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Ultime. Pas de Drheam Cup pour le Maxi Edmond de Rothschild

GITANA, Maxi Edmond de Rothschild. 20 Mai, 2022. Navigation. Onboard. Navigation, hauturier, large, entrainement

Le Maxi Edmond de Rothschild ne participera pas à la Drheam Cup finalement. L’équipe a annoncé vouloir se focaliser sur la préparation en solitaire de Charles Caudrelier pour la Route du Rhum. Le trimaran SVR-Lazartigue sera donc le seul Ultim présent sur la course et sera skippé par Tom Laperche alors que François Gabart a été testé positif au Covid.

Pressentis sur la ligne de départ de Drheam Cup, course qu’ils avaient remportée en 2020, les hommes de Charles de Caudrelier ne seront finalement pas de la fête dimanche prochain à Cherbourg-Octeville.Charles Caudrelier détaillait les raisons de ce choix : « En 2020, nous avions eu la chance de participer à la Drheam Cup, qui avait été une très belle course d’apprentissage pour notre jeune équipage avant nos tentatives de Jules Verne. Cette année, nous souhaitions y retourner mais il faut se rendre à l’évidence du calendrier. À trois mois du Rhum il faut faire des choix et malgré la qualité de l’épreuve et du tracé proposé l’équipage n’est plus notre priorité. Nous rentrons de 48 heures de navigation avec Morgan. Nous sommes allés chercher du vent fort au large du cap Finisterre. Cela nous a permis de mettre un peu d’intensité dans cette sortie, avec du portant et du près, mais l’objectif était clairement une prise en main pour Morgan en double afin qu’il puisse se sentir plus à l’aise quand il sera en solitaire pour sa qualification. Au-delà de cette qualification que nous souhaitions valider au plus vite pour nous consacrer pleinement à la technique et la fiabilisation d’avant Rhum, j’ai clairement besoin d’aller faire des milles en « config » solo ou équipage réduit. Sur nos bateaux, entre les contraintes techniques et les mises au point permanentes, les heures de navigation dans un mode performance sont comptées. Ça fait 3 ans que l’on navigue en équipage, aujourd’hui l’heure est au solitaire et à la Route du Rhum qui occupe toutes mes pensées et pour laquelle je souhaite investir toute mon énergie

Depuis la remise à l’eau du Maxi Edmond de Rothschild en mai dernier, les membres du Gitana Team comme son skipper ont exploité la moindre opportunité du calendrier pour développer, valider et fiabiliser encore le plan Verdier avant la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Ces dernières semaines, Charles Caudrelier a ainsi pu valider son parcours de qualification pour la mythique transatlantique. Le géant aux cinq flèches et son équipage se sont surtout imposés, il y a pile une semaine, sur la Finistère Atlantique – Action Enfance à l’issue d’une course épique de six jours entre Concarneau, les Canaries et les Açores et d’un duel engagé avec Banque Populaire XI. Mais le temps passe très – trop – vite et à un peu plus de trois mois du rendez-vous malouin, le planning s’ajuste désormais à la virgule près. C’est pourquoi, de retour d’une navigation en double de 48h, il a finalement été décidé de ne pas rejoindre Cherbourg et la ligne de départ de la Drheam Cup pour poursuivre les entraînements en configuration solitaire et des tests, notamment sur les questions de pilote automatique.

Des changements techniques avant le Rhum

Dans les prochains jours… semaines, le Maxi Edmond de Rothschild sera équipé de nouveaux appendices pour basculer dans sa configuration définitive Route du Rhum. Mais ces nouveautés impliquent naturellement des phases de tests et de validations in situ.

Pour le grand rendez-vous automnal, le maxi-trimaran volant disposera en effet d’une nouvelle version de foils ; une V2 sur laquelle le Gitana Team travaille depuis plus de deux ans : « Ces nouveaux foils sont plus grands que les précédents et surtout optimisés dans la forme pour gommer les problématiques de cavitation que nous rencontrons à hautes vitesses. Nous les avions déjà testés l’an dernier mais ils n’apportaient pas les résultats attendus. Nous avons dû revoir notre copie pour arriver à cette nouvelle version. Les essais des prochaines semaines – début août pour le premier et plutôt fin du mois début septembre pour le deuxième – seront très importants et détermineront quelle version traversera l’Atlantique » confiait Sébastien Sainson, le directeur du bureau d’études Gitana.

Mais ce n’est pas tout, puisque la rentrée de septembre marquera aussi la mise en place d’un nouveau « shaft » de dérive à bord comme l’expliquait Pierre Tissier, directeur technique du team : « Parallèlement aux foils, nous travaillons aussi sur une nouvelle dérive pour laquelle nous avons optimisé le profil et la jonction entre l’élévateur et le « shaft ». Le Maxi va de plus en plus vite et nous faisons logiquement évoluer les appendices au fur et à mesure pour homogénéiser les problématiques de cavitation. »

Enfin, l’équipe composites est également à pied d’œuvre pour finaliser l’ergonomie solitaire du Maxi et notamment apporter les modifications souhaitées par Charles Caudrelier au poste de veille sur mesure qui prendra place au centre du cockpit. Un dossier stratégique tant le confort du solitaire est associé directement à la performance du navire.

Objectif qualification pour Morgan Lagravière

Équipier du Maxi Edmond de Rothschild depuis 2019, Morgan Lagravière a été choisi pour être le skipper remplaçant de Charles Caudrelier sur la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Plus qu’un titre, cette fonction comporte des responsabilités mais aussi des obligations, comme celle de réaliser un parcours de qualification similaire à celui de Charles. Et compte tenu du planning technique évoqué plus en amont, l’objectif du Gitana Team est de s’acquitter au plus tôt – avant la fin de l’été – des 1 200 milles nautiques requis en configuration solitaire. Ainsi, pas de temps mort et cinq jours après leur arrivée victorieuse à Concarneau, les deux hommes reprenaient mercredi le chemin du large en entraînement pour un premier galop d’essai de 48 heures : « Malgré l’expérience accumulée à bord et les milles parcourus en équipage sur le Maxi Edmond de Rothschild, j’ai vraiment senti le changement de dimension en naviguant en double avec Charles. Ces bateaux sont engagés et partir me qualifier en solitaire demande de la préparation. Nous nous y attelons actuellement et c’est passionnant. »

Pas de Drheam Cup

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Mini. Les Sables – Les Açores – Les Sables départ mardi !

72 ministes prendront le départ de la course Les Sables – Les Açores – Les Sables alors que 152 demandes ont été reçues par l’organisation. L’épreuve reste un moment clé pour la prochaine Mini Transat dont l’engouement ne faiblit pas.

Si la dernière édition de l’épreuve, en 2020, avait été contrariée en raison du contexte sanitaire, obligeant les organisateurs à renoncer à l’escale à Horta puis à revisiter le parcours, la 9e Les Sables – Les Açores – Les Sables – dont le coup d’envoi sera donné ce mardi 19 juillet, à 13 heures -, va permettre aux 72 Ministes en lice de renouer avec le tracé initial et ainsi de faire le voyage jusqu’à l’île de Faial, avec un total de 2 540 milles à parcourir, sous forme de deux étapes. Deux manches exigeantes qui promettent d’ores et déjà d’ouvrir le jeu en grand, avec une multitude de choix stratégiques et autant des routes possibles !

Organisée par Les Sables d’Olonne Vendée Course au Large en partenariat avec la Classe Mini avec le soutien des Sables d’Olonne Agglomération, de la ville de Horta, du Conseil Régional des Pays de la Loire et du Conseil Départemental de la Vendée, la 9e édition de la Les Sables – Les Açores – Les Sables s’élancera le 19 juillet prochain. « Pas moins de 152 coureurs ont manifesté leur intention de participer à l’épreuve. Le nombre d’inscrits est toutefois limité au nombre de 72. L’épreuve se joue donc une nouvelle fois cette année à guichets fermés », note Marc Chopin, représentant de l’association Les Sables d’Olonne Vendée Course au Large qui chapeaute l’épreuve pour la quatrième fois consécutive et qui se réjouit d’accueillir à la fois des novices et des vieux routards du circuit Mini. « La Les Sables-Les Açores-Les Sables propose un véritable parcours hauturier, exigeant et particulièrement formateur pour tout marin qui souhaite s’élancer dans l’aventure d’une traversée de l’Atlantique ». De fait, le format de la course est un parfait galop d’essai pour la Mini-Transat dont il est également qualificatif. « Le parcours est très complet dans la mesure où il peut offrir tous les types de temps, et notamment des phases de transitions parfois très complexes à gérer en cette période estivale », relate Denis Hugues, le Directeur de la Course qui scrute avec attention l’évolution des fichiers météo depuis plusieurs jours déjà, et voit une première tendance se dessiner. « Le passage d’un front semble se confirmer pour la première nuit. Ensuite, les solitaires devraient profiter d’un flux de nord-ouest quasiment jusqu’à l’arrivée ce qui promet une étape rapide, les premiers étant susceptibles de rallier l’archipel portugais en moins de six jours selon les derniers routages ».

Un parcours complet

Les principales difficultés ? « Assurément la traversée du Golfe de Gascogne et le passage du cap Finisterre, toujours un peu chaud pour des petits bateaux de 6.50 mètres avec l’accélération du vent, même si, à cet endroit, en fonction de la météo, les coureurs ont le choix de raser la côte ou de partir plus au large en passant à l’extérieur du DST (dispositif de séparation de trafic). Dans les points durs, il y a aussi l’incertitude d’un atterrissage sur les Açores, avec de nombreuses zones sans vent que les solitaires vont devoir anticiper au mieux en passant soit par le nord, soit par le sud », détaille Denis Hugues concernant la première étape, avant de détailler la seconde. « Au retour, tout dépendra de s’ils remontent avec une dépression ou pas. Si oui, il leur faudra faire attention pour garder l’intégrité de leur bateau. Dans le cas où l’anticyclone décide de bloquer le passage, il leur faudra faire le tour de la paroisse et remonter quasiment jusqu’à Brest ».

Des têtes de séries à la pelle

Bref, on l’aura compris, ce qui attend les 72 marins de cette 9e Les Sables – Les Açores – Les Sables s’annonce à la fois complexe et intéressant et s’il semble bien difficile de faire des pronostics, on peut néanmoins d’ores et déjà annoncer quelques favoris. Chez les Proto, on peut ainsi citer Pierre Le Roy. Ce dernier, tenant du titre de la Mini Transat et déjà vainqueur cette année de la Mini en Mai à bord de TeamWork, compte bien frapper un nouveau grand coup pour sa toute dernière compétition en solitaire à bord de son plan raison. Face à lui, des clients comme Jacques Delcroix (753 – Actual), vainqueur de la Pornichet Select et 2e de la Mini en Mai, Marie Gendron (1050 – Léa Nature), récente vainqueur de la Calvados Cup, ou encore Nicolas Coudrais (900 – Lalou Multi) qui pourrait tirer son épingle du jeu dans des conditions portantes un peu toniques, propices à son « foiler » – le seul de la flotte. Du côté des Série, on peut compter sur des solitaires expérimentés comme Jean Marre (991 – Sport dans ma ville – Time for the plantet), auteur de trois podiums sur ses trois dernières courses (Trophée Marie-Agnès Péron, Mini en Mai et Pornichet Select), ou Julie Simon (963 – Dynamips) pour faire l’animation aux avant-postes, mais aussi sur des marins comme Hugues de Premare (1033 – Pequod), vainqueur de la Mini en Mai. Bref, le match promet d’être ouvert dans les deux catégories et certains coureurs pourraient se révéler au large, mais il faudra patienter jusqu’à la mi-août pour connaitre les successeurs de Tanguy Bouroullec et de Léo Debiesse.

ILS ONT DIT  

Jean Marre (991 – Sport dans la ville – Time for the planet) : « Sur une grande course comme celle-ci, tout comme sur la Mini Transat, il peut se passer tellement de choses ! On va quand même traverser une grosse partie de l’Atlantique. C’est le voyage en premier qui est important, mais il faut aussi être capable de répondre à tout ce qui va arriver pendant la course. Pour ma part, c’est sûr que j’ai envie de bien faire et de continuer sur la lignée de mon début de saison et lors duquel j’ai pris énormément de plaisir à naviguer. Cette Les Sables – Les Açores – Les Sables est le gros objectif de la saison. J’ai hâte de repartir au milieu de l’océan. Je suis très excité et si le sportif vient derrière, tant mieux. Le fait d’avoir déjà fait une Mini est un atout. Ça se voit, même dans la préparation. Je suis tellement serein. J’ai presque l’impression que ce n’est pas un gros morceau qui arrive, alors que c’en est un énorme ! Ça va être vraiment une super course et le fait d’avoir déjà fait une transat me permet de savoir comment préparer la météo, comment vivre la solitude, comment réfléchir avec le peu d’infos qu’on va avoir… On verra bien ce que j’arrive à faire. »

Hugo Cardon (889 – Hugo Sarth’Atlantique) : « Cette Les Sables – Les Açores – Les Sables, on l’aborde tous différemment des courses d’avant-saison. On n’a pas les mêmes objectifs non plus. Pour la plupart, on a pour but principal de terminer pour se qualifier pour la Mini Transat 2023. Pour ma part, j’ai aussi et surtout l’objectif de prendre du plaisir sur l’eau, d’aller aux Açores et de profiter avec les copains là-bas. Ça va être une belle aventure et c’est précisément ce qu’on vient chercher dans ce type de projet. Gérer la météo avec la BLU et soigner ses trajectoires pour ne pas faire de hors-cadre et arriver une semaine après les autres font partie des choses que j’espère bien faire. Dans tous les cas, ça va être cool. »

Thomas André (929 – Frankiz) : « Chacun aborde la course à sa façon. On fait tous un peu comme on peut. Moi, je viens du dériveur et j’arrive ici avec ce que je sais faire. On a tous eu écho des éditions précédentes. On fait un mix des quelques infos dont on dispose mais on va être vite fixé pendant la course et notamment après la première étape. On a déjà été un peu fixé pendant la qualif – 1000 milles en solitaire. Je pense qu’au départ de la deuxième, on aura déjà des astuces. Je ne crois pas que le sommeil soit un sujet difficile pour moi. Ce que j’appréhende le plus, c’est la gestion de la météo sur le long terme. Quand on part deux-trois jours, on a vraiment une idée de comment ça va se passer et évoluer. Là, on va avoir peu d’infos et les recevoir par BLU. Il y a donc une grosse part d’inconnu. C’est ce qui me fait peur d’un point de vue stratégie / performance, mais aussi d’un point de vue sécurité. C’est important pour moi de naviguer propre. Je sais que lorsque c’est le cas, souvent le résultat suit. »

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Route du Rhum. Comment faire rentrer un bateau de 23m de large dans un canal de 25m !

À peine 4 mois avant le départ de la Route du Rhum – destination Guadeloupe, le skipper d’Actual Ultim 3, Yves Le Blevec, a maintenu l’examen de passage de l’écluse du port de Saint-Malo, malgré une avarie de dérive survenue la semaine dernière lors de la Finistère Atlantique Challenge ACTION ENFANCE. Tout le Team Actual s’est mobilisé pour tester la largeur de l’écluse avec une précision extrême.

Objectif : faire entrer un bateau de 23 mètres de large dans une écluse de 25 mètres de large : hier mardi 12 juillet à 18h20, opération réussie pour tout le Team Actual, l’organisation de la course et le personnel du port de Saint-Malo !

La réaction d’Yves Le Blevec : ” Après 24h de navigation, nous sommes arrivés à Saint-Malo afin de valider le scénario du passage de l’écluse à savoir, comment faire rentrer un bateau de 23m de large dans un canal de 25m. Géométriquement ça passe…Il y a quelques mesures à prendre en compte pour que ça se passe bien. On a vu que c’était un travail collectif avec tout le Team Actual, OC sport l’organisateur de la course et le personnel du port de Saint-Malo avec qui nous travaillons depuis plus d’un an. C’était vraiment important de montrer que tous les bateaux de la Route du Rhum pouvaient être dans les bassins afin de vivre la même émotion. Toute cette manoeuvre a été bien préparée en amont, cela a permis d’être plus serein au passage de l’écluse. Nous avons encore quelques points à éclaircir mais globalement on est armé pour faire cette manipulation dans des conditions un peu plus dures qu’aujourd’hui et avec plusieurs Ultimes dans le Sas”

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12 équipes au championnat du Monde Jeune de Match Racing par l’APCC

Internationaux de France de Match Racing ©Bruno Bouvry... ©Bruno Bouvry / APCC

L’APCC accueille du 17 au 23 juillet prochains le Championnat du Monde Jeune de Match Racing. La compétition verra des jeunes du monde entier affluer à Pornichet et naviguer devant les digues du port !

Douze équipages venus du monde entier seront présents à Pornichet et viendront batailler devant les digues du port du 17 au 23 juillet prochains. En détails, nous compterons 3 équipages Français, un équipage Australien, un Brésilien, un Danois, un Britannique, un Irlandais, un Italien, un Néo-Zélandais, un Suédois, et un Américain. En effet, pour le championnat du monde, chaque nation peut qualifier un équipage – selon des sélections organisées par leurs soins. Cependant, 3 équipages Français concourront lors de ce championnat car, traditionnellement, le pays organisateur du championnat peut qualifier 2 équipages. Cette fois-ci, un troisième équipage sera présent, invité par l’organisation pour compléter le contingent nécessaire de 12 équipages. Chaque équipage doit comprendre au minimum une fille, et le poids complet de tous les équipiers ne doit pas excéder 350kg – ce qui correspond à 4 ou 5 personnes.
Le premier équipage Français serra skippé par Thimoté Polet, jeune havrais de 21 ans, champion d’Europe de match-racing en 2021 et vainqueur de la Rolex Fastnet Race en 2019, dans lequel on retrouvera Elliot Le Dem, seul représentant de l’APCC sur le championnat. Le deuxième équipage français sera skippé par le sociétaire de la Société des Régates d’Antibes Timothée Rossi, champion d’Europe jeune de 420 en 2021. Enfin, l’équipage invité par l’organisation serra skippé par Ian Garreta, lui aussi sociétaire de la Société des Régates d’Antibes.
Un plan d’eau accessible
Les meilleurs jeunes match racers du monde s’affronteront pendant une semaine sur un plan d’eau assez simple, mais qui présente toutefois quelques spécificités. En règle générale en été, le vent est faible le matin, puis une brise thermique se lève dans l’après-midi. Lors du Championnat du Monde, les matchs auront lieu près de la digue du port, donc si le vent vient du port, il sera très « shifty », ce qui donnera du fil à retordre aux concurrents. Les courants quant à eux se forment en fonction des bancs de sable, et ne sont jamais les mêmes… Prudence donc.

Équipages
Australie – Finn TAPPER / Will Sargent / Cole Tapper / Ryan Ewings / Jess Tavener
Brésil – Nicolas BERNAL / Gabriel Michaelis / Giovanna Prada / Vinicius de Oliveira Pereira / Lucas di celio pinheiro da cruz
Danemark – Emil KJAER / Bastian Sørensen / Mads Poder / Jacob Bødtcher-Hansen / Liva Beck
France – Ian Garetta / Corentin Goulon / Viçenc Girodeau / Yona Blacher / Calixte Benoit
France – Thimoté POLET / Elena Circiello Vaillant / Gaultier Tallieu / Elliot Le Dem (APCC) / Théo Masse
France – Timothée ROSSI / Thibaut Demai / Charles Henon / Erwan Felio / Clara Bayol
Grande-Bretagne – Alexander COLQUITT / Rhys Lewis / Harriet Watkins / Joe Bradley / Rebecca Coles
Irlande – Maeve WHITE / Henry Angus / Jack Manning / George Angus / Max Mc Lachlan
Italie – Riccardo SEPE / Demetrio Sposato / Simone Orpello / Flavia Shultze / Mattia Sassano
Nouvelle-Zélande – Robert MC CUTCHEON / Jack Frewin / Sam Street / Chester Duffett / Sofia Higgott
Suède – Marius WESTERLIND / Olle Aronsson / Oscar Engström / Martina Carlsson
USA – Jeffrey PETERSON / Max Brennan / Scott Mais / Sammantha Hemans

Programme
Lundi 18 : Entraînements / Défilé des équipages à 18h30 suivi de la cérémonie d’ouverture
Mardi 19 au samedi 23 : Début des régates à 10h
Samedi 23 : Remise des prix à 16h

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Figaro. Le skipper Macif 2023 sera une femme, inscriptions ouvertes

Gauthier Lebec / disobey. / Macif

La filière de course au large de la Macif a souhaité promouvoir la mixité en choisissant de sélectionner une sportive de talent pour l’édition 2023 . Du 18 juillet au 18 septembre 2022 les sportives qui le souhaitent pourront déposer leur dossier pour participer à cette sélection de haut niveau.

L’objectif : créer avec Loïs Berrehar, un duo mixte et complémentaire en mettant l’accent sur l’échange de compétences et d’expériences pour progresser ensemble tout au long de la saison à venir.

Depuis 2008, la filière Skipper Macif a détecté et révélé 11 marins de talents. Ils ont tous pu apprendre et progresser au sein de la Classe Figaro Bénéteau avant de s’élancer dans de belles aventures au large en solitaire. Loïs Berrehar, Skipper Macif 2022, est le dernier en date à avoir eu la chance de bénéficier de cet accompagnement sportif de haut niveau.

“Nous attendons toujours les sélections Skipper Macif avec impatience et cette année, nous avons hâte de découvrir le résultat de cette sélection 100% féminine. Créer une équipe mixte, complémentaire et performante en accueillant une navigatrice de talent insufflera un vent de nouveauté à notre filière d’excellence. Après son beau parcours au sein de Skipper Macif, nous sommes persuadés qu’Erwan Le Draoulec continuera à évoluer et à performer sur ses prochaines courses. La progression qu’Erwan a fait sur ces deux dernières années au sein de notre filière est impressionnante, tant sur la performance que sur la maturité notamment. Ce passage au sein de Skipper Macif devrait contribuer à lui ouvrir les portes pour de belles courses à l’avenir.
Aujourd’hui, une nouvelle page s’écrit pour Skipper Macif avec une ambition intacte : former un grand nom de la voile au sein d’un programme qui allie performance, valeurs humaines et force du collectif.” Hans Roger, Directeur des Activités Mer de la Macif

Calendrier de la sélection Skipper Macif
-Du 18/07 au 18/09 minuit : dépôt des dossiers de candidature.
-21/09 : sélection des 5 candidates finalistes.
-Du 03/10 au 07/10 : épreuve finale de sélection au pôle Finistère Course au Large en 3 temps : épreuves à terre, régates et entretien oral devant jury.

La sélection skipper Macif 2023

Profil recherché :
-Une navigatrice justifiant d’un bon niveau de pratique de la voile de compétition et animée d’une réelle ambition de résultats en course au large.

Programme :

Cette année encore, la sélection skipper Macif intègrera des entretiens individuels, tests physiques, météo et stratégie, navigations en solitaire et présentation des projets sportifs des marins.

Jury :

-Quatre représentants de la Macif : Jean-Philippe Dogneton, Directeur Général de la Macif, Bertrand Delignon, Président du jury Skipper Macif, Hans Roger, Directeur des Activités Mer de la Macif et Alban Gonord, Directeur de l’Engagement de la Macif
-Deux représentants du Pôle Finistère Course au Large : Jeanne Grégoire, Directrice et Erwan Tabarly, Directeur adjoint
-Le Directeur Technique National de la Fédération Française de Voile, Guillaume Chiellino
-Le skipper Macif 2022, Loïs Berrehar

Critères de sélection (à égale importance en nombre de points) :
-Bons résultats sportifs justifiés par palmarès, podiums et résultats lors des confrontations sur l’eau durant l’épreuve finale,
-Parcours et palmarès de la candidate,
-Cohérence du projet sportif et professionnel de la candidate (présentation devant jury),
-Motivation de la candidate (appréciation du jury) : il appartiendra aux candidates de convaincre le jury de sa motivation à travers des exemples issus de son vécu sportif et personnel et d’argumenter, de proposer ses propres objectifs sportifs attendus à court (1 an) et à moyen terme (3 ans).

Le programme Skipper Macif

Skipper Macif est un projet d’accompagnement de sportifs de haut niveau dans le domaine de la course au large. Ce projet est géré en partenariat avec la Fédération Française de Voile via le Pôle France de Port-La-Forêt. L’accompagnement du marin sélectionné sera de deux ans, avec une troisième année possible au regard des performances sportives. Le skipper sera rémunéré avec un objectif de résultat. Elle se verra confier un « FIGARO BENETEAU 3 » et participera au « Championnat de France Elite de course au large ».
Le programme Skipper MACIF est l’opportunité d’intégrer un Pôle France agréé par le Ministère des Sports et de bénéficier d’un soutien au plan sportif basé sur un programme d’entraînement structuré axé sur la préparation physique, technique, à terre et sur l’eau avec comme objectif l’amélioration de la performance et la recherche de résultats en course au large.
Skipper MACIF est également un soutien financier et opérationnel sur les aspects techniques (mise à disposition de matériels performants et d’un préparateur), logistique, médical, juridique, communication et préparation mentale.
Skipper MACIF offre une chance de gérer son « projet de course au large » dans les meilleures conditions possibles.

Ils sont aujourd’hui 11 skippers à avoir bénéficié ou qui bénéficient encore du soutien de la Macif : Gérald Véniard (2008), Eric Péron (2009), François Gabart (2010), Paul Meilhat (2011), Fabien Delahaye (2012), Yoann Richomme (2014), Charlie Dalin (2015), Martin Le Pape (2017), Pierre Quiroga (2019), Erwan Le Draoulec (2020) et Loïs Berrehar (Skipper Macif 2022).

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Drheam-Cup. Ouverture du village ce mercredi

20_08410 © Thierry Martinez. CHERBOURG - FRANCE . 18 Juillet 2020. 3éme DRHEAM CUP : CHERBOURG / LA TRINITE SUR MER

La 4e édition de la Drheam Cup se prépare avec l’arrivée des bateaux mardi. Du 13 au 17 juillet à Cherbourg-en-Cotentin, puis du 19 au 24 juillet à La Trinité-Sur-Mer se disputera la 4ème édition de LA DRHEAM-CUP/ GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE. 128 concurrents sont attendus dans les 10 classes – Ultimes, Ocean Fifty, Imoca, Class 40, Rhum Multis et Monos, IRC, Multis 2000, Figaro 3, Open Monos, et parmi eux beaucoup de postulants à la prochaine Route du Rhum-Destination Guadeloupe.

« Nous sommes extrêmement heureux, à la fois du nombre de bateaux, mais aussi et surtout de la qualité du plateau. Je tiens à remercier chaleureusement tous les coureurs qui nous font confiance. C’est vraiment un honneur que ces marins qu’ils soient amateurs ou professionnels soient non seulement présents, mais aussi fidèles par rapport aux éditions précédentes, sans parler des nouveaux qui vont découvrir l’épreuve. Les ingrédients sont là pour une belle fête. » Jacques Civilise.
A côté de la compétition et du sport, le cru 2022 marquera le retour de l’opération RÊVES DE LARGE telle qu’elle a été imaginée par le fondateur de l’événement, Jacques Civilise, qui souhaite transmettre au plus grand nombre, et surtout à celles et ceux qui n’y ont pas accès d’habitude, la passion des bateaux et de la mer ; peut-être une source de vocations.

Compétition : 10 classes sur 3 parcours de 600, 1000 et 1500 milles

LA DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE est depuis son origine une course multi-classes et multi-parcours. Chacune des 10 classes acceptées va courir sur un parcours dimensionné à ses capacités de manière à ce que les arrivées soient groupées et le partage à terre post-course le plus convivial possible.
C’est ainsi qu’après avoir disputé le vendredi 15 juillet le DRHEAM-TROPHY un prologue de 11 milles au large de Cherbourg-en-Cotentin et devant les belles plages d’Urville-Nacqueville, les 10 classes s’élanceront le dimanche 17 juillet prochain sur trois parcours distincts entre Cherbourg et la Trinité-sur-Mer. « En imaginant ces parcours, j’ai voulu offrir aux skippers des belles trajectoires en boucles qui permettent a priori d’avoir toutes les conditions de vent, de face, de travers, ou arrière, qui associées aux conditions de courants souvent forts rencontrées dans les différentes mers traversées devraient assurer un « jeu » très technique pour tous » précise Jacques CIVILISE.

Parcours dit DC600, de 600 milles pour les Figaro 3, Multi 2000 et IRC : Cherbourg en Cotentin, Shamble West, Wolf Rock, Waypoint Drheam Ouessant, plateau de Rochebonne et la Trinité-Sur-Mer.
Parcours dit DC1000, de 1 000 milles pour les Class40, Ocean Fifty, Open Grands Monocoques, Rhum Mono, Rhum Multi : Cherbourg en Cotentin, Shamble West, phare du Fastnet, bouée BXA près de Royan et la Trinité-Sur-Mer.
Parcours dit DC1500, de 1 500 milles pour les Ultime : Cherbourg en Cotentin, Shamble West, Wolf Rock, île de Man, phare du Fastnet, Bilbao et la Trinité-Sur-Mer.

Partage : 25 jeunes de 10 à 15 ans embarqués sur 25 Class40

En lançant en 2016 la DRHEAM-CUP, Jacques Civilise a non seulement souhaité proposer aux marins, professionnels et amateurs, une épreuve hauturière de haut niveau sportif, mais également réunir le temps d’une semaine des personnes d’univers et de générations différents de façon à créer de vrais moments de partage. D’où la création de l’opération Rêves de Large, initiative qui consiste à inviter des jeunes à participer à bord de bateaux concurrents lors du DRHEAM-TROPHY, une course prologue spécialement créée pour cela. « Nos jeunes ont besoin de rêves et d’aventures et j’ai souhaité dès le début une course porteuse de relations humaines, de partage terre-mer et de partage entre générations », explique l’organisateur.

L’opération s’est révélée un franc succès lors des deux premières éditions, tant auprès des jeunes que des skippers, heureux de pouvoir transmettre leur passion et leur savoir, voire de susciter des vocations. En 2016, une vingtaine d’enfants âgés de 10 à 16 ans, venus principalement des terres intérieures bretonnes, avaient ainsi embarqué sur des «vrais bateaux de course». En 2018, 18 enfants issus des classes de CM2 des communes morbihannaises avaient découvert la course sur 17 bateaux en lice sur le DRHEAM-TROPHY, ce qui leur avait permis de vivre la régate de l’intérieur aux côtés de marins professionnels comme Erwan Le Roux, Thierry Bouchard et Armel Tripon en Multi50, Fabrice Amedeo et Manu Cousin en Imoca, Yoann Richomme, Louis Duc, Sébastien Marsset ou Loïc Féquet en Class40…

Si Rêves de Large n’a pu avoir lieu en 2020, à cause de la crise sanitaire, l’opération sera bien évidemment reconduite lors de LA DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE 2022. « Accompagnés par le service jeunesse et les maisons de quartiers de la Ville de Cherbourg-en-Cotentin, 25 jeunes de 10 à 15 ans qui n’ont jamais été sur un voilier, auront l’occasion de participer au prologue, le vendredi 15 juillet de 11h à 15h. Les CLASS40, bien adaptés à cette « mission » et venus en nombre cette année pour cette épreuve inscrite à leur Championnat du Monde, ont été retenus pour cette opération. Afin que les jeunes fassent connaissance avec leur skipper un briefing suivi d’un goûter est prévu la veille. Les petits mousses et leurs familles seront également conviés en fin d’après-midi le vendredi 15 juillet à la remise des prix DRHEAM-TROPHY au cours de laquelle ils se verront offrir une médaille. » explique Jacques Civilise.
Fête :

Pour la 4ème édition de la DHREAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE, la Ville de Cherbourg-en-Cotentin met en place un village de départ sur la plage verte du 13 au 17 juillet. Durant cinq jours, des animations gratuites, spectacles, concerts et sorties en mer seront proposées, dans une ambiance festive et balnéaire.« Afin de faire profiter pleinement le public de l’ambiance si particulière des départs de course, la Ville a mis les bouchées doubles au niveau des animations sur terre et en mer ! », déclare Muriel Jozeau-Marigné, adjointe en charge du tourisme, des ports de plaisance, des sports nautiques et du nautisme. Au programme : initiation à la salsa, atelier cuisine, chants de marins, car podium de la Marine nationale, stand des marins pompiers, initiation à la plongée, accrobranche, home ball, démonstration de parkour, bateaux radio-télécommandés, atelier matelotage, initiation à l’aviron, baptême en J80, rencontres avec la SNSM… Toutes les animations proposées sur le village sont gratuites.

Ils ont dit :
Maxime Mesnil ( Axesail-Issartel-Sarbacane /IRC en double) : « C’est ma première participation et c’est d’autant plus symbolique que je suis originaire de Cherbourg et travaille au Yacht-Club, notamment comme entraîneur pour les IRC et les Class 40. Si depuis quelques années, je fais surtout du match racing (il est multiple champion de France et actuel numéro 4 au classement mondial), j’ai disputé une dizaine de Tour de France à la voile en Farr 30 M34 et Diam. Axe-Sail, revendeur de J Composite à Cherbourg et la voilerie Incidences m’ont prêté un J99. Avec mon tacticien Hugo Feydit (ancien de l’équipe France espoir en 470), nous avons disputé le Fastnet en 2021 en double, et je suis super content de courir cette DRHEAM-CUP. Le large me manquait, et c’est une super occasion de disputer cette belle course toujours avec Hugo. On traverse souvent la Manche pour participer aux courses du RORC, et le fait d’avoir un parcours partant de Cherbourg et de la même longueur (600 milles) que le Fastnet, c’est juste génial ! J’ai hâte».

Catherine Chabaud ( Formatives Network / Rhum mono) : « Je suis ravie de disputer ma première DRHEAM-CUP sur un bateau (il est surnommé le cigare rouge et a six tours du monde au loch) que je connais bien pour avoir disputé le Vendée Globe 1996-1997 à son bord, et qui a été racheté quelques années plus tard par mon conjoint Jean-Marie Patier. J’ai arrêté la course au large il y a vingt ans, suis très engagée sur la préservation des océans et du littoral, et j’aime toujours autant la navigation en solitaire, même si c’est un exercice que je n‘ai plus fait depuis vingt ans. Je parle de la mer tous les jours ou presque mais je ne la pratique plus et elle me manque. Je vais avoir 60 ans et c’est un petit défi que je me lance. J’ai donc décidé de refaire quelques courses cette année dont la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE, qui doit aussi me permettre de me qualifier pour la Route du Rhum. C’est une super course, et le bateau a couru toutes les éditions. Quand Jean-Marie Patier l’a disputée aussi pour se qualifier pour la Route du Rhum il y a quatre ans, il était en solitaire, mais avait embarqué un média man qui s’appelait Lionel Lemonchois !»

Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild / Ultimes) : « Nous avons gagné la dernière édition sur Maxi Edmond de Rothschild, et je suis content de défendre notre titre, car c’est un superbe évènement avec plein de bateaux, et une belle organisation. Et comme on n’a pas tant de courses que ça en Ultime, la DRHEAM-CUP nous permet de régater en équipage (nous sommes six plus un media man), sur un parcours vraiment très sympa. En revanche, il faut être super vigilant dans les zones de pêche à proximité de l’île de Man, car avec nos foils, si on accroche un filet à 35 nœuds, ça peut faire des dégâts… »

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Vendée Globe. Charal 2 mis à l’eau avant « la montée en puissance »

11 07 2022 - Lorient - Mise à l'eau de l'IMOCA Charal II, skipper : Jeremie Beyou - ©Eloi Stichelbaut - polaRYSE / Charal

Premier IMOCA de nouvelle génération, Charal 2 dessiné par Sam Manuard et le bureau d’études de Charal a été mis à l’eau ce lundi à Lorient et il y avait du monde pour observer la bête aux côtés de Jérémie Beyou. Notamment Franck Cammas qui a participé aux réflexions sur le design et qui va naviguer avec Jérémie Beyou pour aider à mieux comprendre le bateau. AUtour d’eux, Gauthier Sergent, Martin Fisher et al nouvelle équipe de CDK.

Il s’agit de l’aboutissement de plus de deux ans de travail. Objectif ? Concevoir, designer et bâtir un monocoque innovant, plus typé et plus agile quelles que soient les conditions du large. « Nous avons souhaité améliorer notre vitesse moyenne et nos performances, surtout lorsque les conditions sont musclées afin de mieux passer les vagues et optimiser la stabilité », souligne Jérémie Beyou.
Tout droit sorti du chantier CDK Technologies, Charal 2 a été mis à l’eau ce lundi à Lorient. « C’est un moment fort et riche en émotions pour tous ceux qui contribué à la réalisation de Charal 2 » dixit le skipper. Désormais, il a hâte de pouvoir retrouver les embruns et enchaîner les navigations. Jérémie poursuit : « on va s’atteler à la prise en main, à effectuer l’ensemble des vérifications techniques et à trouver les bons réglages. Progressivement, nous allons augmenter l’intensité et aller crescendo pour tirer le meilleur de son potentiel. »
Les entraînements en mer vont ainsi s’enchaîner pendant un été qui s’annonce studieux et sportif. Fin août, Jérémie devrait s’élancer pour sa qualification à la Route du Rhum, la course la plus importante de la saison dont le départ aura lieu début novembre. « La nouvelle phase qui débute ce lundi sera particulièrement exaltante, souligne-t-il. À nous de trouver le bon feeling et d’assurer la montée en puissance de Charal 2 ! »

Mathieu Bigard, armateur de Charal 2 :
« Il y a forcément beaucoup de fierté à l’idée de débuter cette nouvelle aventure. Charal 1 a déjà réalisé 9 podiums et nous croyons fort en la réussite future de ce nouvel IMOCA et sa capacité à viser les plus belles victoires. Toute l’équipe, du bureau d’étude aux sous-traitants, a réalisé un travail extraordinaire ces derniers mois afin que ce projet puisse aboutir. Nous avions pour challenge de concevoir un bateau plus performant, plus innovant tout en étant plus racé. Charal 2 est également un bateau magnifique : en terme de design, le challenge est déjà réussi. Et on espère qu’il sera aussi rapide qu’il est splendide ! »

Charal 2, un IMOCA à la pointe de l’innovation
Les équipes du Charal Sailing Team et le cabinet Sam Manuard assument des partis pris novateurs. Tour d’horizon de ces choix destinés à être performant en toutes circonstances afin de :
Gagner en performance et en stabilité
-Une carène étroite, la plus étroite des IMOCA existants
-Un avant en forme de ‘scow’, une forme arrondie
-Un centre de gravité et une répartition des masses reculés au maximum
-Des foils en forme de V, plus profonds que ceux de Charal 1
Favoriser l’aérodynamisme
-Une surface de pont plane, un roof minimaliste
-Un redan plus marqué

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Mini. La der pour Pierre Le Roy entre les Sables d’Olonne et les Açores !

Vainqueur de la Mini en Mai cette année, vainqueur de la dernière Mini Transat dans la catégorie des prototypes l’année dernière, Pierre Le Roy, à bord de TeamWork, prendra le départ de des Sables – Les Açores – Les Sables le 19 juillet, au large des Sables d’Olonne, dans la naturel peau du favori. Le navigateur nordiste participera à sa dernière compétition en solitaire à bord de son magique plan Raison et compte surtout prendre du plaisir pour sa deuxième participation à cette classique du circuit.

« Mon ambition première est de finir ce cycle sur le circuit des Mini 6.50 de la meilleure des manières possibles en naviguant au mieux selon mes routines et en appréciant cette navigation au large. Si ça marche comme ça, je ne serai pas loin d’une belle place au classement général » déclare Pierre. « J’ai à nouveau progressé depuis le début de saison et lors de ma victoire sur la Mini en Mai. Je me sens plus rapide à certaines allures. Le passage à bord du Figaro TeamWork lors de la Sardinha Cup avec Nils Palmieri a été aussi un moyen de découvrir un autre support et de m’enrichir. Cette épreuve n’est pas une mince affaire. Lors de la première étape soit 8 à 10 jours de mer, nous pouvons avoir deux scénarios pour la traversée du golfe de Gascogne : soit une nav de rêve dans un flux anticyclonique soit une nav plus difficile dans une dépression. Le cap Finisterre sera un passage important avec de possibles conditions musclées. Ensuite, cela sera le grand large, des trajectoires ouvertes que j’affectionne. La deuxième étape peut être plus rapide avec du vent d’Ouest puis une dépression ou cela peut aussi être pénible dans la pétole. Je vais avoir de sérieux concurrents qui ont progressé depuis le début d’année et lors de mon absence sur le circuit. Il y aura possiblement une bataille entre plan Raison. »

Les marins sont attendus aux alentours du 27 juillet à Horta. Ils reprendront la mer le 4 août de l’île de Faïal.

Le programme 2022 de Pierre à bord de TeamWork :
Plastimo Lorient : départ le 7 avril (2ème)
Mini en Mai – La Trinité-sur-Mer : départ le 17 mai (vainqueur)
Les Sables – Les Açores – Les Sables : départ le 19 juillet

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Ultim. Actual : La course contre la montre est lancée…

Après avoir cassé sa dérive centrale lors de la Finistère Atlantique, le Team Actual a du renoncer à participer à la Drheam Cup ce week-end. a course contre la montre commence pour réparer à temps pour la départ de al Route du Rhum.

48 heures après avoir conclu la Finistère Atlantique challenge ACTION ENFANCE et être rentré à la Trinité sur mer, Actual Ultim 3 vient de reprendre la mer, cap sur Saint-Malo, lundi 11 juillet. Si l’analyse de l’état de la dérive abimée en course va contraindre le Team Actual à des réparations avant de prendre le départ de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, il maintient toutefois son programme de préparation qui passe par… Saint-Malo ce mardi.

15 semaines, c’est le temps qu’il reste à Yves Le Blevec et son équipe pour réparer une dérive endommagée, se qualifier, qualifier son skipper remplaçant, Anthony Marchand, s’entraîner en solitaire et se présenter le 25 octobre, date limite imposée par l’organisateur,
à Saint-Malo, avant le départ le 6 novembre.

Yves Le Blevec va donc devoir gérer le planning au mieux. Tout d’abord, il a dû faire le choix de ne pas maintenir sa participation à la prochaine course, la Dhream Cup, au départ de Cherbourg le 17 juillet prochain, avec un bateau qui ne serait pas à 100% de son potentiel : « un vrai regret de ne pas être au rendez-vous de ce grand Prix de France de course au large, qui annonce un très joli plateau.

Toutefois, dans l’optique de sa préparation au départ de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, Le Team Actual s’est entièrement mobilisé durant tout le week-end pour confectionner une dérive de fortune afin de mettre le cap sur Saint-Malo lundi 11 juillet au soir. Prévu de longue date, Yves le Blevec tenait à maintenir impérativement le repérage du passage de l’écluse de Saint-Malo. La largeur de l’écluse du port de Saint-Malo est à peine plus large que celle d’un Ultim. Avoir déjà effectué la manœuvre délicate, 4 mois avant le départ de la course évitera un stress inutile 12 jours avant le départ de la course. Actual Ultim 3 sera donc ce mardi en fin d’après-midi à 17h50, à Saint-Malo pour un test déterminant.
Puis, Yves Le Blevec effectuera un parcours de qualification de 1200 milles en solitaire, nécessaire à la validation de son inscription à la course.
Les mots d’Yves Le Blevec : ” Malgré l’avarie, cette course a boosté ma confiance en moi et dans le bateau. Je me sens beaucoup plus en confiance et c’est un objectif que je voulais atteindre personnellement. Le transfert de foils automatisé a bien fonctionné, les réglages du pilote automatique ont été trouvés et optimisés. Nous devons maintenant nous préparer à une longue immobilisation de la dérive. Actuellement les délais de fourniture des matériaux, par les prestataires sont très tendus. La course contre la montre est lancée… »

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Européen J80. Élite Ecole navale, champion d’Europe, Armen Habitat sur la 2e marche du podium !

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L’Européen J80 organisé à Saint-Cast a souri aux Français. Ce n’était plus arrivé puis 2014 : au terme d’une dernière journée de course à suspens, l’équipage français d’Elite Ecole navale skippé par Pierre Laouénan a remporté samedi le titre de champion d’Europe de la classe J80 en soufflant de trois petits points le titre à son compatriote Simon Moriceau sur Armen Habitat. L’Espagnol Enbata 80 monte sur la troisième marche du podium Tout s’est joué sur le dernier bord de la 15e et dernière manche.
Cette victoire de Pierre Laouénan, qui avait raflé le titre de champion de France quelques semaines auparavant au Grand prix de l’Ecole
navale, à Brest, récompense un formidable travail d’équipe. Ca fait plusieurs années que nous naviguons ensemble. Aujourd’hui, il
fallait vraiment être solide et chacun a fait un super boulot à bord. C’est vraiment un travail collectif », a commenté le vainqueur.

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