mercredi 19 novembre 2025
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Cap Martinique. Delemazure et Weil (Project Rescue Ocean), premier duo à Fort-de-France !

Les arrivées s’enchaînent dans la baie de Fort-de-France ce week-end. Alexandre Delemazure et Emmanuel Weil (Project Rescue Ocean) ont été les premiers en double à franchir la ligne d’arrivée de la Cap-Martinique. Les deux skippers à bord de leur Figaro 2 ont mis 19 jours 23 heures 38 minutes et 46 secondes pour parcourir les 3 800 milles du parcours séparant La Trinité-sur-Mer (Morbihan) de Fort-de-France (Martinique). Ludovic Gérard et Nicolas Brossay (Solenn for Pure Ocean) 2e sont arrivés quelques heures après suivis par Quentin et Vianney Froment – aka les Shaka Bros en Figaro 2.

Alexandre Ozon (Trophée Estuaire Rose) vainqueur en solo
« Cette course est un peu plus longue que la Transquadra. Il faut un bateau mieux préparé. Celle-ci, c’est une mini Route du Rhum. Le climat est quand même plus cool en mai qu’au mois de novembre et c’est pour ça qu’on était plusieurs à vouloir y participer. C’est un nouveau format et c’est d’une traite. Ce que j’adore, c’est les surfs à fond, les gerbes d’eau partout. C’est ce qui me fait kiffer. Je porte les couleurs d’Estuaire Rose. C’est une association dont je suis proche et qui accompagne des familles et des femmes touchées par le cancer du sein. La dernière fois, j’avais réussi à collecter 1 euro par mille parcouru et j’espère remettre ça en place aujourd’hui. J’adore la Martinique. Si je pouvais y vivre 6 mois tous les ans, ça ne me dérangerait pas. J’ai toujours aimé la mer, depuis que je suis tout petit. Et comme c’est compliqué de monter des équipages, je navigue en solo et j’adore ça. On fait ce qu’on veut en solitaire. »

Jean-Pierre Kelbert (SNSM Morbihan) :2e en solo
« Ça s’est super bien passé. J’ai fait une ou deux petites boulettes mais Alex n’en a pas fait. Le deuxième jour, j’ai mal géré le passage au Cap Finistere. Je n’ai pas changé les voiles à temps et j’ai eu un peu de casse sur le bateau. J’ai dû lever le pied un moment. J’ai perdu 25 milles et c’est ce qu’il me manque à la fin. A ce moment-là, je me suis dit que ça n’était pas grave, que je les rattraperai. Mais à la fin, la victoire se joue là-dessus. J’avais déjà fait des transats mais jamais aussi longues. J’avais déjà fait du double. Mais en solo, c’est plus engagé. On ne compte que sur soi. On a eu beaucoup de mer croisée donc ça n’est pas toujours simple. Ce ne sont pas des bateaux aussi faciles que ça finalement. Il y a des moments où l’on ne peut pas laisser le bateau faire sa vie tout seul. Il y a des nuits où l’on ne dort absolument pas. Pour dormir il faut accepter de mettre un cran en-dessous pour la performance. On n’a pas le choix, on est debout aux écoutes, à la barre, aux réglages. C’est exigeant mais c’est ça qu’on est venu chercher. Je suis passé tout près du rocher du Diamant, dans la nuit noire. Je ne le voyais pas mais, une fois toutes les lumières éteintes, je l’ai vu juste devant moi. Voir apparaître cette masse, de nuit, c’est génial. Je n’ai eu aucun vrai pépin sur le bateau. Maintenant, je rêve de voir des amis, voire ma femme et profiter. »

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Cap Martinique. Alexandre Ozon premier en Martinique devant Jean-Pierre Kelbert

La première édition de la Cap Martinique touche à sa fin avec l’arrivée des premiers concurrents. Le mano à mano en catégorie solo entre Alexandre Ozon et Jean-Pierre Kelbert a connu son épilogue cette nuit au profit du premier. Alexandre Ozon réalise un beau doublé après avoir gagné la Transquadra.

Dans la catégorie Solo, Alexandre Ozon (Trophée Estuaire Rose) a été le premier à franchir la ligne d’arrivée de la Cap-Martinique ce vendredi 20 mai à 20h 51m 12s (heure locale), soit samedi 21 mai à 02h 51m 12s (heure métropole). Le skipper royannais a mis 19 jours 11 heures 51 minutes et 12 secondes pour parcourir les 3 800 milles du parcours entre La Trinité sur Mer (Morbihan) et Fort-de-France (Martinique) avec pour seul point de passage obligatoire l’île de Porto Santo, au nord de l’archipel de Madère. A bord de son Sun Fast 3300, le skipper de Trophée Estuaire Rose réalise une performance énorme. Il établit un temps de référence comparable aux meilleures temps enregistrés sur la Transat AG2R, pourtant courue par des professionnels. Il termine vainqueur du classement solo et du général en temps compensé (avant jury) devant Jean-Pierre Kelbert (SNSM Mobrihan) deuxième solo à franchir la ligne d’arrivée de la Cap-Martinique, samedi 21 mai à 01h 16m 28s (heure locale), soit 07h 16m 28s (heure métropole). Le skipper a mis 19 jours 16 heures 16 minutes et 28 secondes. 

Jean-Pierre Kelbert (SNSM Morbihan) deuxième à franchir la ligne d’arrivée

Thibaut Derville co-organisateur de la course tire déjà un bilan positif de l’épreuve

Quel bilan sportif faites-vous en approche de l’arrivée ?

T.D. : « Ce qui frappe en premier lieu, c’est le rythme tenu par les amateurs réunis sur la course, il est digne d’une transat de pros ! Quelques-uns ont connu des surfs incroyables, comme les 19,85 nœuds d’Energie Jeunes, du jamais vu pour un Ofcet 32 ! Et que dire des JPK 10.10 qui ont enchainé les 240 milles en 24 heures ! Beaucoup de bateaux différents marchent très bien. Notamment les Figaro Bénéteau 2 qui montrent que le poids des années n’a pas de prise. Les conditions ont été très favorables tout du long, avec des alizés plutôt puissants qui ont sollicité fortement les bateaux. On sent que la mer est brutale. Le matériel fatigue comme en témoignent les vits-de-mulet cassés et réparés, ou des ferrures de tangon dessoudées…. On ne compte plus les spis déchirés. Mais le niveau sportif a toujours été garanti sur cette transat exigeante qui ne déplore que quatre abandons depuis de départ sur 38 partants. »

Et quels enseignements tirez-vous à chaud de cette toute première édition ?

T.D. : « On ne pouvait pas rêver de meilleur scénario pour cette course née d’une petite idée notée sur un coin de table avec Jean-Philippe Cau. Sur l’eau, au-delà de la belle bagarre, la convivialité, qui nous tenait à cœur, est au rendez-vous. Les bateaux, très regroupés, se voient à l’AIS (Automatic Identification System), certains sont même à portée de vue, au contact. Forcément, les équipages communiquent énormément entre eux, les ondes VHF sont animées ! Tout cela augure de belles arrivées où tous auront plaisir à refaire le match ensemble. Tous les bateaux seront probablement arrivés pour la remise des prix, c’est rare. Pour nous, cette Cap-Martinique, sur son parcours entre les baies de la Trinité-sur-Mer et de Fort-de-France, est un grand succès. Sur son format sans escale, la course répond à toutes les attentes, même si elle se révèle beaucoup plus exigeante en termes de préparation. Preuve est faite que la recette fonctionne. Rendez-vous les 14 avril 2024 pour le départ de la deuxième édition. »

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Mini en Mai. Pierre le Roy vainqueur de la Mini en Mai devant Jacques Delcroix et Hubert Maréchal

Pierre le Roy (TeamWork) a remporté largement cette Mini en Mai 2022. Derrière lui, on retrouve Jacques Delcroix (Team Actual) qui a bataillé tout le long du parcours et Hubert Maréchal (Osons) 3e. Le premier Série, arrivé en quatrième position de la flotte, est Hugues de Prémare (Pequod). Suivent Jean Marre (Sport dans la Ville – Time for the Planet) et Ulysse David (L’Aventure d’Ulysse).

C’est à 14h23 ce vendredi 20 mai que Pierre le Roy sur le Proto 1019 TeamWork a coupé la ligne d’arrivée de la Mini en Mai 2022. Après 75h10’35” de course, celui qui aura quasiment mené la course de bout en bout a enfin remporté la victoire qui manquait à son palmarès. Vainqueur de la Mini Transat 2021, il s’était essayé quatre fois à la solitaire organisée par la Société Nautique de La Trinité-sur-Mer (SNT).

C’est chose faite et bien faite pour cette cinquième participation, deuxième sur son Proto #1019 pour le Lillois qui a su garder la tête froide tout au long des 385 milles de la course : “Je suis trop content! C’est ma course préférée de l’avant-saison et je voulais absolument la gagner. L’objectif est rempli. J’aime la Mini en Mai car cette course comporte tout ce que j’aime en Mini : l’accueil est top et le parcours est complet avec trois nuits en mer, il faut doser son énergie. Quand je suis revenu à la côte, j’ai eu un moment difficile mais je suis satisfait d’être revenu sur ma décision et d’avoir accepté de jouer avec les autres jusqu’au bout. La concurrence est forte, ça augmente le niveau de stress et d’engagement. Je n’ai jamais fait des choix aussi mauvais et aussi excellents à la fois sur une coursemais ça valait le coup!”

Jacques Delcroix deuxième de la Mini en Mai !

Le skipper du Mini 6.50 Actual et membre du Team Actual Jacques Delcroix a terminé en deuxième position derrière Pierre Le Roy, dernier vainqueur de la Mini Transat. Dans le groupe de tête de bout en bout, et auteur d’une option ouest remarquée lors de la remontée entre l’Île de Ré et La Trinité sur Mer, l’ingénieur du Team Actual ne boudait pas son plaisir !

Jacques, à l’arrivée à La Trinité sur Mer : « Je suis très heureux, c’est vraiment top de confirmer après la Pornichet Select 6.50 ! La course a été difficile, ce n’était pas vraiment une partie de plaisir. Lors du parcours côtier au départ c’était cool d’être devant car cela m’a mis dans de bonnes dispositions, ensuite il y a eu beaucoup de houle et peu de vent, cela a mis nos estomacs à rude épreuve ! Je n’ai pas nourri les poissons mais ce n’était vraiment pas loin ! Vu les conditions ce n’était pas évident de faire avancer le bateau, il fallait juste réussir à faire un peu mieux que les autres. Lors de la remontée depuis l’Île de Ré, je suis d’abord resté à la côte, puis au niveau de l’Île d’Yeu je suis parti à l’Ouest car quand j’ai entendu la météo à la VHF, ils annonçaient un flux de Nord-Ouest, le même que la veille. Il est rentré comme prévu donc c’était top ! Sur l’ eau je n’ai pas vu ce qu’ont fait les autres, j’avoue que si je les avais eus à l’AIS, j’aurai peut-être plus fait le mouton et je les aurai suivis. C’était une belle surprise à Belle-Île de voir Pierre Le Roy qui faisait du près alors que j’étais sous gennaker ! Pourtant je ne savais pas du tout à quelle place j’étais, je ne l’ai su qu’en coupant la ligne, c’est une super surprise d’être juste derrière Pierre vu son expérience et son talent. Je crois même que je lui ai fait un peu peur !
Côté technique, j’ai plutôt bien géré mon sommeil, même si je suis arrivé bien cramé. Forcément j’ai eu quelques pépins à bord, quelques drisses cassée ou abîmées, j’ai réussi à réparer à chaque fois, mais ce sont toujours des petits trucs qui mettent des coups au moral. A chaque fois il faut se ressaisir pour se relancer dans la course !
»

En juin, Jacques fera sa qualification hors course pour la Mini Transat (un parcours de 1000 milles en solitaire), puis prendra part à Les Sables – Les Açores – Les Sables en juillet.

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Ultime. Le Trimaran SVR-Lazartigue à Marseille

Le Trimaran SVR-Lazartigue, skippé par François Gabart est arrivé dans le vieux port de Marseille mardi 17 mai dans la soirée pour la 3ème étape de la Tournée de la Méditerranée. Après avoir fait escale au Portugal (Cascais) et en Espagne (Barcelone), le vaisseau des mers naviguera au large de la citée phocéenne jusqu’à dimanche 22 mai avant de partir vers l’Italie (Gênes) et enfin la Tunisie (Tunis).

Credit : Gilles Martin-Raget

Deuxième de la Transat Jacques Vabre en novembre dernier pour sa première course, le Trimaran SVR Lazartigue, mené par son skipper François Gabart a rejoint la Méditerranée dans le cadre d’une tournée de sensibilisation à la pollution marine avec au programme, des rencontres et du partage avec les collaborateurs du groupe KRESK basés dans tout le bassin méditerranéen. L’occasion à travers ces escales dans 5 pays de faire découvrir le « bateau-volant » mais aussi de rappeler l’engagement du groupe en faveur de la protection de l’Océan en mettant en lumière toutes les opérations déjà initiées en termes de développement durable avec le fonds de dotation KRESK4OCEANS.

18/05/2022, Marseille (FRA), APremière navigation du trimaran Ultim SVR LAZARTIGUE à Marseille
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Normandy Channel Race. Corentin Douguet : « La dernière oscillation a été pour nos adversaires !»

Corentin Douguet et Yohann Richomme ˆ bord du Class 40 Queguiner-Innoveo deuxime de la CIC Normandy Channel Race 2022, Ouistreham le 20 mai 2022, Photo © Jean-Marie LIOT / CIC Normandy Channel Race

Le suspense est resté entier jusque dans les dernières longueurs de cette 13e édition avec, pour épilogue, un duel d’une intensité inversement proportionnelle aux conditions météo rencontrées sur l’eau entre les duos Ian Lipinski – Ambrogio Beccaria et Corentin Douguet – Yoann Richomme. Ces deux-là ont lutté intensément pour la première place jusqu’à l’arrivée pour finalement boucler les 1 000 milles du parcours avec un écart d’à peine 500 mètres, ce vendredi 20 mai, peu avant 5 heures. Si la situation a finalement tourné en faveur du tandem de Crédit Mutuel, le binôme de Quéguiner – Innoveo, qui a fait preuve à la fois de solidité et de détermination du début à la fin, signe assurément une très belle deuxième place.

« Tout s’est finalement joué dans les derniers milles, lorsque l’on s’est retrouvé sous gennak à tirer des bords dans 4 nœuds de vent, avec tantôt des ados et tantôt des refus, c’est-à-dire, un coup à droite, un coup à gauche. La dernière oscillation a été pour nos adversaires. Ils étaient sur notre gauche et paf. La victoire est méritée pour eux, mais elle n’aurait certainement pas été volée si elle avait été pour nous », a commenté Corentin Douguet à son arrivée, tôt ce matin, au terme de quatre jours et demi de course d’une incroyable intensité. Quatre jours et demi durant lesquels lui et son équipier, Yoann Richomme, ont indiscutablement fait preuve d’audace et de maitrise. « On savait avant de partir que cette CIC Normandy Channel Race serait exigeante. On connaissait la zone et on avait vu la météo. Ça a, de fait, commencé très fort. Ça a joué au ras des cailloux et on est passé dans des endroits un peu impossibles. Ça a demandé beaucoup d’engagement et on en a mis.. La preuve, en approche de Portsall, on avait dix milles d’avance sur le reste de la flotte. On ne voyait plus personne à l’AIS. On s’est d’ailleurs retrouvé dans une espèce de faux rythme, sans personne pour vraiment nous mettre la pression puis tout est un peu parti en cacahuète à partir du moment où on a buté dans la pétole, ce qui a permis aux autres de revenir », a détaillé le skipper de Quéguiner – Innoveo qui pensait, à ce moment de la course, avoir fait le break après avoir déjà subi le retour de ses concurrents dans le Solent.

La découverte du bateau se poursuit
« On s’est alors retrouvé dans une phase où on a été un peu moins à l’aise mais on a pris des risques pour réussir à recoller au score ensuite, comme hier après-midi, à hauteur de La Hague. On est passé dans un trou d’à peine deux fois la longueur du bateau, avec 5 nœuds de jus. On savait que si on ne tentait pas ce coup-là, on ne passerait jamais avec le courant. C’était chaud mais cela nous a permis de revenir et de disputer la victoire finale », a souligné Corentin qui a repris les commandes de la flotte dans la nuit avant de les lâcher à moins de trois milles de l’arrivée. « C’est forcément un peu frustrant de faire deuxième quand on a réussi à reprendre la tête si proche de la ligne mais le bilan de la course est hyper positif sur plein de points et notamment parce qu’on a encore appris pas mal de choses sur le bateau », a détaillé le navigateur nantais qui signe son deuxième podium en deux courses après son éclatante victoire sur la 1000 Milles des Sables le mois dernier, et confirme qu’il va être un gros client lors de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. « Je pense qu’on a montré de belles choses. C’est dommage de ne pas avoir concrétisé par une première place mais ce n’est pas la fin du monde. Il y a eu de très nombreux retournements de situations, des nouveaux départs… On découvre encore le bateau et il y a des modes de fonctionnement que l’on ne connait pas parfois pas tout à fait, ce qui fait qu’on est un peu long à réagir, comme hier, lorsque l’on s’est fait doubler dans la nuit. Cela a pu nous mettre quelques doutes à certains moments mais s’est bien battu jusqu’au bout. Ça a été une très belle expérience », a conclu de son côté Yoann Richomme. Sûr qu’elle sera précieuse pour la suite.

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The Ocean Race. L’équipe GUYOT environnement – Team Europe participera à The Ocean Race en IMOCA

Benjamin Dutreux participera à The Ocean Race avec son bateau avant de faire le Vendée Globe. Il s’appuiera sur la collaboration franco-allemande victorieuse de The Ocean Race Europe 2021 associé à l’Olympien Robert Stanjek de Offshore Team Germany. Ce même duo avait remporté l’édition inaugurale de The Ocean Race Europe l’été dernier. Jens Kuphal et Alice Potiron assureront la gestion de l’équipe.

“The Ocean Race Europe a été une formidable expérience et avec un nouveau bateau je pense que nous pouvons nous attendre à une grande course autour du monde avec cette équipe”, a déclaré Benjamin Dutreux, qui courra sur le même IMOCA que celui qu’il utilisera lors de la prochaine édition du Vendée Globe, en 2024.

“Cette course est un véritable événement international. Nous nous sommes beaucoup concentrés sur les courses en solitaire, mais maintenant, c’est une autre histoire qui nous attend et nous sommes heureux de commencer ce nouveau défi par une course en équipage autour du monde. Ce sera une excellente occasion d’apprendre à se connaître et à connaître notre bateau, récemment acheté.”

“Je suis très motivé et j’ai envie de m’appuyer sur ce que nous avons réalisé lors de The Ocean Race Europe – mais cette fois-ci, autour du monde”, a déclaré Robert Stanjek. “Benjamin et moi nous connaissons déjà bien pour avoir participé au tour de l’Europe et je pense que c’est un sérieux avantage.

“Notre philosophie est de réunir des marins d’horizons différents et de fusionner leurs compétences pour construire une unité forte et homogène. Je pense que nous l’avons bien prouvé lors de The Ocean Race Europe et nous voulons garder cette équipe pour The Ocean Race.”

Le bateau IMOCA GUYOT environnement – Team Europe a un brillant pédigrée sous les couleurs d’Hugo Boss. Il a terminé à la seconde place de l’édition 2016-17 du Vendée Globe et a mené la majeure partie de la dernière édition de la Route du Rhum jusqu’en Guadeloupe. Plus récemment, le monocoque a été équipé de nouveaux foils et utilisé comme bateau d’entraînement par l’équipe 11th Hour Racing Team, qui préparait son propre projet pour The Ocean Race.

“Ce bateau est déjà bien développé et préparé pour régater aux avant-postes”, a déclaré Benjamin Dutreux, lui qui a terminé neuvième du dernier Vendée Globe à bord d’un bateau vieux de 15 ans. “Nous partons avec un bateau fiable et rapide, ce qui est clé pour bien préparer la course”.

GUYOT environnement – Team Europe est la quatrième campagne IMOCA confirmée pour être sur la ligne de départ à Alicante, en Espagne, le 15 janvier 2023, aux côtés de 11th Hour Racing Team de Charlie Enright, Team Malizia de Boris Herrmann et Biotherm de Paul Meilhat.

“C’est fantastique de voir Benjamin et Robert s’unir après leur victoire sur The Ocean Race Europe il y a un an “, a déclaré Phil Lawrence, Directeur de course de The Ocean Race. “Nous avons maintenant quatre équipes IMOCA compétitives confirmées pour la course et nous continuons à nous engager avec d’autres projets IMOCA et VO65 qui travaillent pour nous rejoindre à Alicante en janvier pour le départ de la course.”

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Normandy Channel Race. Victoire de Crédit Mutuel, vainqueur de 9minutes devant Quéguiner-Innoveo

Ian Lipinski et Ambrogio Beccaria ˆ bord du Class 40 Credit Mutuel vainqueurs de la CIC Normandy Channel Race 2022, Ouistreham le 20 mai 2022, Photo © Jean-Marie LIOT / CIC Normandy Channel Race

La dernière nuit aura été intense entre Crédit Mutuel (Ian Lipinski et Ambrogio Beccaria) et Quéguiner-Innoveo (Corentin Douguet et Yoann Richomme). Le dénouement s’est joué après 4 jours 15 heures 08 minutes et 18 secondes de course à 4 heures 38 minutes du matin. Crédit Mutuel parvenant à devancer Quéguiner-Innoveo de 9 petites minutes seulement.

La hiérarchie sera restée longtemps indécise sur cette édition 2022 tant la flotte aura été compacte et les leaders différents tout au long de ce parcours les menant jusqu’au sud de l’Irlande et le phare de Tuskar Rock. Après un début de course intense, dans des conditions soutenues, ce n’est qu’une fois la nouvelle marque de la Grande Basse de Portsall passée, que la course a changé de physionomie. Déjà bien éreintés, les marins ont dû composer avec du courant et un vent faible dans ce dernier sprint final retour en Manche. Ce n’est qu’une fois Barfleur enroulé, que les Class40 Crédit Mutuel (158) et Quéguiner-Innoveo (176) se sont échappés ensemble, et ne se sont plus quittés.

Corentin Douguet et Yohann Richomme ˆ bord du Class 40 Queguiner-Innoveo deuxime de la CIC Normandy Channel Race 2022, Ouistreham le 20 mai 2022, Photo © Jean-Marie LIOT / CIC Normandy Channel Race

« On va s’en souvenir toute notre vie de cette course. Quand on a coupé la ligne on s’est dit que c’était une des plus belles régates. Les derniers milles étaient ultras tendus, on a vraiment cru que ça allait nous échapper plusieurs fois. La victoire est d’autant plus belle quand on voit le niveau de la flotte au départ et plus particulièrement celui de Corentin et Yoann. Ils ont fait une super course, ils méritaient clairement de la gagner également. Ils ont été en tête une partie de la course tout en menant très bien leur bateau. C’était de sacrés adversaires. » déclarent Ian Lipinski et Ambrogio Beccaria à l’arrivée à Ouistreham.

Une issue cruelle pour le duo d’ex-figaristes, Corentin Douguet et Yoann Richomme, auteurs d’une magnifique navigation et leader une grande partie de la course. « C’était une grosse bagarre ces 4 jours de course, un rythme hyper soutenu avec de nombreux regroupements de la flotte pour finalement se jouer à quelques mètres sur la ligne d’arrivée, un scénario assez dingue. Ça a été l’ascenseur émotionnel ces derrières heures de course. Le bilan est très positif, j’ai appris encore beaucoup sur le bateau. C’était un plaisir de venir sur cette CIC Normandy Channel Race, c’était ma première, j’aurais bien aimé la gagner d’entrée de jeu, ce n’est que partie remise. » déclarent les magnifiques dauphins de cette CIC Normandy Channel Race 2022.

Il aura donc fallu à Ian Lipinski trois participation à l’exigeante CIC Normandy Channel Race à bord de son Class40 Crédit Mutuel pour grimper sur la plus haute marche du podium et s’adjuger la victoire

Les autres grands animateurs de cette édition 2022, Matthieu Perraut et Kévin Bloch, à bord du Class40 Inter Invest, sont en ballotage favorable pour décrocher le bronze. Les six champions nous ont offert un spectacle grandiose jusqu’au dernier mille.
Le dénouement pour connaître les futurs 4ème et 5ème est aussi incertain… Qui de Project Rescue Ocean, Groupe SNEF et Eora compléteront le Top 5 ? Réponse dans la matinée…

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ArMen Race Uship. 140 équipages et Pen Duick VI, IDEC Sports, Actual et Sodebo au départ !

@ReadyProd

L’Armen Race Uship, course incontournable de la façade atlantique, revient après deux années d’absence en raison du Covid, avec une nouvelle fois Hervé Gautier comme directeur de course. Du 26 au 29 mai, la Société Nautique de la Trinité-sur-Mer (SNT) accueillera 140 équipages venus des quatre coins de France et d’Europe pour s’affronter sur cette boucle de 310 milles le long des côtes occidentales. L’Armen Race, c’est l’occasion pour des amateurs éclairés de naviguer aux côtés de professionnels sur un parcours qui peut réserver des surprises mais toujours dans une ambiance conviviale.

Pour pour sa 10e édition, l’Armen Race Uship aura le plaisir d’accueillir trois grands noms de la voile : Francis Joyon (IDEC Sports), Yves le Blevec (Actual) et Thomas Coville (Sodebo). Les trois marins licenciés à la SNT batailleront à bord de leurs ULTIM sur ce parcours qu’ils connaissent bien et offriront un superbe spectacle.

Huit Class40 seront également de la partie, tels que le Suisse Valentin Gautier (CER Offshore – Banque du Léman), actuellement deuxième au classement Class40, Emmanuel le Roch (Edenred) ou Nicolas d’Estais (Happyvore).

Marie Tabarly prendra le départ sur le mythique Pen Duick VI dans la catégorie IRC A. Une magnifique flotte qui comptera d’autres bateaux et skippers réputés : Nicolas Groleau sur le Mach 45 Cartouche, Jean-Pierre Dick (The Kid for Ville de Nice), Sébastien Harinkouck sur le Frers 44 Amanjiwo. Il faudra aussi compter sur Nicolas Loday (Codiam), Philippe Girardin (Hey Jude) et Alain Foulquier sur Saga entre autres éminents skippers des courses hauturières.

25 équipages prendront le départ de la Nuit de l’Armen, parcours de 130 milles pour ceux qui souhaitent ne passer qu’une nuit en mer. Une flotte bigarrée où le vainqueur de l’édition 2020 Samuel Blevin (Axilone Joke) jouera des coudes.

Le week-end de l’Ascension sera comme toujours à La Trinité-sur-Mer un grand moment de partage et de fête pour les amoureux de la mer et de la voile avec un village au cœur de l’événement où se mélangeront le public et les coureurs. Des concerts sont prévus tout au long du week-end, ainsi que l’accueil des coureurs de jour comme de nuit, autour d’un repas servi par les bénévoles de la SNT réputés pour leur accueil chaleureux.

Hervé Gautier, directeur de course de l’Armen Race depuis 2016 : “Il y a une bonne participation cette année, nous allons avoir une belle flotte. Le parcours devrait être le même que d’habitude mais tout dépendra évidemment de la météo. En revanche, nous modifierons éventuellement le parcours des Ultims en fonction de leurs souhaits, l’original est un peu court pour eux! Tout se met en place et les ingrédients sont réunis pour que ce soit une belle édition!”

Source : SNT

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Vendée Arctique – Les Sables d’Olonne. 25 solitaires au départ !

Le Président de la SAEM Vendée et du Département de la Vendée Alain Leboeuf a présenté les contours de la deuxième édition de la Vendée Arctique – Les Sables d’Olonne, première des cinq courses qualificatives pour le Vendée Globe 2024. Le départ sera donné le dimanche 12 juin à 17h00 pour les 25 skippers inscrits qui partiront pour 3 500 milles d’un parcours engagé.

Comme sur le Vendée Globe, un grand village sera ouvert pendant 3 semaines, du 4 au 26 juin et les festivités débuteront par la grande parade des skippers, le vendredi 3 juin, à 21h30.



La flotte est composée de 14 IMOCA à foils, et 11 IMOCA à dérives droites.
Parmi les skippers : 15 étaient présents sur la dernière édition : Fabrice Amedeo (Nexans – Art & Fenêtres), Romain Attanasio (Fortinet – Best Western), Jérémie Beyou (Charal), Arnaud Boissières (La Mie Câline), Louis Burton (Bureau Vallée), Manuel Cousin (Groupe Sétin), Charlie Dalin (Apivia), Benjamin Dutreux (Guyot Environnement – Water Family), Pip Hare (Medallia), Isabelle Joschke (MACSF), Giancarlo Pedote (Prysmian Group), Alan Roura (Hublot), Thomas Ruyant (LinkedOut), Damien Seguin (Groupe Apicil), Kojiro Shiraishi (DMG Mori Global One). Parmi eux, deux skippers féminins : Pip Hare (Medallia), Isabelle Joschke (MACSF)
2 skippers ont couru la 8e édition en 2016 : Éric Bellion (Comme un seul Homme powered by Altavia), Conrad Colman (Imagine).

8 skippers sont des “Bizuths » qui rêvent de leur 1er Vendée Globe en 2024 : Antoine Cornic (Ebac Literie), Louis Duc (Fives – Lantana Environnement), Benjamin Ferré (Benjamin envoie le Pépin), Nicolas Lunven (Banque Populaire), Sébastien Marsset (Cap Agir Ensemble), Guirec Soudée (Freelance.com), Szabolcs Weöres (Hongrois, Szabi Racing), Denis Van Weynbergh (Belge, Laboratoires de Biarritz).



Le programme complet des animations : https://www.vendeearctique.org/un-village-arctique-en-ete

5 dates à noter :

  • Le 3 juin, 21h30 : la grande parade des skippers du Vendée Globe 2020-2022.
  • Le 4 juin,
    • 10h00 : Ouverture du village départ au public.
    • 17h00 : Runs dans la baie des Sables.
    • 21h30 : Présentation des skippers sur la scène du village.
  • Vers le 22 juin : Premières arrivées attendues
  • Le 12 juin, 17h00 : Départ de la Vendée Arctique – Les Sables d’Olonne.
  • Le 26 juin, 17h00 : Remise des trophées
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Jo Paris 2024. “Vue de la corniche” la nouvelle série au cœur de l’Equipe de France de Voile

The 53rd Semaine Olympique Française de Hyères - Toulon Provence Méditerranée, is back from April 23 to 30, 2022. Once again, the Olympic sailing elite will be in Hyères for one of the most anticipated events of the season. For the first time in France, the SOF will bring together on the Hyères field of play the 10 classes that will be present in Marseille for the Paris 2024 Olympic Games. © Sailing Energy / FFVOILE

A deux ans des Jeux Olympiques en France, à Marseille pour les épreuves de voile, la FFVoile lance une nouvelle série pour partager les coulisses de la préparation olympique de l’Equipe de France.

Episode 1 : Après les deux premières épreuves de la saison, Trofeo Princess Sofia (ESP) et la Semaine Olympique Française à Hyères (FRA), l’Équipe de France est en stage de cohésion pour construire une équipe “Zen”.

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