Grand Prix École Navale. Belle journée et petit temps

Photo : J. Vapillon / GPEN

Le Grand Prix de l’Ecole Navale s’est déroulé dans le petit temps ce vendredi mais les départs ont pu être lancés pour toutes les séries à l’exception des supports volants (Waszp et Wingfoil) qui n’avaient pas suffisamment de pression pour décoller.

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J80 : Laouenan prend les devants
La bataille a été féroce chez les J80 qui jouent leur titre de champion de France. Pierre Laouenan, qui coure sous les couleurs de l’École Navale a réussi à prendre l’avantage grâce à une belle régularité aux avants postes. Il a ce soir sept points d’avance sur Patrick Bot.

Open 5.70 : Bataille en vue pour le titre
Du côté des Open 5.70, un titre de champion de France est également en jeu et les écarts sont très faibles entre les leaders. Le jeune Costarmoricain Titouan Giannantoni réalise une journée presque parfaite avec trois victoires. « C’est le pied ! On gagne trois courses et on fait une course de 7. C’est la troisième fois que je viens au Grand Prix de l’Ecole Navale. Le plan d’eau de Crozon est très technique. Il y a beaucoup de falaises, ça n’est pas évident. C’est très dense parmi les premiers, il y a du bon niveau » explique le jeune régatier. A la veille de la dernière journée, il a une courte avance sur Martin Allix et Maxime Helie qui peuvent toujours rêver du titre.

Windsurfers : Erreur tactique pour les leaders
En Windsurfer, la hiérarchie est bien installée entre Hervé Petitjean et Jean Calvet qui gagnent toutes les manches. Cette petite routine a été chamboulée aujourd’hui en raison d’une erreur tactique réalisée par les deux champions. Jean-Michel Pautrec et Jacques Giraudeau ont su se saisir de l’opportunité pour prendre les premières places.

Handis : Tourneux intouchable
En MiniJi, Hervé Tourneux ne laisse rien passer à ses concurrents. C’est bien simple, le Vannetais remporte la totalité des courses, le plus souvent devant Laurent Gourves, bien installé sur la deuxième marche de ce podium provisoire. En Neo 4.95 (double), Bastien Séantier et Olivier Roudevicth occupent la première place. On note la présence de deux équipages belges qui occupent la 5ème et la 6ème place.

Corsaires : Jacques Levy prend les commandes
Belle opération pour Jacques Levy à bord de Lezig. Le skipper angevin a réussi à prendre la première place grâce à sa régularité. Philippe Gandar, Président de la classe se réjouit de participer au Grand Prix de l’Ecole Navale : « Nous sommes très contents de l’organisation et de la manière dont ça se passe sur l’eau. Ce plan d’eau, il plait aux Corsaires mais il est compliqué. On a été pendant plusieurs années à Camaret et j’ai du mal à comprendre comment ça fonctionne ici. »

Foilers : Journée de patience
En raison du vent faible, les Wingfoils et les Waszp sont restés à terre aujourd’hui. Ils pourront se rattraper demain puisque du vent soutenu est prévu en rade de Brest.

INTERVIEWS

Hervé Tourneux (MiniJi) :
« C’est une épreuve très bien organisée, sur un beau plan d’eau de Brest. C’est donc un vrai plaisir de venir naviguer au Grand Prix de l’Ecole Navale. »

Alain Delcroix, Président de la classe Néo 4.95
« On s’était juré d’être nombreux pour le 20ème anniversaire. Nous sommes 13 bateaux avec des équipages qui viennent d’un peu partout. Il y en a qui découvrent l’eau de mer, il y en a qui découvrent le vent car ils sont habitués aux plans d’eaux intérieurs. On est heureux, il y a des Belges, il y a un Suisse, tout le monde est là. Le Grand Prix de l’Ecole Navale est le point de départ du développement que nous envisageons. Nous sommes 13 aujourd’hui et l’an prochain, je pense que nous serons 20, ce qui représente 40 compétiteurs avec une quinzaine d’accompagnants. J’aimerais qu’il y a six Néo dans chaque région française, cela permettrait de faire de beaux rassemblements régionaux. »

Titouan Giannantoni (Open 5.70) :
« C’est le pied ! On gagne trois courses et on fait une course de 7. C’est la troisième fois que je viens au Grand Prix de l’Ecole Navale. Le plan d’eau de Crozon est très technique. Il y a beaucoup de falaises, ça n’est pas évident. C’est très dense parmi les premiers, il y a du bon niveau. L’ambiance est très sympa, on fait tous nos diners ensemble au restaurant, c’est sympa. »

Margot Riou (First 24) :
« C’est une belle journée avec de beaux matchs à l’avant de la flotte. J’avais déjà fait un Grand Prix de l’Ecole Navale en J80. Je le connais mais c’est un plan d’eau assez compliqué avec les collines aux alentours. Ça donne du jeu ! Il y a sept bateaux en First 24. C’est très varié et assez hétérogène. C’est très bien organisé, ça se passe super bien sur l’eau. »

François Mouchel (Gibsea +) :
« Le plan d’eau était parfait avec une mer plate. C’est du vent de terre donc il y a beaucoup d’oscillations de vent en terme de force et de direction. Il faut être concentré mais c’est très intéressant. C’est dense entre nous, les cinq premiers peuvent remporter la course et c’est ce qui est super intéressant. Il n’y a qu’à la fin qu’on voit le résultat. Le Grand Prix de l’Ecole Navale, c’est une des épreuves favorites pour les Gibsea +. C’est de la monotypie pure et on est super contents. »

Philippe Gandar (Corsaire) :
« Pour la classe Corsaire, ça se passe bien cette année. Nous sommes très contents de l’organisation et de la manière dont ça se passe sur l’eau. Ce plan d’eau, il plait aux Corsaires mais il est compliqué. On a été pendant plusieurs années à Camaret et j’ai du mal à comprendre comment ça fonctionne ici. L’un de nos objectifs pour 2023 sera de réunir plus de 15 bateaux ici. Quand on a un Corsaire, il ne faut pas rater le National qui est notre grande fête sur lequel on a beaucoup de parcours côtiers. Cette année, c’est à Granville début aout. »