Le Team L’Esprit d’équipe organise une journée porte ouverte le samedi 14 mai de 11h à 17h, à destination du grand public. Elle aura lieu au bateau, au Ponton Vendée Globe du Port Olona (Les Sables d’Olonne). Tout le monde est le bienvenu pour visiter le bateau et
rencontrer l’équipe.
Ce bateau mythique, labellisé Bateau d’Intérêt Patrimonial, vainqueur de la Whitbread Round the World 1985-1986 était en chantier de restauration depuis août 2021. Il est retourné à l’eau en avril et a commencé les premières navigations test cette semaine. Le Team Sablais a décidé d’ouvrir les portes du bateau aux amateurs de voile afin de pouvoir voir l’ampleur du chantier réalisé, et de pouvoir accéder à l’intérieur d’un bateau de course, membre à part du patrimoine maritime français.
Un projet de Tour du Monde à l’Ancienne
Le Team L’Esprit d’équipe est engagé sur l’Ocean Globe Race, dont le départ aura lieu en septembre 2023 depuis un port européen. Cette course à l’ancienne se fera dans les conditions de navigation de 1973, année de départ de la première Whitbread Round the World. Elle fera concourir des bateaux ayant participé à au moins une des 3 premières éditions de la Whitbread Round the World.
C’est le cas de L’Esprit d’équipe, participant de l’épreuve 1981-1982 (sous le nom 33 Export), vainqueur de l’édition suivante, 1985-1986 (sous le nom L’Esprit d’équipe), et de l’édition 1989-1990 (sous le nom L’Esprit de Liberté). Pour son palmarès sportif exceptionnel, ce
bateau est labellisé Bateau d’Intérêt Patrimonial. Il est aujourd’hui en chantier à Port Bourgenay (Talmont-Saint-Hilaire) sur le chantier Eole Performance.
Portes Ouvertes L’Esprit d’équipe samedi 14 mai de 11h à 17h à destination du grand public
Les Voiles de Saint-Tropez s’ouvrent aux Performance Cruising Multihulls
La Société Nautique de Saint-Tropez ouvre les Voiles de St Tropez à une nouvelle classe de concurrents : la Performance Cruising Multihulls. Le rendez-vous des plus beaux bateaux du monde compte désormais une catégorie inédite de multicoques, aux côtés des célèbres flottes de bateaux modernes, classiques et des Maxis.
Wally et Maxi sont incontestablement parmi les stars les plus scrutées des Voiles de Saint-Tropez, seule étape française de leurs programmes de régates en dehors de la Rolex Giraglia. La deuxième semaine des Voiles leur est entièrement dédiée depuis deux ans pour leur permettre de disposer d’un espace à leur mesure, dans le port et sur le plan d’eau, ainsi que d’un programme parfaitement adapté à leurs équipages nombreux et leurs impressionnantes performances et capacités d’évolution. C’est dans ce deuxième volet réservé aux géants que sera accueilli pour la première fois une flotte de multicoques. Cette évolution, bien dans l’air du temps, n’est pas pour autant un reniement pour la SNST ; fière d’avoir accueilli en marge de la Nioulargue le catamaran de Dennis Conner, vainqueur de l’America’s Cup, tout comme le très fameux Hydroptère d’Alain Thébault, imaginé par Eric Tabarly, ou encore le MOD70 Race for Water de Stève Ravussin, la Société Nautique de Saint-Tropez co-organise depuis l’an dernier l’étape française de SailGP sur les foudroyants F50. Quant à la catégorie des Performance Cruising Multihulls, tout le monde connait la silhouette de ces catamarans de plus de 55 pieds affutés, alliant l’irremplaçable stabilité – et confort – de la navigation sur deux coques, au plaisir de la performance. Une flotte homogène, inscrite sur invitation (comme tous les concurrents des Voiles de Saint-Tropez) est désormais conviée du 2 au 8 octobre pour prendre des départs devant Saint-Tropez
Le nouveau format confirmé
C’était la grande évolution de l’an dernier : tous les voiliers classiques sont maintenant attendus en première semaine, c’est-à-dire du samedi 24 septembre au samedi 1er octobre 2022, en même temps que la flotte des bateaux modernes jusqu’à 18,28 mètres. Cette nouvelle configuration permet d’assurer en outre une continuité dans le programme des voiliers de tradition. Le reste des concurrents modernes de plus grande taille – et les multicoques depuis cette année – sont invités à prendre le devant de la scène à partir du dimanche 2 octobre.
La flotte étant répartie sur deux semaines au lieu d’une seule, plus de bateaux peuvent bénéficier d’un amarrage à l’intérieur du port de Saint-Tropez pendant leur semaine de régates, le nombre de concurrents inscrits aux Voiles dépassant largement les capacités d’accueil portuaire. Pour des raisons de sécurité, tous les participants qui n’ont pas de place à Saint-Tropez doivent d’ailleurs justifier d’un abri dans un des ports environnants, de manière à pouvoir anticiper les aléas de la météo en toute sérénité.
Le format sur deux semaines a en outre un avantage très apprécié des concurrents, comme du public : il permet à toutes les classes de prendre des départs devant la jetée du port, sous la tour du Portalet, devant le mythique clocher de la cité du Bailli de Suffren. Afin d’assurer la sécurité de tous, le plan d’eau est spécialement aménagé avec des aires « d’attente » permettant de libérer la zone de départ pour chacune des séries selon un ordre prédéterminé.
Programme 2022
Semaine 1 : Les Voiles de Saint-Tropez, modernes et classiques
Samedi 24 et dimanche 25 septembre : accueil de tous les voiliers classiques et des voiliers modernes jusqu’à 18,28 mètres
Lundi 26 septembre : régates pour les voiliers modernes
Mardi 27, mercredi 28, vendredi 30 septembre et samedi 1 octobre : régates pour les voiliers modernes et les voiliers de tradition
Jeudi 29 septembre : journée des défis
Samedi 1 octobre : remise des prix (semaine 1)
Semaine 2 : Les Voiles Maxi Yachts et Multihulls
Dimanche 3 et lundi 4 octobre : accueil des grandes unités modernes (Wally, Mini Maxi, Maxi, Super Maxi) et des Performance Cruising Multihulls (à partir de 55 pieds)
Mardi 4, mercredi 5, jeudi 6, vendredi 7, samedi 8 : régates
Samedi 8 octobre : remise des prix (semaine 2)
Bermudes 1000 races. Runs de vitesse à Brest, Louis Burton plus rapide !

Dans des conditions de vent modérées (15 à 16 nœuds maximum), les 24 IMOCA présents à Brest pour la Bermudes 1000 races se sont offerts un série de runs de vitesse. C’est le skipper de Bureau Vallée qui s’ets montré plus rapide sur le run de 0,7 mille dans la rade de Brest. Il s’impose pour seulement une seconde devant Charlie Dalin (Apivia).
Il flottait un air d’été à Brest et, pour la première journée de compétition de cette édition de la Guyader Bermudes 1000 Race, les nuages ont laissé place au soleil. C’était en fin de matinée, au moment où les 24 skippers quittaient les pontons. Après trois heures de navigation, place à la première explication, aussi conviviale qu’animée avec le Défi Pom’Potes, un run de 0,7 mille avec un vent plutôt modéré (15 à 16 nœuds). Des invités avaient pris place à bord et les sourires. « Ça doit être une journée festive, de partage et de convivialité », avait annoncé ce matin Gwen Chapalain, directeur de See to Sea, société organisatrice de l’évènement. Sur le plan d’eau, le vent est resté faible même s’il a légèrement forci au fil de l’après-midi.
La flotte était divisée en deux groupes et les runs se sont enchaînés. Cela n’a pas empêché quelques surprises, notamment dans le premier groupe, avec le meilleur temps d’un bizuth, Sébastien Marsset (Cap Agir Ensemble) ou encore la 5e place d’Éric Bellion (Commeunseulhomme powered by Altavia). Les foilers ont mis un coup d’accélérateur en finale et celle-ci a été particulièrement disputée : Louis Burton (Bureau Vallée) s’est imposé avec seulement une seconde d’avance sur Charlie Dalin (Apivia) ! « Ça s’est joué à rien, on peut considérer qu’il y a deux vainqueurs », a confié Louis de retour au ponton. Cette première explication, qui a vu Thomas Ruyant (LinkedOut) prendre la 3e place, ne peut que rendre enthousiaste avant la grande explication qui débute ce dimanche, à 14 heures.
Avant cela, les skippers auront une journée plus apaisée demain, dédiée notamment aux rencontres avec les partenaires et les médias. Et tous auront un œil, sur les conditions météorologiques qui les attendent ce dimanche pour le départ de la Guyader Bermudes 1000 Race. Ce sera aussi le cas de la direction de course qui se laisse encore la latitude de déterminer le sens du parcours. « La tendance actuelle reste de remonter vers le Fastnet pour débuter avant de mettre le cap vers un ‘way point’ au large des côtes portugaises », a précisé Jacques Caraës, même si la décision définitive n’a donc pas encore été prise.
L’INITIATIVE : ‘Cap sur l’emploi’ fait le plein
Pour la deuxième fois consécutive, l’opération ‘Cap sur l’emploi’ a été organisée en parallèle du programme sportif. Quatorze entreprises implantées localement, dont nombre d’entre elles sont impliquées ou ont des passerelles avec le monde de la voile, y ont pris part avec à la clé près d’un millier d’emplois à pourvoir. « C’est important que le cadre soit convivial afin d’aller à la rencontre des demandeurs d’emploi et créer une atmosphère propice aux échanges, surtout pour ceux qui sont éloignés de l’emploi » souligne Marylène Floch, directrice des ressources-humaines chez Guyader Gastronomie. « C’est très convivial, j’espère que les entreprises vont me rappeler », s’enthousiasme Saba, à la recherche d’un emploi, qui s’est présentée à quatre sociétés ce matin.
ILS ONT DIT
Louis Burton (Bureau Vallée, vainqueur Défi Pom’Potes) : « C’était notre première navigation de la saison après deux à trois sorties en mer avant de venir ici à Brest. Il fait beau, nous avions des amis, des gens d’ici et l’organisateur de la course à bord, c’était très convivial. Nous sommes très contents et on se fait à nouveau plaisir après le chantier de cet hiver. C’est un bateau très performant à ces allures un peu débridées. Il ne lui faut que 14 à 15 nœuds de vent pour voler donc nous étions assez à l’aise, surtout sur le deuxième run. Ça s’est joué à rien – une seconde – et on peut considérer qu’il y a deux vainqueurs. Sur la course, les conditions vont être plus compliquées avec beaucoup de changements et de transitions. Tout reste ouvert ! »
Charlie Dalin (Apivia, 2e du Défi Pom’Potes) : « Je suis vraiment content de cette magnifique journée avec du beau temps, de la brise thermique qui est rentrée, des sourires sur les visages… On a fait des bonnes pointes de vitesse en dépassant parfois les 25 nœuds alors qu’il n’y avait que 15 à 16 nœuds de vent maximum. Effectivement, on a appris qu’on terminait deuxième pour une seconde. Il y avait un peu moins de vent sur le dernier run mais c’était sympa de retrouver tout le monde. Il y avait surtout du spectacle en permanence ! Dimanche, ce sera complétement différent mais c’était bien de s’échauffer un peu avant le gros morceau de cette course ! »
Gwen Chapalain, directeur de See to Sea, société organisatrice de la Guyader Bermudes 1000 Race : « Nous avons la chance d’avoir un plateau fabuleux sur cette nouvelle édition. Cela nous tenait à cœur, en parallèle de l’événement sportif, de reconduire l’opération ‘Cap sur l’emploi’ afin de contribuer à aider les demandeurs d’emploi du département. À notre plus grand plaisir, l’initiative a pris de l’ampleur (14 entreprises, près d’un millier d’emplois) et surtout ils ont été très nombreux à venir, à échanger, à faire part de leur motivation. C’est particulièrement important, pour nous, de faire cette démarche d’utilité public et de mettre en synergie les entreprises, dont la plupart sont impliquées en course au large et les demandeurs d’emploi. »
Michel Laroche, Président de Materne – Mont Blanc : « Ça a été une magnifique journée. Les runs ont été très serrés. Au final, seule une petite seconde sépare les deux premiers, Bureau Vallée et Apivia à bord duquel j’ai eu la chance de naviguer aujourd’hui. C’est presque une égalité ! (Rires) On a fait un run d’essai puis un deuxième, officiel, lors duquel, malheureusement, on a eu un petit peu moins de vent, ce qui a fait qu’il nous a manqué cette toute petite seconde pour gagner ce Défi Pom’Potes ! C’est rageant ! Quoi qu’il en soit, les IMOCA sont définitivement des bateaux fabuleux. De plus, c’était vraiment la journée idéale, avec le beau temps breton habituel ! Formidable ! Pom’Potes récompense la vitesse mais aussi l’endurance. Nous sommes contents de participer à cette Guyader Bermudes 1000 Race avec tous ces merveilleux marins, aventuriers et grands sportifs qui nous ravissent pendant le Vendée Globe, mais pas seulement. »
AU PROGRAMME
Dimanche 8 mai – 14h : Départ de la Guyader Bermudes 1000 Race
Jeudi 12 mai : Arrivées des premiers bateaux à Brest
Samedi 14 mai : Remise des prix
Cap Martinique. En route vers Madère, 2 abandons et plusieurs casses
La première édition de la Cap-Martinique est partie sur les chapeaux de roues. Après un départ dans les petits airs du Morbihan, dimanche, les conditions se sont musclées notamment au passage du Cap Finisterre avec des rafales à 40 nœuds et une mer hachée levée par la montée du plateau continental. Pour ces marins, la chevauchée sous spi a été épique, avec beaucoup d’euphorie mais aussi quelques dégâts. La flotte a en effet traversé un océan de bouts de bois, tombés d’un cargo il y a plusieurs semaines. « Tout le monde a touché un bout de bois, je n’avais jamais vu un truc pareil » s’étonne Mico Bolo, le directeur de course. Ces planches de 8 mètres de long – prévues pour le bâtiment – ne génèrent pas forcément de casse mais ils s’enroulent autour de la quille et obligent les marins à manœuvrer pour s’en débarrasser. Le record revient à Alexandre Ozon qui en a percuté 8, un véritable strike !
Deux abandons
Pourtant, deux bateaux viennent de signaler un abandon sans rapport avec cet océan d’OFNIS. Etienne Lefort s’est blessé au genou après 24 heures de course. Il a réussi à rejoindre La Corogne par ses propres moyens mais a dû se résoudre à jeter l’éponge. Autre abandon aujourd’hui, celui de Debbie Fish et Rob Craiggie (British Red Cross Disaster) qui font route vers l’Angleterre. Les Britanniques ont annoncé à la direction de course avoir cassé leur tangon.
Réparation de fortune pour Régis Vian
Régis Vian (Espérance Banlieue) a cassé son unique safran aujourd’hui. Après avoir dans un premier temps demandé assistance, il a réussi une réparation de fortune pour faire route vers Lisbonne au Portugal où il pourra se mettre en sécurité. « Il a réussi à bricoler quelque chose avec un aviron. C’est une bonne nouvelle car un remorquage ne serait pas facile dans cette mer » salue le directeur de course, admiratif de la débrouillardise de Vian.
Escales à venir
L’archipel de Madère sera le bienvenu pour une partie de la flotte qui a besoin de faire escale avant d’attaquer la longue traversée de l’Atlantique. Patrice Carpentier et Frédéric Hoarer (Planète Urgence) ont cassé un safran. Ils pourront le changer dès qu’ils pourront se mettre à l’abri. Rémi Rochard et Nicolas Watine (Planet Espoir) auront un chantier un peu plus important puisque leur balcon avant est arraché et nécessite de la soudure. Ils s’arrêteront dans l’Est de Madère où ils bénéficieront de l’aide d’un chantier local.
Les solos en maitrise
Au large du détroit de Gibraltar, la bataille fait rage entre deux skippers en solo, qui dominent le reste de la flotte. Alexandre Ozon et Stéphane Bodin sont au contact depuis La Trinité-sur-Mer et rien ne semble vouloir les séparer. En double, ce sont les frères Froment et leur Figaro 2 qui mènent la danse en temps réel. Il faudra attendre demain, en fin de journée pour connaître les premiers classements en temps compensés.
Figaro. Le duo Le Draoulec – Berrehar s’offre la victoire sur le fil !
Jusqu’au bout les duos du Trophée Banque Populaire Grand Ouest – Sur la Route des Iles du Ponant se sont rendus coups pour coups. Jusqu’au bout, ils ont joué au jeu des chaises musicales. Jusqu’au bout ils ont conservé le suspense, en témoignent les écarts infimes ce matin, peu avant 8 heures, sur la ligne d’arrivée après quatre jours de course : moins de trois minutes trente entre les trois leaders et à peine plus de huit minutes entre les cinq premiers. Le tiercé gagnant au final ? Dans l’ordre, Erwan Le Draoulec – Loïs Berrehar (Skipper Macif), Gaston Morvan – Pascal Bidégorry (Région Bretagne – CMB Espoir) et Achille Nebout – Ambrogio Beccaria (Amarris – Primeo Energie).
« Le parcours était hyper intéressant, hyper technique, avec deux transitions complètes de vent lors des deux dernières nuits. Il y a régulièrement eu des regroupements. De ce fait, il a fallu se battre constamment pour garder sa place ou la récupérer. Pour notre part, on s’en est toujours bien sorti, y compris à la toute fin où on est finalement parvenu à repasser en tête et à nous imposer », a commenté Erwan Le Draoulec à son arrivée au ponton, ce mercredi matin, au terme d’une dernière nuit de mer particulièrement exténuante, dans la pétole. Une pétole qui aura, une fois encore, relancé la donne comme cela avait déjà été le cas lors de la nuit précédente, au nord des côtes Finistériennes. « Ça a été intense du début à la fin et en particulier lors de la deuxième partie de la course, après le passage de la porte des Glénan. On est bien content de la façon dont on a navigué. On a lâché nos coups et on s’est fait confiance. On a fait notre route, on a bossé dur et ça a marché. C’est vraiment satisfaisant car ça a vraiment été compliqué », a ajouté son co-skipper Loïs Berrehar qui a régulièrement occupé les commandes de la flotte lors de ces quatre jours de mer grâce notamment à une belle vitesse et à de jolis coups comme au large d’Ouessant, même s’il a aussi souvent fait le yo-yo au pointage.

Le sans-faute impossible
« La course a été complètement dingue car à chaque fois que l’on avait l’impression qu’un binôme avait fait un bon gap sur la concurrence, une poignée de minutes plus tard, le jeu était complètement relancé. Ça a été ça jusque dans les dernières longueurs et ça nous a tous fait passer par absolument tous les stades émotionnels possibles », a confirmé Pascal Bidégorry, impressionné par le rythme imprimé par la concurrence et par son niveau de jeu. « Les mecs naviguent vraiment super bien. Ils ne lâchent rien. Le moindre détail manqué se voit immédiatement et se paie cash », a ajouté le Basque qui a constamment officié dans le groupe de tête mais qui a surtout réalisé un très joli coup à terre du côté de Loctudy, peu après 3 heures la nuit dernière. « Avec cette option, on a pensé pendant un temps qu’on pouvait même aller chercher la victoire mais il y a eu un énième changement de situation sur la fin », a commenté Gaston Morvan, deuxième à moins de trois minutes des premiers et seulement 31 petites secondes des troisièmes. « Ça a été une super course, à la fois très intense et très riche sportivement. Sur un tracé tel que celui de ce Trophée Banque Populaire Grande Ouest, c’était impossible de faire un sans-faute. On était obligé de prendre des décisions, d’attaquer et, par ricochet, de commettre des erreurs à certains moments. Il fallait donc accepter de perdre parfois mais réussir à être bon sur les coups importants », a souligné le skipper de Région Bretagne – CMB Espoir.
Des histoires de détails
De fait, sur le parcours qui les a menés de l’île d’Aix à l’île de Batz, les tandems n’ont eu aucun temps mort, comme le confirme Achille Nebout : « Pendant toute la course, on est resté à vue, presque à se toucher. C’était sympa mais bien fatigant ». Le sommeil s’est, en effet, fait rare pour les marins lors de l’épreuve. « On savait qu’on aurait de grosses zones de pétole, mais on ne les imaginait pas aussi longues que celles qu’on a eues lors de la nuit avant le passage de Batz et lors de la nuit dernière. On sait que plus ces situations durent, plus la part d’aléatoire devient importante mais cela fait partie de notre sport », a relaté le skipper d’Amarris – Primeo Energie qui emparé du leadership après le passage de la marque de Roscoff puis de nouveau après le passage du Raz de Sein, avant de terminer sur la troisième marche du podium. « Comme toujours, ça s’est joué à rien, comme parfois simplement un envoi de spi effectué une minute trop tard. On savait que les dernières heures de course allaient être dures dans la molle. On s’y était préparé psychologiquement. Jusqu’au bout, on savait qu’on pouvait tout aussi bien faire premier que 8e. Ça a été une course folle mais vraiment très belle ! », a terminé Achille Nebout qui, après un peu de repos bien mérité, retrouvera l’ensemble de ses concurrents dès demain pour des courses in-shore en baie de Concarneau et du côté des Glénan. Des courses qui ne compteront pas pour le classement mais qui leur permettront d’accueillir des invités à bord. De quoi promettre de jolis moments de partage !
Guyader Bermudes 1000 Race. Les 24 bateaux au port de Brest
Toute la flotte est désormais arrivée au port de Brest et prête pour ce premier grand rendez-vous de l’année. Les skippers se retrouveront sur l’eau dès demain, vendredi, avec les runs – Défi Pom’Potes avant le grand départ, dimanche à 14 heures.
C’est la reprise ! Il y a des sourires et beaucoup d’envie sur les pontons de Brest et pour cause. Pour la première fois de l’année 2022, les skippers IMOCA s’apprêtent à retrouver la confrontation en solitaire. Une partie de la flotte s’est amarrée au sein de la marina du port du Château, quand l’autre a pris ses quartiers quai Malbert. Les marins sont arrivés progressivement, Pip Hare (Medallia) ayant ouvert le bal la semaine dernière. Ce jeudi, Nicolas Lunven (Banque Populaire), Alan Roura (Hublot), Kojiro Shiraishi (DMG MORI Global One), Nicolas Troussel (Corum L’Epargne) ou encore Conrad Colman (Imagine) ont fait partie des derniers à rallier Brest, à temps pour lancer les festivités.
« Ça sent la compétition »
« C’est une vraie rentrée des classes, apprécie Jacques Caraës, le directeur de course, après un nouveau briefing météo ce jeudi matin. On ressent beaucoup d’enthousiasme à être là, on découvre les bizuths, les nouveaux bateaux, les modifications qui ont été faites pendant l’hiver… ». L’émulation collective est tout aussi perceptible que le plaisir de se retrouver.
Arrivé mercredi soir, Jérémie Beyou (Charal) savoure : « J’aime bien ces moments, ça sent la compétition ». « J’ai hâte de pouvoir me retrouver en ‘mode compétition’ avec tous les bateaux », poursuit Nicolas Lunven (Banque Populaire). La motivation est assurément très forte, d’autant que la météo est particulièrement clémente. « Cela nous a permis de faire les mises en place portuaires et les appontements avec sérénité », assure Jacques Caraës.
Les runs – Pom’Potes vendredi, le départ de la course dimanche
Après un briefing à 9 heures demain matin, tous les skippers prendront le large vers 11h afin de disputer des runs à proximité de l’École navale. Le directeur de course déroule le programme : « Les concurrents seront divisés en deux poules. Chacun aura deux passages pour effectuer un mille entre une porte d’entrée et de sortie, travers au vent ». Les six plus rapides seront qualifiés pour une finale qui aura lieu à partir de 14 heures. Les conditions attendues sont relativement faibles avec un vent de Nord-Ouest/Ouest avec 10 à 12 nœuds maximum attendus en fin d’après-midi.
Le plat de résistance, lui, sera servi dimanche à 14 heures à l’occasion du départ de la course et les 1200 milles à parcourir. « Il est encore un peu tôt pour déterminer la météo du moment mais pour l’instant, le vent est assez faible à modéré, souligne Jacques Caraës. Mais avec le courant, les skippers ne devraient pas avoir de difficultés à s’extraire de la zone de départ ».
« Pendant la course, on devrait avoir du vent médium et mou mais pas de vent fort, décrypte Fabrice Amedeo (Nexans – Art & Fenêtres). Ce sera intéressant de débuter la saison de façon crescendo ». Chez tous les skippers, tout est donc prêt pour vivre cette nouvelle édition de la Guyader Bermudes 1000 Race qui s’annonce plus passionnante que jamais.
Porquerolle’s Race 2022. 40 équipages et 500 marins au départ
La Porquerolle’s Race 2022 se déroulera du Du 25 au 29 mai 2022 organisée par le Yacht Club de Porquerolles (YCP). Le nombre d’inscrits continue de s’étoffer et pas moins de 40 équipages représentant près de 500 marins sont inscrits à ce jour. Ces derniers retrouveront avec bonheur les eaux de la baie de Hyères, après la frustration des deux dernières éditions annulées pour raisons sanitaires.
La deuxième édition de la Porquerolle’s Race renoue donc avec la compétition au plus haut niveau de l’IRC. A quelques trois semaines du début de l’épreuve, 40 équipages ont déjà pris date pour ce nouveau rendez-vous inscrit au calendrier du Championnat UNCL Méditerranée et organisé durant le week-end de l’Ascension. La liste des inscrits va continuer à s’étoffer dans les jours qui viennent et les organisateurs espèrent réunir une cinquantaine de voiliers sur la magnifique baie de Hyères.
Les parcours seront de types construits ou côtiers et le programme s’annonce intense dans une zone de navigation réputée pour le haut niveau sportif de ses régates. Le programme à terre sera également soutenu par de nombreuses festivités, dans un esprit convivial qui contribue comme à son habitude, au charme des régates organisées par le Yacht Club de Porquerolles.
Parmi les inscrits, plusieurs Class40′ et l’emblématique 12 MJI French Kiss.
La Porquerolle’s Race est ouverte à tous les monocoques jaugés IRC, à l’exception des sportboats. On note cette année la présence de plusieurs Class 40 au départ, ces monocoques réputés pour leur vélocité au grand large. Mais la course accueille également lors de chaque édition des voiliers mythiques à l’image cette année du 12 MJI French Kiss skippé lors de l’America’s Cup 1987 par Marc Pajot. Ce dernier s’était hissé à l’époque en demi-finale de la Coupe Louis Vuitton à Fremantle (Australie). Nul doute que la présence de French Kiss en baie de Hyères fera aussi le spectacle lors de la Porquerolle’s Race 2022.Programme de la Porquerolle’s Race 2022
Le mercredi 25 mai prochain sera consacré à la validation des inscriptions. Puis, à partir du jeudi 26 mai, les équipages prendront part à quatre jours de régates intenses, jusqu’au dimanche 29 mai où seront connus les vainqueurs de la Porquerolle’s Race. Une nouvelle édition marquée par la volonté constante du YCP de professionnaliser toujours son organisation.
Figaro. Paprec partenaire titre de la Transat Concarneau-Saint Barthélemy et de La Solitaire du Figaro

Le circuit Figaro fait coup double avec l’arrivée de Paprec comme partenaire de l’ex-transat Ag2r et de la Solitaire du Figaro. Une très bonne nouvelle pour le circuit qui donne de la visibilité aux deux épreuves pour 6 ans. La Transat se jouera en double mixte par ailleurs.
Sponsor bien connu dans le monde de la course au large, le groupe Paprec passe un cap et renforce son engagement dans la voile de compétition. Le leader français du recyclage embarque avec OC Sport Pen Duick pour six ans en tant que partenaire des deux courses phares du circuit Figaro Bénéteau et du Championnat de France Elite de Course au Large.
Paprec devient Partenaire Principal de La Solitaire du Figaro et Partenaire Titre de la Transat en Double Concarneau – Saint-Barthélemy.
La Transat en Double, rebaptisée « Transat Paprec », devient la première course Transatlantique en double mixte. Un engagement fort, inscrit dans la durée, qui apporte la promesse de grands moments de sport et de partage sur ces deux événements majeurs du circuit, tout en travaillant l’attractivité et le développement de la filière pour les skippers femmes.
Paprec et la voile : une histoire de plus de deux décennies
Paprec et la voile, c’est déjà une longue histoire. Paprec est sponsor depuis la création du groupe en 1994 et son engagement a grandi avec sa taille au fur et à mesure des années. Dans le monde sportif, le Groupe Paprec se distingue par sa fidélité. Depuis une vingtaine d’années, il soutient les plus grands champions de la compétition océanique, dont Jean-Pierre Dick, double vainqueur de la Barcelona World Race, quadruple vainqueur de la Transat Jacques Vabre, mais aussi marin de l’année en 2011. Un engagement qui se poursuit aujourd’hui avec Yoann Richomme et Arkéa à travers la construction d’un nouveau bateau pour le Vendée Globe 2024. Avec six victoires majeures sur le circuit IMOCA et cinq participations au Vendée Globe, Paprec cumule aussi les succès depuis 12 années sur les circuits inshore avec un TP 52 skippé par Stéphane Névé. Le groupe figure incontestablement parmi les acteurs les plus dynamiques du sponsoring voile. Un domaine où il trouve les valeurs de dépassement de soi, de cohésion d’équipe et de persévérance inscrites dans son ADN, qui lui ont permis de se hisser en quelques années au rang des acteurs incontournables du recyclage, et de la valorisation énergétique et agronomique des déchets.
Paprec partenaire de l’excellence d’aujourd’hui et de demain avec le choix du circuit Figaro Bénéteau
Paprec s’engage ainsi sur les deux courses reines du circuit Figaro Bénéteau et du Championnat de France élite de Course au large comme Partenaire Principal de La Solitaire du Figaro et Partenaire Titre de la Transat en Double Concarneau-Saint-Barthélemy rebaptisée Transat Paprec.
Paprec connaît ainsi très bien La Solitaire, compte tenu du palmarès des différents skippers qui se sont relayés à la barre de bateaux aux couleurs du groupe, mais aussi puisque son Directeur Général, Sébastien Petithuguenin a lui-même participé à l’épreuve phare du Championnat de France Elite de Course au large.
Le groupe Paprec confirme la création d’un nouveau prix pour cette compétition, le « Trophée des légendes », « Faire revenir les skippers qui ont marqué l’histoire de la voile pour se confronter à la nouvelle génération dans cette course légendaire est une excellente idée », commente Michel Desjoyeaux. « Cela leur rappellera de bons souvenirs ! », complète Alain Gautier.
La Transat Paprec : première Transat en Double 100 % mixte
Fidèle à son format historique, en double, à armes égales, sur les monotypes Figaro Bénéteau 3, ce rendez-vous clé du calendrier offre depuis plus de 30 ans aux passionnés et au grand public une compétition de premier plan, passionnante, palpitante.
Entre la Bretagne à Concarneau et Saint-Barthélemy, ses ports d’accueil historiques, sur un tracé de près de 3900 mn, la Transat, anciennement Transat Ag2r et désormais appelée Transat Paprec, s’est imposée comme un passage obligé pour les plus grands noms de la discipline et les jeunes talents en devenir.
En collaboration avec OC Sport Pen Duick, la FFVoile et la classe Figaro, un renouveau important est réalisé pour cette course avec la mise en place d’un format 100% double mixte. Les séries olympiques évoluent d’ores et déjà en double mixte (470, Nacra), la vague va s’étendre désormais à la Course au Large avec cette Transat Paprec. Cette nouvelle configuration, évolution majeure en phase avec les enjeux de la société d’aujourd’hui, doit permettre d’accélérer l’accès à l’excellence dans la course au large pour les femmes.
Ils aiment la transat en Double Mixte :
Le concept suscite déjà beaucoup d’enthousiasme chez les marins, à l’instar de Nils Palmieri, vainqueur de la dernière transat en double avec Julien Villon pour qui « c’est une excellente chose pour un tas de raisons, déjà c’est dans l’ère du temps de chercher à avoir une forme d’égalité. Je trouve génial que les hommes et les femmes naviguent ensemble sur le même bateau, c’est une excellente chose aussi pour les partenaires et les sponsors notamment le mien pour qui la notion de double mixte parle ».
Corentin Horeau, quant à lui avoue « ne pas faire la différence entre skipper homme et skipper femme ». Le marin se rappelle de sa participation l’an dernier en duo avec Elodie Bonafous : « J’ai couru la dernière transat en double avec Elodie, alors une transat en double mixte est non seulement faisable mais il y a moyen de faire un bon résultat. Et si en termes de force à la manœuvre Elodie avait moins de facilités, son toucher de barre est excellent, elle était plus posée que moi ! »
Lorsque l’on pose la question aux premières concernées, telle la navigatrice Charlotte Yven, : « Pour ma part, je trouve que c’est une super idée, j’aime beaucoup naviguer en double car je trouve qu’en double mixte on est complémentaire ! C’est top aussi parce que je pense ça va ouvrir la porte aux filles qui peut être n’osaient pas encore trop ou n’avaient pas eu l’opportunité de se lancer, il y a plein de filles motivées et talentueuses qui auront carrément leur place sur cette course.»
En sus de ces acteurs du circuit, d’autres skippers illustres s’enthousiasment pour cette évolution comme Alain Gautier pour qui « Les filières olympiques promeuvent la mixité dans les courses. Organiser la Transat Paprec en double mixte est une excellente idée. Cette initiative va encourager et faciliter l’accès à la course au large pour les navigatrices. »
ou encore Armel Le Cléac’h : « Ce nouveau format du double mixte est cohérent avec ce qui se fait sur d’autres circuits. Ce sera la première course au large sous cette forme et c’est une très bonne nouvelle. C’est une super course que j’ai eu la chance de gagner 2 fois, une belle transatlantique qui peut aussi constituer une première expérience pour des marins qui vont apprendre au contact de plus expérimentés, c’est très bien si ça profite aussi aux femmes. »
St-Barthélemy, une île exemplaire de l’économie circulaire
« L’arrivée à Saint-Barthélémy est pour le groupe Paprec un symbole important. L’île française est en effet exemplaire dans la gestion de ses déchets. Depuis deux décennies, ses gestionnaires ont misé sur la haute technologie avec une usine transformant les déchets locaux en énergie permettant de faire fonctionner l’usine de dessalement d’eau de mer – et donc de fournir les habitants en eau douce et en électricité à partir de 2023. La gestion des déchets participe de l’autonomie énergétique de l’île et illustre parfaitement le principe d’économie circulaire. L’usine qui vient d’inaugurer son extension est gérée par Paprec Energies », souligne Sébastien Petithuguenin, Directeur Général de Paprec.
Ils ont dit :
Sébastien Petithuguenin, Directeur Général de Paprec :
« Le circuit Figaro reflète l’excellence à la Française. Il combine les atouts d’une formation exigeante, ouverte à toutes et à tous au début de leur carrière et garantit en même temps une compétition attirante pour les marins chevronnés – et les fans de voile. La Solitaire du Figaro est l’étape nécessaire pour accéder aux très grandes courses, se faire connaître des sponsors, pour les hommes et surtout pour les navigatrices. La Transat Paprec en double mixte leur offrira également cette possibilité ».
Joseph Bizard, directeur général d’OC Sport Pen Duick :
« L’arrivée de Paprec, partenaire fidèle de la voile sportive française, sur les deux épreuves majeures du circuit Figaro Bénéteau est une excellente nouvelle et un marqueur très fort.
Partenaire impliqué depuis de longues années dans ce sport, qui en comprend toutes les spécificités et les rouages, il forme désormais aux côtés des grands partenaires de la Solitaire du Figaro et de la Transat Paprec, une base solide pour poursuivre le développement de ces épreuves mythiques.
Un engagement sur le temps long et une confiance mutuelle, dont nous savons chez OC Sport Pen Duick qu’ils sont si essentiels pour porter une vision, déployer les pleins moyens de nos ambitions et continuer d’innover pour faire grandir nos épreuves.
C’est ainsi qu’à compter de l’édition 2023 de la Transat Paprec et en conservant ce qui a fait la force de l’épreuve depuis 30 ans, nous avons fait le choix d’innover et d’en faire la première Transat en Double Mixte de la Voile océanique. Né de nos échanges avec nos partenaires, la classe Figaro et la Fédération Française de Voile, ce concept fort positionnera l’épreuve au centre des enjeux de notre sport et au cœur des attentes du public pour valoriser la mixité et contribuer à démocratiser la voile au féminin. Nous sommes très heureux d’écrire ici avec Paprec parmi les plus belles pages de la course au large.»
Corinne Migraine, Vice-Présidente de la Fédération Française de Voile :
« La Fédération Française de Voile se réjouit de ce partenariat. Paprec est présent dans la voile depuis longtemps, la régate est une histoire de famille et il y a une vraie légitimité à voir Paprec s’investir auprès de grandes courses comme La Solitaire du Figaro et la Transat Paprec.
Cette transatlantique en double mixte, est une initiative que nous soutenons et qui va dans le sens des actions de la Fédération Française de Voile à travers la détection de talents féminins en course au large. C’est également une réelle opportunité d’offrir un événement majeur sur la scène internationale qui a tendance à s’organiser aujourd’hui autour du double mixte. »
Jean-Bernard Leboucher, Classe Figaro Beneteau :
« C’est une grande satisfaction pour la Classe Figaro Bénéteau de voir arriver un partenaire commun pour deux épreuves majeures du circuit. L’engagement dans la durée de Paprec est la bonne stratégie pour construire un projet gagnant avec les marins de la série. Le choix du double mixte pour la Transat, est une belle idée qui va donner une nouvelle dimension à cette épreuve historique. La Classe sera présente aux côtés de Paprec et OC Sport Pen Duick pour favoriser la participation du plus grand nombre, sur cette course dés 2023, mais également pour développer le circuit Figaro et notamment La Solitaire du Figaro.»
Palma Vela. 100 bateaux au départ
La course Palma Vela, forte de 100 bateaux, revient à son calendrier normal sur le calendrier des courses méditerranéennes, le lever de rideau traditionnel de début de saison de Majorque accueille à nouveau une solide classe IRC Maxi/International Maxi pour la première fois depuis l’événement de 2018.
Les sept solides classes IRC Maxi/IMA comprennent quatre yachts Wally, un Nautor Swan 80, le Farr 100 pieds Leopard et le projet Pelotari Vismara 68 Pelotari, conçu par Mills, qui vient de remporter le PalmaVela long course au large, prélude à la régate à partir de jeudi.
Les rivalités de longue date reprennent dans la baie de Palma entre le Wally Centos Galateia et le Magic Carpet 3 tandis que les derniers venus dans la flotte Maxi sont l’équipe Paprec Recyclage de l’armateur français Jean Luc Petithuguenin qui navigue sur Spirit of Malouen X. Ils ont franchi le pas en taille du TP52 et visent à revenir à ce qui a été historiquement leur premier amour – la course au large et au large.
« Jean Luc veut faire au moins une Transatlantique et il veut faire la Transpac et donc le TP52 n’était pas le bon bateau pour ça. Nous sommes donc allés chercher quelque chose d’un peu plus gros que le TP52. Alors nous nous promenions ici et il est tombé amoureux de ce bateau et y a jeté son dévolu. Explique le chef de projet Stéphane Névé du géant Wally 107 qui était surtout connu ici dans la baie de Palma comme le succès de l’Open Season.
L’équipage de base de Paprec est principalement composé de Français, membres actuels et passés des programmes Paprec et comprend le vainqueur français de la Volvo Ocean Race Laurent Pages qui a triomphé sur Groupama 4 et a navigué sur Telefónica Blue en 2008-09 et en tant que chef de quart sur Team Brunel. Yann et Cédric Chateau se partagent la stratégie et les tâches de navigation tandis que la championne du monde féminine de Match Race Pauline Courtois fait partie de l’équipage.
“Pour le moment, nous venons de faire quelques week-ends et une semaine d’entraînement, nous cherchons donc vraiment à trouver nos marques et à voir comment nous nous alignons contre ces autres bateaux, mais c’est une si belle opportunité pour nous et nous sommes si heureux être ici.” Névé explique. Et bien qu’ils ne manquent pas d’expérience à bord, ils sont également restés fidèles à leurs principes consistant à faire venir de jeunes talents français non seulement pour apprendre sur le bateau, mais aussi pour offrir des opportunités de carrière technique dans l’équipe à terre. “Il est très important pour nous tous de donner aux jeunes la possibilité de se lancer et d’apprendre d’une manière qui ne nous était pas vraiment accessible lorsque nous avons commencé.”
Magic Carpet 3 a le quadruple médaillé d’or olympique allemand Jochen Schuemann comme tacticien, Tom Whidden comme stratège et Marcel van Triest comme navigateur tandis que l’arrière-garde de Galateia comprend l’as local de Palma Jordi Calafat et la légende de la Kiwi America’s Cup Murray Jones comme stratège et tacticien respectivement avec Simon Fisher comme navigateur. Pelotari Project a remporté le dernier PalmaVela et a la célèbre personnalité de la télévision espagnole Emilio Aragón dans une équipe qui comprend Javier Banderas et les médaillés d’or olympiques espagnols Luis Doreste et Domingo Manrique.
ORC Class 1 compte 12 entrées allant du Swan 65 Alpha Centauri au GP42 Al Capone et au Neo 400 Stargazer. Le TP52 AIFOS est de retour pour défendre sa victoire de classe lors de cette régate lors de sa dernière tenue en octobre de l’année dernière, mais cette classe se divise cette fois signifie le puissant Club Swan 42 Elena Nova – plusieurs fois vainqueur sur la baie de Palma et le Club Swan 50s sont également en classe ORC 1.
Il y a cinq Club Swan 42 en course. Nadir de Pedro Vaquer est considéré comme la tête de série ayant terminé deuxième de la Copa del Rey MAPFRE 2021.
La classe Maxi est prévue pour un maximum de six courses entre jeudi et dimanche à la fin de la régate. L’intention est de faire deux courses côtières et le reste se fera au vent-sous le vent. La course du Club Swan 42 à partir de jeudi avec un programme uniquement au vent-sous le vent. Les classes ORC commencent à courir vendredi et ont une course côtière prévue dans leur calendrier de cinq courses. Les classes One Design J80 et Dragón disputeront un maximum de neuf courses et prendront le départ vendredi.
La présentation officielle de la 18 ème édition de PalmaVela a eu lieu mercredi au club hôte le Real Club Náutico de Palma.
Manu Fraga qui est le directeur sportif du RCNP a commenté : «Après avoir reporté cette régate en 2020 et avoir dû changer les dates en 2021 nous voilà en 2022 de retour avec passion et force. Cette édition verra près d’une centaine d’équipes, on parle donc de 1 500 marins et en tout il y a 20 pays représentés. En tant qu’organisation, nous avons plus de 150 personnes qui travaillent sur l’eau et au club pour que cet événement fonctionne bien. Et quand nous parlons de PalmaVela, vous parlez de l’une des régates les plus importantes de la Méditerranée, un événement important dans lequel les meilleurs marins professionnels et amateurs s’affrontent.
Corsica Med. Programme décalé avec la météo
Après une traversée Marseille – Corse particulièrement lente, au vu de l’absence de vent établi, le tout premier bateau de la flotte de la deuxième édition de la Corsica Med, le J133 Jivaro, mené par Yves Grosjean et son équipage, a franchi la ligne d’arrivée devant le port de Macinaggio ce mercredi 4 mai à 17h 36mn et 50 secondes, avec une vitesse moyenne sur le parcours de 3,9 nœuds.
Les 21 autres bateaux des différentes classes concernés – Osiris équipage, IRC équipage, duo, solo et les Class40 – sont attendus dans la nuit et au petit matin.
De ce fait, le programme de l’escale, tout comme celui du départ de la deuxième manche à destination du CNTL-Marseille sont décalés.
De leur côtés, les 26 bateaux de la classe Mini 6.50 qui sont en course sur un parcours de 425 milles sans escale, continuent leur progression : c’est Gin Tonic, le voilier de Francesco Farci, qui a viré en tête la marque virtuelle située à Calvi vers 17h30 également.
Programme prévisionnel modifié
Jeudi 5 mai
19h Remise des prix de la Ville de Macinaggio, Réception Corsica Med.
Vendredi 6 mai
9h00 Émargement,
Entre 11h00 et 15h00 Départ Corsica Med Macinaggio-Marseille IRC et OSIRIS, ainsi que Class40
jour et heures confirmés par avenant.
Samedi 7- Dimanche 8 mai
Arrivée à Marseille (temps de course entre 24 et 35 heures approximativement)
Palmarès et remise des prix au Cntl-Marseille dès que possible
















