.

Toujours d’humeur égale, le sourire jamais loin, Arnaud Boissières se tourne vers un 5ème Tour du monde d’affilée. Il disposera d’un bon bateau, celui de Samantha Davies, qu’il lui a racheté après la Transat Jacques Vabre. Le bateau doté de longs foils est parfaitement optimisé et un cran supérieur au sien. Actuellement en chantier dans l’atelier du Team Arnaud Boissières aux Sables d’Olonne les équipes l’ont préparé sans relâche pour la saison à venir sous ses nouvelles couleurs sans apporter de modifications majeures en dehors des hublots et d’autres petits détails sur le pont.

« C’est un immense bonheur de pouvoir présenter, à quelques semaines de sa mise à l’eau, la décoration définitive de notre nouveau bateau. C’est un bateau qui me ressemble et qui reflète tout ce que nous partageons avec La Mie Câline : un parfait dosage entre ambition et humilité, tout en venant matérialiser cette touche de bonheur que j’ai sur l’eau au quotidien et que je suis impatient de partager avec les fans de voile, La Mie Câline et mes autres partenaires. »

Pour David Giraudeau, Directeur Général de La Mie Câline :
« L’ambition annoncée pour cette nouvelle aventure était de donner de la continuité au projet sportif d’Arnaud, tout en renforçant notre image de marque pour mieux faire connaître la personnalité de La Mie Câline. Ce bateau est magnifique et répond parfaitement à cette ambition : un IMOCA compétitif pour permettre à Arnaud de progresser, tout en incarnant « Le bonheur est Là », signature qui traduit notre philosophie et incarne les valeurs humaines revendiquées par la marque. »

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Vendée Globe. Alan Roura avec Hublot et de nouvelles ambitions

Alan Roura sera accompagné par la manufacture horlogère suisse Hublot pour son 3e Vendée Globe. Une participation avec l’ex-IMOCA Hugo Boss et des ambition élevées.

Alan Roura, 29 ans, c’est 27 années sur l’eau, dont déjà 9 en compétition (il participe à la Mini Transat à 20 ans seulement), deux tours du monde en solitaire et des milliers de milles nautiques au compteur. La mer, c’est sa liberté ! Plus jeune finisher du Vendée Globe en 2016 et actuel détenteur du record de l’Atlantique Nord à la voile en solitaire, le navigateur suisse, qui a posé ses bottes et son ciré en Bretagne depuis 2012, a plus que jamais l’étrave pointée vers son prochain défi : devenir le premier étranger vainqueur du Vendée Globe. À bord de l’IMOCA 60 HUBLOT, il participera dans cet optique à l’ensemble des courses du calendrier des trois saisons à venir, avec notamment 4 transatlantiques au programme, avant de repartir pour un tour du monde en 2024. Une aventure humaine unique et un défi sportif au sommet dans lesquels il embarque la manufacture horlogère suisse, à bord d’un bateau à la technologie ultime, foiler futuriste de dernière génération au cockpit entièrement fermé. Hublot et la voile, c’est une histoire qui dure depuis les origines de la marque en 1980. Près de 25 ans plus tard, c’est Alan Roura que l’horloger choisi pour signer son retour dans la course… la plus mythique qui soit !

La victoire ne réside pas seulement dans le fait d’atteindre le sommet en premier, la manière de le gravir est tout aussi importante. Mon sommet à moi, c’est l’Everest des Mers – Le Vendée Globe – une course extraordinaire, dont le succès vaut surtout par les aventures et les personnes qui vous y mènent. Mes partenaires ont toujours joué un rôle essentiel dans mes projets, tant humainement que stratégiquement. Je sais que je partage avec Hublot ce goût de la performance, de l’innovation, cet état d’esprit tenace et déterminé, à toujours repousser ses limites, cette volonté de valoriser un savoir-faire, de faire vibrer tout un pays avec un projet 100% suisse et de fusionner les compétences de chacun pour atteindre l’objectif ultime. Mon dernier Vendée Globe m’a mis face à moi-même, avec un bateau qui a subi de nombreuses avaries, j’ai terminé la course dans des conditions extrêmement difficiles, au-delà de moi-même.
Aujourd’hui, j’ai les moyens de bien faire, trois ans de préparation devant moi et une véritable fusée entre les mains… À moi et à mes partenaires de l’amener au-delà même de là où elle peut nous mener. Quand on veut quelque chose, il ne faut rien lâcher. Ça tombe bien, ni Hublot ni moi ne lâchons jamais rien !!
»
— ALAN ROURA
Skipper et Ambassadeur Hublot

Alan, il est le premier… le plus jeune finisher du Vendée Globe, détenteur du record de l’Atlantique Nord, il a marqué l’histoire du sport helvétique. Il est unique & différent. il vit sur l’eau depuis l’âge de 2 ans, l’eau c’est son élément, son territoire. Entrepreneur, sportif de haut niveau, il s’est fixé de remporter la course la plus mythique qui soit, le genre de défi qu’on aime chez Hublot !
On aime aussi son état d’esprit. Il faut du courage pour s’engager dans une telle course, pour se retrouver seul face aux éléments et terminer la course malgré les avaries. Cette détermination, c’est ce qui fait entrer les plus grands dans l’histoire. On aime l’aventure humaine, un projet 100% Suisse, un pays qui soutient un marin. On aime, le surpassement de soi, la ténacité, la détermination malgré les doutes. On se reconnait dans ce projet, dans cette aventure. On a envie de l’accompagner dans la réalisation de son rêve et comme il le dit, même si on espère tous atteindre le sommet, ce qui compte, c’est comment on le gravit.
En route pour l’Everest des Mers…
»
— RICARDO GUADALUPE
HUBLOT CEO

Le programme

Avec trois saisons au programme, Alan Roura et son IMOCA HUBLOT prendront part à l’ensemble des courses du championnat IMOCA Globe Series. Route du Rhum 2022, Transat Jacques Vabre 2023, The Transat et New-York – Vendée 2024, ce ne sont pas moins de quatre courses transatlantiques qui attendent le jeune skipper, sans compter les multiples épreuves d’entraînements annuelles. De quoi être le mieux armé possible et en pleine possession du potentiel de sa monture au moment d’aborder son ultime challenge : le Vendée Globe.



IMOCA 60 HUBLOT
L’IMOCA HUBLOT, mis à l’eau en 2019 pour le skipper britannique Alex Thomson,et construit pour la victoire, est le bateau volant le plus extrême et le plus innovant de sa génération. Caractérisé par des foils novateurs et un look unique, avec son cockpit fermé révolutionnaire, il est également 100% autonome en énergie grâce à son pont entièrement recouvert de panneaux solaires. Acquis par Alan Roura en octobre dernier, le bateau se trouve à un stade de maturité optimale, après deux ans de mise au point et de fiabilisation. Cette nouvelle monture ultra-performance propulse ainsi le Genevois dans une nouvelle dimension en lui offrant l’opportunité d’aspirer à de nouvelles ambitions sportives.

HUBLOT SAILING TEAM
En devenant partenaire titre d’Alan Roura, c’est au projet et à l’équipe toute entière que la manufacture Hublot donne finalement son nom. Depuis 2017, c’est en effet une véritable écurie de course qu’a bâti le jeune Suisse, reposant sur des collaborateurs et des infrastructures solidement installés à Lorient La Base. Le Hublot Sailing Team, c’est ainsi une équipe de 8 personnes à temps plein, nombre d’intervenants extérieurs, un hangar, des bureaux et un pool de partenaires secondaires. Alors que plusieurs entreprises ont en effet rejoint le projet à différents niveaux d’investissement, plusieurs opportunités de partenariats restent encore ouvertes afin d’optimiser le budget de fonctionnement annuel nécessaire aux objectifs fixés.
Hublot et la voile

C’est une histoire qui remonte à la création même de Hublot en 1980 avec ce design emblématique d’un hublot de bateau caractérisant la lunette surmontée de vis. La première rencontre avec le Vendée Globe pour Hublot c’est en 2004-2005, avec la remise de la Palme de l’Émotion et 3 montres chronographes “Vendée Globe” numérotées récompensant les 3 premiers skippers de cette course mythique : Vincent Riou, Jean Le Camm et Mike Golding. Il y a aussi eu le partenariat avec Luna Rossa en 2007 et une Big Bang en édition limitée du même nom et depuis 2012 Hublot est le partenaire du Bol d’Or, la plus grande régate au monde en bassin fermé, reliant les 2 extrémités du Lac Léman, de Genève au Bouveret. Avec sa philosophie « First, Unique, Different » et sa volonté de valoriser le 100% Swiss Made, ce nouveau partenariat est un projet qui s’inscrit naturellement dans l’esprit Hublot : le rêve d’Alan Roura de remporter le prochain Vendée Globe en 2024.

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Vendée Globe. Nicolas Rouger sur l’IMOCA Campagne de France aux couleurs de Demain C’est Loin !

Nicolas Rouger dont on vous présentait son projet original financé par l’art compte s’aligner au départ du Vendée Globe sur l’ex-Campagne de France de Miranda Merron. Il s’ets entouré de spécialistes avec Sébastien Audigane et Matthieu Cassanas.

Lire aussi : https://www.courseaularge.com/vendee-globe-nicolas-rougier-un-projet-original-finance-par-lart.html

On pourrait dire que le futur Imoca 60 DEMAIN C’EST LOIN (anciennement prénommé Temenos, Mirabaud, Great American IV et Campagne de France) connaît quasiment par cœur le chemin qu’un solitaire doit parcourir pour terminer le Vendée-Globe : Dominique Wavre, Richard Wilson et Miranda Merron ont déjà bouclé la boucle à bord du même bateau, sur cette course emblématique.

Conçu par le cabinet d’architecture navale britannique “Owen Clarke Design” et construit en Nouvelle Zélande au chantier “Southern Ocean Marine”, cet Imoca 60 a été mis à l’eau en 2006 et est caractérisé par un design classique.
Solide et fiable, le plan “Owen Clarke”, correspond parfaitement aux ambitions de Nicolas Rouger et de son équipe.
“L’ancien “Campagne de France” a été le premier Imoca que nous avons visité avec Matthieu Cassanas, le boat captain de l’équipe.” Raconte Nicolas “C’est grâce à Sébastien Audigane, notre coach-performer, que nous avons été mis en relation
avec Halvard Mabire. Le courant est vite passé avec Halvard et le bateau nous a tout de suite plu par sa solidité…Nous avons en revanche décidé de voir d’autres voiliers, pour avoir une idée plus large du marché.”
L’objectif premier étant de terminer la course, ce bateau robuste est certainement l’une des meilleures options pour Nicolas qui participe à son premier circuit IMOCA.

« En 2014 le bateau a été complètement refité et adapté au gabarit de Richard Wilson qui est grand : je me suis vite senti à l’aise à bord. De plus il n’y a pas d’outrigger, pas de foil : il est simple et peut se manœuvrer sans zodiac. Notre
objectif premier est de naviguer. Si on a le temps et le budget pour l’améliorer on le fera. Il est déjà en très bon état pour participer aux courses. Pour nous, l’important, est de réaliser notre projet artistique et éducatif avec nos partenaires et, à la clé, un tour du monde au compteur »

Le bateau, qui a été skippé sur le dernier Vendée-Globe par Miranda Merron, est actuellement à Caen et devrait arriver par convoi routier à sa nouvelle base – le port de Sète – au début du mois d’avril.

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TF35 Trophy. Début de la saison 2, un final à Cannes

Pour sa deuxième édition, le Championnat de TF35, catamaran à foils très sophistiqué comptera 8 équipes. Les sept concurrents déjà en lice en 2021 seront rejoints par une nouvelle équipe, Vitamina Sailing menée par Andrea Lacorte. Les équipages s’affronteront de mai à octobre lors de six rencontres qui se joueront du Léman à la Croisette à Cannes en passant par l’Italie.

« Le TF35 est une nouvelle série très compétitive et c’est précisément ce qui la rend passionnante » confie Andrea Lacorte. « J’aime les défis qui vous font sortir de votre zone de confort. L’ambition de Vitamina Sailing est de progresser et de grandir en tant qu’équipe et le circuit des TF35 nous semble idéal pour cela. »

La saison du TF35 Trophy 2022 débutera sur le Léman à la Société Nautique de Nyon. Organisée par Realstone pour soutenir le projet Léman hope et les jeunes en rémission du cancer, la Realstone Cup for Léman hope se tiendra du 19 au 22 mai. Riches de nombreuses sessions d’entrainement réalisées depuis début avril et d’une grande connaissance de la région, les équipages vont pouvoir se mesurer les uns aux autres et montrer tout leur potentiel au large de Nyon. Avec huit TF35 alignés pour la première fois sur la ligne de départ, l’ouverture du Championnat promet une magnifique et intense entrée en matière.

Les T-foilers se retrouveront ensuite pour un week-end de deux rencontres. Tout d’abord les 3 et 5 juin à Mies, avec le soutien du Club Nautique de Versoix, pour deux jours de régates bananes. Puis le samedi 4 juin, au Yacht Club de Genève aux côtés de quelque 200 bateaux, pour concourir à la première course longue distance de la saison la Genève-Rolle-Genève.

Le week-end suivant, le samedi 11 juin, les TF35 participeront à la 83ème édition du Bol d’Or Mirabaud, la plus importante régate du monde en bassin fermé. Réunissant plus de 500 bateaux sur un parcours théorique de 123 kilomètres de Genève au Bouveret et retour, cette course mythique est chaque année un rendez-vous incontournable fort en émotions et en rebondissements.

Pour la seconde partie de saison, la classe quittera la Suisse pour se rendre en Italie. Elle sera accueillie du 8 au 11 septembre par la Fraglia Vela Malcesine pour participer à la TF35 Malcesine Cup. Considéré comme l’un des meilleurs sites au monde pour le foiling, le lac de Garde offre eau plate et 15-20 nœuds ; des conditions parfaites de navigation pour assister à des régates fascinantes dans un cadre montagneux exceptionnel.

La finale du TF35 Trophy aura lieu quant à elle un mois plus tard, en France, dans la baie de Cannes. Les TF35 seront accueillis par la Ville et le Yacht Club de Cannes du 6 au 9 octobre à Port Canto. Le vainqueur du Championnat se verra alors couronner au large de la Croisette et face aux Iles de Lérins, rien de mieux pour clôturer la saison.

Bertrand Favre, directeur de classe, commente : « Le calendrier 2022 répond à toutes les attentes. Un échauffement idéal en début de saison par brise légère à modérée sur le Léman. Puis une visite à la Mecque du foiling à Malcesine dans le pays d’origine de notre nouvelle équipe, suivie enfin d’une finale passionnante dans les eaux libres de la baie de Cannes. »

Et poursuit : « Nous avons profité de l’hiver pour développer le logiciel de contrôle de vol et ajuster les foils afin d’augmenter la stabilité du bateau à plus de vingt nœuds dans la vague. La flotte complète de huit bateaux commencera à s’entraîner sur le Léman au début du mois d’avril. »

TF35 TROPHY – CALENDRIER 2022 :
19 – 22 mai – Realstone Cup for Léman hope, Société Nautique de Nyon

3 & 5 juin – TF35 Mies, Club Nautique de Versoix

4 juin – Genève-Rolle-Genève, Yacht Club de Genève

11 juin – Bol d’Or Mirabaud, Société Nautique de Genève

8 – 11 Septembre – TF35 Malcesine Cup, Fraglia Vela Malcesine

6 – 9 Octobre – TF35 Cannes, Yacht Club de Cannes

TF35 TROPHY – 2022 ENTRY LIST:
Alinghi Red Bull Racing (SUI 100)
Owner: Ernesto Bertarelli (SUI)
Realteam Sailing (SUI 7)
Owner: Esteban Garcia (SUI)
Spindrift (SUI 10)
Owners : Dona Bertarelli (SUI) / Yann Guichard (FRA)
Team SAILFEVER (FRA 009)
Owner: Frédéric Jousset (FRA)
Vitamina Sailing (ITA 3508)
Helm: Andrea Lacorte (ITA)
Ylliam XII – Comptoir Immobilier (SUI XII)
Owner: Bertrand Demole (SUI)
ZEN Too (SUI 4)
Owner: Guy de Picciotto (SUI)
Zoulou (FRA 007)
Owner: Erik Maris (FRA)

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SailGp. Les équipes en place à San Francisco

USA SailGP Team helmed by Jimmy Spithill sail past the San Francisco skyline during a practice session ahead of San Francisco SailGP, Season 2 in San Francisco, USA. 20th March 2022. Photo: Ricardo Pinto for SailGP. Handout image supplied by SailGP

La grande finale du SailGp à San Francisco approche. Les équipes sont arrivées sur place et ont commencé à s’entraîner.

Spithill a déclaré: «C’était génial d’être de retour sur la baie. Il y a un tas d’histoire ici et la baie de San Francisco est vraiment l’un des meilleurs sites de course au monde, donc c’était bien d’enfin se lancer sur la F50.

« L’événement est presque complet et j’ai hâte de voir cette énorme participation ce week-end. C’est génial de voir à quel point il y a eu de l’intérêt, ça va être un événement massif devant notre public et j’ai vraiment hâte d’y être. Nous sommes les outsiders, mais ce n’est pas une mauvaise chose à San Francisco.

Une place en finale est également assurée aux leaders de la saison et aux champions en titre australiens, conduits par Tom Slingsby, qui a également fait ses débuts sur la baie aujourd’hui.

Slingsby a déclaré: «Les conditions étaient vraiment magnifiques aujourd’hui. Nous avons eu une super session, notre bateau maniait bien et nous nous entraînions à quelques mouvements pour ce week-end. Le niveau était élevé sur l’eau et il était difficile de prendre l’avantage sur nos adversaires en vitesse. L’équipe américaine avait l’air solide mais nous étions certainement dans le coup donc c’est de bon augure pour la Grande Finale.

La place finale dans la course au championnat est indécise bien que l’équipe japonaise de Nathan Outteridge soit la première à prendre la dernière place.

Les huit équipes nationales s’entraîneront cette semaine, représentant les États-Unis, l’Australie, le Danemark, la France, la Grande-Bretagne, le Japon, la Nouvelle-Zélande et l’Espagne.

Se déroulant sur un parcours de course emblématique entre le Golden Gate Bridge et Alcatraz, cinq courses seront disputées samedi et dimanche, avant que le vainqueur ne remporte la course finale décisive de la saison où le champion de la saison sera couronné et remportera le Bourse d’un million de dollars.

San Francisco marque le retour de SailGP aux États-Unis après une interruption de trois ans, promettant d’offrir une action de course spectaculaire alors que les meilleurs athlètes du sport s’affrontent sur le catamaran F50 à la pointe de la technologie, capable d’atteindre des vitesses de fermeture supérieures à 120 mph alors qu’ils avancent. -diriger.

Classement du championnat de la saison SailGP
1 // Australie // 55 points
2 // États-Unis // 53 points
3 // Japon // 51 points
4 // Espagne // 43 pts
5 // Nouvelle-Zélande // 42 pts
6 // Grande-Bretagne // 41 pts
7 // Danemark // 38 pts
8 // France // 35 points

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Challenge de Printemps de la SNT 2022 : 70 bateaux et de belles conditions

Ils étaient 70 équipages ce week-end au Challenge de Printemps de la Société Nautique de La Trinité-sur-Mer (SNT). Les conditions printanières ont été des plus agréables et ont permis aux coureurs de prendre un maximum de plaisir dans la baie de Quiberon.
Samedi, dans 10 à 12 nœuds de vent, les IRC Double, IRC A, IRC B et Osiris A se sont élancés sur un parcours côtier de 18 milles tandis que les Grand-Surprise, Mach 6.5, J 80 et Osiris B bataillaient sur deux parcours techniques.
Dimanche, le vent était plus timide, passant d’une dizaine de nœuds le matin pour mollir aux alentours de 6 nœuds l’après-midi. Les IRC Double se sont de nouveau affrontés sur les 18 milles d’un parcours côtier, les autres séries réalisant deux manches de parcours techniques.En IRC A, la bataille fait toujours rage entre Codiam de Jean-Claude Nicoleau et Saga de Alain Foulquier. Deux points les séparent au classement général, au profit de Codiam. Les manches du dernier Challenge de Printemps seront sans aucun doute très engagées. Malgré son absence ce week-end, Philippe Baetz (Musix) conserve la troisième place du général provisoire.

Benoît Rousselin (Delnic) conserve la tête du classement provisoire des IRC B, face à Gautier Normand qui n’a laissé que les miettes à ses concurrents. Ce dernier remporte toutes les manches de ce week-end sur son A 35 Locmalo. Benoît Malraison (Belauan) a également su tirer partie des conditions et monte sur la troisième marche du podium provisoire.

Dans la catégorie des IRC Double, Edouard Danel (Tchouktchouknougat) remporte le côtier de samedi et Tristan de Witte (Roger Pradier Outdoor Lighting) celui de dimanche, mais c’est Marc Alperovitch (Timeline) qui prend la tête du classement. Il est suivi par Eric Bastard (Ishsha) et par le néerlandais Robert Rosen Jacobson (Plain Vanilla).

Très inspiré sur les deux premières manches du week-end, Jean-Bernard Prot (Jiboulix) se hisse sur la première marche du podium des Osiris Habitable A. Il devance Matthieu Visbecq (Esprit de Sel VI) et Patrick Roussel (Gauvain) qui retombe d’une place au général. A noter, la belle victoire de Patrick Rialland (Jumpin Jack) à la dernière manche et la régularité de Gilles Sabatier (Nota Bene).

En Osiris Habitable B, Jean-Philippe Haag (Garance) et Erwan Gourdon (Crazy Girls) se sont partagés les victoires sur les quatre manches courues, mais la tête du classement en toujours tenue par Souezhadenn, skippé par Erwan Lebeau, absent ce week-end. Jean-Philippe Haag monte sur la deuxième marche du podium provisoire. Claude Gallou (Buenavista 3) conserve la troisième place.

En Grand Surprise, Lionel Cazali (Lascar) se trouve toujours en tête du classement mais il se retrouve ex aequo en points avec Philippe Lambourg (Défi Bigouden). En troisième position, on retrouve Patrick Viant (Olibrius). Matthieu Coville (Equilibriste) remporte les deux manches lancées dimanche.

Adrien Zucconi (Axelle J) prend la tête du classement des J80. Il devance Alain Duyck (Jeolla Do). Julien Bentz (Whimjy) remporte deux manches sur quatre et termine en troisième position du général provisoire.

Enfin, les Mach 6.5 sont toujours à couteaux tirés. West Paysages – La Carré 56, skippé par Manu Guedon prend la première place, ex aequo avec Jérôme Outin (MicMach) qui remporte deux manches. Corentin Aubrun (Machfly) se place en troisième position de sa catégorie.

Le dernier Challenge de Printemps de la SNT aura lieu les 2 et 3 avril, deux semaines avant le grand rendez-vous tant attendu du Spi Ouest-France Banque Populaire Grand Ouest (14-18 avril). Toute l’équipe la SNT est en pleine effervescence pour, comme toujours, accueillir au mieux les coureurs du rendez-vous mythique de début de saison.

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Vendée Globe. Eric Bellion lance un collectif Vendée Globe et co-conçoit avec Jean Le Cam un nouvel IMOCA

Éric Bellion, 9ème et 1er bizuth du Vendée Globe 2016 repart pour un nouveau Vendée Globe avec toujours l’esprit de Comme un Seul Homme mais cette fois-ci dans le cadre d’un collectif pour co-concevoir avec Jean Le Cam un nouvel IMOCA, plus simple, sobre et efficace en regroupant 4 skippers.

Une philosophie “jeanlecamesque” à rebours des budgets que l’on retrouve dans les autres équipes où les IMOCA deviennent des machines folles et dépassent les 7 millions d’euros.

Ce qui était un projet il y a encore 8 mois est devenu très concret. Un IMOCA est déjà en construction et 3 autres skippers comme Martin Le Pape ont rejoint ce Collectif.

COMMEUNSEULHOMME

Associé au groupe de communication Altavia, le navigateur Eric Bellion construit un nouveau bateau et un nouveau projet pour le Vendée Globe 2024.

On le nomme navigateur-aventurier, navigateur-philosophe ou même le marin venu d’ailleurs, mais Éric Bellion, qui navigue depuis plus de 20 ans sur tous les océans du monde, est avant tout un navigateur accompli qui revient avec un projet à l’image de ses ambitions. Fondateur de COMMEUNSEULHOMME, fonds de dotation qui promeut « l’aventure collective » auprès d’une société qui souffre de l’individualisme et du repli sur soi, Éric veut prouver par l’exemple la puissance de l’unité lors du prochain Vendée Globe.

Sur l’édition 2016 Éric avait réussi à embarquer un collectif de 14 entreprises et 80 000 collaborateurs. Concurrent le plus cité par les médias après le vainqueur il avait largement partagé cette aventure avec le grand public également au cinéma avec son film « Comme un seul homme ».

COMMEUNSEULHOMME powered by ALTAVIA souhaite aller encore plus loin.

Comme l’explique Éric Bellion : « En 2016 je voulais convaincre en racontant vingt années d’aventures avec des équipages de femmes et d’hommes tous différents. Je voulais passer une méthode de performance collective et une envie. Aujourd’hui je veux faire la preuve par l’exemple. J’ai la conviction qu’innover humainement a autant voire plus d’impact que l’innovation technologique. Unis les êtres humains sont capables de véritables prodiges. »

Pour réussir, Éric et son équipe lancent la création d’un « collectif Vendée Globe 2024 », qui réunira des marins désireux de partager et mutualiser une méthode, un accompagnement en vue de leur participation à l’Everest des mers.

Les navigatrices et navigateurs, probablement quatre, seront 100 % solidaires dans leur préparation et partageront tous leurs entraînements, innovations, expériences et recherche de partenaires. Ce fonctionnement novateur dans le monde de la compétition et de la course au large permettra de gagner en performance, en visibilité, en sécurité, en frugalité et de diminuer l’empreinte sur l’environnement. Bien sûr dans le respect du règlement du Vendée Globe, en solitaire, sans escale et sans assistance !

« Pour changer le monde, il faut montrer l’exemple et je pense que nous sportifs nous avons un devoir d’exemplarité. A mon petit niveau, à celui de ce que je sais faire, c’est-à-dire naviguer, former des équipages, concourir, communiquer, je souhaite participer à ce changement. Je ne veux pas pousser de l’eau pour rien. J’ai besoin de partager et d’amener les gens à vivre des choses différentes avec des gens différents. Le Vendée Globe est une épreuve sportive et humaine. Cette compétition est la seule au monde à demander aux concurrents d’être si seuls, aussi loin, aussi longtemps. Et si au cœur de l’événement le plus solitaire au monde nous arrivons à créer une grande performance grâce à la coopération et la mutualisation alors la démonstration sera vraiment retentissante. C’est pourquoi nous nous donnons les moyens de réussir. »

En route pour le Vendée Globe

Pour être au départ du Vendée Globe, Éric met en application les valeurs du projet : coopérer pour aller vers l’excellence, mutualiser les connaissances pour la performance, aller vers la sobriété dans la gestion des coûts et dans l’expression du bateau. Il a donc choisi de co-concevoir un nouvel IMOCA avec Jean Le Cam et avec l’appui d’un architecte de renom. Le bateau actuellement en chantier et mis à l’eau au printemps 2023 sera révolutionnairement sobre, performant et durable.

Éric a également mis en place un programme sportif lui permettant d’accumuler des milles et de participer au programme de courses de la classe IMOCA en vue de sa qualification au Vendée Globe. Pour la saison 2022, Éric Bellion naviguera sur un IMOCA loué, le ‘Hubert’ de Jean Le Cam – 4ème du dernier Vendée Globe -, avant de prendre en main son nouveau bateau.

Programme :

– Mars 2022 : mise à l’eau de ‘Hubert’ aux couleurs de COMMEUNSEULHOMME powered by ALTAVIA
– 8 mai 2022 : départ de la Guyader Bermudes 1000 Race
– 12 juin 2022 : Vendée Arctique
– 13 septembre 2022 : Défi Azimut
– 6 novembre 2022 : Route du Rhum — Destination Guadeloupe
– Printemps 2023 : Mise à l’eau du bateau

Des premières entreprises associées au collectifDans COMMEUNSEULHOMME powered by ALTAVIA, les partenaires font partie intégrante du collectif et s’associent à la conduite du projet de façon opérationnelle. Les entreprises s’engagent et mettent leur énergie en commun.

Le groupe de communication Altavia, premier réseau mondial dédié aux services marketing pour le retail, place l’humain au cœur du commerce. Mécène de COMMEUNSEULHOMME depuis 2015, cette société française s’associe cette fois complètement et dès l’origine à cette nouvelle aventure.

Pour Raphaël Palti, Président fondateur :
« Dès le premier instant de notre rencontre avec Éric Bellion, nous avons su que nous partagions une même vision de la réussite : oui, l’esprit d’équipe est une force qu’il faut cultiver, car elle génère des collaborations plus riches, plus heureuses et plus fertiles. Nous aimons défier l’idée reçue qu’il serait impossible pour des individus très différents les uns des autres d’agir réellement COMMEUNSEULHOMME et d’accomplir bien plus ensemble. Le parcours d’Éric, tout comme l’histoire d’Altavia, démontre de façon éclatante le contraire. Dans cet esprit, chez Altavia, nous encourageons nos 2 500 collaborateurs à exprimer ensemble leurs talents et leurs idées. Nous admirons et soutenons l’engagement d’Éric. Ce soutien nous fera nous-mêmes progresser, tous ensemble, COMMEUNSEULHOMME. »

Éric est également entouré de partenaires fidèles à l’image de la société RAISE, qui accompagne le navigateur depuis plus de 13 ans. Cette entreprise française fondée par Gonzague de Blignières et Clara Gaymard et dont l’activité est le capital-développement, le ventures, l’impact ou encore l’immobilier, est une entreprise pionnière en France dans le partage de l’expérience, de la réussite et de la passion d’entreprendre.
Et pour que le projet se développe et grandisse, COMMEUNSEULHOMME powered by ALTAVIA recherche de nouvelles entreprises à associer au collectif « Vendée Globe 2024 ».


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Le Vendée Globe 2028 en ligne de mire pour Pierre Le Roy

Le récent vainqueur de la Mini Transat 2021 dans la catégorie prototypes, météorologue à Météo France dans la vie, a décidé de revenir à la compétition en prolongeant son histoire sur le circuit Mini à bord de son récent plan Raison.

Pierre Le Roy profitera également de cette saison pour construire d’autres projets de course au large, emmagasiner des expériences différentes sur d’autres supports et conseiller certains skippers en météo notamment à l’approche de la Route du Rhum. Il rêve aussi de Vendée Globe !

Retour en Mini

Le marin nordiste, après sa magistrale victoire sur la Mini Transat, a vite repris le chemin du travail chez Météo France à Villeneuve d’Asq (59). Il a aussi savouré sa performance tout en réfléchissant à son avenir au grand large. « Cette victoire a été incroyable. Elle m’a conforté dans mes choix et dans mes méthodes d’appréhension de la compétition à la voile » déclare Pierre. « J’avais décidé avant le départ de la Mini Transat de repartir pour une saison car mon voilier est récent et j’ai envie de profiter de ses capacités. Ce n’est pas souvent dans une vie de marins que l’on navigue sur une telle unité ! »
Il fallait donc ces derniers mois concocter un programme et également se projeter. « L’entreprise TeamWork a été ravie de notre collaboration sur la Mini Transat et a reconduit notre partenariat pour 2022. Je vais participer à la Lorient Plastimo début avril avec mon coach Tanguy Leglatin. J’ai encore une marge de progression. Tanguy va m’aider à franchir un nouveau cap. Je serai ensuite au départ de la Mini en Mai, ma course préférée. » Pierre se présentera par la suite sur Les Sables – Les Açores, l’objectif principal de son année sur le circuit très convoité des Mini 6.50.

Pierre, le conseiller

Entre temps, il continuera certainement à naviguer avec Nils Palmieri, l’autre skipper TeamWork qui évolue en Figaro Bénéteau et avec qui il a enchaîné les sorties cet hiver. De plus, Pierre conseillera un skipper IMOCA en météo cette année et pour la Route du Rhum tout en animant quelques conférences. « Ma passion pour la météo va m’amener naturellement à conseiller certains marins et pourquoi en router. Je vais intervenir aussi dans des conférences dont la thématique est comment les dernières technologies en matière de météo peuvent faire gagner des courses et des entreprises dans leur business ? »

Le Vendée Globe 2028 en ligne de mire

Et après ? : « Je rêve comme beaucoup du Vendée Globe. Je me fixe comme but d’être au départ de la Route du Rhum 2026 à bord d’un IMOCA tout en ayant déjà construit un projet pour la Transat Jacques Vabre 2025 et en ayant dans le collimateur le Vendée Globe 2028. Mon idée, à l’instar de ce que j’ai fait en Mini est d’apprivoiser un voilier à foil « première génération » et d’y aller étapes par étapes afin de progresser graduellement. Je ne suis pas contre, enfin, d’une première expérience sur ce circuit des voiliers du Vendée Globe dès 2023 et la Transat Jacques Vabre en tant que co-skipper. »

Le programme 2022 de Pierre à bord de TeamWork :
• Plastimo Lorient : départ le 7 avril
• Mini en Mai – La Trinité-sur-Mer : départ le 17 mai
• Les Sables – Les Açores – Les Sables : départ le 19 juillet

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Class40. Le tout premier Mach 5 pour Luke Berry

La construction du nouveau Class40 Lamotte-Module Création de Luke Berry suit son cours au chantier JPS Production. Dessiné par l’architecte Sam Manuard, le tout premier Mach 5 sera mis à l’eau fin avril.

Luke aura ensuite un programme de courses et d’entraînements chargé pour préparer au mieux le grand rendez-vous de la saison 2022 : la Route du Rhum. En attendant la livraison de sa nouvelle machine, le skipper garde le contact avec la navigation, multipliant notamment les expériences en Class40 et en Figaro 3.

« Pour l’instant, tout va bien ! » Luke Berry se réjouit de la manière dont le chantier de son futur Class40 avance. « Le pont et la coque ont été infusés, les gros œuvres sont effectués. L’assemblage de la coque et du pont se fera dans les semaines à venir et devrait se terminer mi-mars. Ce sera une étape symbolique importante car le bateau prendra alors vraiment forme. Ensuite il restera beaucoup de finitions pour intégrer tous les systèmes du bord, l’électronique et l’accastillage notamment. La mise à l’eau est prévue fin avril à la Trinité-sur-Mer », précise-t-il.

« Il faut saluer la prouesse du chantier JPS Production »
« Tout va très vite car la construction a débuté mi janvier. Il faut saluer la prouesse du chantier JPS Production qui parvient à construire en moins de quatre mois un Class40 sur nouveau plan. Le mât et les voiles sont faits à La Rochelle. Mon bateau est donc entièrement fabriqué en France », ajoute Luke. Il est encore trop tôt pour dévoiler les nouveautés du futur Lamotte-Module Création mais le skipper donne les grandes lignes : « Ce bateau se veut encore plus puissant, polyvalent et rapide. Nous espérons aussi qu’il sera plus ergonomique, moins exposé aux éléments et qu’il passera mieux les vagues dans les conditions difficiles. »

« Il faut rester amariné »
En attendant la mise à l’eau de son futur Class40, Luke multiplie les entraînements sur d’autres bateaux. Récemment, il a effectué des navigations très sportives à bord du Class40 de Corentin Douguet et sur des Figaro 3. « J’ai fait plusieurs sorties dans plus de 30 nœuds et je réalise à quel point il faut rester amariné », souligne-t-il. « Par ailleurs, il est toujours intéressant d’engranger un maximum d’expériences sur différents bateaux, avec différents skippers. Je continue à m’entraîner
physiquement sur d’autres supports nautiques, le plus souvent avec un foil en dessous ! Dans les semaines à venir, j’espère aussi naviguer sur des Class40 ainsi qu’en Mini 6.50 et en IMOCA. »

Un programme intense pour préparer au mieux la Route du Rhum

Avec son bateau, Luke Berry espère participer à la Normandy Channel Race, même si le timing s’annonce très serré avec un départ prévu le 15 mai. Ensuite, il prévoit des entraînements à Lorient avant de s’engager sur le Championnat du Monde Class40 à La Rochelle (à partir du 13 juin) puis sur la Drheam Cup (15 juillet). Viendra ensuite une course importante, la 40 Malouine Lamotte (15 septembre), ultime galop d’essai à Saint-Malo avant la Route du Rhum, dont le départ sera donné depuis la cité corsaire le 6 novembre. Pour préparer au mieux cette année intense, Luke Berry peut compter sur des partenaires fidèles. Outre les deux principaux, Lamotte et Module Création, il est soutenu par une vingtaine d’entreprises bretonnes qui ont toutes renouvelé leur engagement pour les trois prochaines années. « C’est un très beau signe de confiance. Cela démontre que les partenaires se plaisent dans le projet, à la fois au niveau sportif et en termes de partage », se réjouit Luke Berry.

Un soutien renouvelé à l’association Le Rire Médecin, pour naviguer pour la bonne cause
La collaboration initiée début 2021 avec l’association Le Rire Médecin se poursuit également. Luke Berry : « C’est une association bien structurée avec une équipe engagée. Nous leur offrons une visibilité et ils l’exploitent très bien. La cause des enfants malades touche tout le monde et nous avons la possibilité de leur apporter quelques rayons de soleil. J’ai récemment fait une visite au CHU de Nantes pour suivre l’intervention d’un duo de clowns. C’était extrêmement émouvant. Cela m’a encore plus motivé à m’engager auprès de cette association. J’ai vraiment vu le bien qu’apportent ces acteurs auprès des enfants et des parents. Ils arrivent à faire rire les enfants, je les admire pour ça. » Clothilde Mallard, directrice générale du Rire Médecin, explique les raisons de cette collaboration : « Nous avons été immédiatement séduits par le projet de Luke qui est non seulement un grand sportif mais aussi une belle personne qui partage les valeurs de l’association : la bienveillance, la créativité, l’action… En tant que jeune papa, il est sensible à la cause des enfants hospitalisés. Comme l’année 2021 s’est très bien passée, il était logique de poursuivre notre collaboration en 2022, d’autant que nous aimons nous inscrire dans le temps long. Le grand événement cette année sera la Route du Rhum. Comme pour la Transat Jacques Vabre, nous animerons un stand qui nous permettra de donner une belle visibilité à l’association. »

Source : Equipe

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