Nos 400 marins étaient sur le pont dès 10 heures ce matin pour disputer les ultimes manches du week-end. Il faut dire que la journée est capitale et sacrera les vainqueurs de cette très belle deuxième édition de la Porquerolle’s Race. Sur les quatre catégories représentées, trois leaders (en IRC 0 et 1, IRC2 et Class40) semblent indéboulonnables, l’issue du match est en revanche plus incertaine en IRC 3 et 4, trois bateaux se tenant en trois points. Le vent d’ouest est lui aussi de la partie et suffisamment soutenu pour mettre en place deux manches successives sur tous les ronds.
Class40 – 4 courses courues (3 retenues) Le côtier dominical a permis aux 5 Class40 d’évoluer en rade de Hyères vers le Lavandou. La dernière épreuve permet à Centrakor de confirmer son indéniable supériorité. Mikael Mergui et son équipage réalisent la passe de quatre ! On sait le lift 40, plan lombard, véloce ; les marins du bord qui ont longtemps brillé sur le circuit TP5, aguerris aux régates au contact, n’auront ouvert aucune brèche à leurs adversaires du week-end, faisant montre d’une parfaite maîtrise du sujet ! Le plan Verdier de Kito de Pavant HBFReforestaction est deuxième du parcours de 20 milles devant FullSave.
Rond Alpha – 7 manches courues (6 retenues) Les deux parcours construits ce dimanche ont permis de départager les concurrents pour le podium. Dans ces groupes, les leaders respectifs, Arobas² et Magic Express, avaient engrangé suffisamment d’avance pour ne pas être inquiétés. En revanche, ça a ferraillé sec pour les places de dauphin.
Groupe 1 – IRC 0 et IRC 1 Derrière Arobas², Albator, le proto Nivelt mené par Benoît Briand s’invite sur le podium de la première manche et empoche la seconde place : une “intrusion ” dans le trio constitué de Chenapan IV, Imagine et Tonnerre de Glen. Le deuxième parcours permet aux trois compères de rétablir la hiérarchie. Imagine échoue au pied du podium derrière Tonnerre de Glen et Chenapan IV.
Groupe 2 – IRC 2 Jivaro, sûrement galvanisé par une première victoire hier, récidive sur les deux parcours construits du jour. Une performance remarquable mais malheureusement insuffisante : la victoire n’échappe pas au Farr40 de Laurent Lavaysse, Magic Express, au terme de 7 manches disputées. Le J133 d’Yves Grosjean, à seulement deux points, chipe la seconde place au très régulier Groupe Lambot Sailing Team.
Rond Bravo – IRC 3 et 4 – 9 courses (8 retenues) L’équipage de Jean-Yves Le Gal – Checkmate a jeté ses dernières forces sur le rond Bravo. Avec deux victoires aujourd’hui le Mat 1070 se propulse sur la première marche du podium. Les Minots de la Nautique trébuchent et voient tout espoir de victoire s’envoler. Le prometteur équipage se réconfortera sûrement avec sa très belle deuxième place acquise de haute lutte, devant le très combatif équipage de Sagola T.
Record battu pour François Gabart et son équipage. Le trimaran SVR Lazartigue parti ce samedi à 17h49 de Marseille a passé la ligne d’arrivée à Carthage en Tunisie après 13 h 55’ 37’’ de navigation soit à plus de 33,7 nœuds de moyenne. Il bat le record précédent de plus de 25 minutes détenu par Pascal Bidégorry sur le trimaran Banque Populaire établi en mai 2010.
« Je suis content et fier de ce joli premier record avec le trimaran, se réjouit le skipper. D’autant plus que ce n’était pas prévu. Il fallait saisir l’opportunité avec cette belle fenêtre. Ce n’était pas si évident car le bateau était encore en configuration « relations publiques » à Gênes deux jours avant et qu’il le sera d’ailleurs à nouveau ce dimanche, à Tunis. Je suis content d’avoir eu l’audace de tenter ça. On a tourné à trois à la barre avec Pascal, Antoine et moi, alors que Guillaume et Emilien étaient surtout aux réglages. On est quand même en navigation côtière ce qui est rare pour nos bateaux avec en plus, en Méditerranée, des effets côtiers qui peuvent être assez forts. Une heure avant notre départ, il y avait 40 nœuds de vent. Ce record est très court et rapide. Il ne faut pas se louper avec une mauvaise voile ou une manœuvre en trop. Ce n’est pas simple de partir à fond la caisse tout de suite dans du vent fort, on n’a pas de transition. Il y a pas mal de choses à gérer, ce n’est pas un record simple même s’il est largement améliorable avec nos bateaux. On peut toujours faire mieux mais pour une première on a bien navigué. J’espère qu’il marque le début d’une grande lignée. »
C’est une des belles histoires de la voile. Détenteur du record depuis 12 ans, Pascal Bidegorry était cette fois aux côtés de François Gabart à l’assaut de sa propre marque. « Je suis content, c’était vraiment sympa, confie-t-il. C’est toujours bien d’améliorer des records. Et puis 12 ans, ça commençait à suffire. Il était temps d’améliorer ce record. C’est un sentiment agréable. On a l’impression de traverser le temps et de voir qu’on n’est pas encore complètement ‘’carbo’’. »
À bord des deux bateaux « record », le marin est idéalement placé pour constater l’évolution de ces dernières années. « À l’époque nous avions pensé le bateau pour un tour du monde en équipage, se souvient Bidegorry. Nous n’avions pas non plus de pilote automatique. Aujourd’hui, nous sommes sur des bateaux cinq ou six tonnes plus légers. Avant ça restait du sport de combat, on était sur le pont, on en prenait plein la poire avec la grande barre à roue, les gros winches et 4 ou 5 mecs aux colonnes à tourner les manivelles pour régler le bateau en permanence. Aujourd’hui, c’est du pilotage complet, il faut corriger en permanence l’assiette du bateau, à se servir du pilote, à réguler sous les appendices pour faire voler le bateau. Ce sont des bateaux volants qui donnent parfois l’impression d’être davantage dans un cockpit d’avion que dans celui d’un bateau. On se sent super protégés. On a une vue à 360° malgré les voiles super basses. Je trouve ça super sympa. Les choses ont évolué mais dans le bon sens. Tout est devenu plus pointu. Aujourd’hui, naviguer sur ces bateaux, c’est du haut niveau dans l’utilisation. Tout se joue sur des petits détails avec de multiples datas qu’il faut optimiser pour stabiliser le vol du bateau dans son attitude sur l’eau et sa capacité à aller vite. C’est extraordinaire de voir cette évolution des bateaux. » Pascal Bidegorry va désormais rentrer en Bretagne « faire du bateau et saisir toutes les belles opportunités pour avoir un beau projet ».
Le Trimaran SVR-Lazartigue avait entamé début mai sa Tournée de la Méditerranée à la rencontre des collaborateurs du groupe KRESK et du grand public. Alors que l’équipe allait entamer le dernier convoyage de sa Tournée de Méditerranée entre Gênes et Tunis, une fenêtre météo favorable s’est ouverte pour tenter le record de la Méditerranée. Une opportunité que le skipper ne pouvait pas rater « Nous devons être à Tunis ce dimanche et il se trouve qu’un épisode de mistral se présente. On s’est donc dit qu’on irait chercher le vent à Marseille. Dans tous les cas, c’est un super bon entrainement de naviguer dans du vent fort au portant. En regardant les données on pense qu’on est capable de traverser dans des temps plutôt corrects, même jouer le record. Alors pourquoi ne pas tenter. Je sais qu’il n’est pas facile à battre, que ce soit en solitaire ou en équipage. En 2016 nous étions restés quasiment un mois en stand by à Marseille sans avoir de fenêtre, donc là je trouve cela assez génial de tenter quelque chose. Dans tous les cas on doit aller à Tunis, c’est prévu dans le programme, on va donc essayer d’y aller de la plus jolie des façons c’est à dire en poussant le bateau au maximum. »
Ils étaient 12 hommes dont Pascal Bidégorry en 2010, ils seront 5 sur cette tentative. Aux côtés de François Gabart, Pascal Bidégorry, le détenteur de ce record, considéré par ses pairs comme un des marins les plus talentueux de sa génération et réputé pour être l’un des plus habiles à exploiter au maximum le potentiel de ces bateaux volants. Antoine Gautier, directeur du bureau d’étude, collaborateur et équipier du skipper depuis plus de 10 ans, Emilien Lavigne, ingénieur du bureau d’étude, responsable électronique et informatique sur le Trimaran SVR Lazartigue et Guillaume Gatefait, le médiaman de l’équipe.
François Gabart a battu dimanche matin le record de la traversée de la Méditerranée à bord de son maxi-trimaran SVR Lazartigue. Photo Guillaume Gatefait
L’équipage est une belle union et en cohérence avec le programme initialement prévu précise le skipper du Trimaran SVR Lazartigue « Pascal et Antoine devaient arriver directement à Tunis dans le cadre de la Tournée de la Méditerranée. Je trouve ça chouette qu’il y ait cette opportunité et que Pascal soit avec nous pour essayer d’améliorer son propre temps, ça me fait super plaisir. On pourra aussi compter sur son expérience des records et ses qualités et capacités à faire avancer ce bateau. On ne peut pas rêver mieux comme compétences. ». Les trois autres membres ont acquis une belle expérience sur ce bateau depuis sa mise à l’eau au Printemps 2021 comme le rappelle François Gabart « Antoine Gautier connait très bien le bateau, il sait le régler et le barrer pour aller vite. Nous nous connaissons depuis longtemps et il a aussi de l’expérience avec Pascal. Emilien Lavigne fait partie des personnes qui connaissent extrêmement bien le trimaran, il était sur nos navigations de préparation de la Jacques Vabre. Nous sommes toujours contents d’avoir Émilien à bord car il est capable de réparer à peu près tout à bord. Notre mediaman Guillaume Gatefait sera aussi un naviguant avec comme mission numéro 1 de faire des images mais il se trouve qu’il a pas mal navigué sur le Trimaran SVR Lazartigue depuis sa mise à l’eau, il est très à l’aise et est en pleine forme, il nous aidera sur les manoeuvres ». Tous sont unanimes, ce record va être difficile à battre et le marin basque, qui se réjouit d’essayer de battre son propre record, ne cache pas la difficulté de la tâche : « Ça fait 12 ans et il est temps ! si on peut améliorer l’histoire et si je peux le faire avec François je m’en réjouis mais ce n’est pas gagné et ça va être intense ! Les 3, 4 premières heures devraient être difficiles avec du vent fort et une mer très courte. »Les critères pour tenter le record semblent être réunis pour réaliser une belle diagonale entre Marseille et Carthage : un vent orienté nord-ouest, constant jusqu’à Tunis et une mer pas trop chaotique. François Gabart précise que si les conditions sont favorables il reste toutefois des incertitudes « Généralement le vent mollit au niveau de la Sardaigne et il est rare d’avoir un épisode comme celui là où on a du vent jusqu’au Carthage. On va avoir une mer formée sur les prochaines heures de course et les conditions ne sont pas très fortes au large de la Sardaigne, c’est une élément qui pourrait nous ralentir mais le flux de vent assez fort jusqu’à Tunis, au moins jusqu’au Cap Farina, qui ferme la baie de Carthage, est vraiment favorable à cette tentative.»
François Gabart et ses quatre hommes d’équipage ne cachent pas leur excitation « C’est inespéré d’avoir ces conditions, nous devons saisir cette opportunité. C’est la première fois que je participe à une tentative de record. Je navigue avec François depuis un bout de temps. J’ai été équipier de Pascal par le passé. Je sais qu’il est aussi très content de tenter de battre son propre record et pour lui, quoiqu’il arrive, il sera toujours détenteur du record demain.. » s’amuse à dire Antoine Gautier, directeur du bureau d’étude présent à bord du Trimaran SVR Lazartigue. Cette tentative est aussi une jolie manière de terminer cette Tournée de la Méditerranée comme l’explique François Gabart : « Nous sommes partis il y a quasiment un mois et avons fait plusieurs convoyages en équipage. C’est sympa de finir cet épisode de la plus belle des façons avec un run de vitesse. Je ne sais pas si il y aura un record ou pas, mais dans tous les cas il y aura quelques heures de navigation à hautes vitesses et ça c’est très intéressant avant de basculer sur une préparation spécifique Route du Rhum sur le convoyage retour, de Tunis à Concarneau, où là je serai tout en solo. Cette tentative est aussi une belle façon de pousser le bateau au maximum. Nous ne sommes pas vraiment préparés pour ce record. Il y a seulement 4 jours on s’est dit pourquoi ne pas le tenter. On a un bateau magnifique avec un grand potentiel et je suis intimement convaincu que ce bateau peut gagner des courses et battre des records dans les années qui viennent dont le magnifique record du Trophée Jules Vernes, le tour du monde le plus rapide à la voile. De tous les records, le record de la Méditerranée est le plus court. C’est super chouette d’avoir cette fenêtre météo et de commencer par celui-là. Je suis aussi fasciné par l’idée de rallier les deux continents l’Europe à l’Afrique le plus rapidement possible à la voile. Nous sommes venus en Méditerranée pour partager le Trimaran SVR Lazartigue avec les collaborateurs du groupe KRESK, quoi de mieux pour célébrer tout cela qu’une tentative de record entre Marseille et Carthage. »
Après trois jours de compétition, le Grand Prix de l’Ecole Navale s’est terminé ce samedi dans des conditions idéales de vent et de soleil. Si 200 bateaux se sont affrontés à Brest ainsi qu’en Presqu’île de Crozon, 3 titres de champions de France ont été décernés en J80, Open 5.70 ainsi que pour les Waszp.
J80 : Laouénan et son équipe au-dessus du lot
Dans la très disputée série des J80, Pierre Laouénan et son équipage s’imposent de manière indiscutable pour le titre de champions de France. Cet équipage de militaires, qui porte les couleurs de l’Ecole Navale, remporte quatre des onze courses disputées. « On est super contents de revenir ici. On a fait trois belles journées de course. C’est une super régate, on est content de notre performance car on est hyper régulier » se réjouit le skipper. L’équipage participera au championnat d’Europe, début juillet à Saint Cast.
Waszp : Nathan Sassy, premier champion de France
Les Waszp ont créé l’événement. Pour leur première participation au Grand Prix de l’Ecole Navale, ces dériveurs volants ont assuré le spectacle et la bataille sur l’eau a été épique puisque trois petits points séparent les trois premiers. A 23 ans, Nathan Sassy a réussi à s’imposer comme le premier champion de France de la discipline. Le marin de Carantec revient sur une journée compliquée : « C’était pas facile. Les conditions étaient dures. Ce matin, on avait pas de vent, on a attendu, ça a été annulé. Et, en fin de journée, c’était vraiment fort. C’était chaud, il y avait trois points d’écarts entre les trois premiers. » Pierre Leboucher, qui domine la hiérarchie française depuis quatre ans prend la deuxième place.
Open 5.70 : Les jeunes de Loguivy au sommet C’est une belle historie de copains qui s’est écrite en Open 5.70. Le jeune équipage mené par Titouan Giannantoni vient sur le Grand Prix depuis 2016. Après des années d’apprentissage, les jeunes de Loguivy sont devenus des patrons de la discipline et s’emparent du titre de champion de France avec quatre points d’avance. Théo Masse, équipier à bord explique : « Ça s’est super bien passé. C’était de très belles conditions de course et on a eu la chance d’avoir un bon comité de course qui avait envie de nous faire courir. Nous venons au Grand Prix de l’École Navale depuis 2016. Au début, nous étions loin derrière mais nous avons progressé. Nous sommes supers contents d’avoir ce titre. »
MiniJi : Le sans faute d’Hervé Tourneux Le Vannetais Hervé Tourneux ne laisse aucune chance à ses adversaires en MiniJi. Il remporte la quasi totalité des courses. Hervé Gourves prend la seconde place, suivi par Hervé Larhant. Chez les Néo 4.95, Bastien Séantier et Olivier Roudevitch s’imposent.
Pour la deuxième année consécutive, le wingfoil est présent sur le Grand Prix de l’Ecole Navale. Thibaut Valat, licencié au CN Crozon Morgat s’impose d’une courte tête. Il a remporté les deux dernières courses aujourd’hui.
Windsurfer : Petitjean, grand patron
En Windsurfer, cette jolie planche à voile vintage, Hervé Petitean s’impose en patron. Le Brestois est un amoureux de la discipline : « La windsurfer et moi, c’est une grande histoire d’amour car j’ai commencé à naviguer dessus quand j’étais jeune. La boucle est bouclée ! L’intérêt, c’est qu’on a le même matériel. C’est une monotypie stricte et tout le monde est logé à la même enseigne. Le Grand Prix de l’École Navale est maintenant une des épreuves phares du calendrier. » La seconde place est occupée par Jean Calvet, venu de Marseille.
Diam24 : Victoire de Legloaec’h
Avec l’arrêt du Tour de France à la Voile, le Diam 24od se réinvente. Les équipages pros surentraînés laissent maintenant la place à des amateurs très motivés. L’équipage vainqueur a été monté pour le Grand Prix et les équipiers ne se connaissaient pas avant d’embarquer. Qu’importe, Louis Legloaec’h et son équipage ont vite trouvé leurs marques et remportent la quasi totalité des courses.
Gibsea + : En Gibsea + c’est le Fouesnantais François Mouchel qui s’impose à bord de Gavroche. Cette classe dynamique cherche aujourd’hui à remettre des bateaux en circulation pour poursuivre son développement.
Flying Fifteen : Dans cette série très présente près de Saint Malo, c’est le Dinardais Michel Pelegrin qui s’impose devant Jean-François Poirier.
Corsaire : En Corsaire, c’est l’équipage de Jacques Levy qui remporte l’édition 2022 du Grand Prix de l’Ecole Navale. Cet habitué de l’épreuve et des podiums avait bien débuté avant de connaitre une journée plus difficile le 2ème jour. Finalement, l’équipage résiste bien au retour de Boutin Herve et de son équipage qui avaient les yeux dans le rétroviseur puisqu’ils sauvent leur 2ème place d’un point devant le Corsaire AR JOG BIHAN.
First 18 et 24 Seascape : Loïc Moisan s’impose en First Seascape 18 alors que Margot Riou remporte l’épreuve en First Seascape 24.
INTERVIEWS
Pierre Laouenan (Champion de France de J80) : « Ça fait du bien de revenir à L’Ecole Navale parce que ça faisait depuis 2019 que l’on n’avait pas pu naviguer en raison des évènements sanitaires. On est super contents de revenir ici. On a fait trois belles journées de course. C’est une super régate, on est content de notre performance car on est hyper régulier. Notre moins bonne performance, c’est une 5ème place, c’est génial d’être aussi régulier. C’est la dernière régate avant l’Européen donc c’est très positif. C’est l’objectif de la saison. »
Nathan Sassy (Whaszp) : « C’est le premier championnat de France, donc je suis le premier champion de France. C’était pas facile. Les conditions étaient dures. Ce matin, on avait pas de vent, on a attendu, ça a été annulé. Et, en fin de journée, c’était vraiment fort. C’était chaud, il ay avait trois points d’écarts entre les trois premiers. On est allés s’entraîner à l’Européen. Il fallait ça pour aller chercher Pierre (Leboucher) qui domine depuis 4 ans. Il fallait le rattraper. »
Théo Masse (Open 5.70) : « Ça s’est super bien passé. C’était de très belles conditions de course et on a eu la chance d’avoir un bon comité de course qui avait envie de nous faire courir. Nous venons au Grand Prix de l’École Navale depuis 2016. Au début, nous étions loin derrière mais nous avons progressé. Nous sommes supers contents d’avoir ce titre. »
Hervé Petitjean (Windsurfer) : « Nous avons fait trois belles journées avec de très belles courses. Nous aurions aimé avoir un tout petit peu plus de vent mis c’est comme ça ! La windsurfer, c’est une grande histoire d’amour car j’ai commencé à naviguer dessus quand j’étais jeune. La boucle est bouclée ! L’intérêt, c’est qu’on a le même matériel. C’est une monotypie stricte et tout le monde est logé à la même enseigne. Le Grand Prix de l’École Navale est maintenant une des épreuves phares du calendrier. »
Louis Legloaec’h (Diam 24 oD) : « On s’en est plutôt bien sorti. C’est un tout nouvel équipage, on ne se connaissait pas avant la régate. Nous avons été mis en contact grâce à Vianney Ancelin, du chantier Diam 24oD. »
Corentin Guinot – – Tonsuso (Diam24od) « On découvre le Diam 24 en course. C’est un bateau que Vianney nous a prêté pour le Tour des Îles de Bretagne et le Grand Prix de l’Ecole Navale. On a un bateau au Lac de la Forêt d’Orient sur lequel on s’entraîne et nous voulons l’emmener sur les régates dès l’année prochaine. C’est la deuxième fois que l’on navigue en mer. Nous nous sommes toujours entraîné sur notre lac. On essaie de monter un équipage de club. C’est une super course avec des conditions idéales, du soleil et du vent. »
Classements
Open 5.70 (après 9 courses) :
Titouan Giannantoni (Loguivy) – 18 pts
Martin Allix (YC Cherbourg) – 22 pts
Maxime Helie (YC Granville) – 41 pts
J80 (11 courses) :
Pierre Laouénan (Elite Ecole Navale/CV Ecole Navale) – 22 pts
Tom Laperche a réalisé un sans faute sur la Le Havre Allmer Cup en remportant la grande course et les deux parcours côtier. Déjà vainqueur, le mois dernier, de la Solo Maître CoQ, Tom Laperche a enfoncé le clou, ce samedi en remportant la Le Havre Allmer Cup.
Trois courses, trois premières places : la victoire de Tom Laperche dans la 5e édition de la Le Havre Allmer Cup est donc sans appel. « C’est assez rare dans une épreuve du Championnat de France Elite de Course au Large de réussir à faire un sans-faute. La dernière fois que j’ai réalisé ce type de performance, c’était lorsque je régatais en Open Bic ou en planche à voile. Forcément, ça fait plaisir ! », a commenté le skipper Performance de la Filière d’excellence de course au large Région Bretagne – CMB qui a donc fait preuve de maîtrise à la fois lors de la grande course de 450 milles disputée en début de semaine entre Needles Fairway, Eddystone et la Jument des Héaux de Bréhat, mais également lors des deux côtiers de 30 et 27 milles disputés hier et aujourd’hui, en baie de Seine. « La bagarre est restée très serrée jusqu’au bout sur le parcours off-shore. Elle a aussi été intense sur les côtiers mais j’ai, les deux fois, réussi à partir devant et à le rester », a commenté le Morbihannais qui a, une fois encore, confirmé son aisance en vitesse. « Les conditions de ces deux derniers jours étaient assez établies. Il y a eu des petits coups à jouer mais il n’y a, en revanche, pas eu de gros retournements de situation ce qui fait qu’après un bon départ, sans faire d’erreurs et en étant rapide, les choses ne pouvaient globalement que bien se passer », a souligné Tom. S’il s’est montré impérial cette semaine, le navigateur continue logiquement d’engranger de la confiance pour la suite mais aussi et surtout de s’affirmer indiscutablement comme l’homme à battre sur le circuit cette année. « Je suis super fier de ma course. Ça me donne naturellement très envie de gagner de nouveau ! », a terminé Tom Laperche.
Du positif à tous les étages Si le bilan est parfait pour ce qui le concerne, il est en revanche un peu plus mitigé pour Gaston Morvan, même si ce dernier a, comme lors de la Solo Maître CoQ, montré qu’il était capable de régater aux avant-postes et d’aller chercher les premières places. « Je suis évidemment déçu de ma semaine car même s’il y a eu un grand haut hier, le reste a franchement été en demi-teinte », a commenté le skipper Région Bretagne – CMB Espoir qui terminé 12e, 2e et 16e des trois manches de cette Le Havre Allmer Cup. « Ce que je vais retenir de cette épreuve, c’est que je suis que je suis capable de jouer devant et de faire de belles choses. Tout n’est pas encore impeccablement en place aujourd’hui et il faut que j’arrive à être dans de meilleures dispositions dans ma tête pour que cela se concrétise au classement général d’une course ou au moins sur une étape off-shore, mais je ne perds pas de vue que mon objectif principal, cette saison, est la Solaire du Figaro », a relaté le Finistérien qui termine en 9e position quand, de son côté, Chloé Le Bars finit à la 22e place. « Je suis contente de clôturer la course par des places de 14e et de 13e sur les côtiers. J’avais pas mal de doutes concernant ma vitesse depuis le début de la saison mais j’ai ainsi pu me rendre compte que ça n’allait pas si mal que ça car j’ai vraiment joué dans les mêmes gammes de vitesse que les autres. C’est chouette et ça fait du bien au moral, d’autant que même au niveau des manœuvres, j’ai pu m’apercevoir que j’avais pris de l’aisance. Je n’en ai loupé aucune lors de ces deux derniers jours et j’ai vraiment eu de bonnes sensations à bord du bateau. Je trouve les rênes petit à petit », a indiqué la skipper Région Bretagne – CMB Océane le regard d’ores et déjà tourné vers la suite, en l’occurrence la Sardinha Cup programmée du 3 au 19 juin !
Photo : Alexis Courcoux
Un podium convoité
De son côté Loïs Berrehar signe son premier podium en solitaire sous les couleurs Skipper Macif. En terminant deuxième, quatrième et deuxième des manches lancées, Loïs a fait preuve d’une belle régularité tout au long de la semaine : « Je suis content d’offrir ce premier podium en solitaire à la Macif qui m’a fait confiance en me sélectionnant, et à mon équipe de préparateurs qui a énormément travaillé. On a la meilleure équipe ! Mes objectifs sont atteints mais c’est le résultat de beaucoup de travail et de temps passé sur l’eau. Je suis content pour mon copain Tom mais quand je remets ma casquette de concurrent, je réalise qu’il a remporté trois manches et que j’ai encore un peu de travail à fournir pour réduire l’écart. C’est motivant pour la suite de la saison ! »
Pour connaitre la composition du podium final, il fallait attendre la ligne d’arrivée de la troisième manche tant la bataille était serrée entre le jeune Guillaume Pirouelle et l’expérimenté Corentin Horeau. C’est finalement le jeune skipper originaire du Havre qui s’impose devant son public. « Je suis très heureux ! Car je n’étais pas très bien parti sur cette troisième manche en faisant une erreur lors d’une manœuvre, mais j’étais bien inspiré sur le bord de près qui m’a permis de recoller le paquet de tête. C’était très intense sur le plan d’eau car si un bateau s’intercalait entre Corentin et moi je perdais le podium. J’ai réussi à tenir la cadence et rester juste derrière lui, il ne faut vraiment rien lâcher en Figaro. Ce n’est pas toujours facile de naviguer à la maison, ça m’a parfois réussi, d’autres moins donc je suis content que ça fonctionne cette fois-ci. Et puis c’est mon deuxième podium de régate depuis le début de la saison, c’est super. »
Basile Bourgnon, premier bizuth
Le jeune Basile Bourgnon (Team Edenred) prend quant à lui la première place du classement bizuth, qui récompense les jeunes skippers pour leur première année sur le circuit Figaro Bénéteau. Terminant huitième au classement général de l’épreuve, Basile ne boudait pas son plaisir : « Nous n’avons pas de classement bizuth en Mini et je n’y pensais pas en arrivant sur cette Le Havre Allmer Cup. Ce n’était donc pas un objectif en soi mais c’est chouette ! Je voulais surtout naviguer avec ceux de devant et ça a été le cas. On évolue dans un mouchoir de poche et le niveau est vraiment élevé. C’est exactement ce que je viens chercher sur ce circuit. Je voulais remercier l’organisateur pour cette belle épreuve. J’ai trouvé que Yann Château a super bien officié pour sa première en tant que directeur de course. Il est accessible, à l’écoute et ses parcours étaient bien réfléchis. C’était une super semaine de régate ! »
Une dernière manche de tous les dangers
Le fait marquant de cette dernière journée concerne Alexis Thomas (La Charente Maritime). Piégé par le courant lors du contournement de la marque d’Antifer au pied des falaises normandes, le skipper s’est retrouvé totalement coincé entre un bateau et la bouée. « Il y avait une grosse veine de courant et nous nous sommes tous retrouvés hors cadre pour passer la marque. Ça n’a pas tapé car j’ai fait pare-battage entre la bouée et mon bateau. Je suis monté sur la bouée pour repousser mon bateau et éviter qu’il n’abime mon foil. C’était assez dingue… mais j’ai réparé mon erreur en repassant la marque ! »
De l’avis de tous, cette 5e édition fut un réel succès en mer comme à terre. Ils sont nombreux à avoir découverts la navigation au Havre et sont déjà pressés de revenir sur ce superbe plan d’eau. Un grand merci à la Société des Régates du Havre, la Ville du Havre et la société Allmer pour leur engagement dans l’organisation de cet évènement.
Classement général final :
1/ Tom Laperche (Région Bretagne CMB Performance) 2/ Lois Berrehar (Skipper Macif 2022) 3/ Guillaume Pirouelle (Région Normandie) 4/ Corentin Horeau (Mutuelle Bleue) 5/ Alan Roberts (Seacat Services) 6/ Erwan Le Draoulec (Skipper Macif 2020) 7/ Tom Dolan (Smurfit Kappa Kingspan) 8/ Basile Bourgnon (Edenred) 9/ Gaston Morvan (Région Bretagne CMB Espoir) 10/ Philippe Hartz (Marine Nationale – Fondation de la mer) 11/ Pep Costa (Team Play to B) 12/ Nils Palmieri (Teamwork) 13/ Benoît Mariette (Génération Sénioriales) 14/ Elodie Bonafous (Queguiner – La vie en rose) 15/ Charlotte Yven (Team Vendée Formation – Botte Fondations) 16/ Maël Garnier (Ageas – Team Baie de St Brieuc) 17/ Alexis Thomas (La Charente Maritime) 18/ Robin Follin (Golfe de St Tropez – Territoire d’exception) 19/ Jules Delepch (Orcom) 20/ Kenneth Rumball (Offshore Racing Academy) 21/ Laurent Bourguès (# devenez partenaires) 22/ Chloé Le Bars (Région Bretagne CMB Océane) 23/ Davy Beaudart (Nautymor) 24/ Sanni Beucke (Sanni Beucke Sailing) 25/ Romen Richard (Passion Santé – Trans-Forme) 26/ Conor Fogerty (Raw) 27/ Laurent Givry (Cap Horn) 28/ Piers Copham (Voile des anges)
L’équipage d’Actual Ultim 3, composé d’Yves Le Blevec, Anthony Marchand, Yann Éliès, Paul Meilhat, Alan Pennaneac’h, Clément Bourgeois et Ronan Gladu, mediaman, s’est imposé sur l’ArMen Race Uship ce vendredi 27 mai en coupant la ligne à 15h53 et 10 secondes, seulement 5 minutes devant l’équipage de Sodebo ! Ils ont bouclé le parcours de 310 milles en moins de 24h.
Yves le Blevec skipper d’Actual peut être satisfait. Il devance Thomas Coville (Sodebo) d’un peu plus de cinq minutes et Francis Joyon (IDEC) de quasiment une heure.
Yves le Blevec – skipper d’Actual : “C’était du boulot mais c’était vraiment sympa! J’étais accompagné de marins super compétents (Anthony Marchand, Clément Bourgeois, Yann Elies, Paul Meilhat et Alan Pennaneac’h), qui sont une vraie valeur ajoutée pour faire avancer le bateau et qui savent prendre du plaisir à naviguer. Il y avait une super ambiance à bord : c’était pro, simple et dans la bonne humeur. Cette nuit, quand on a vu qu’on était plus à l’aise en vitesse, nous avons creusé l’écart avec Sodebo. Nous nous sommes bien positionnés et nous étions prêts pour le trou de vent que nous avons rencontrés car en Ultim tout peut aller très vite. L’ArMen Race est un super événement qui a pris sa place dans le paysage. Elle correspond aux attentes des coureurs, qu’ils soient professionnels ou amateurs, grâce à son format intéressant.”
Dans les autres classes J Lance 25, skippé par Didier le Moal, vainqueur en temps réel de la Nuit de l’Armen 2022, après 23h08’05” de course !!
1er IRC et 1e IRC A, le Mach 45 CARTOUCHE skippé par Nicolas Groleau
Avec de belles conditions météo et une petite brise d’ouest venant rafraîchir le plan d’eau, le comité de course a assuré le spectacle en rade de Hyères, en envoyant toutes les courses devant le port de Porquerolles. Depuis la terre, le spectacle des spis irisant la baie était grandiose. Comme hier, les Class’40 ont ouvert le bal en toute fin de matinée pour un côtier de 19 milles dans la rade de Hyères, entre le fort de Brégançon et l’aéroport. Vers 12h30, les 37 concurrents des ronds IRC sont libérés à leur tour, et enchaînent les parcours construits dans l’après-midi…. de quoi donner la banane à tout le plateau !
Class40 Les Class40 nous ont offert une course pleine de rebondissements aujourd’hui sur un parcours d’un peu moins de 20 milles : entre mistoufles et changements de leaders, la victoire se joue sur le fil et revient une nouvelle fois à Mikael Mergui, le local de l’étape sur Centrakor. Il est talonné par un Kito de Pavant ravi du match serré qui s’est disputé toute la journée. La palme du spectacle est attribuée ce soir, à Groupe Berkem et Fullsave auteurs d’une bagarre anthologique pour la troisième place. Au coude à coude, deux toutes petites secondes séparent les deux concurrents, soit 10 centimètres de bout-dehors !
Rond Alpha Deux départs ont été envoyés par le comité de course ce vendredi sur ce rond des grosses unités. Sur la deuxième manche, à l’issue du premier bord, les bateaux restent littéralement collés à la piste. Le vent s’effondre complètement, signant l’arrêt prématuré et l’annulation de la course.
Groupe 1 : IRC 0 et 1 Dans ce groupe, l’IRC 52 Arobas² domine son sujet de la tête et des épaules, invaincu depuis le début de la compétition, il conforte naturellement sa place de leader du général. Après trois manches, le suspens reste entier pour le reste du podium : Chenapan IV et Imagine respectivement deuxième et troisième se tiennent en un petit point !
Groupe 2 : IRC 2 Magic express, mené par Laurent Lavaysse, reste magique et impérial ! Le prix de la régularité revient à Groupe Lombardot Sailing Team, qui chipe la deuxième place au général à Jivaro, moins chanceux aujourd’hui. Ici aussi tout est encore possible : les deux bateaux sont ce soir à égalité de points !
Rond Bravo (IRC 3 et 4) C’est un peu le rond des chanceux, avec trois parcours courus ce jour. Sagola T de Brice Aque réalise LA très bonne opération du jour en s’adjugeant la victoire sur les deux premières manches. Le grand soleil 37.2 gagne pas moins de 8 places au général. Checkmate, après une première manche plus moyenne (8) se reprend et remporte le dernier parcours construit, confirmant de fait son statut de leader. Les Minots de la Nautique décrochent, eux, le prix de la régularité sur les manches du jour et complètent le podium provisoire qui se tient en trois petits points !
Family Fair Il est aussi de jolies histoires de transmission et de partage sur la Porquerolle’s Race. A bord de Flower Power² , trois générations naviguent ensemble. C’est le grand-père, Carel Olsthoorn, 67 ans, qui initie le mouvement en achetant un premier bateau il y a une quinzaine d’années. Le fils, Charles, ex cycliste en mal de compétition, embarque à son tour, et presque naturellement le petit-fils Raphaël, 11 ans, et benjamin de la course, rejoint le mouvement. ” C’est génial de naviguer ensemble, confie Charles, surtout quand on voit l’implication et le sérieux de Raphaël sur le bateau, ça fait plaisir ! L’émotion est bel et bien présente chez Carel lorsqu’on parle de cette passion qui les unis tous les trois. Il nous avoue avoir parfois, à bord, les larmes aux yeux…. les embruns sans doute ? Flower Power² – Mat1070 – est ce soir 4ème du classement Bravo Irc 3 et 4.
Ils ont dit :
Kito de Pavant HBFReforestaction – Class 40, deuxième de la manche du jour : On s’est régalé ! Malgré le peu de vent, on a fait un très beau parcours, super intéressant. C’était top : l’élastique qui se tendait se détendait entre les concurrents au fil de la régate, les changements de leaders, et, encore, une bonne bagarre avec le local de l’étape [Centrakor – Mikael Bergui] ! Il finit encore devant et va finir par nous agacer;-) Le plan d’eau reste technique et très compliqué, ça se joue à rien, un placement, une petite risée.
Laurent Camprubi – GroupeBerkem , Class40, troisième de la manche du jour Le finish est incroyable, il y a deux secondes entre les deux bateaux pour le podium de cette course. On a vraiment pris beaucoup de plaisir, ça a bien matché à bord. Le bateau, un Cap40 est tout neuf, il nous manque nos voiles d’avant code 0 et gennaker. Et pourtant, on arrive à passer deuxième à la marque du coffre. Et puis, quand Kito met son code 0, c’est impressionnant, il s’envole ! C’est de bon augure pour la suite : on découvre le bateau, c’est notre deuxième navigation à bord et déjà on a pris plus de plaisir qu’hier ; tous les jours on apprend quelque chose, c’est super !
Laurent Lavaysse – Magic Express – Farr40 – IRC2 On a les conditions du bateau, qui est très performant dans les petits airs ! Donc on est ravis ! On tourne avec la même équipe depuis pas mal de temps, on se connaît bien donc on avait tout pour bien faire ! On participe à la Porquerolle’s Race depuis longtemps, cette course est vraiment sympa parce qu’il y a de l’ambiance à terre et l’organisation est impeccable.
Baptiste Morand – Sagola T – Grand Surprise 37.2 Rond Bravo (IRC3 et 4) La météo a été un peu capricieuse en début de journée avec peu d’air, puis le vent s’est levé ce qui a été un peu plus agréable. On marche bien. On va sûrement faire une belle opération au classement général, de toute façon mieux qu’hier où on était tombés dans un trou d’air. Le bateau marche bien, il reste encore quelques réglages et on hâte d’attaquer demain pour rattraper les petites places qui nous manquent.
Le Grand Prix de l’Ecole Navale s’est déroulé dans le petit temps ce vendredi mais les départs ont pu être lancés pour toutes les séries à l’exception des supports volants (Waszp et Wingfoil) qui n’avaient pas suffisamment de pressionpour décoller.
J80 : Laouenan prend les devants La bataille a été féroce chez les J80 qui jouent leur titre de champion de France. Pierre Laouenan, qui coure sous les couleurs de l’École Navale a réussi à prendre l’avantage grâce à une belle régularité aux avants postes. Il a ce soir sept points d’avance sur Patrick Bot.
Open 5.70 : Bataille en vue pour le titre Du côté des Open 5.70, un titre de champion de France est également en jeu et les écarts sont très faibles entre les leaders. Le jeune Costarmoricain Titouan Giannantoni réalise une journée presque parfaite avec trois victoires. « C’est le pied ! On gagne trois courses et on fait une course de 7. C’est la troisième fois que je viens au Grand Prix de l’Ecole Navale. Le plan d’eau de Crozon est très technique. Il y a beaucoup de falaises, ça n’est pas évident. C’est très dense parmi les premiers, il y a du bon niveau » explique le jeune régatier. A la veille de la dernière journée, il a une courte avance sur Martin Allix et Maxime Helie qui peuvent toujours rêver du titre.
Windsurfers : Erreur tactique pour les leaders En Windsurfer, la hiérarchie est bien installée entre Hervé Petitjean et Jean Calvet qui gagnent toutes les manches. Cette petite routine a été chamboulée aujourd’hui en raison d’une erreur tactique réalisée par les deux champions. Jean-Michel Pautrec et Jacques Giraudeau ont su se saisir de l’opportunité pour prendre les premières places.
Handis : Tourneux intouchable En MiniJi, Hervé Tourneux ne laisse rien passer à ses concurrents. C’est bien simple, le Vannetais remporte la totalité des courses, le plus souvent devant Laurent Gourves, bien installé sur la deuxième marche de ce podium provisoire. En Neo 4.95 (double), Bastien Séantier et Olivier Roudevicth occupent la première place. On note la présence de deux équipages belges qui occupent la 5ème et la 6ème place.
Corsaires : Jacques Levy prend les commandes Belle opération pour Jacques Levy à bord de Lezig. Le skipper angevin a réussi à prendre la première place grâce à sa régularité. Philippe Gandar, Président de la classe se réjouit de participer au Grand Prix de l’Ecole Navale : « Nous sommes très contents de l’organisation et de la manière dont ça se passe sur l’eau. Ce plan d’eau, il plait aux Corsaires mais il est compliqué. On a été pendant plusieurs années à Camaret et j’ai du mal à comprendre comment ça fonctionne ici. »
Foilers : Journée de patience En raison du vent faible, les Wingfoils et les Waszp sont restés à terre aujourd’hui. Ils pourront se rattraper demain puisque du vent soutenu est prévu en rade de Brest.
INTERVIEWS
Hervé Tourneux (MiniJi) : « C’est une épreuve très bien organisée, sur un beau plan d’eau de Brest. C’est donc un vrai plaisir de venir naviguer au Grand Prix de l’Ecole Navale. »
Alain Delcroix, Président de la classe Néo 4.95 « On s’était juré d’être nombreux pour le 20ème anniversaire. Nous sommes 13 bateaux avec des équipages qui viennent d’un peu partout. Il y en a qui découvrent l’eau de mer, il y en a qui découvrent le vent car ils sont habitués aux plans d’eaux intérieurs. On est heureux, il y a des Belges, il y a un Suisse, tout le monde est là. Le Grand Prix de l’Ecole Navale est le point de départ du développement que nous envisageons. Nous sommes 13 aujourd’hui et l’an prochain, je pense que nous serons 20, ce qui représente 40 compétiteurs avec une quinzaine d’accompagnants. J’aimerais qu’il y a six Néo dans chaque région française, cela permettrait de faire de beaux rassemblements régionaux. »
Titouan Giannantoni (Open 5.70) : « C’est le pied ! On gagne trois courses et on fait une course de 7. C’est la troisième fois que je viens au Grand Prix de l’Ecole Navale. Le plan d’eau de Crozon est très technique. Il y a beaucoup de falaises, ça n’est pas évident. C’est très dense parmi les premiers, il y a du bon niveau. L’ambiance est très sympa, on fait tous nos diners ensemble au restaurant, c’est sympa. »
Margot Riou (First 24) : « C’est une belle journée avec de beaux matchs à l’avant de la flotte. J’avais déjà fait un Grand Prix de l’Ecole Navale en J80. Je le connais mais c’est un plan d’eau assez compliqué avec les collines aux alentours. Ça donne du jeu ! Il y a sept bateaux en First 24. C’est très varié et assez hétérogène. C’est très bien organisé, ça se passe super bien sur l’eau. »
François Mouchel (Gibsea +) : « Le plan d’eau était parfait avec une mer plate. C’est du vent de terre donc il y a beaucoup d’oscillations de vent en terme de force et de direction. Il faut être concentré mais c’est très intéressant. C’est dense entre nous, les cinq premiers peuvent remporter la course et c’est ce qui est super intéressant. Il n’y a qu’à la fin qu’on voit le résultat. Le Grand Prix de l’Ecole Navale, c’est une des épreuves favorites pour les Gibsea +. C’est de la monotypie pure et on est super contents. »
Philippe Gandar (Corsaire) : « Pour la classe Corsaire, ça se passe bien cette année. Nous sommes très contents de l’organisation et de la manière dont ça se passe sur l’eau. Ce plan d’eau, il plait aux Corsaires mais il est compliqué. On a été pendant plusieurs années à Camaret et j’ai du mal à comprendre comment ça fonctionne ici. L’un de nos objectifs pour 2023 sera de réunir plus de 15 bateaux ici. Quand on a un Corsaire, il ne faut pas rater le National qui est notre grande fête sur lequel on a beaucoup de parcours côtiers. Cette année, c’est à Granville début aout. »
The Ocean Race vise une participation égale des hommes et des femmes à l’épreuve d’ici 2030. L’épreuve sportive ultime de voile professionnelle, se donne pour objectif une répartition 50/50 des femmes et des hommes naviguant sur cette course autour du monde d’ici 2030. L’épreuve peut s’appuyer sur sa position de leader historique dans le domaine, avec 136 femmes ayant participé à l’événement depuis 1973.
L’objectif est de faire en sorte qu’un nombre égal d’hommes et de femmes participent à l’événement, que ce soit par le biais d’équipages mixtes ou d’équipes exclusivement féminines. Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une collaboration inédite dans le domaine de la voile, regroupant des organisations de premier plan en matière de durabilité, de diversité et de voile : The Ocean Race, World Sailing Trust, The Magenta Project et PA Consulting s’appuieront sur des initiatives existantes et proposeront de nouvelles pistes pour ouvrir notre sport aux femmes et aux jeunes.
L’initiative Horizon, regroupant divers acteurs de la voile (marins, constructeurs, entraîneurs, arbitres, officiels) a été lancée après une étude réalisée par PA Consulting de la situation de l’égalité des sexes dans la voile professionnelle. Le cabinet de conseil, spécialisé dans l’innovation et la transformation, a interrogé les parties prenantes du secteur et a révélé des obstacles majeurs, des préjugés et des problèmes systémiques qui limitent la participation des femmes.
Interrogée, Dee Caffari, première femme à avoir fait le tour du monde en solitaire et sans escale dans les deux sens, double participante à The Ocean Race et présidente du World Sailing Trust, a déclaré : “Nous faisons tous naturellement confiance aux personnes avec lesquelles nous avons l’habitude de naviguer, il est donc difficile de s’imposer dans une équipe. Le vent et les vagues se moquent de qui vous êtes, homme ou femme, vous êtes avant tout un marin.” Ces réflexions font écho à l’étude stratégique du World Sailing Trust sur les femmes dans la voile, réalisée en 2019. Celle-ci a révélé que 80% des femmes et 56% des hommes pensent que l’égalité des sexes est un problème dans la voile, tandis que 59% des femmes, contre 14% des hommes, ont déclaré avoir été victimes de discrimination fondée sur le sexe. En collaborant, The Ocean Race, The Magenta Project, PA Consulting et World Sailing Trust ont pour objectif de faire évoluer les perceptions et d’améliorer les voies d’accès au secteur pour les femmes. The Ocean Race va créer une feuille de route qui présentera des initiatives existantes et nouvelles, soutenues par les collaborateurs. Ces actions incluront des recommandations issues de l’examen stratégique du World Sailing Trust, telles que : • Un programme de leadership en accéléré destiné à former un vivier de femmes leaders dans le sport • Un groupe de travail sur la notion d’égalité, composé de designers et constructeurs de bateaux, de spécialistes techniques et de navigantes
• Un groupe de travail sur la diversité et l’inclusion, piloté par World Sailing Trust The Ocean Race proposera également des opportunités d’observation au sein de la direction de course, avec des bénévoles des clubs locaux dans chaque ville où la course s’arrêtera. La course développera également, en collaboration avec The Magenta Project, son propre programme de mentorat pour les femmes et les jeunes. PA Consulting travaille sur un outil d’évaluation de l’égalité pour aider l’industrie de la voile à mesurer sa situation actuelle et les points à améliorer, ainsi qu’une série de tables rondes qui permettront de suivre les progrès réalisés. Toutes les parties prenantes seront amenées à signer la charte de l’ONU Femmes « Le Sport pour une Génération Égalité », une puissante coalition multisports visant à promouvoir l’égalité des sexes à travers le sport.
Anne-Cécile Turner, directrice du développement durable de The Ocean Race, explique : “Les athlètes féminines de The Ocean Race comptent parmi elles des médaillées d’or olympiques et des détentrices de records du monde. Elles sont des modèles et des ambassadrices importantes, mais pour beaucoup d’entre elles, leur parcours vers le sommet a été semé d’embûches, simplement parce qu’elles sont des femmes. Non seulement les femmes sont privées de certaines opportunités, mais la profession est également privée de leurs compétences, de leur force et de leur talent. C’est en s’unissant en tant qu’industrie que la voile pourra renforcer sa réputation et préparer son avenir. Nous devons créer des ponts, plutôt que de travailler en silos”. The Ocean Race est pionnière dans le soutien apporté aux femmes au sein de la course au large. Plus de femmes ont participé à l’événement qu’à toute autre compétition de voile en dehors des Jeux Olympiques. La course est le seul autre événement sportif international majeur où les hommes et les femmes concourent dans la même équipe, sur un pied d’égalité. 136 femmes ont participé à la course depuis 1973, dont 12 lors de la première édition. En 2017-18, de nouvelles règles ont été introduites pour encourager les équipes à intégrer plus de femmes. Une politique qui se poursuivra en 2022-23 et qui permettra aux femmes de jouer un rôle important dans chaque équipe.
Dee Caffari, présidente du World Sailing Trust, déclare : “L’étude que le World Sailing Trust a menée en 2019, a révélé des chiffres assez durs sur l’état de l’égalité des sexes dans la voile. Les recherches de PA Consulting ont confirmé que, bien qu’il y ait eu quelques progrès, le sport doit mettre les bouchées doubles et collaborer davantage, si nous voulons faire évoluer les choses. Il faut que des événements phares de notre sport, comme The Ocean Race, continuent à faire progresser l’égalité. L’initiative Horizon représente bien la manière dont nous devons travailler ensemble, pour mieux collaborer en tant que sport, afin d’aborder ces enjeux clés et commencer à égaliser les chances. L’objectif est d’accroître les opportunités et les niveaux de participation des athlètes féminines.”
Jonquil Hackenberg, présidente du The Magenta Project, une organisation caritative qui œuvre pour la parité des sexes et la diversité dans la voile de compétition, et responsable du développement durable chez PA Consulting explique : “La voile est l’un des sports les moins diversifiés et cela doit changer. Cette collaboration est une étape essentielle pour y parvenir et a le potentiel de changer le visage de la voile et d’en faire un sport vers lequel chacun peut aller et évoluer. Grâce à un ensemble de recommandations concrètes et à une collaboration qui nous permet, à nous, The Magenta Project, d’apporter des moyens d’action aux athlètes de course au large en herbe, les initiatives se concentrent sur l’ensemble de l’écosystème du sport, ce qui est la seule façon de parvenir à un changement significatif et durable.”
L’IMOCA, l’une des deux classes de voiliers qui participeront à la prochaine édition de The Ocean Race aux côtés des monotypes VO65, a exprimé son soutien à l’initiative Horizon. Le président de l’IMOCA, Antoine Mermod, a déclaré : “Même si nous voyons de plus en plus de femmes dans la voile, il y a encore du chemin à faire pour que ce sport devienne vraiment égalitaire pour les femmes et les hommes. Nous aimerions notamment que davantage de femmes deviennent skippers et assument d’autres rôles de premier plan. Nous nous réjouissons donc de cette collaboration qui vise à rendre ce sport plus accessible aux femmes. The Ocean Race a été un pionnier dans le domaine, et nous ne manquerons pas de soutenir leur ambition à l’avenir.” Favoriser l’accès des femmes à la voile est la première étape du programme de diversité et d’inclusion de The Ocean Race, qui vise à rendre l’événement et le secteur plus accessibles à tous. La diversité et l’inclusion font partie du programme de durabilité “Racing with Purpose” de The Ocean Race, qui a été créé en collaboration avec 11th Hour Racing, partenaire premier de The Ocean Race, et qui vise à améliorer la santé de l’océan. *Données tirées de l’étude du World Sailing Trust sur les femmes dans la voile en 2019
Les 42 équipages, amateurs et professionnels se retrouvent cette semaine pour cette épreuve du Championnat UNCL Méditerranée ouverte à tous les monocoques jaugés IRC.
Les choses sérieuses commence ce jeudi, avec le briefing coureurs à 9h30. Les voiles commenceront à chamarrer la rade de Hyères à partir de 11 heures. Les bateaux seront répartis en quatre groupes sur deux ronds distincts pour disputer les parcours construits ou côtiers concoctés par le comité de course. Le rond Alfa (IRC 0,1,2 et Class40) rassemble les plus grosses unités et comptera 25 bateaux. Les 17 concurrents IRC3 et 4 s’affronteront, eux, sur le rond Bravo. Tous affichent aujourd’hui la même ambition : celle de briller et d’accrocher le podium.
Les conditions s’annoncent plutôt légères sur les trois premiers jours avec un probable renforcement du vent dimanche. L’édition s’annonce donc technique tant on sait qu’il faut rester concentré pour profiter du moindre souffle d’air. Il faudra être fin et opportuniste pour tirer son épingle du jeu.
Ils ont dit :
Sébastien Le Ber – Président du Yacht Club de Porquerolles : Je suis ravi de cette reprise des festivités et de la compétition après 2 ans d’interruption. Toute l’équipe du club est prête et est ravie d’accueillir, à nouveau, ces marins ici à Porquerolles. Le week-end s’annonce sous les meilleurs auspices : il y a un très beau plateau, d’excellents compétiteurs et de beaux bateaux.
Kito De Pavant – HBF Reforestation – Class40 : C’est une évidence de venir naviguer sur les courses organisées ici à Porquerolles. C’est un des plus beaux endroits de notre littoral, ce serait déjà dommage de rater un truc pareil ! On essaye de fédérer et de dynamiser le circuit des Class40 en Méditerranée en proposant des régates qui soient intéressantes pour leur programme et leur préparation à la Route du Rhum. En l’occurrence ce ne sera pas le cas ce week-end qui est consacré à la compétition en équipage, mais c’est toujours très sympa de se retrouver et de régater ensemble. On est ravis de venir régater ici c’est toujours très agréable, on va profiter de tout ça !
Hervé Papin (navigateur) – Albator – Proto Nivelt – IRC1 : Nous venons régulièrement participer à cet événement. Notre équipage évolue un peu, avec une base stable, dont je fais partie avec Benoît Briand qui a une très grosse expérience (il a disputé, entre autres, 5 campagnes sur la Coupe de l’América) et avec l’arrivée de jeunes plutôt sur des postes à l’avant. Il y a vraiment du niveau sur cette Porquerolle’s Race. Tout le monde a progressé en expérience, en sagesse et en performance ; bref, il va falloir s’accrocher !
Aurélien Autric – Havana Glen – A 31 – IRC 4 : On a un bon équipage et on intègre sur cette régate deux jeunes du pôle inshore de Marseille. Tous ces bateaux ont l’habitude de se retrouver sur le Championnat UNCL. Le niveau en IRC4 est très homogène, on est tous très proche les uns des autres, ce qui laisse présager de belles bagarres. Sur Havana Glen, on a une ambition affichée : le podium !
Programme de la Porquerolle’s Race 2022
Jeudi 26 Mai 9h30 : Briefing Skippers 11h : mise à disposition sur l’eau
Vendredi 27 Mai 11h : mise à disposition sur l’eau
Samedi 28 Mai 11h : mise à disposition sur l’eau
Dimanche 29 Mai 11h : mise à disposition sur l’eau Cocktail de Remise des prix
Le bateau Captain Coconut devrait franchir la ligne d’arrivée le 27 mai à 14h30 heure française (12h30 UTC) pour boucler son tour du monde en solitaire de 28 000 milles de la Golden Globe race. Il entrera dans les Sables d’Olonne à 15h00 et arrivera au Ponton Vendéen à 15h30. Le vétéran de la GGR, l’océanographe australien Mark Sinclair, (capitaine Coconut) a franchi la ligne de départ des Sables d’Olonne de la Golden Globe Race du 50e anniversaire il y a près de quatre ans le 1er juillet 2018. Ce vendredi 27 mai, il franchira enfin la ligne d’arrivée comme dernier finisher de la GGR 2018 ! En 2018, à court d’eau, il a dû interrompre son voyage à Adélaïde , en Australie-Méridionale, après avoir terminé seulement la moitié de la course.
La GGR 2018 n’a pas d’heure de fin, et Mark n’a fait qu’un seul arrêt, il a donc pu rejoindre la «Classe Chichester». Il partit d’ Adélaïdele 5 décembre 2021, en solitaire sans escale à destination des Sables d’Olonne, rejoignant officiellement l’édition 2018 de la GGR. Il aura été en mer pendant 167 jours . Quatre violentes tempêtes lors du passage du cap Horn en février l’ont mis à rude épreuve, lui et son bateau. Il a endommagé son étai et son équipement en contrebas mais il a survécu. Il y a à peine une semaine, il a été renversé deux fois dans une grosse mer, endommageant son étai intérieur et son dernier téléphone satellite. Il progresse lentement mais régulièrement vers Les Sables après avoir sécurisé le mât et n’a plus qu’un quart de rouleau de papier toilette.