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Pro Sailing Tour. Quentin Vlamynck et son équipage remporte le Final Rush

Arkema au départ du Final Rush Copyright : Vincent Olivaud / Arkema Sport

Quentin Vlamynck et ses équipiers sont dans une bonne spirale de victoire sur le circuit Pro Sailing Tour. Second durant toute la première saison, ils se sont montrés incisifs, performants et ultra réguliers sur chacun des épisodes du Pro Sailing Tour 2022. Vainqueur des épisodes 1 (Bonifacio) et 3 (baie de Saint-Brieuc), Arkema a remporté ce samedi matin le Final Rush entre Cowes et Roscoff, au terme d’un match très serré avec Leyton et Koesio, qui ont franchi la ligne d’arrivée avec 18 secondes d’écart ! A noter le démâtage de Groupe GCA-1001 sourires de Gilles Lamiré.

Sam Goodchild sur Leyton remettait cette année son titre en jeu, lui qui avait dominé largement les débats sur le Pro Sailing Tour 2021 en remportant 4 épisodes sur 4. Pour cette deuxième saison, il fallait compter sur des bateaux parfaitement aboutis et des équipages encore plus aguerris, le couteau entre les dents, bien décidés à prendre leur revanche : Erwan Le Roux et son Koesio (le plus récent Ocean Fifty de la flotte), Thibaut Vauchel-Camus sur Solidaires En Peloton-ARSEP, Eric Péron avec Komilfo (nouveau venu dans la classe), Quentin Vlamynck à bord d’Arkema et Gilles Lamiré et son Groupe GCA-1001 Sourires. À leur bord, la crème des navigateurs et navigatrices venus apporter leur expérience et batailler ferme sur tous les types de parcours : Vincent Riou (vainqueur du Vendée Globe 2008), Morgan Lagravière (vainqueur de la Transat Jacques Vabre 2021), Pierre Quiroga (vainqueur de la Solitaire du Figaro 2021), Yann Eliès (triple vainqueur de La Solitaire), Mathilde Géron (médaillée d’argent au JO en 470) pour n’en citer que quelques-uns…

De Bonifacio à Roscoff, de belles bagarres sur les inshore et les Défi 24h
Les 7 équipages s’étaient donnés rendez-vous à Bonifacio le 12 mai dernier pour débuter la saison 2 du Pro Sailing Tour. Accueil chaleureux sur le quai d’honneur de la cité médiévale, régates dans un décor de rêve devant les falaises de calcaire, Défi 24h le long de la Corse du Sud… l’épisode 1 du circuit 2022 voyait d’emblée l’équipage d’Arkema remporter la victoire finale devant Leyton et Koesio. Une belle mise en jambes sous le soleil avant d’enchaîner le 22 juin, vingt jours de régates non-stop entre Brest, la Baie de Saint-Brieuc, Cowes et l’arrivée à Roscoff. Leyton, barré par Morgan Lagravière durant l’épisode Brestois dominait haut la main les débats en remportant 4 des 6 inshore et le Défi 24h en Finistère. De quoi mettre la pression à la concurrence au moment d’enchaîner à Saint-Quay-Portrieux l’épisode 3 du Pro Sailing Tour. La baie de Saint-Brieuc réussissait à l’équipage médocain avec 4 victoires sur 6, Arkema empochant l’épisode 3 malgré une deuxième place sur le Défi Offshore vers Cowes remporté par Leyton. Au moment du Final Rush vers Roscoff, la victoire finale n’était pas jouée : 1 point séparait Arkema de Leyton. Le long parcours via le Fastnet, les îlots Skellig et la Bretagne Sud voyait Arkema prendre les commandes de la course poursuivi par Leyton et Koesio, menaçants et déterminés à prendre leur part du gâteau. Quentin Vlamynck avec Mayeul Riffet et Etienne Carra s’octroyaient la victoire en baie de Morlaix ce samedi matin tandis que le podium se jouait sur la ligne d’arrivée pour 18 secondes…

ILS ONT DIT
Quentin Vlamynck (Arkema) : « C’était hyper intense, il y a eu du match dès le début. Après, c’était de la vitesse pure, Sam (Goodchild) nous a guidé dans le Solent, c’était magnifique ! Le long des côtes anglaises, il a fallu batailler fort, Leyton est tombé dans une zone de molle, on en a profité pour prendre la tête. Ensuite, nous avons essayé de contrôler, et de creuser l’écart mais à chaque fois, Leyton et Koesio revenaient. Nous avions 14 milles d’avance mais en arrivant à Penmarc’h, on ne faisait pas les malins ! En arrivant, aux Glénan, encore moins… Nous sommes passés entre les cailloux, nous avons fait un bon coup. Et puis, Leyton nous a doublé après les Birvideaux. C’était chaud ! Nous avons beaucoup douté sur la stratégie, il a fallu rester solides dans nos têtes. Il y a eu du jeu tout le temps, il ne fallait vraiment rien lâcher ! C’était super au sein de l’équipe, nous avons bien progressé, le bateau est top, tout le monde a bien travaillé… Nous sommes vraiment contents car le niveau de jeu en Ocean Fifty est très élevé ».

Sam Goodchild (Leyton) : « Cela a été très intense sur toute la course avec un départ incroyable dans le Solent. Le long des côtes anglaises, nous sommes tombés dans une zone sans vent et tout le monde nous a doublé. Cela ne s’est pas joué là mais ça fait quand même un peu mal. Après nous avons tout donné pour essayer de rattraper Arkema mais tenir leur cadence n’a pas été facile. Nous avons réussi à les rattraper un peu mais à chaque fois ils réussissaient à repartir. Honnêtement, ils ont navigué très propre, ils ont fait très peu d’erreurs et ils allaient toujours très vite. Nous avons tout donné et sommes fatigués, car nous n’avons pas beaucoup dormi. On était là pour gagner au classement général, mais au moins, nous avons pu sauver la deuxième place, et nous ne sommes pas déçus car le niveau de jeu a encore augmenté cette saison. »

Erwan Le Roux (Koesio) : « Pour réussir, il faut une équipe à bord et une équipe technique, donc un grand bravo à eux ! La bagarre sur la fin était dingue. Nous avons réussi à nous accrocher à Leyton en mer celtique, mais ils allaient vite, il nous a fallu sortir de notre zone de confort. C’était super intéressant ! Il y a eu un rapprochement à la pointe Bretagne, nous sommes bien revenus, on espérait une mistoufle pour revenir vraiment. Nous avons quand même dormi suffisamment car si tu ne dors pas, tu n’es pas lucide pour prendre la bonne décision. Au passage dans les cailloux de l’île de Batz, nous avons manqué de lucidité justement, il aurait fallu changer de voile pour passer Leyton. Au mieux, nous sommes revenus à 3 milles d’Arkema. Il a été bon, le bateau va vite. Le niveau à vraiment augmenté par rapport à l’année dernière. Et puis, avoir de bons équipiers à bord, comme Yann Eliès, cela fait aussi beaucoup progresser. »

Julien Mauriat, directeur général du Pro Sailing Tour : « Trois points forts définissent le circuit Pro Sailing Tour : la performance, la diversité et les rencontres. La haute performance a pu s’exprimer avec les meilleurs marins de toute l’Europe qui sont venus cette saison. C’est la démonstration de l’attractivité du circuit conçu pour les Ocean Fifty. Tous vont puiser dans leurs ressources pour le dépassement de soi et aussi de la machine. Montrer la diversité des endroits et la vie de ces marins à travers le docu-série est à l’origine du Pro Sailing Tour. L’idée est de partager avec le plus grand nombre de personnes la vie à bord de ces machines de course. L’impact des territoires a également toute son importance sur ce circuit itinérant. A chaque fois, c’est une découverte pour le public et les marins ! Nous remercions sincèrement toutes les collectivités publiques qui nous ont soutenus et nos partenaires privés Petzl, Bollé et Helly Hansen. Ces partenaires sont avant tout au service du développement du circuit et de la classe Ocean Fifty et s’inscrivent dans la durée. »

Edouard Mauriat, réalisateur du docu-série « Ocean Fifty » : « Embarquer des mediawomen et mediamen à bord des multicoques permet une immersion complète et le suivi du point de vue des skippers. Ce qui est incroyable avec le Pro Sailing Tour, c’est que ces skippers sont des personnages très différents les uns des autres. Il y a des profils, des générations, des caractères…. Pour cette saison, ce sont sept hommes qui ont tous une raison un peu différente d’être là, mais avec un même objectif : gagner le Pro Sailing Tour. Leur motivation profonde est très différente, ce qui donne de la richesse au point de vue narratif. Les décors font aussi partie de l’histoire : de Bonifacio à Cowes, tout est très différent. »

Ils en redemandent !
Yann Eliès (Koesio) : « Les Ocean Fifty sont d’incroyables machines idéales pour ce type de format de course. J’ai pris beaucoup de plaisir tout au long du Pro Sailing Tour ! »
Morgan Lagravière (Leyton) : « J’ai adoré les Ocean Fifty, le circuit, le format, il y a tout ce que j’aime. Il y a de l’humain, de la sensation, de la vitesse, du large, de la régate au contact. »
Thierry Chabagny (Komilfo) : « C’est super sympa cette classe Ocean Fifty et ce circuit très intense, je suis bizuth et je me régale ! »
Alex Pella (Arkema) : « Je n’ai jamais vécu une régate aussi intense que sur ce Défi 24h en Corse, pourtant j’ai régaté partout dans le monde. Ce circuit est incroyable ! Les bateaux sont affûtés, le niveau est très homogène. Il y a de belles bagarres. »
Pablo Santurde (Koesio) : « Il y a beaucoup de jeu à chaque course. Dès que tu fais la moindre erreur tu la paies cash. Les courses côtières sont toujours magnifiques et c’est à chaque fois un vrai bonheur. »
Laurane Mettraux (Leyton) : « Je suis très heureuse de revenir cette année sur le Pro Sailing Tour. C’est à chaque fois d’incroyables bagarres sur des multicoques vraiment chouettes à naviguer. »

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Finistère Atlantique. La réaction de Charles Caudrelier et d’Armel Le Cleac’h

© Arnaud Pilpré

Arrivés avec 26 minutes d’écart après une course qui aura duré 6 jours et plus de 3100 milles parcourus, les skippers Charles Caudrelier et Armel Le Cleac’h se montraient satisfaits de leur course.

Charles Caudrelier, skipper du Maxi Edmond de Rothschild :
Premières impressions…
« C’est une belle victoire, on a eu un combat épique avec Armel et le team Banque Populaire, c’était vraiment sympa, il nous a bien bousculé. On ne s’est pas beaucoup quitté pendant la course. On est bien parti, on avait une petite marge et il est vite revenu. Après c’était la guerre pendant une semaine, mais c’était passionnant. On a vraiment poussé le bateau assez fort. On a atteint des vitesses importantes, pas tellement en pointe, mais plus sur des angles nouveaux, notamment la montée au près, bord à bord avec l’Ultim Banque Populaire qui va vite avec un équipage qui s’en sert très bien. Il nous a poussé à trouver de nouveaux réglages. On est dans une position favorable, mais Armel est assez agressif, il ne lâche rien. Ils ont tenté un dernier coup en se décalant en acceptant de prendre du retard, mais en espérant un meilleur vent. Il n’a pas été très loin de réussir. L’arrivée a été indécise aussi parce qu’il devait y avoir moins de vent. Heureusement, on connaît très bien la zone, on savait l’aborder et on ne s’est pas trompé en ne lui laissant pas d’opportunités. »

Les secrets de la victoire
« La victoire s’est beaucoup jouée sur la vitesse et la capacité à faire marcher le bateau dans des conditions variables, de la mer et sous toutes les allures. On fait des bons coups, et des erreurs, mais Erwan (Israël) et Franck (Cammas) ont bien bossé sur la nav’. C’est un beau travail d’équipe. Le bateau a encore bien progressé, il était en parfaites conditions. Et heureusement, puisque les bateaux neufs arrivent à maturité. Conçus quatre ans après le notre, ils ont un potentiel énorme. On s’attendait à ça, mais Banque Populaire a été très impressionnant, puisque finalement ce n’est pas un bateau qu’ils connaissent encore très bien. Ils sont déjà très rapides, cela promet de belles bagarres à venir. »

La course
« Le parcours était parfait et on a profité d’une météo idéale puisqu’on a eu toutes les allures. J’espère qu’il y aura d’autres éditions de cette course. On s’est régalés. Une semaine, c’est le format qu’on adore avec des contournements d’îles et des passages à travers des endroits dans lesquels on aime bien naviguer. C’est pour moi, presque le plus beau terrain de jeu au monde. On rencontre plein de systèmes différents, où il se passe toujours plein de choses. »

Les performances
« On a vécu des beaux moments de mer quand on arrivait à trouver les bons réglages pour aller plus vite que Banque Populaire. Là, c’est toujours assez magique. Notamment la remontée face au vent, à 27-30 nœuds. Il y a cinq ans, personne n’aurait imaginé qu’on puisse aller aussi vite au large. J’ai eu la chance de connaître les premiers grands multicoques, et on trouvait déjà fabuleux d’aller à 21 nœuds au près. Et là, si on n’atteint pas les 28 nœuds, on est frustré. Nos repères ont complètement changé. Dès qu’on ouvrait les écoutes, on faisait des bords à 40 nœuds, et ça non plus, on ne pouvait pas l’envisager il y a quelques années. »

Franck Cammas, équipier à bord du Maxi :

« C’est l’une des plus grandes courses en équipage qu’on a eu l’occasion de disputer. Et passer une semaine à tirer ensemble sur le bateau avec un concurrent souvent à vue, c’était presque une première. Cela nous a permis de découvrir d’autres choses sur le bateau, parce qu’on a été obligé de plus le pousser que d’habitude. On a régaté comme si on était en Figaro, à jouer des petits coups tactiques, à multiplier les virements. Faire une régate aussi serrée à ces vitesses, c’est vraiment bien ! Le passage à Lanzarote, bord à bord à 45 nœuds en pleine nuit, avec l’ombre d’un rocher à notre vent, c’était chaud ! Il fallait être sur le pont. Les vitesses, c’est toujours assez stressant au début, mais on s’y habitue, même si à la fin, on devient de plus en plus sourd ! À l’arrivée, on se sentait vraiment bien à bord du bateau, à l’aise pour faire ce qu’on avait envie, sans stress. C’est l’avantage de ces courses qui nous permettent de voler des jours et des jours sous toutes les allures. »

L’équipage :
Charles Caudrelier, skipper, Morgan Lagravière, David Boileau, Franck Cammas, Erwan Israël, Yann Riou
Temps de course : 6 j 05 h 28 min 38 sec
Il a parcouru les 3 163 milles du parcours théorique à la vitesse moyenne de 21.09.
Distance réellement parcourue sur l’eau : 4 132.48 milles à 27.65 nœuds de moyenne.


Un bilan positif pour Armel Le Cleac’h sur Banque Populaire

« On est super contents de ce beau parcours du Finistère Atlantique – Challenge ACTION ENFANCE. On a trouvé ce qu’on était venu chercher. Cette confrontation avec Gitana (Maxi Edmond de Rothschild) a été géniale. Pendant toute la course, on s’est tiré la bourre, jusqu’à l’arrivée. On y croyait dur comme fer ! Ils ont été meilleurs que nous. Il y a un peu de déception parce qu’on était venu pour gagner, mais on est super heureux parce qu’on a vu qu’on avait bien progressé, on a un beau potentiel sur la vitesse. Le bateau est fabuleux. Le bilan est hyper positif, l’équipage était top. En équipage on mène le bateau à 100% et l’équipage a joué le jeu à fond. On est ravis et puis cette arrivée ici à Concarneau sous le soleil, avec plein de monde, c’est génial. À bord, c’est un travail d’équipe et on y a tous cru jusqu’au bout. La dernière journée on était tous sur le pont, à essayer de grappiller le moindre mètre. On est revenu mais pas suffisamment. L’équipage a fonctionné à merveille. On savait qu’on avait bien progressé cet hiver quand on a fait notre aller-retour en Guadeloupe, en préparation de la saison. Le team a œuvré pour faire progresser ce bateau. C’est un bateau tout récent, il a à peine un an et demi. Le Maxi Edmond de Rothschild, c’est une machine qui est rodé et que son équipage connaît par cœur. Nous, c’était la première fois qu’on faisait une course ensemble. On sait qu’on a encore une grosse marge de progression. C’est super positif pour la suite. On a eu des journées de glisse et de vol incroyables. On a l’impression d’être parti hier ! Ça a été intense tout le temps, on n’a pas eu de pause. Le passage de Lanzarote était épique. C’était de nuit, à 40 nœuds… Le Maxi Edmond de Rothschild était quelques secondes derrière nous ! Chaque fois qu’il y avait de belles vitesses tout le monde avait le sourire, ce n’était pas stressant. Il fallait être concentré mais c’était fun. Quand on a navigué sur ces bateaux-là, on a du mal à naviguer sur d’autres bateaux ! On est super fiers. Je voudrais remercier tout le team. Chaque détail compte, c’est important. Ça se joue dans les détails ! La preuve, les écarts sont très faibles à l’arrivée d’une course de 6 jours. Et on sait que ce sera de plus en plus comme ça dans le futur. On a maintenant les yeux rivés sur la Route du Rhum qui est le grand objectif de l’année.»

Equipage :
Armel Le Cléac’h, skipper Sébastien Josse, Thierry Chabagny, Pierre-Emmanuel Hérissé, Ronan Lucas, Quentin Ponroy
Temps de course : 6 j 05 h 54 min 40 sec
Écart au premier :  26 min 02 sec
Il a parcouru les 3 163 milles du parcours théorique à la vitesse moyenne de 21.02 nœuds. Distance réellement parcourue sur l’eau : 4 156.38 milles à 27.73 nœuds de moyenne

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Finistère Atlantique. Victoire du Maxi Edmond de Rothschild, Banque Populaire XI deuxième à 26 minutes

Le Maxi Edmond de Rothschild ajoute une victoire à son palmarès en remportant la 1ère édition de la Finistère Atlantique ce jeudi 7 juillet devant le trimaran Banque Populaire XI après un beau duel.

La première édition de la Finistère Atlantique a tenu toutes ses promesses malgré l’absence du trimaran SVR-Lazartigue de François Gabart. On a assisté à un beau duel entre le maxi de l’écurie Gitana et le nouveau maxi de Banque Populaire. Charles Caudrelier avant le départ de la course avait raison de se poser des questions sur l’avance de son bateau face à la concurrence. Le nouveau Trimaran d’Armel Le Cleac’h a su tenir la cadence du début à la fin, manquant de peu la victoire finale. Si l’on connaissait les performances du Maxi Edmond de Rothschild, Banque Populaire, plus léger, a semblé à l’aise à toutes les allures. Les deux équipages se sont en tout cas régalés de cette confrontation, première de l’année et qui préfigure la prochaine Route du Rhum.
Sodebo Ultim’3 devrait en terminer dans la nuit à la 3e position. Le bateau était équipé pour la première fois de sa nouvelle paire de foils. Il a montré des performances similaires aux deux premiers mais la négociation de la transition au large de Madère lui aura coûté cher.
Enfin Actual a tenté de tenir le rythme. Malheureusement, à 11h00 ce jeudi matin, il tapait fortement un objet flottant non identifié.
Après inspection, l’équipage a constaté que la dérive de l’Ultim avait subi une avarie majeure. Il devrait arriver à Concarneau samedi 9 juillet.

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Route du Rhum. Mise à l’eau du Class40 Paprec Arkéa de Yoann Richomme

Ce mercredi 6 juillet, l’équipe Paprec Arkéa a mis à l’eau son nouveau Class40. Objectif : défendre le titre de Yoann Richomme à la Route du Rhum, en novembre prochain. Cette mythique transatlantique, le skipper l’a gagnée en 2018, dans cette même catégorie. Un projet qui contribue à roder l’équipe que Paprec et Arkéa mettent en place dans la perspective du Vendée Globe 2024. La première course est prévue dès le 17 juillet : la Drheam Cup, 1 000 milles en solitaire entre Cherbourg et La Trinité-sur-mer.

Enfin, Yoann va pouvoir retrouver le bonheur simple de mener son bateau, les joies du large et la recherche constante des meilleurs réglages afin de gagner en performance. Après avoir mis à l’eau son nouveau Class40 ce matin, à l’issue d’un travail intense réalisé en synergie entre l’équipe Paprec Arkéa, le cabinet Lombard et le chantier Lalou Multi, c’est donc l’heure de la prise en main et des premiers bords.

Un contre-la-montre débute désormais avec la Route du Rhum comme horizon. La plus prestigieuse des transatlantiques partira de Saint-Malo le 6 novembre prochain et Yoann a rendez-vous avec son histoire. Quatre ans après son succès en Class40, il tentera de conserver son titre. Un sacré pari, particulièrement audacieux. « Même si nous savons que la concurrence sera rude avec 55 concurrents dont 26 bateaux neufs, nous avons à cœur de bien faire », souligne le skipper.

« C’est un bateau incroyable »

Face aux autres concurrents, Yoann ne manquera pas d’arguments à bord de ce plan Lombard. La collaboration avec le cabinet rochelais a débuté en 2018 avec le design du précédent Class40 de Yoann Richomme, et s’est poursuivie cette année avec les navigations à bord du bateau de Corentin Douguet, dont Paprec Arkéa est le sistership. Yoann connaît bien les atouts et performances de ce bateau : Un bateau marin, agile, véloce et polyvalent. « Il a un très gros potentiel et peut être très rapide sur certaines allures, s’enthousiasme Yoann.

Lors de la Normandy Channel Race le binôme Corentin Douguet – Yoann Richomme s’est octroyé une belle 2ème place sur le plan Lombard Quéguiner – Innoveo. « C’était très agréable, ça permet à la fois d’assurer une bonne préparation physique mais aussi de gagner en automatisme et de faire l’état des lieux sur tous les aspects que j’ai à améliorer. »

« Nous sommes en train de devenir une équipe de voile »

Le skipper apprécie les Class40, des bateaux qui mêlent « exigence et performance ». Naviguer à bord de ce plan Lombard s’avère également très intéressant à quelques mois d’une autre mise à l’eau, celle de l’IMOCA Paprec Arkéa, prévue début 2023. « Nous avons installé à bord du Class40 le même pilote automatique, nous travaillons avec le même designer de voiles et les capteurs sont également identiques. Il y a de nombreux parallèles entre les deux bateaux. »

Une façon, ainsi, d’inscrire ce programme Class40 comme un palier supplémentaire avant de lancer la grande aventure IMOCA. Ce qui est perceptible en matière technique l’est aussi pour la cohésion d’équipe. « Ça nous permet d’apprendre à fonctionner ensemble, de mettre chacun la main à la pâte et d’insuffler une belle énergie en interne. Nous sommes en train de devenir une véritable équipe de voile. Nous pouvons ainsi nous projeter avec sérénité et envie vers ce grand projet qui nous mènera jusqu’au Vendée Globe. Nous avons la chance d’avoir des partenaires qui ont une vraie vision de long terme ! », conclut sereinement le skipper Paprec Arkéa.

Désormais, Yoann et l’équipe vont enchaîner les navigations pour prendre en main le bateau. Car le temps est compté : il disputera sa première course à son bord lors de la Drheam Cup dont le départ aura lieu le 17 juillet prochain à Cherbourg.

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La Trinité-Cowes by Actual: Eric de Turckheim sur Teasing Machine s’impose à nouveau

Photo : Antoine Dujoncquoy

Les 22 équipages inscrits à La Trinité-Cowes by Actual, organisée par la Société Nautique de la Trinité-sur-Mer (SNT), sont tous arrivés à bon port en Grande-Bretagne. Très heureux des conditions rencontrées et de la splendeur des paysages, ils ont également apprécié l’arrivée technique et impressionnante vers les Niddles. Côté résultats, une nouvelle fois, Eric du Turckheim et sa splendide Teasing Machine ont remporté le trophée et écrasé la concurrence.

Vainqueur toute catégorie au scratch mais aussi en temps compensé en IRC Equipage, c’est un magnifique double doublé que l’équipage de Teasing Machine ajoute à son palmarès, après sa victoire lors de l’édition 2021. Avec plus de dix heures d’avance sur ses concurrents directs, Eric de Turckheim et ses neuf hommes d’équipage se sont imposés avec brio devant deux JPK 11.80. Le suspense aura duré jusqu’au passage de la ligne pour les deux équipages qui complètent le podium en IRC Equipage. Après 300 milles parcourus, quatorze secondes seulement les séparent : Eric Fries sur Fastwave 6 prend la deuxième place devant Richard Fromentin sur Leclerc Hennebont Cocody.

La concurrence a été rude en IRC Double où les douze duos sont arrivés dans un mouchoir de poche. Ce sont finalement les équipages trinitains eux aussi en JPK, qui se sont imposés dans cette flotte de haut vol. Régis Vian et Fabien Delahaye (CMG Groupe EJ – JPK 1010) remportent cette édition, devant Philippe Sauzières et Guy Delcroix (Crescendo – JPK 1010) et François Moriceau et Christophe Waubant (Mary – JPK 1030).

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Romain Pilliard embarque son fils Titouan 16 ans pour boucler son Tour du Monde à l’Envers

Romain Pilliard est arrivé jeudi dernier à Cape Town pour une ultime escale avant le retour en Bretagne. Pour cette dernière étape entre l’Afrique du Sud et Lorient, Romain embarquera Titouan, son fil aîné. Départ prévu en début de semaine prochaine.

Si Romain Pilliard s’est élancé pour tenter de battre le Record du Tour du Monde à l’Envers en janvier dernier, un accident dans les canaux de Patagonie aura eu raison des ambitions sportives du skipper de Use It Again! by Extia mais pas de sa détermination à boucler coûte que coûte ce Tour du Monde. Depuis le 9 février, le Record s’est transformé en une aventure de tous les instants avec des étapes en solitaire ou en double et des escales durant lesquelles le skipper a rencontré des associations de protection de l’environnement et des enfants pour les sensibiliser à l’économie circulaire et la sauvegarde de l’Océan..

Un duo père/fils, la transmission en toile de fond
183 jours après le départ de Lorient, il reste un océan devant les étraves du Trimaran Use It Again! by Extia et pour boucler ces derniers 5 900 milles de ce Tour du Monde à l’Envers entre Cape Town et Lorient, Romain Pilliard a choisi d’embarquer son fils Titouan, 16 ans, l’aîné de ses trois enfants. Ce choix est apparu comme une évidence au moment d’imaginer un nouveau format pour ce Tour du Monde à l’Envers. C’est tout un symbole de réunir deux générations sur ce trimaran qui défend l’idée de changer notre manière de consommer et de préserver notre environnement. « La notion de transmission est fondamentale dans le projet Use It Again! by Extia dont le principe est de sensibiliser et d’éduquer. En tant que père cela me tient à cœur évidemment de partager cela concrètement avec mon fils qui est déjà très sensible et investi dans ces sujets d’environnement. Titouan est aussi un enfant débrouillard, avec un sens de de la compétition aiguisé. Il a la glisse dans la peau que ce soit sur un bateau, un skate ou sur des skis ! Il embarque avec la fougue de la jeunesse, l’envie et je ferai tout pour ce que cette navigation en duo soit un grand moment de partage et de bonheur pour nous deux », se réjouit le skipper de Use It Again! by Extia.

Titouan, navigateur en devenir
À 16 ans, Titouan a toujours été bercé par l’engagement de ses parents. Ambassadeur de Children For The Ocean, il intervient dans les écoles primaires sur les sujets de protection de l’Océan en France et à l’étranger. Compétiteur né, il commence en Open Bic puis régate à haut niveau en windfoil. Quel que soit le support, il aime aller vite sur l’eau, son espace de liberté. « Je navigue sur Use It Again ! by Extia depuis le début du projet. J’accompagne mon père lors des entrainements et des sorties RP. Je navigue sur ce bateau depuis mes 12 ans, je le connais presque aussi bien que lui ! Ce Tour du Monde à l’Envers, on le vit à chaque instant en famille dans les bons comme dans les mauvais moments. C’est un challenge extraordinaire qu’il me permet de réaliser aujourd’hui, je m’attends à ce que ce soit difficile dans la durée mais j’aime sortir de ma zone de confort. Mon rêve, comme beaucoup, c’est de participer un jour à La Route du Rhum », explique l’aîné de la famille Pilliard.

Pendant cette escale d’une semaine à Cape Town, les voiles de Use It Again! by Extia ont été réparées chez North Sails et une équipe de préparateurs locaux menée par Pascal Riera, un Français qui travaille depuis 20 ans dans le milieu de la voile à Cape Town, a effectué un check-up complet du bateau. Romain et Titouan Pilliard quitteront Cape Town en début de semaine prochaine pour une navigation de près d’un mois. Rendez-vous début août pour les accueillir en Bretagne.
Suivez la progression de Use It Again! by Extia sur la cartographie :www.useitagain.earth

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Class40. Baptiste Hulin participera à la Route du Rhum-Destination Guadeloupe

Clément Commagnac & Baptiste Hulin © Be Racing / Carolanne Richard

La sélection Espoir du réseau Mer Entreprendre portée par Louis Burton se jouait entre deux jeunes talents : Clément Commagnac (Espoir 2019) et Baptiste Hulin (Espoir 2022). Après trois épreuves (navigation en solitaire, épreuves physiques et vote anonyme des adhérents) c’est finalement Baptiste Hulin qui a remporté les Sélections Espoir 2022.

Après une première Transat Jacques Vabre en 2021, sur le Class40 Rennes.Saint-Malo du réseau Mer Entreprendre, Baptiste Hulin a donc atteint son rêve, celui de participer à la prochaine Route du Rhum-Destination Guadeloupe qui partira le 6 novembre prochain de Saint-Malo.
Baptiste Hulin : « Fier de porter toutes les valeurs du Projet Espoir et de Mer Entreprendre »
Dès sa désignation, le jeune choletais s’est exprimé sur ce que représente pour lui cette opportunité de participer en solitaire à l’une des plus mythiques transatlantiques : « C’est pour moi un rêve qui devient réalité. Je dois d’abord cette chance à mon pote Clément Commagnac qui m’a encouragé à déposer ma candidature aux sélections … Je dois aussi remercier tous les adhérents du réseau qui soutiennent avec tellement de ferveur le Projet Espoir. Je dois enfin saluer Servane Escoffier-Burton, Louis Burton et toute l’équipe de l’écurie BE Racing qui m’ont fait confiance dès mon arrivée. Je suis très heureux de pouvoir porter toutes les valeurs de notre projet et du réseau pour la prochaine Route du Rhum. »

Clément Commagnac : « Je vais tout faire pour bien préparer le bateau et aider Baptiste au quotidien. »
Malgré la déception, Clément Commagnac reste positif et surtout très motivé pour accompagner jusqu’au bout Baptiste Hulin : « Nous sommes de vrais amis. Et ce n’est pas ce résultat qui va changer les choses. Avec toute l’équipe BE Racing, je vais tout faire pour finaliser la préparation du bateau et aider Baptiste au quotidien. Sa course sera aussi la mienne, le partage et le soutien sont des valeurs fondamentales pour nous tous au sein de Mer Entreprendre et BE Racing. »

Servane Escoffier-Burton : « Nous sommes tous concentrés sur la préparation du bateau pour que Baptiste fasse la meilleure des courses. »
Après avoir annoncé le résultat des Sélections, la co-fondatrice de Mer Entreprendre et Team Manager du Projet Espoir a expliqué toute la difficulté que la désignation de l’Espoir 2022 a représenté : « Le choix a été pour nous difficile. Clément et Baptiste sont des amis, ils travaillent tous les deux au quotidien au sein de l’écurie et sont très investis. Mais il fallait un vainqueur. Nous sommes tous concentrés sur la préparation du bateau pour que Baptiste fasse la meilleure des courses. »
La préparation du Class40 Rennes.Saint-Malo / Mer Entreprendre se poursuit à Saint-Malo. A venir dans les prochaines semaines, le traditionnel tirage au sort au sein des adhérents du réseau qui décidera du co-nom du bateau pour la Route du Rhum.

LE PALMARES DE BAPTISTE HULIN
25 ans, originaire de Cholet
2022
. 4ème Caribbean 600 (Class40 Rennes.Saint-Malo / Mer Entreprendre)
2021
40ème Transat Jacques Vabre (Class40 Rennes.Saint-Malo / Rêves)
2020
. Champion de France Open de match racing.
. Vainqueur de la Ligue Nationale de Voile pour l’APCC.
. Vainqueur de la Colin Mullin Match Regatta (Australie).
2019
. Champion de France Espoir de Match Racing.
2018
. Skipper de l’équipe Team France Jeune sur le Tour Voile.
. Champion d’Europe de Match Racing Jeune.
2017
. Champion d’Europe de Match Racing Jeune.

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Pro Sailing Tour. Leyton remporte l’offshore, Arkema l’épisode 3 et Primonial talonne dans le Solent

Pro Sailing Tour 2022 - ©️ Lloyd Images/Pro Sailing Tour.

Sam Goodchild sur Leyton a remporté la course offshore de Saint-Quay-Portrieux à Cowes mais c’est Arkema qui gagne l’épisode 3 du Pro Sailing Tour avec 4 victoires sur 6 courses. L’équipe d’Erwan Le Roux sur Koesio s’adjuge la 2e place sur le podium. Sébastien Rogues avec son bateau Primonial ont dû abandonner à milles de l’arrivée après avoir talonné. Les équipes repartent ce mercredi pour le Final Rush vers Roscoff en passant par le phare irlandais du Fastnet.

Une étape de montagne : un départ rapide à cavaler, un peloton serré, des virements de bord dans la Manche comme les lacets d’une côte à monter, un col à franchir, Wolf Rock, et une redescente pleine balle poussés par le vent jusqu’à l’île de Wight. Il en a fallu de l’endurance, de la lucidité et de l’intelligence pour les 3 équipiers embarqués sur chacun des bords des Ocean Fifty pour parcourir ces 515 milles à ce rythme et en paquet serré ! Durant 38h, Leyton, Arkema et Koesio ont navigué de visu, poussant au maximum leur monture, jouant des coudes, avec toujours l’espoir de la victoire. Leyton a finalement creusé un poil sur ses adversaires à quelques milles de la ligne devant le Royal Yacht Squadron. Sam Goodchild, Aymeric Chappellier et Pierre Pennec sont arrivés en terrain conquis à Cowes, 10 minutes devant Arkema et 25 minutes devant Koesio ! Dans le match jusqu’à Portsall et sur la remontée de la Manche, Solidaires En Peloton – ARSEP et Komilfo se sont laissés distancer après la pointe anglaise Start Point lors de la dernière nuit en mer. A Portland Bill, 22 milles séparaient le bateau bleu de Thibaut Vauchel-Camus du leader Leyton. Les riches sont devenus plus riches, l’arrière de la flotte subissant une brise évanescente et un fort courant contre dans le Solent.

Alors qu’ils naviguaient en 4e position à 7 milles de l’arrivée contre le courant, Sébastien Rogues et son équipage sur Primonial ont talonné au niveau de la dérive centrale. Il n’y a aucun blessé à bord et le bateau a pu être remorqué jusqu’au port de Cowes pour faire un état des lieux. Primonial a donc déclaré son abandon sur le défi offshore vers Cowes.

Ordre d’arrivée du Défi Offshore
1- Leyton
2- Arkema
3- Koesio
4- Solidaires en Peloton-ARSEP
5- Komilfo
6- Groupe GCA-1001 Sourires
ABD Primonial

CLASSEMENT GÉNÉRAL DE L’ÉPISODE 3

1- Arkema : 67 points
2- Koesio : 60 points
3- Leyton : 55 points
4- Komilfo : 41 points
5- Solidaires En Peloton-ARSEP : 40 points
6- Primonial : 28 points
7- Groupe CGA-1001 Sourires : 19 points

ILS ONT DIT
Sam Goodchild (Leyton) : « La descente du Solent, le coup de canon, l’arrivée avec Leyton, c’est magnifique ! Cela me rappelle plein de souvenirs, ma carrière de coureur au large avec l’équipe Artemis a commencé ici à Cowes. Le départ de Saint-Quay était sport, il n’y avait aucune marge d’erreur. Nous avons joué la prudence mais en même temps la performance. Nous avons eu toutes les conditions, c’était un parcours hyper technique. Nous étions au contact tout le temps, il y avait toujours moyen de revenir, tout le monde pouvait l’emporter. Il y a eu du jeu sans arrêt, Arkema a dominé une bonne partie du parcours mais a perdu le lead à Land’s End. Hier soir encore, nous étions tous groupés. A bord, nous avons un excellent fonctionnement pour faire en sorte que le bateau aille vite tout le temps. Nous gardons en tête que nous n’avons qu’une nuit à Cowes avant de repartir pour le Final Rush demain. Nous allons bien dormir ! »

Quentin Vlamynck (Arkema) : « On a eu un départ engagé mais nous sommes restés prudents. Nous étions rapidement devant mais il y a eu d’emblée une belle bagarre avec Leyton. Le plus compliqué, ce fut la traversée de la Manche avec beaucoup de manœuvres et de la stratégie. Mayeul (Riffet) a bien bossé ! Nous arrivons en tête à Wolf Rock avec moins de vent et des concurrents qui arrivent par derrière. Nous faisons une erreur mais nous parvenons à revenir la nuit dernière sous gennaker avec du vent et une mer plate. Un super angle pour aller vite ! Nous arrivons à distancer Koesio. Sur la fin, Leyton a un peu mieux géré le dévent de l’île et allonge la foulée. Le principal pour nous était de garder Erwan (Le Roux) derrière, donc nous sommes contents. Les gars ont beaucoup manœuvré, sont fatigués, mais on va se reposer, le bateau va bien, c’est top ! »

Erwan Le Roux (Koesio) : « C’est assez rare de voir le Solent avec cette lumière. Ce matin au lever du jour, c’était exceptionnel. Les lumières, le vent, la mer plate, on s’est régalé. Le coup de canon, cela fait toujours plaisir quand on arrive. Nous étions super contents ! Ça été très serré, il y a eu du jeu, Leyton a très bien navigué, ils n’ont pas de coup de mou en termes de vitesse, ils sont toujours au bon endroit. On continue encore à découvrir et apprendre du bateau notamment sur des bords de travers. On est contents de ce qu’on a fait, on a été dans le match tout le temps. Le départ de Saint-Quay était grandiose avec une lumière rasante et une belle course de vitesse ! Après rien n’a été facile, avec des conditions changeantes, mais nous avons parfaitement géré le sommeil. Nous ne sommes pas trop attaqués. Il y a encore du match pour le podium du Pro Sailing Tour 2022, cela va se jouer sur le Final Rush ! »

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America’s Cup. Visibilité accrue pour la Youth America’s Cup ! Inscriptions le 1er octobre 2022

Le Defender a dévoilé le programme de la Youth America’s Cup et de la Women America’s Cup qui se disputeront entre 12 équipes sur 6 AC40 fournis par les équipes de l’America’s Cup.

La finale de la Women’s America’s Cup se déroulera un jour de course du match de la Coupe de l’America pour lui donner un maximum d’exposition.

Les 12 équipes seront réparties en deux groupes de six pour une première série de courses en flotte. Le premier groupe sera composé des équipes inscrites et participant à l’America’s Cup, le deuxième groupe sera alors formé par les participants des yacht clubs indépendants qui se qualifient pour participer en vertu de la clause de nationalité du protocole de la 37 e America’s Cup.

Les deux groupes participeront à une série de 6 à 9 courses en flotte avec les trois meilleures équipes de chaque groupe progressant vers la série finale de 3 à 4 courses en flotte pour décider des deux meilleures équipes qui participeront à une seule finale de course par match pour déterminer le classement général.

Les courses se dérouleront dans une flotte de six AC40 monotypes fournis par les équipes de l’America’s Cup.

Pour la Youth America’s Cup, les équipages peuvent être composés d’équipages masculins, féminins ou mixtes qui doivent tous être âgés de 25 ans et moins lors de la première course du Match. Il n’y aura pas de restriction d’âge pour la régate féminine de l’America’s Cup.

Les exigences de nationalité des équipages du Protocole de la 37 e America’s Cup s’appliqueront aux deux régates. 100% de l’équipage naviguant sur chaque yacht dans chaque course doit être des ressortissants du pays du yacht club que l’équipe représente.

Cependant, en vue de développer le sport à l’échelle mondiale et de renforcer son attrait pour les entrées de clubs de yacht indépendants, une équipe peut être considérée comme appartenant à une «nation émergente» ou être éligible pour recevoir une dispense des exigences de nationalité de l’équipage pour permettre à un nombre spécifique de non-ressortissants agréés pour concourir en tant qu’équipage à bord de l’AC40.

Les critères d’entrée et les manifestations d’intérêt seront ouverts aux équipes potentielles le 1er octobre 2022 , avec un intérêt mondial significatif déjà enregistré. Des équipes commencent à se former au cours de l’été dans l’hémisphère nord, les talents de foil et de haute performance étant courtisés et très demandés.

Point culminant incontestable du 37e cycle de la Coupe de l’America à Barcelone, les épreuves féminines et juniors promettent d’offrir des indices essentiels pour l’avenir de la Coupe de l’America et de fournir la plate-forme à la prochaine génération de stars de la voile pour briller sur la plus grande scène.

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Finistère Atlantique. Beau duel entre Gitana et Banque Populaire

Yann Riou

La flotte a passé la marque des Açores ce mardi matin. Si le Maxi Edmond de Rothschild a viré en tête, l’écart avec le second Banque Populaire XI n’est que de 2h36. Le duel entre les deux ultim de tête s’annonce passionnant à suivre alors que les bateaux sont sur le chemin du retour vers Concarneau. Les 1000 milles restants s’annoncent compliqués avec une météo piégeuse et une mer qui risque de se lever.
Troisième, Sodebo Ultim 3 a perdu du terrain au passage des Canaries et accuse 74 mn de retard. Il peut encore revenir dans le match.
Enfin, Actual semble nettement distancé et relégué à plus de 200 mn. Il pourrait revenir également si la mer est moins rangée.
Cette course avec les bateaux au contact sera riche d’enseignements pour les skippers.

Armel Le Cléac’h : « On approche de l’île de Santa Maria aux Açores qu’on devrait doubler vers 01h TU (03h, heure française). Les conditions sont assez variables en ce moment avec pas mal de grains et de nuages. Malheureusement, on s’est laissé attraper par un grain sans vent et nos petits copains se sont échappés, même s’ils ne sont pas encore trop loin. On va essayer de revenir au contact, même s’ils ont toujours de la vitesse au vent de travers. Ensuite, on va avoir du près pour remonter vers Concarneau, avec un vent variable et des conditions différentes, notamment du vent de Nord-est très fort au cap Finisterre qui va lever de la mer. Cela ne va être forcément très agréable pour nos bateaux et les marins. On va voir comment on va faire pour passer tout ça. Sinon, on est plutôt en forme. On arrive à se reposer régulièrement. La fatigue ne se fair pas trop ressentir. On a réussi à récupérer de notre nuit un peu tonique en approche des Canaries. Jusque-là, c’est super, on continue de bien progresser à bord du bateau. Le fait d’être quasiment bord à bord avec le Maxi Edmond de Rothschild depuis le départ, nous a permis de tester des réglages et de valider des choses. C’est super intéressant. On est ravis. On espère continuer à rester au contact, et repasser devant si possible ! »

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