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Imoca. Tom Dolan embarque à bord de Charal aux côtés de Jérémie Beyou pour sa première en IMOCA

Le vainqueur de la dernière Solitaire du Figaro rejoint l’équipage de Charal, emmené par Jérémie Beyou, 4e du dernier Vendée Globe, pour la Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord dont le coup d’envoi sera donné le 29 juin prochain. À bord : un casting de haut vol, avec Nicolas Andrieu, Lou Berthomieu, visage de l’élite de la voile olympique et Marin Le Roux, le mediaman embarqué.

Pour Tom Dolan, cette aventure marque bien plus qu’un simple changement d’échelle : c’est une passerelle directe vers son objectif le plus ambitieux – devenir le premier Irlandais à boucler le Vendée Globe. « C’est vraiment incroyable. Je réalise un rêve en partant faire de l’équipage au large en IMOCA. C’est comme à la télé : j’ai même un ciré avec mon nom inscrit dans le dos ! », s’émerveille-t-il.

Si le marin découvre l’univers exigeant de l’IMOCA, il ne le fait pas à moitié. À bord de Charal, l’un des bateaux les plus aboutis de la flotte, il entre de plain-pied dans le très haut niveau, entouré de marins qui conjuguent expérience, performance et partage. « Je suis fier et heureux de faire partie de l’équipage de Jérémie Beyou. C’est quelqu’un de très attachant, ultra performant, mais aussi très pédagogue. Il aime partager. » Cette immersion dans un collectif aussi structuré s’inscrit parfaitement dans l’ADN de la Course des Caps, qui se veut laboratoire de transmission et de collaboration. Ici, les talents émergents côtoient les références absolues de la discipline, dans une dynamique d’équipage pensée comme une équipe de haut niveau. Chaque profil est choisi pour sa complémentarité, son énergie, son regard. Et le skipper de Kingspan coche toutes les cases. « C’est ma toute première course en 60 pieds et j’ai la chance de la vivre sur l’un des meilleurs bateaux de la flotte, avec l’un des meilleurs skippers. Je saute ainsi plusieurs étapes d’un coup. »

Un parcours redoutable autour des îles Britanniques

Avec près de 2 000 milles à parcourir autour des îles Britanniques, la Course des Caps promet d’imposer une navigation dense et variée : effets de site, courants puissants, mer du Nord capricieuse, zones pétrolières, cargos, bancs de sable… Pour Tom Dolan, qui connaît bien les côtes d’Irlande, ce tracé résonne particulièrement : « Le parcours est impressionnant : on va monter aussi loin au nord que le cap Horn est situé au sud. Il fera jour en continu. Ce sera une course technique et complexe. La mer, comme souvent dans ces régions, sera très agitée, exigeante. On va se régaler ! » Les ambitions de l’équipe Charal sont claires : jouer les premiers rôles. Depuis la fin du Vendée Globe, le bateau a évolué. L’objectif : optimiser les performances, en particulier dans le vent fort – des conditions que le nord de l’Écosse et de l’Irlande pourraient offrir en abondance.

Un rôle clef à bord, et un projet personnel en ligne de mire

À bord de Charal, Tom Dolan sera en charge de la navigation et de la météo avant le départ de la course, une responsabilité de taille pour une première en IMOCA. « Le fait de naviguer en équipage permet de mieux répartir la charge de travail et réduit la pression. » Une configuration collective qui lui permet d’apprendre vite, au contact des meilleurs, tout en nourrissant son propre projet. « Ce qui m’impressionne, c’est la fluidité au sein de l’équipe. Je suis aussi ravi de découvrir la navigation sur des prototypes. » Pour celui qui a forgé sa réputation le circuit Figaro Beneteau par sa détermination, son sens marin et sa progression fulgurante, cette course en IMOCA n’est pas une simple étape. C’est le début d’un nouveau chapitre, celui qui, il l’espère, le mènera un jour aux Sables-d’Olonne pour affronter les mers du Sud en solitaire. Et quand on l’entend parler de cette aventure, entre admiration, lucidité et passion intacte, on comprend (et on espère !) que Tom Dolan est bien en train d’écrire son propre cap vers le Vendée Globe.

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IRC. Le Volvo 70 Tschüss 2 domine sur la Transatlantic race

IRC, NYYC, Newport, keelboat, offshore, “New York Yacht Club”, “Transatlantic Race ” June 18th 2025 - Transatlantic Race start day..Hosted by New York Yacht Club - Harbour Court..Organized by the New York Yacht Club and the Royal Ocean Racing Club with support from the Royal Yacht Squadron and the Storm Trysail Club, the Transatlantic Race 2025 from the East Coast of the United States to the shores of the United Kingdom stands as one of sailing’s most time-honoured and demanding challenges. The west-to-east route tests sailors with the unpredictability of the North Atlantic, serving up everything from gales and fog to high-pressure systems and subtly shifting wind patterns..©Paul Todd/OUTSIDEIMAGES.COM IRC, NYYC, Newport, keelboat, offshore, “New York Yacht Club”, “Transatlantic Race ” June 18th 2025 - Transatlantic Race start day..Hosted by New York Yacht Club - Harbour Court..Organized by the New York Yacht Club and the Royal Ocean Racing Club with support from the Royal Yacht Squadron and the Storm Trysail Club, the Transatlantic Race 2025 from the East Coast of the United States to the shores of the United Kingdom stands as one of sailing’s most time-honoured and demanding challenges. The west-to-east route tests sailors with the unpredictability of the North Atlantic, serving up everything from gales and fog to high-pressure systems and subtly shifting wind patterns..©Paul Todd/OUTSIDEIMAGES.COM IRC, NYYC, Newport, keelboat, offshore, “New York Yacht Club”, “Transatlantic Race ” June 18th 2025 - Transatlantic Race start day..Hosted by New York Yacht Club - Harbour Court..Organized by the New York Yacht Club and the Royal Ocean Racing Club with support from the Royal Yacht Squadron and the Storm Trysail Club, the Transatlantic Race 2025 from the East Coast of the United States to the shores of the United Kingdom stands as one of sailing’s most time-honoured and demanding challenges. The west-to-east route tests sailors with the unpredictability of the North Atlantic, serving up everything from gales and fog t

Organisée par le Yacht Club de New York et le Royal Ocean Racing Club, avec le soutien du Royal Yacht Squadron et du Storm Trysail Club, la course d’Ouest en Est est partie depuis 6 jours. Le Volvo 70 Tschüss 2 ex-Wizzard , de Christian zubo, co-skippé par Johnny Mordaunt, a parcouru plus de 2 000 miles et reste solide leader pour la victoire en temp réel et en IRC.

« Pendant les premiers jours de la course, nous avons eu diverses conditions, principalement en raison des changements de température de la mer. Le plan est en train de panoramiser, mais tout le monde s’en tient au plan jusqu’à ce qu’il vous frappe au visage », commente Campbell Field, le navigateur de Tschss, ne prenant rien pour acquis.

Une caractéristique remarquable de leurs progrès a été la navigation de précision à travers les méandres du Gulf Stream. «Nous avons ramassé plus de trois nœuds actuels dans une zone et près de quatre dans un autre», explique M. Field. «La température de la mer a été un indicateur important – nous l’avons vu tomber de 25 degrés Celsius à un peu moins de 8 degrés Celsius en quelques heures.»

Leur parcours de 24 heures a culminé à 491,5 milles nautiques, avec une moyenne de 20,5 nœuds. Avec 3,8 nœuds de courant favorable et des vitesses durables de 18 à 19 nœuds, ils poussent fort. « Nous sommes passés à seulement un kilomètre et demi du point Alpha », explique Field. « Nous avons 1 600 nm à parcourir, et tout peut arriver, mais en ce moment, nous pourrions battre le temps écoulé du bateau précédent. »

Cette fois-ci, 10 jours, 9 heures, 1 minute et 42 secondes a été fixé en 2019 par Wizard, maintenant en compétition sous le nom de Tsch’ss 2. Les projections actuelles montrent une fin de près de deux jours plus rapide. Leur principal défi est de rester en avance sur un front froid prévu dans les 48 heures. « Il s’agit de nous placer à la pointe. Nous courons notre propre course, et si nous restons intelligents, nous finirons fort », a conclu Field.
Le rival le plus proche de Tschoss 2, à environ 300 miles, est le VO65 Sisi d’Oliver Kobale. Xaver Kettele, à bord de la VO65 autrichienne, reflétait:

« Le départ a été lent pour nous, mais après 20 heures de course, nous avons trouvé la brise et navigué sur l’« autoroute » depuis. Nous avons choisi une route plus nord que Tsch’ss basée sur nos modèles, mais plus tard, leur vitesse de bateau était meilleure. La vie à bord est rapide, humide et sauvage. Les spiritueux sont élevés, et si Tschôss s’enlève, nous serons prêts. »

Le reste de la flotte est toujours dans des conditions instables. En IRC 1 Marten 49 Moana de Hanno ziehm est bien placé pour atteindre une meilleure pression avant les rivaux. Leur concurrent le plus proche est Nielsen 59 Hound de Dan Litchfield.
« Nous arrivons au point où le bateau devient notre monde entier », a déclaré Nicholas Horbaczewski de Hound. « J’ai le luxe de piloter mon drone. L’Atlantique est vivant. Les dauphins jouent dans notre sillage, les oiseaux nous suivent la nuit et les baleines sautent au loin.”

À bord du JV82 Ikigai de Clarke Murphy, le navigateur Dee Caffari partage des mises à jour quotidiennes. Le samedi 21 juin, il a signalé une navigation au champagne et des vitesses de pointe sur 22 nœuds. Le lendemain, le ton avait changé : « Cela a été une journée difficile de 24 heures », a déclaré Dee. « Nous avons déchiqueté notre A2 à mi-gype dans l’obscurité, embrouillés avec l’A1, et nous nous sommes retrouvés avec le Code zéro. Dans 2 autres jours de plus et nous serons enfin dégagés de la zone glacée. »

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Imoca. Charlie Dalin contraint de renoncer à sa saison 2025 passe la barre à Sam Goodchild et Loïs Berrehar

ⓒ Ronan Gladu / disobey. / MACIF

Charlie Dalin a du renoncer à naviguer sur son IMOCA MAcif Santé Prévoyance pour raison de santé jusqu’à la fin de l’année. C’est Sam Goodchild qui prendra la barre du bateau jusqu’à la fin de la saison 2025 avec à ses côtés, Loïs Berrehar. Le duo participera à la Course des Caps, le Défi Azimut et la Transat Café L’OR.

Malgré son absence sur l’eau cette année, Charlie Dalin reste étroitement impliqué dans la conduite de son projet. « C’est une décision difficile à prendre, mais priorité à la santé. Je suis évidemment déçu de ne pas pouvoir naviguer cette saison, mais j’ai une totale confiance en Sam et Loïs pour porter haut les couleurs de MACIF Santé Prévoyance. L’équipe reste pleinement mobilisée, et je suivrai leur progression avec beaucoup de fierté et de soutien. » déclare Charlie.

Sam Goodchild s’apprête donc à relever ce nouveau défi avec détermination : « Mes pensées accompagnent bien sûr Charlie, et je lui adresse tout mon soutien. C’est un honneur pour moi de prendre la barre de l’Imoca MACIF Santé Prévoyance car je mesure pleinement la responsabilité avec la MACIF qu’ils me confient. Nous mettrons donc toute notre énergie avec Loïs pour être à la hauteur de l’ambition collective portée par ce projet. »

Si l’absence de Charlie Dalin marque un tournant temporaire, le projet MACIF Santé Prévoyance reste porté par une équipe unie, mobilisée pour assurer la continuité sur les plans sportif, technique et humain. Ce passage de relais s’inscrit dans une démarche réfléchie et anticipée, avec le soutien actif de l’ensemble des partenaires.

Nous nous joignons aux Dirigeants, Élus et collaborateurs de la Macif pour apporter tout notre soutien à Charlie dans cette période difficile, et adressent à Sam Goodchild, Loïs Berrehar et l’ensemble de l’équipage de l’Imoca MACIF Santé Prévoyance tous leurs vœux de succès dans les courses prochainement programmées.
Conformément aux souhaits de Charlie et de Macif, aucune déclaration ne sera faite par ailleurs sur le sujet.

Trois temps forts à l’agenda !
Le programme sportif de la saison reste donc inchangé, avec trois courses au programme de MACIF Santé Prévoyance.

● La Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord.. Une nouvelle épreuve du circuit IMOCA, au départ et à l’arrivée de Boulogne-sur-Mer qui s’élancera ce dimanche 29 juin 2025 en équipage mixte avec un médiaman embarqué. A bord de MACIF Santé Prévoyance, Sam Goodchild, Loïs Berrehar, Charlotte Yven, Guillaume Combescure et Guillaume Gatefait (médiaman) s’élanceront alors sur un parcours de près de 2000 milles autour des Îles Britanniques.

Pendant la pause estivale, Sam et Loïs profiteront alors de la mise en chantier de MACIF Santé Prévoyance pour participer à The Ocean Race Europe. En août, ils embarqueront respectivement à bord de Biotherm et de Malizia, avant de retrouver MACIF Santé Prévoyance à la rentrée pour une fin de saison qui se déroulera en équipage réduit.

● Le Défi Azimut – Lorient Agglomération du 16 au 21 septembre à Lorient,

● La Transat Café L’OR – Le Havre Normandie, le 26 octobre.

Pour l’heure, les navigations techniques et les stages d’entraînement s’enchaînent depuis 3 semaines à bord de MACIF Santé Prévoyance avec toujours pour objectif de maintenir une dynamique de performance tout en consolidant les acquis techniques et humains du projet, en vue des échéances majeures à venir.

Sam Goodchild et Loïs Berrehar en tandem pour 2025
Sam Goodchild, Champion IMOCA Globe Series 2023 qui possède une solide expérience en IMOCA, formera donc cette année un duo complémentaire avec Loïs Berrehar, co-skipper pour l’ensemble des épreuves à venir.

À 31 ans, Loïs Berrehar s’impose comme l’un des talents les plus prometteurs de la course au large française. Après dix années en catamaran de sport à haut niveau, le Carnacois s’est illustré sur le circuit Figaro pendant six saisons, remportant la Transat Paprec en 2023 (avec Charlotte Yven), la Solo Guy Cotten en 2024 et terminant deuxième de la Solitaire du Figaro la même année, avec deux victoires d’étapes à la clé. Fort de cette expérience au sein de la filière Skipper Macif, il a enchaîné deux Transats Jacques Vabre en IMOCA (2021 et 2023), avant d’être choisi comme skipper remplaçant de Charlie Dalin sur MACIF Santé Prévoyance pour le Vendée Globe 2024, une marque de confiance forte, gage de son sérieux et de son sens marin. Sélectionné par Banque Populaire pour porter son projet Vendée Globe 2028, Loïs continue de capitaliser de l’expérience, animé par une passion intacte pour la compétition au grand large. Outre son talent, il séduit par son humilité, son franc-parler, son engagement, sa rigueur et un sourire toujours au rendez-vous. C’est donc tout naturellement qu’il sera co-skipper de l’Imoca MACIF Santé Prévoyance jusqu’à la fin de l’année 2025.

« Je pense fort à Charlie aujourd’hui, et je lui envoie beaucoup de soutien. Quand il m’a appelé pour rejoindre ce projet, je l’ai pris comme une grande marque de confiance ! C’est hyper stimulant sportivement ! Je connaissais Sam comme concurrent mais pas personnellement donc je suis impatient de naviguer à ses côtés. On va tout faire pour viser la victoire sur MACIF Santé Prévoyance ! » témoigne Loïs.

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Sécurité. Risque de noyade pour le gilet de sauvetage de Decathlon rappelé en urgence

gilet de sauvetage de Decathlon rappelé en urgence pour risque de noyade

Le gilet de sauvetage autogonflant bateau adulte LJ150N + harnais gris, de la marque TRIBORD, fait l’objet d’un rappel en urgence. Une perforation de la vessie peut entraîner un risque de noyade. Ce produit, commercialisé par Decathlon, a été vendu dans ses magasins du 1er mars 2025 au 10 juin 2025.

Consigne importante : n’utilisez plus ce produit. Rapportez-le dans votre magasin Decathlon, où il vous sera remboursé.

Informations et assistance : 0800 710 770 (appel gratuit)

Code article : 4855900

Date limite du rappel : 19 décembre 2025

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Figaro. Alexis Loison et Corentin Horeau (Groupe Réel) gagnent le Tour de Bretagne

Dmanche 22 Juin

Au terme des huit manches du Tour de Bretagne à la Voile 2025,  le duo Alexis Loison – Corentin Horeau a remporté la 15ème édition du Tour Bretagne Voile devant Port Haliguen. Lola Billy – Thomas André (Région CMB-Océane) terminent 2e et Jules Delpech – Christophe François (P’tit Duc) 3e. Un dernier départ avait été donné à 13h30 par le Comité de Course aujourd’hui. La ligne se trouvait en face de Port Haliguen. Au programme, un parcours de 17 milles nautiques menant la flotte en direction du nord de Quiberon pour ensuite redescendre vers le phare de la Teignouse et Port Maria. Un dernier passage vers la Teignouse et les skippers sont venus passer la ligne devant Port Haliguen.

“Corentin c’est mon petit frère depuis toujours, ça fait longtemps qu’on voulait faire le Tour Bretagne Voile et là faire un truc comme ça, c’est juste incroyable on a passé une super semaine et on s’est vraiment arraché. Ce matin, on était assez tendu parce qu’il n’y avait pas assez de points, on avait quand même un petit matelas d’avance et en fait ça s’est goupillé comme les autres manches. Finir par une victoire, c’est juste incroyable” se réjouit Alexis Loison à son arrivée sur les pontons et Corentin d’ajouter : “on en rêvait depuis longtemps. On se disait qu’on devait faire ça. Il y a quasiment un an, il m’a proposé de faire le Tour et c’était une des courses qu’il me restait à gagner en Figaro. Je me suis dit, on y va ! C’est un triplé pour Alexis et pour moi, c’est ma première. On a eu du plaisir à naviguer ensemble et on gagne avec la manière. Si on regarde les classements, à part pour la journée d’hier, c’est un sans faute.”

Bizuths sur cette épreuve du Championnat de France Élite de Course au Large, le duo Lola Billy – Thomas André du bateau Région Bretagne-CMB Océane ont brillé par leur régularité à la barre du Figaro Bénéteau 3 Région Bretagne-CMB Océane, réalisant une performance remarquable. « Encore une superbe course ! On s’est régalés sur l’eau, on a fait de belles trajectoires, et on s’est bien trouvés avec Thomas. Nous terminons 2e au général, 1ers bizuths : c’était un peu inattendu, mais on était outsiders. Nous étions venus pour prendre du plaisir et de l’expérience. C’est un pari réussi et un duo qui fonctionne. Je n’oublie pas l’objectif de la saison, qui est la Solitaire du Figaro Paprec. Je vais me remettre au boulot pour me préparer au solitaire, ça ne va pas être le même dossier (rires) ! En tout cas, c’est super d’avoir pu naviguer avec différents profils, comme Corentin (Horeau) sur la Transat Paprec. Je suis à l’aise sur le bateau. Il va maintenant falloir travailler les décisions tactiques en solitaire : ce ne sont pas les mêmes process, mais j’ai super hâte ! »

Thomas André : « Je suis hyper déçu d’un truc : notre pire manche, c’est à Port-la-Forêt, près des côtes (rires) ! Non, c’était super, notre duo a vraiment bien fonctionné. Je suis super heureux de ma saison pour le moment ! »

Un dernier départ avait été donné à 13h30 par le Comité de Course aujourd’hui. La ligne se trouvait en face de Port Haliguen. Au programme, un parcours de 17 milles nautiques menant la flotte en direction du nord de Quiberon pour ensuite redescendre vers le phare de la Teignouse et Port Maria.Un dernier passage vers la Teignouse et les skippers sont venus passer la ligne devant Port Haliguen.
“C’est encore une belle édition du Tour Bretagne 2025. Je le dis à chaque fois, à chaque fois, ce sont des parcours idylliques, des marins sympathiques, une belle organisation et un bon accueil dans les ports. Cette année, avec le grand tour de Bretagne, ça a été un niveau au-dessus au niveau de la compétition. Et quand je vois le sourire des coureurs, j’ai également le sourire. Nous reviendrons en 2027, nous referons un tour de Bretagne comme nous le faisons depuis 1997 avec nos partenaires qui sont fidèles. Ce parcours a été extraordinaire.” commente Bruno Le Breton – Président de la Ligue Bretagne Voile.

“Nous sommes extrêmement contents de cette 15ème édition du Tour Bretagne Voile. C’est une course qui est toujours plébiscitée par les coureurs qui s’enquièrent des dates de l’épreuve dès le début de l’année. Il y a un gros mercato pour les anciens qui nous sollicitent pour y participer. Il y a une répartition entre anciens et jeunes skippers, des garçons et des filles. Le plateau était vraiment chouette. On aura pu observer que les anciens ont pu trouver leurs marques sur ce bateau qu’ils ont parfois moins pratiqué que le Figaro 2.” explique Eléonore Jeudi de Grissac, Secrétaire Générale de la classe Figaro Beneteau. Le Tour Bretagne Voile est l’avant dernière course avant la fin du championnat Elite de course au large 2025. “Nous allons voir à l’issue du Tour Bretagne Voile qui se retrouve en tête ou du moins dans le top 10 pour aller décrocher la médaille en septembre.”

La Classe Figaro organise ce championnat par délégation de la Fédération Française de Voile. “Nous avons un fonctionnement assez fluide avec les organisateurs du Tour Bretagne Voile parce que nous avons l’habitude de travailler ensemble et nous sommes de plus en plus à l’aise pour se dire les choses. Il n’est pas simple d’enchaîner chaque jour, de recommencer, de refaire, de tenir compte des endroits où il y a des écluses ou des particularités. Il faut arriver à trouver un fonctionnement qui puisse convenir un petit peu à tout le monde sachant qu’autour des skippers, il y a des équipes avec des partenaires, des préparateurs, des communicants… amener ce petit monde sur toutes les étapes et jusqu’au dernier jour, ce n’est pas simple.” poursuit Eléonore Jeudi de Grissac. “Pour finir, Je remercie la Fédération Française de Voile et le corps arbitral pour tout le travail de contrôle qui est fait auprès de cette flotte de Figaro Beneteau 3 dont les bateaux sont identiques. “Naviguer à armes égales” n’est pas un simple slogan, c’est une réalité que nous travaillons chaque jour dans notre classe. Enfin un grand merci à la Région Bretagne, à la BPGO et tous les autres partenaires qui nous aident dans la réalisation de cette belle épreuve du Championnat de France Elite de course au large.”

Le mot de Maëlla Guillerm, , représentante du service communication, de la Banque Populaire Grand Ouest
“3ème édition sur laquelle nous accompagnons la Ligue Bretagne Voile sur l’organisation de cette très belle compétition bretonne, comme son nom l’indique, avec un finish et quel finish à Quiberon. Il n’y avait pas meilleur temps et meilleure ville pour conclure cette édition du Tour Bretagne Voile. Je pense que tout un chacun que ce soit l’organisation, les préparateurs techniques, la classe Figaro, les skippers comme les partenaires, nous garderons en mémoire cette édition comme une édition où il a fallu jouer, jouer serré ; une compétition hyper intéressante avec des surprises pour ceux qui étaient sur l’eau, plus ou moins bonnes. Le Tour Bretagne Voile, c’est une belle aventure collective.
Très contente de voir cette nouvelle génération, ces binômes de skippers, hommes et femmes, jouer des coudes sur les plans d’eau de notre région et d’en faire profiter le grand public à quai, en étant proches d’eux par le biais des villages de course et des animations organisés par la Ligue Bretagne Voile.”

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Tour de Bretagne. Victoire d’étape pour Yvon Larnicol et Hugo Le Clech

Samedi 21 Juin

Yvon Larnicol et Hugo Le Clech, du Figaro Ligue Bretagne de Voile, montent sur la première marche du podium de la dernière course de ralliement entre Port-la-Forêt et Quiberon. Les frères Morvan sur Foricher sont seconds. Maël Garnier et Ronan Treussart sur Selencia complètent le podium de la 3ème.

“Incroyable, on arrive à la maison à Quiberon et on gagne la course qui s’est plutôt bien passée, on est passé en dessous de Groix ce matin dans un petit vent de 10/12 noeuds On a fait un joli départ sur lequel on a réussi à bien se placer et du côté où on voulait aller, ça s’est ensuite bien déroulé” nous dit Yvon Larnicol à son arrivée au ponton de Port Haliguen. Hugo Le Clech ajoute : “ça n’a pas toujours été simple, le vent oscillait beaucoup. Il fallait beaucoup anticiper et bien se placer par rapport aux adversaires. On a réussi à être devant et rester vigilant pour passer dans le vent mollissant avant l’arrivée, ça s’est bien terminé pour nous, on est vraiment content”.

La Flotte a quitté les pontons de Port-la-Forêt avant le lever du jour ce matin, “ça change du format habituel de partir à 4h00 du matin. On a eu le temps de faire une petite sieste cette nuit. On a fait pas mal de moteur pour rejoindre l’Île de Groix et faire un départ dans cette zone-là. C’était une belle course, assez animée. Il y avait pas mal de passages à niveaux et des options à prendre. On a vu des bateaux passer à l’intérieur de l’île de Groix. On a fait le choix avec une bonne partie de la flotte de passer par l’extérieur et on a réussi à bien tirer notre épingle du jeu. On n’était pas loin de jouer la victoire avec l’Équipage Ligue de Bretagne. Ils ont mieux navigué que nous et on fait 2ème, avec à la clé, une belle bagarre avec DMG Mori et Selencia.” se réjouit Gaston Morvan sur Foricher et ajoute “ça me réussit plutôt bien Quiberon. La dernière fois, j’avais gagné les deux étapes à la fin du Tour de Bretagne et là cela continue sur de bonnes stats. On verra demain mais pour l’instant ça va.”

Maël Garnier a jardiné aux premières heures du jour pour libérer Selencia des algues. “On est passé dans des conditions un peu molles au départ. Heureusement, le Comité de Course a mouillé une ligne sous Groix. On est bien parti, on avait le plan de partir à droite. Quelques bateaux sont partis à gauche. Au début, cela ne nous a pas trop inquiété, on a recroisé avec le paquet de gauche. On était toujours dans les 6, 7 premiers. On est content de ce que l’on a pu faire, plutôt satisfait de notre 3ème place.”

François Séruzier, le Directeur de Course revient sur la 7ème course : “un départ au moteur avant le lever du jour pour la flotte des Figaro Beneteau 3. Le Comité de Course a décidé de lancer une manche quand le vent s’est établi en attendant bien sûr que le jour se lève afin que la ligne de départ soit visible par les concurrents. Comme nous sommes limités par le timing pour entrer dans Port Haliguen en baie de Quiberon, la ligne d’arrivée était à quelques milles nautiques au sud de Port Haliguen. Les coureurs ont fait une jolie manche, intéressante à suivre, avec un petit vent de secteur est. On a pu voir que certains bateaux ont pris l’option d’aller au nord de l’île de Groix. Ils ont eu certainement raison d’y croire pendant longtemps, je pensais qu’ils seraient en tête et finalement le vent est rentré plus favorablement pour le peloton du sud et tout ce petit monde s’est regroupé, un véritable suspens jusqu’à la ligne d’arrivée”.

5 questions à Bernard Bocquet Président du Comité d’Organisation
On aurait pu ne pas naviguer aujourd’hui ?
“On a frôlé la perfection parce que nous avions une forte incertitude sur la force du vent qui allait nous accompagner sur cette étape. Les coureurs sont partis au moteur pendant 4 ou 5 heures et le vent, par miracle, s’est levé un petit peu et puis finalement ça a forci tranquillement pour avancer à une bonne allure et on va réussir à arriver à l’heure dans la passe et franchir dans les temps le sas de Port Haliguen qui est un port très sympathique et où un public nombreux nous attend.”

A la veille de la clôture du Tour de Bretagne à la Voile, quelle est votre première analyse ?
“Globalement, l’aspect sportif a bien fonctionné, les arbitres, le Comité de Course sont parfaitement rôdés. La fonction du corps arbitral est essentielle parce qu’il y a des règles du jeu définies et il faut les respecter d’une part. D’autre part, la course se court en monotypie, sur des bateaux strictement identiques : même poids, mêmes tailles de voiles, même quille et les mêmes appendices. Là aussi, il faut s’assurer que la règle soit parfaitement respectée. Nous sommes toujours partis et arrivés à l’heure, ça a été un vrai progrès. L’ambiance est bonne, on essaie de faire œuvre commune. Chacun fait des concessions pour faire avancer le projet commun. C’est quelque chose qui m’a marqué cette année encore plus que les années précédentes où c’était quand même notre marque de fabrique.

Vous avez de bons retours de la part des coureurs qui arrivent cette année sur le Tour Bretagne Voile ?
Le Tour de Bretagne à la voile, c’est mêler toutes les générations. Nous avons des coureurs qui ont l’âge d’être les parents des plus jeunes. Ces derniers apprennent, ils ont les yeux écarquillés devant le talent et l’expérience des marins aguerris qui ont des dizaines de transats et de transmanches, des Tour de Bretagne. Ils ont un CV nautique long comme le bras et forcément, ça inspire. Ces marins ne font pas d’erreurs, ils vont toujours au bon endroit, à la bonne heure et forcément il n’y a qu’à suivre, regarder, admirer et applaudir.

Source CP

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Cata. Un marathon nautique de 12h pour 18 catamarans

Les 12h Banque Populaire Grand Ouest - La Baule le 20/06/2025 Alexis Courcoux/12H Banque Populaire Grand Ouest

Les 18 catamarans des 12H Banque Populaire Grand Ouest peuvent souffler : leur marathon nautique est terminé ! Se relayant sans relâche depuis 10h07, heure du coup d’envoi ce samedi 21 juin à La Baule, les équipages ont tout donné pour effectuer le plus de tours possibles avant 22h00, heure officielle de la fin de cette première édition.

Dans une ambiance conviviale et néanmoins compétitive, les 12H Banque Populaire Grand Ouest ont réuni enfants, ados et adultes, les uns se mesurant parfois à leurs propres parents. Tous font désormais partie des pionniers de ce nouvel événement, unis par cette même passion du dépassement de soi.
Deux classements viennent récompenser les vainqueurs : au temps réel, c’est l’équipage « Yagga 6 » qui remporte l’épreuve avec 24 tours effectués ; au temps compensé*, ce sont « Les Passagers du vent » qui s’imposent après 23 tours.

Les mots des vainqueurs

Mathilde Géron** sur « Yagga 6 »
« C’est la première fois de ma vie qu’on fait une régate en famille. J’étais sur un bateau avec Louis, mon mari, et ma fille Lucie de 8 ans faisait partie d’un équipage avec ses copains sur un Dragoon. Je suis super heureuse de ça. Pour une fois, je ne pars pas en régate en laissant ma famille et, au contraire, je peux partager ça avec eux. Il n’y a que dans ce genre d’événement que cela peut arriver. On surveillait l’équipage de notre fille du coin de l’œil, on lui donnait des conseils, on les coachait lors des relais. En revanche, pas question de les laisser gagner ! Et eux aussi voulaient vraiment nous battre, c’était vraiment sympa.
C’est une belle initiative, une belle idée. J’espère qu’il y aura encore plus de bateaux dans deux ans.
»

Alix Goinard sur « Les Passagers du Vent »
« On est usés mais c’était vraiment chouette ! Il y a eu du suspense jusqu’au bout avec Yagga 6, on a vraiment tout fait pour qu’ils ne nous prennent pas un tour, on a travaillé sur la technique tous ensemble, sans perdre nos moyens pour ne pas subir leur pression. On a pris le temps de préparer le bateau et l’équipage, on est allés au bout, on est très fiers de nous ! »

Pour conclure, Emmanuel Bachellerie et Mathieu Sarrot, dirigeants d’Ultim Sailing, producteurs et organisateurs de l’événement :
« Nous avons dessiné cette épreuve il y a quasiment deux ans jour pour jour. Aujourd’hui, la course existe et sa base est solide. Nous tirerons tous les enseignements de cette première édition pour conserver son meilleur et améliorer le reste.
Nous remercions, entre autres et chaleureusement, Banque Populaire Grand Ouest et ses collaborateurs qui nous ont permis la création de cette course. Merci également à l’ensemble des marins qui ont participé à cette première ainsi que les clubs de la baie.
Sans oublier, bien sûr, Franck Louvrier, maire de La Baule, pour qui, il n’y a pas d’idée folle. ‘Quand elle est folle, c’est qu’elle est bonne’, nous avait-il dit dans son bureau il y a 18 mois.
Rendez-vous en 2027 en baie du Pouliguen pour la deuxième édition des 12H Banque Populaire Grand Ouest.
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Mini Fastnet. Carton plein pour Nicomatic – Petit Bateau, Eliot Poughon et Basile Gautier vainqueurs en série

Photo Manon le Guen

Benoît Marie avait embarqué Federico Waksman sur son proto Nicomatic – Petit Bateau. Le duo n’a rien laissé à ses concurrents en s’adjugeant sa 5e victoire de suite après la Mini en Mai, la Pornichet Select la Plastimo Lorient Mini et le Trophée MAP. Après une course de 587 milles il est arrivé vainqueur ce samedi 21 juin à 06h27 du matin après 5 jours 19 heures 27 minutes 21 secondes. Il devance le duo Thaïs Le Cam et Yaël Poupon (Frérots AD) bien revenus sur DMG Mori Sailing Academy 2. Alexandre Demange et Koki Sawada sur DMG Mori Sailing Academy 2 arrivés 10 mn plus tard montent sur la troisième marche du podium

En Série, Eliot Poughon et Basile Gauthier s’imposent à bord du Maxi Zeste de Citron dans des conditions très légères. Ils sont arrivés le 22 juin à 14h23 après 6 jours 03 heures 23 minutes 41 secondes de course .

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America’s Cup. Peter Burling rejoint Luna Rossa

Le barreur néo-zélandais et triple vainqueur de l’America’s Cup rejoint le syndicat italien en vue de la 38e America’s Cup. Un vrai atout pour l’équipe italienne qui jouera à domicile à Naples.

Burling arrive chez Luna Rossa deux mois après avoir mis fin d’un commun accord à sa collaboration avec l’actuel défenseur, Emirates Team New Zealand, un partenariat qui lui a permis de remporter la Coupe en 2017 et de la défendre avec succès en 2021 et 2024. Peter devient désormais membre officiel de Luna Rossa et est prêt à contribuer à la fois aux performances de navigation et au développement technique alors que l’équipe se prépare pour la prochaine campagne de la Coupe de l’America.

Cela rappelle l’épisode avec Russell Coutts qui était parti rejoindre l’équipe suisse d’Alinghi en 2000 avec toute la cellule arrière néo-zed. Cela avait créé un vrai séisme en Nouvelle Zélande à l’époque et ce d’autant que les Suisses avaient remporté la Coupe à Auckland dans une ambiance particulièrement délétère. Cette fois-ci, Peter Burling part seul sans que l’on sache encore s’il sera barreur de l’AC75 italien. Tout dépendra du Protocole qui devrait être publié sous peu et qui concerne la règle de nationalité. Dans la version en discussion, il ne devrait pas pouvoir le faire. Il est dans tous les cas un atout inestimables pour l’équipe italienne où il pourra remplacer Jimmy Spithill aux côtés du jeune italien talentueux Marco Gradoni, vainqueur de la Youth America’s Cup lui même remplaçant de Francesco Bruni.

Dans un communiqué de presse publié par son équipe média, Burling déclare qu’il reste pleinement engagé dans son rôle auprès de Black Foils, l’équipe néo-zélandaise SailGP, et qu’il est également concentré sur la direction de l’équipe lors du prochain événement Great Britain SailGP Portsmouth les 19 et 20 juillet. Ce qui a été l’une des raisons de sa rupture avec Grant Dalton qui ne souhaitait pas le voir naviguer sur le SailGP. « Ce prochain chapitre me permet de continuer à améliorer mes performances au plus haut niveau du sport, tout en poursuivant mon rôle de leader avec Black Foils, l’équipe néo-zélandaise SailGP, et en soutenant le travail important de Live Ocean. Sur le plan personnel, l’opportunité de nous immerger dans la culture italienne est une expérience unique pour notre famille. Lucinda et moi sommes ravis de vivre cette aventure et de découvrir la vie en Italie avec notre fille, Paloma.

Avec trois médailles olympiques (or à Rio en 2016, argent à Londres en 2012 et à Tokyo en 2021), six titres de champion du monde dans la catégorie 49er et trois victoires consécutives en Coupe de l’America, Peter Burling apporte son expérience , non seulement en matière de compétition, mais aussi en matière d’innovation technique et de développement des performances.

«Nous sommes ravis d’accueillir Peter Burling chez Luna Rossa», a déclaré Max Sirena, PDG de Luna Rossa. «Peter est un rival de longue date, et au fil des ans, nous avons appris à respecter profondément son talent exceptionnel de navigateur et son esprit sportif sur les courses. Même si son rôle exact n’est pas encore défini, il fera certainement partie de l’équipe de voile, renforçant ainsi le noyau dur de Luna Rossa et contribuant à des domaines clés de notre programme de développement. Peter apporte une valeur sportive, technique et personnelle considérable. Nous sommes convaincus que sa présence donnera un élan significatif à l’équipe, lui apportant une énergie, une expertise et une détermination renouvelées alors que nous nous préparons à relever le défi qui nous attend ».

«Je suis extrêmement fier de rejoindre Luna Rossa pour la 38e America’s Cup», a déclaré Peter Burling. «J’ai toujours aimé courir contre Luna Rossa et c’est un véritable honneur de rejoindre cette équipe emblématique. L’innovation et la compétitivité qu’elle apporte à la Coupe m’ont toujours inspiré. Je suis reconnaissant de l’accueil chaleureux qui m’a été réservé et j’ai hâte de travailler dur aux côtés d’une équipe de classe mondiale, en apportant ma contribution pour aider Luna Rossa à remporter sa première America’s Cup ».

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Evènement. festival du Plancton à Saint-Gilles-Croix-de-Vie

www.festivalduplancton.fr

Cet évènement unique vise à mettre en lumière les peuples invisibles de l’Océan, essentiels à l’équilibre biologique et climatique de la planète mais pourtant largement méconnus. Le Festival du Plancton prendra place à Saint-Gilles-Croix-de-Vie du 19 au 22 juin.

Le Festival du Plancton, fondé par Amaury Guérin et construit avec l’équipe Plankton Planet, a pour objet de faire découvrir au plus grand nombre l’importance et la beauté du plancton. L’événement réunit chercheurs, navigateurs et artistes autour de tables rondes et d’ateliers, pour partager leur passion du plancton auprès du grand public.

Le Festival est adossé au consortium de recherche Plankton Planet qui vise à engager les citoyens – Seatizens – à mettre en oeuvre, d’ici à 2030, une mesure coopérative, frugale et pérenne de la vie aquatique invisible à l’échelle planétaire, permettant de surveiller l’état et l’évolution de la santé de l’océan et des eaux douces.
L’objectif principal de Plankton Planet est d’observer, récolter, mesurer, analyser, et partager des échantillons et données homogènes du plancton, apportant une mesure cohérente et évolutive de la biologie planétaire !

Des intervenants de renom seront présents
Jean-Louis Étienne, médecin, auteur et explorateur polaire. Il coordonne actuellement le projet de plateforme océanographique circum-polaire Polar POD et le bateau Persévérance. Il est le parrain de cette édition 2025.

Isabelle Autissier, ingénieur halieute, navigatrice, écrivaine et militante écologiste, présidente d’honneur du WWF France. Elle a été la marraine de l’édition 2024.

Christian Sardet, biologiste, artiste et auteur, chercheur émérite CNRS à l’Institut de la mer de Villefranche, auteur des ouvrages Plancton : Aux origines du vivant et Les Cellules : Une histoire de la vie.

Wilfried N’Sondé, écrivain et chanteur, auteur de l’ouvrage Héliosphéra, fille des abysses, d’amour et de plancton, écrit suite à son embarquement à bord de la goélette Tara.

Colomban de Vargas, chercheur CNRS à Roscoff, explorateur, spécialisé dans les écosystèmes planctoniques marins, codirecteur des expéditions scientifiques de la Fondation Tara Océan, fondateur du programme Plankton Planet et de la Mission Bougainville.

Les Macronautes (Noé Sardet, Sharif Mirshak et François Guinaudeau), cinéastes et photographes, créateurs de la série Les Chroniques du plancton et du film immersif Le Ballet du plancton.
Marie-Kell de Cannart, navigatrice, biologiste, violoniste et activiste. Membre de l’antenne européenne de Sustainable Ocean Alliance, agissant contre l’exploitation minière des fonds marins.
Marine Duval, graphiste et artiste plasticienne engagée pour l’océan.
Mais aussi des associations de médiation scientifique autour de l’environnement marin, telles que l’Observatoire du Plancton, et Cap Climat et Vie.

Date et lieu : Salle Marie de Beaucaire – du samedi 21 à 10h au dimanche 22 juin à 17h.
Départ toutes les 20min du chalet d’accueil. Inscriptions vivement conseillées sur www.festivalduplancton.fr

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