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Cap Horn à venir pour Temenos …

Lever de soleil
Lever de soleil

Jean Le Cam (Bonduelle) possède 44,6 milles d’avance ce matin sur Vincent Riou (PRB). Mike Golding (Ecover), 3e, revient au contact et ne possède plus que 71,7 milles de retard sur le leader. Le trio de tête est ce matin à 740 milles dans le sud-est de Montevideo (Uruguay) et à 2 700 milles de l’Equateur. Patrice Carpentier (VM Matériaux) est arrivé en Nouvelle-Zélande. Annonce officielle de son abandon. Dominique Wavre (Temenos) est en approche du Cap Horn. Il devrait le passer vers 8 heures ce matin. Quelques heures de cape pour Karen Leibovici (Benefic) pour des problèmes de charge de batteries.

« Moi Patrice Carpentier, skipper du voilier VM Matériaux engagé dans la course du Vendée Globe déclare faire escale ce jour samedi 8 janvier au port de Lyttelton (proximité de Christchurch). Cette escale a pour raison des problèmes techniques sur le bateau à commencer par la bôme cassée qui sera réparée sur place. Je reçois par conséquent une assistance extérieure et de ce fait suis mis hors course du Vendée Globe comme l´indique le règlement. J´ajoute que mon intention est de reprendre la route dès que les travaux seront achevés et de boucler ce tour du monde en solitaire. Patrice Carpentier ». Patrice est donc bien arrivé en Nouvelle-Zélande et se retire donc de ce Vendée Globe officiellement, la mort dans l’âme. Mais à l’image de Marc Thiercelin (ProForm), Patrice bouclera son tour du monde puisqu’il reprendra la mer en solitaire pour rallier les Sables d’Olonne hors course dès que les réparations auront été effectuées sur son VM Matériaux.

Dominique Wavre (Temenos) est à quelques heures de son sixième Cap Horn. A 44 milles du mythique rocher, Dominique navigue au portant dans un flux de secteur ouest bien établi. 16,5 nœuds de vitesse moyenne sur une demi-heure pour 16,3 nœuds de VMG (vitesse de rapprochement par rapport au but), autant dire que la délivrance est au bout de l’étrave. Ce navigateur qui est le plus capé en nombre de milles autour du monde sur ce Vendée Globe est attendu vers 8 heures à la longitude mythique du Cabo de Hornos chilien.

De son côté Karen Leibovici (Benefic) a dû faire face à des problèmes de charge de batteries qui l’ont obligée à se mettre à la cape pour trouver l’origine du problème. Elle était alors à 300 milles dans le sud-est de la Tasmanie. Après différents tests, Karen a pu reprendre sa route normale vers 00h40 (heure française). Tout semblait fonctionner normalement.

Devant, chacun y va de sa route… Les positions sur l’échiquier marin ont une fois de plus évolué même si le classement reste identique. C’est Mike Golding (Ecover) qui est le plus au vent de la flotte ce matin. Mike fait du cap, progresse au près à bonne vitesse et gagne du terrain sur la route. Il est à 71,7 milles de Jean Le Cam (Bonduelle) ce matin et seulement à 27,1 milles de Vincent Riou (PRB). Le potentiel d’Ecover est en train de s’exprimer pleinement et Mike a repris un peu plus de 20 milles sur le leader depuis hier même heure. Il est indéniablement le plus rapide des trois sur 24 heures ! La moins bonne vitesse de rapprochement au but (VMG) est par contre pour… Jean Le Cam (Bonduelle). En effet, Jean affiche la meilleure vitesse moyenne sur une demi-heure avec 10,5 nœuds pour « seulement » 8,8 nœuds sur la route. En fait, Jean met plus d’est dans sa route comparé à Vincent Riou et à Mike Golding plus proches de la route théorique. La distance en latéral entre Mike Golding (le plus ouest) et Jean Le Cam (le plus est) est de 145 milles ce matin, Vincent jouant la position de centriste du moment. Et même si les conditions météo sont aléatoires avec des petits airs, Jean va clairement chercher quelque chose sur la droite du plan d’eau.

(Source Vendée Globe)

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Sailing is flying

Moth World in Melbourne
DR

Découvrez les images du Melbourne Moth World, en cliquant sur “Voir Photos”” en haut de la colonne de gauche”

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Cap Horn à venir pour Temenos …

Lever de soleil
DR

« Moi Patrice Carpentier, skipper du voilier VM Matériaux engagé dans la course du Vendée Globe déclare faire escale ce jour samedi 8 janvier au port de Lyttelton (proximité de Christchurch). Cette escale a pour raison des problèmes techniques sur le bateau à commencer par la bôme cassée qui sera réparée sur place. Je reçois par conséquent une assistance extérieure et de ce fait suis mis hors course du Vendée Globe comme l´indique le règlement. J´ajoute que mon intention est de reprendre la route dès que les travaux seront achevés et de boucler ce tour du monde en solitaire. Patrice Carpentier ». Patrice est donc bien arrivé en Nouvelle-Zélande et se retire donc de ce Vendée Globe officiellement, la mort dans l’âme. Mais à l’image de Marc Thiercelin (ProForm), Patrice bouclera son tour du monde puisqu’il reprendra la mer en solitaire pour rallier les Sables d’Olonne hors course dès que les réparations auront été effectuées sur son VM Matériaux.

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Début du stand-by pour Orange II

Maxi-Catamaran Orange II
DR

Les 14 hommes d’Orange II
L’équipage d’Orange II pour ce Jules Verne 2005 est définitif. Il a été composé en donnant d’abord la priorité aux membres de la « dream team » (l´équipage vainqueur du Trophée Jules Verne 2002), puis à quelques-uns des équipiers présents à bord d’Orange II lors de la campagne 2004.
Les 14 hommes d’Orange II pour le Trophée Jules verne 2005 sont donc : Bruno Peyron (Skipper), Roger Nilson (navigateur, médecin), Lionel Lemonchois (chef de quart-barreur), Philippe Péché (chef de quart-barreur), Yann Elies (chef de quart-barreur), Ronan Le Goff (N°1, responsable accastillage et gréement), Sébastien Audigane (barreur, responsable sécurité), Jacques Caraes (régleur, responsable vidéo), Florent Chastel (N°1, responsable gréement courant), Yves Le Blévec (régleur, responsable organisation générale), Jean-Baptiste Epron (régleur, responsable avitaillement et logistique), Nicolas de Castro (N°1, responsable composite), Ludovic Aglaor (barreur), et… Bernard Stamm (barreur, responsable mécanique).
Le maxi-catamaran Orange II et son équipage sont fin prêts. L’avitaillement du bateau est terminé et l’ensemble de l’équipage est sur place dans l’attente du grand départ.
. Comme annoncé en début de semaine, le géant Orange II se trouve donc en stand-by et dans l’attente de la fenêtre météo lui permettant de s’élancer pour cette nouvelle tentative de record autour du monde.
. Bruno Peyron, skipper d’Orange II, a officialisé aujourd’hui la feuille de match définitive et les noms des 13 hommes d’équipage qui l’accompagneront autour du monde. La dernière recrue étant le navigateur Suisse Bernard Stamm.
. L’équipage d’Orange II ne totalise pas moins de 171 traversées de l’Atlantique et plus de 21 tours du monde !
. Pas de fenêtre météo en début de semaine prochaine. Orange II en profitera pour effectuer quelques derniers bords d’entraînement, avant que Bruno Peyron et son équipage commencent à scruter en direction du grand sud…

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Un peu de répit avant le retour de la dépression

SAILING - B&Q / SKIPPER : ELLEN MACARTHUR (UK) - FIRSTS SAILS - SYDNEY (AUS) - 30/12/2003 PHOTO : ANDREA FRANCOLINI / OFFSHORE CHALLENGES / DPPI THIS NEW 75-FOOT (22,90 M) NIGEL IRENS DESIGNED TRIMARAN HAS BEEN BUILT FOR SOLO SPEED WORLD RECORDS

. Une tempête moins forte que prévue …
. Le vent commence à faiblir et à tourner à l´ouest
. Les effets du front froid devraient prendre fin ce soir
. En début de semaine prochaine, la même dépression va rattraper Ellen
. Ellen porte son avance sur le record de Joyon à 4 jours

Une tempête moins forte que prévue … les craintes de voir le vent monter à plus de 50 nœuds ne se sont heureusement pas vérifier. Au plus gros du coup de vent, Ellen a enregistré des rafales à 47 nœuds et une mer très formée : \”je suis assise à la table à cartes, mes pieds gelés coincés dans les footstraps. Le hublot à quelques centimètres au dessus de ma tête est en permanence recouvert d´embruns, et la surface de l´eau, pour ce que je peux en voir, est toute blanche… On avance à une vitesse moyenne de 20 nœuds sous 3 ris tourmentin et Castorama m´étonne toujours. Il endure les conditions rencontrées du mieux qu´on puisse imaginer…\” Ellen est physiquement et mentalement épuisée, mais la peur et le stress rendent le sommeil quasiment impossible. \”Je suis presque engourdie de fatigue car l´adrénaline ne cesse de couler dans mes veines. Mon cerveau reste éveillé en permanence et je ne parviens pas à le mettre sur pause\”. Lire ci-dessous l´email d´Ellen écrit au cœur de la tempête.
Le vent commence à faiblir et à tourner à l´ouest : \”il est descendu à 29 nœuds et c´est bon signe même si la mer est très agitée. Le vent a tourné de 20 degrés au cours des 2 dernières heures. Je vais attendre encore un peu et puis je vais aller remplacer le tourmentin par la trinquette avant qu´il fasse nuit. Ce coup de vent m´a pas mal inquiétée. On a eu de la chance. La plus forte rafale est montée à 47 nœuds. Je m´attendais à pire… Le bateau a été génial. Ce qui nous a sauvé, c´est d´avoir pu naviguer à 115 degrés du vent réel à travers tout. Si Castorama avait du descendre plus sud, nous aurions eu des problèmes\”. Dans la dépression, le vent et la houle arrivaient par le nord et Ellen suivait un cap sud-est (115) pour éviter aux vagues de venir cogner contre le bateau.

Les effets du front froid devraient prendre fin ce soir. Le vent commence à faiblir et à tourner ouest et Ellen peut faire route plein Est voire ENE. \”Ce n´est pas terminé. Loin de là. Cela devrait être pire samedi, mais j´espère que le vent ne sera pas plus fort au nord. Il faut surveiller l´évolution de la dépression pour voir si elle va nous rattraper ou non. Si c´est le cas, tant pis, c´est aussi simple que ça\”. L´objectif pour Ellen va être de rester à l´écart du centre de la dépression, où les vents sont plus faibles et la mer extrêmement forte, et d´attraper les vents de NW de 25 à 35 nœuds au nord de 54S.
En début de semaine prochaine, la même dépression va rattraper Ellen. La vie d´une dépression est très intéressante à suivre. Celle qui a talonné Ellen hier soir, est actuellement stationnaire et tourne sur elle même. Elle va ainsi s´intensifier et poursuivre sa route vers l´est. C´est là qu´elle sera la plus dangereuse et la plus violente. Ce sera sans doute la dernière tempête avant le Cap Horn, mais elle va compliquer la sortie des Mers du Sud pour Ellen.

Ellen porte son avance sur le record de Joyon à 4 jours Un chiffre qui augmente d´heure en heure à mesure que Castorama progresse sur la route directe vers le Cap Horn, 2000 milles devant. A 6h10 GMT ce matin, le trimaran était positionné à 1400 milles devant IDEC au même moment. L´écart se creuse car pendant cette période, Francis Joyon progressait au ralenti pour réparer sa ferrure de têtière, et s´était fait prendre dans les vents faibles au centre d´une dépression. Toutefois, à partir du 42e jour, le français avait retrouvé des conditions très favorables et réalisé des journées à plus de 500 milles en direction du Cap Horn…

Les prévisions météos : La forte dépression est localisée à environ 375 milles dans le sud-ouest d´Ellen. Au cours du week-end, elle va se déplacer lentement vers l´Est le long de 55S. Les vents seront assez faibles à proximité de son centre mais la mer sera très forte et désordonnée. Un endroit à éviter !
Le front froid associé à cette dépression va se rapprocher d´Ellen au cours des prochaines 12-18 heures. Le vent est actuellement en train de tourner à l´ouest et de faiblir pour Ellen. Cette tendance va se poursuivre et lui permettre de suivre une route plus Est, voire même ENE pour rester à distance du centre de la dépression. L´approche du front froid va entraîner des risques de grains au cours du week-end.
Si Castorama parvient à s´éloigner de la dépression et du front froid, il pourrait ensuite bénéficier de vents de NW plus favorables qui souffleront entre 25 et 35 nœuds.
L´objectif sera de se positionner suffisamment nord, de préférence au nord de 54S et le plus près possible de 53S, pour naviguer à bonne vitesse et quelques zones accidentées en matière de vent et de mer.
Passage du Cap Horn toujours prévu pour le mercredi 12 janvier

(Source Team Ellen)

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Sebastien Josse double le Horn…

Sébastien Josse (VMI) a passé le Cap Horn cette nuit à 00h24 (heure française). Jean Le Cam (Bonduelle) est en tête et possède 46 milles d’avance ce matin sur Vincent Riou (PRB). Mike Golding (Ecover), 3e, est à 92 milles du leader. Le trio de tête est à 5 heures ce matin à 850 milles dans le sud-est de Montevideo (Uruguay) et à 2 980 milles de l’Equateur. Enfin, Conrad Humphreys (Hellomoto) s´est glissé en 9e position devant Bruce Schwab (Ocean Planet).

C’est cette nuit à 00h24 (heure française) que Sébastien Josse à bord de son VMI a coupé la longitude du Cap Horn. Sébastien a donc réussi à profiter jusqu’au bout de cette dépression qui le poussait depuis plusieurs jours pour doubler le cap mythique et entrer dans l’Atlantique. Il aura mis 60 jours 11 heures et 22 minutes pour rallier le dernier cap à laisser à gauche. C’est donc 3 jours 18 heures et 9 minutes derrière Jean Le Cam (Bonduelle) que le concarnois entame la dernière manche Atlantique de ce Vendée Globe 2004. Il est ce matin 5 heures à 87 milles dans le sud-ouest du Phare du Bout du Monde de l’île des Etats.

La deuxième information de la nuit est bien sûr la 9e place acquise par Conrad Humphreys (Hellomoto) aux dépends de Bruce Schwab (Ocean Planet). L’anglais s’est glissé… d’un petit mille devant l’américain au classement de 5 heures. Rappelons que Conrad est parti en dernière position de son mouillage sud-africain où il s’était arrêté pour réparer par ses propres moyens son safran cassé.

Devant, la tendance n’est pas à l’option radicale. Jean Le Cam (Bonduelle) a repris 10 milles à Vincent Riou (PRB) depuis hier soir 20 heures. 46 milles d’avance pour Jean qui met un peu de nord dans sa route et Vincent un peu d’est.

Chacun sa route, chacun son chemin mais ne pas s’éloigner de la route directe reste tout de même le leitmotiv du moment. L’ultime but est aussi de bien se placer par rapport à la zone de vents erratiques attendus dans 24 heures. Cette zone de navigation située entre le Brésil et la pointe sud du continent américain se confirme bien comme étant un « no man’s land » météorologique avec anticyclones baladeurs et berceau de naissance de dépressions aux pieds des côtes uruguayennes. Jean parlait d’un travail quotidien de 3 heures en moyenne à la table à cartes, gageons que le trio de tête doit y passer ce minimum de temps tellement la situation semble confuse. Actuellement, le but du jeu est aussi de ne pas perdre de terrain par rapport aux autres… Et à ce jeu, Bonduelle est ce matin le bateau le plus rapide de la flotte sur 24 heures avec 334,2 milles parcourus à la vitesse moyenne de 13,9 nœuds.

Par contre, le plus rapide sur la dernière demi-heure et sans conteste l’australien Nick Moloney (Skandia). Nick accroche 17,2 nœuds de vitesse moyenne avant d’accrocher dans les heures qui viennent un fort coup de vent qui va arriver par son sud-ouest. Une forte dépression qui intéresse dans un premier temps Joé Seeten (Arcelor Dunkerque). Il suffit de regarder le cap suivi depuis hier matin par le dunkerquois pour comprendre qu’il se méfie énormément de ce coup de vent. Joé progresse cap au nord-est et ce, depuis plusieurs heures. Il doit assister à la chute de son baromètre et sait qu’il se doit de fuir vers le nord pour ne pas être frappé par le plus fort de la dépression. Ce coup de vent devrait ensuite rattraper Nick qui pourrait être, une fois de plus, le concurrent le plus exposé à cette forte tempête. Rappelons que des vents moyens de plus de 50 nœuds y sont attendus accompagnés de creux de plus de 7 mètres !

(Source Vendée Globe)

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Début du stand-by pour Orange II

Maxi-Catamaran Orange II
DR

Les 14 hommes d’Orange II
L’équipage d’Orange II pour ce Jules Verne 2005 est définitif. Il a été composé en donnant d’abord la priorité aux membres de la « dream team » (l´équipage vainqueur du Trophée Jules Verne 2002), puis à quelques-uns des équipiers présents à bord d’Orange II lors de la campagne 2004.
Les 14 hommes d’Orange II pour le Trophée Jules verne 2005 sont donc : Bruno Peyron (Skipper), Roger Nilson (navigateur, médecin), Lionel Lemonchois (chef de quart-barreur), Philippe Péché (chef de quart-barreur), Yann Elies (chef de quart-barreur), Ronan Le Goff (N°1, responsable accastillage et gréement), Sébastien Audigane (barreur, responsable sécurité), Jacques Caraes (régleur, responsable vidéo), Florent Chastel (N°1, responsable gréement courant), Yves Le Blévec (régleur, responsable organisation générale), Jean-Baptiste Epron (régleur, responsable avitaillement et logistique), Nicolas de Castro (N°1, responsable composite), Ludovic Aglaor (barreur), et… Bernard Stamm (barreur, responsable mécanique).

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Un peu de répit avant le retour de la dépression

Castorama / Ellen MacArthur
DR

Une tempête moins forte que prévue … les craintes de voir le vent monter à plus de 50 nœuds ne se sont heureusement pas vérifier. Au plus gros du coup de vent, Ellen a enregistré des rafales à 47 nœuds et une mer très formée : “je suis assise à la table à cartes, mes pieds gelés coincés dans les footstraps. Le hublot à quelques centimètres au dessus de ma tête est en permanence recouvert d´embruns, et la surface de l´eau, pour ce que je peux en voir, est toute blanche… On avance à une vitesse moyenne de 20 nœuds sous 3 ris tourmentin et Castorama m´étonne toujours. Il endure les conditions rencontrées du mieux qu´on puisse imaginer…”” Ellen est physiquement et mentalement épuisée, mais la peur et le stress rendent le sommeil quasiment impossible. “”Je suis presque engourdie de fatigue car l´adrénaline ne cesse de couler dans mes veines. Mon cerveau reste éveillé en permanence et je ne parviens pas à le mettre sur pause””. Lire ci-dessous l´email d´Ellen écrit au cœur de la tempête.
Le vent commence à faiblir et à tourner à l´ouest : “”il est descendu à 29 nœuds et c´est bon signe même si la mer est très agitée. Le vent a tourné de 20 degrés au cours des 2 dernières heures. Je vais attendre encore un peu et puis je vais aller remplacer le tourmentin par la trinquette avant qu´il fasse nuit. Ce coup de vent m´a pas mal inquiétée. On a eu de la chance. La plus forte rafale est montée à 47 nœuds. Je m´attendais à pire… Le bateau a été génial. Ce qui nous a sauvé, c´est d´avoir pu naviguer à 115 degrés du vent réel à travers tout. Si Castorama avait du descendre plus sud, nous aurions eu des problèmes””. Dans la dépression, le vent et la houle arrivaient par le nord et Ellen suivait un cap sud-est (115) pour éviter aux vagues de venir cogner contre le bateau.”

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Sebastien Josse double le Horn…

Passage du Cap Horn
DR

C’est cette nuit à 00h24 (heure française) que Sébastien Josse à bord de son VMI a coupé la longitude du Cap Horn. Sébastien a donc réussi à profiter jusqu’au bout de cette dépression qui le poussait depuis plusieurs jours pour doubler le cap mythique et entrer dans l’Atlantique. Il aura mis 60 jours 11 heures et 22 minutes pour rallier le dernier cap à laisser à gauche. C’est donc 3 jours 18 heures et 9 minutes derrière Jean Le Cam (Bonduelle) que le concarnois entame la dernière manche Atlantique de ce Vendée Globe 2004. Il est ce matin 5 heures à 87 milles dans le sud-ouest du Phare du Bout du Monde de l’île des Etats.

La deuxième information de la nuit est bien sûr la 9e place acquise par Conrad Humphreys (Hellomoto) aux dépends de Bruce Schwab (Ocean Planet). L’anglais s’est glissé… d’un petit mille devant l’américain au classement de 5 heures. Rappelons que Conrad est parti en dernière position de son mouillage sud-africain où il s’était arrêté pour réparer par ses propres moyens son safran cassé.

Devant, la tendance n’est pas à l’option radicale. Jean Le Cam (Bonduelle) a repris 10 milles à Vincent Riou (PRB) depuis hier soir 20 heures. 46 milles d’avance pour Jean qui met un peu de nord dans sa route et Vincent un peu d’est.

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Un cocktail météo varié et corsé

Sur l´échiquier de l´Atlantique Sud , la régate est lancée dans des conditions pas faciles à négocier. Hier avec un vent orienté à l´Ouest Nord – Ouest, les trois premiers qui ont paré avec difficulté les îles Falklands glissaient à nouveau sur la route au bon plein. Mais à écouter Jean Le Cam, la nuit n´avait pas été de tout repos.” C´était du louvoyage dans la pétole. A côté des Malouines la mer n´était pas facile. On se serait crû dans le Raz de Sein avec des passages de brume et de forts courants. Heureusement depuis deux heures du matin cela a changé. Je suis au travers et la mer s´est rangée “” confie Jean le Cam. L´irrégularité du vent exige une présence accrûe sur le pont à plus forte raison quand les petits camarades de jeu sont revenus près de votre tableau arrière.”

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